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Destinée incertaine

 :: Partie RP :: Géotia :: Uruk Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 2 Jan - 18:27
La grande, la magnifique, la somptueuse et imposante Uruk. Ses jardins suspendu, son palais impressionnant qui nous dominait de toute sa hauteur, par ses nombreux étages aux dimensions vertigineuses, ses murailles s’étendant tout autour d’elle et bardée d’une armée entière de gardes. Le ciel était noirci du vol des wyvernes qui patrouillaient au-dessus de la citée royale en compagnie des nombreux féras aviens de l’armée urukéenne. Karel et moi, fûmes, à notre arrivée, accueillis par cette vision de majesté absolument envoûtante. Les gardes de la cité prirent soin de contrôler nos identités avant de nous laisser passer, non sans avoir fouillé nos affaires au passage. Nous n’étions pas vraiment typés de la région, leur méfiance à notre égard était donc tout à fait légitime et nous nous pliâmes à leurs exigences, ce qui facilita grandement notre échange.

Les palmiers et fleurs exotiques de la ville nous emplirent les narines d’odeurs épicées. S’il ne faisait pas encore trop chaud en cette saison, il faisait relativement doux, et l’ombre des plantes était appréciable. Alors que nous prenions le chemin pour nous rendre à la tour d’Uruk, pour y retrouver Dame Saphira et enfin avoir peut-être une piste sur mon passé, nous croisâmes la route d’un membre que nous ne pensions pas voir, surtout en pleine journée : Leandra.

« Leandra ? » m’étonnais-je.
« Je savais que je croiserai ta route ici, petite sœur ! » déclara mon amie avec un sourire amusé.

Leandra semblait ravie de me voir, elle portait une ombrelle pour se cacher du soleil, ce qui allait plutôt bien avec le reste de sa tunique. Cela dit, elle dénotait vraiment dans le paysage, avec sa peau grise, ses cheveux blancs, et ses cornes sur la tête. Tout le monde devait se demander qui était cette elfe noire à l’apparence si particulière. Cependant, je la connaissais assez bien pour savoir qu’elle adorait jouer de cela pour se rendre mystérieuse auprès de tous. Ma « grande sœur » avait une aura mystique et mystérieuse très particulière qui l’entourait. Ce qui était le plus marquant, c’était ses yeux rouges et ses marques blanches qui scintillaient selon l’angle dans lequel on la regardait. On aurait dit des milliers d’étoiles parcourant son corps aux proportions parfaites.

« Tu savais que j’allais arriver là, maintenant ? Et à cet endroit ? » m’étonnais-je.
« Ne suis-je pas divinatrice ? » me demanda-t-elle.
« Oh… Si ! Mais… Tu me surprends toujours autant !
- Bonjour Leandra ! » déclara Karel qui se sentait un peu à l’écart depuis un moment.
« Bonjour Karel ! » lui répondit-elle avec un grand sourire. « Toi aussi, j’ai vu ta destinée. Joseph et Aldabar sont encore à Suméria, n’est-ce pas ?
- Oui ! Ça aussi tu l’as lu dans les signes ?
- Non, simple déduction ! » me répondit-elle en pouffant de rire. « Je sens cependant que ton destin est en train de s’obscurcir, Aurore… Je m’inquiète ! »

Karel et moi nous regardâmes tous les deux interloqués avant de porter à nouveau notre regard à Leandra qui semblait réellement soucieuse.

« S’obscurcir ? Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Les cartes… J’étais curieuse cette nuit, alors j’ai tiré les cartes pour savoir ce qui allait t’arriver… Et je sens que quelque chose de très important pour toi va se jouer, mais pas spécialement bénéfique… Tu vas affronter un grand danger, Aurore, et je suis très inquiète. »

Nous échangeâmes à nouveau quelques regards avec Karel. Nous étions quelque peu sceptique quand Leandra nous annonçait se genre de chose, mais elle se trompait rarement, voir jamais à vrai dire. C’était cependant trop peu précis pour que nous puissions nous en inquiéter réellement.

« Tu ne devrais pas trop t’en faire, Leandra. Pour le moment, on ne craint rien ! Nous allons voir quelqu’un qui a…
- … des réponses à te fournir sur tes origines ! » me coupa-t-elle.

J’en restais pantois. Leandra avait deviné, une nouvelle fois… Avait-elle vraiment un don pour lire ce genre de chose ou était-elle simplement dotée d’une sagacité supérieur à la moyenne qui lui permettait d’envisager toutes ces possibilités ? C’était, de toutes manières, très impressionnant.

« En effet… C’est pour ça que tu t’inquiètes ? Tu as peur qu’en apprenant des choses sur moi, je change ?
- Un peu… Mais pas seulement. Je te l’ai dit… quelque chose de sinistre risque de t’arriver, méfie-toi.
- Me méfier de quoi ?
- De tout, et de tout le monde ! » finit-elle par déclarer.

Je lui souris avec un air un peu gêné. Je ne savais pas trop quoi lui répondre à ça. Je préférai éviter le sujet et passer à un autre.

« Tu veux nous accompagner ?
- Avec grand plaisir, petite sœur ! » répondit-elle sur un ton plus léger.

Elle me prit le bras et se mit à marcher avec nous avec un grand sourire radieux, fière de pouvoir se joindre à nous malgré la clarté du jour.

« Dis… ça ne te dérange pas trop ? On est en plein jour et…
- Oh ! Et bien, j’ai mon ombrelle, et puis je me suis couchée tard ce jour, alors ça devrait aller ! Il est encore tôt dans la journée.
- D’accord ! »

Nous arrivâmes enfin devant le palais royal d’Uruk. L’immense arche qui servait d’entrée nous fit lever nos regards pour la contempler un peu mieux. Nous en fûmes tous ébahis et nous manquâmes presque d’en bousculer les gardes. Ces derniers nous rappelèrent à l’ordre et nous demandèrent ce que nous faisions là.

« Halte ! Que venez-vous faire ici, étrangers ?
- Hein ? Oh ! Non, nous ne sommes pas… » commençai-je avant de me souvenir que vu mon physique et mon accent franc, je passais clairement pour une étrangère en Uruk. « Ah… oui… hum… Et bien nous venons ici, au palais, pour y rencontrer Dame Saphira. »

Le garde sembla reconnaître le nom de l’aqualane et tiqua légèrement à ma demande. Il se mit à réfléchir et nous ordonna de ne pas bouger avant de s’absenter. Il revint quelques instants plus tard en compagnie de son sergent qui nous regarda avec un air hautain et méfiant.

« Humpf, fouillez-les ! » ordonna-t-il.

Nous nous laissâmes faire, comprenant que nous aurions de gros problèmes si nous n’obtempérions pas. Après une fouille minutieuse, les soldats firent non de la tête, faisant comprendre à leur sergent que nous n’avions rien de dissimuler.

« Parfait, vous pouvez entrer. Vous trouverez Dame Saphira dans les jardins. Elle donne actuellement une représentation musicale auprès des conseillers de la Reine et de notre Majesté. Elle ne vous attendait pas si tôt. Devons-nous vous y conduire ?
- Heum… Et bien le palais est grand et on ne connaît pas vraiment les lieux alors…
- Soldat, conduisez ces dames aux jardins de la Reine.
- Hé ! Mais je ne suis pas une dame, moi ! » protesta Karel.

Le sergent regarda Karel de haut en bas et l’on put lire sur son visage qu’il se moquait ouvertement de lui, ce qu’il confirma par ses mots :

« Pffah ! Ça ne veut pas dire que vous êtes un homme ! Même pour un oclandais, vous paraissez frêle ! »

Karel le fusilla du regard mais ne rétorqua rien, il préférait autant éviter un scandale. Cependant, Leandra, elle, ne put résister à l’envie de répondre :

« Et pourtant, c’est bien une femme qui vous gouverne, gros mufle, et celle-ci n’est pas frêle ! »

Le sergent se sentit quelque peu désarmé face à cette rhétorique et les mots ne vinrent pas. Il se contenta de hocher la tête pour s’excuser auprès de Karel et nous fit signe de venir. C’est finalement lui qui nous mena jusqu’aux jardin de la Reine, une splendide terrasse en hauteur qui dominait presque tout Uruk. La vue n’avait d’égale que la variété des plantes qui se trouvaient là. Leur parfums envoûtant et leurs couleurs chatoyantes nous firent tourner la tête de tous les côtés… C’était magnifique, prodigieux. Jamais je n’avais vu tel spectacle. Et parmi ces fleurs et ces arbres, se trouva encore plus beau spectacle, celui d’une aqualane qui offrait aux oreilles et aux yeux des spectateurs, un théâtre musical qui les ensorcelait. Dame Saphira était au centre de l’attention, jouant d’un instrument et de sa voix pour enchanter la Reine d’Uruk et sa cour. La dirigeante semblait particulièrement sereine malgré son aura imposante. Elle trônait sur un siège d’or et de peaux de bêtes, écoutant avec délice les chants de l’aqualane.

« Asseyez-vous là et ne faites pas de bruit ! J’informerai Dame Saphira de votre présence quand elle aura terminé sa représentation ! Et surtout… ne vous adressez PAS à la Reine. C’est formellement interdit, sauf si elle vous invite à le faire ! Vous aurez la langue coupée dans le cas contraire ! Est-ce bien clair, étrangers ?
- Hum… Très clair, oui… » dis-je en déglutissant.
Aurore
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Mar 3 Jan - 12:06
Me revoilà! Vous ai je manqué? Bien sûr que oui voyons. Le palais d'Uruk, cette merveille architecturales multi centenaires ayant connu aussi bien les plus sages que les plus sanguinaires roi et reine d'Uruk. Pour l'heure, il semblerait que les velléité de conquêtes des uns et des autres soient tenu en respect par notre bonne reine Ishtar et ses puissant bras.

Mais revenons à cette jeune fille qui fut escorter à travers le palais jusqu'à ses jardins suspendu. Le pauvre sergent de la garde Kalb, ne remarqua pas plus que les deux invités qu'il était suivis comme son ombre par une silhouette encapuchonné.

Alors que le sergent donnait son avertissement, le personnage sortis de l'ombre, un sourire emprisonné dans une barbe d'argent visible.

"Inutile de les effrayer ainsi sergent. Je vais m'occuper de cela."

Le sergent se raidit et ses os claquèrent presquent sous l'impulsion qu'il leurs donna pour se retrourner. Ses grand yeux finirent par se baisser avant qu'il ne marmonne.

"Mes excuses syid Alaharis!"

"Ce n'est rien, allez en paix je m'occupe des invités de mon épouses." Répond l'homme qui finit par abaissé sa capuche.

Il ne dit rien, attendant que le garde soit partit et il prit place près de la jeune femme. C'était un homme assez âgé. Un visage fin marqué par les épreuves, une cicatrice lui barrait les lèvres. Une barbe d'argent taillé et des cheveux de même teintes. Il avait des yeux d'un marron espiègles. QUi aurait pu penser que ce vieil homme, était un puissant guerrier et mage, que dans une vie antérieur, il avait combattu dieux et démons.

La rerpésentation de la demoiselle aqualane arrivait à son terme. l'homme n'avait rien dit pendant celle ci. Il écoutait avec un plaisir visible à son sourire. Lorsque le chant se tut, il brisa le silence alors que les courtisans allait vers la reine et celle qu'il avait appelé "son épouse".

"Je suis Grégoire Boisdefer, même si les gens du coin m'appel Syid Alharis, le seigneur Sentinelle. Ma femme m'a raconté avoir rencontré quelqu'un de très particulier lors de son dernier voyage." Se présenta le vieil homme avec un air bienveillant. "Saphira pense que tu est quelqu'un que nous avons énormément aimé et pleuré. J'espère que c'est bien toi. Et comme je suis assez expérimenté en ce qui s'agit de retrouver la mémoire... J'ai décidé de venir. Mais je parle, je parle... Nous avons un peu de temps avant que les courtisans ne se lassent, et si vous me racontiez vos aventures!"
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Mer 4 Jan - 21:45
Malgré que Saphira fut le centre d’attention de tous, alors même qu’elle était encore en représentation, je fus surtout captivée par la présence de l’homme qui se présenta à nous comme étant son mari. Je restais silencieuse tout en l’observant. C’était un homme âgé avec beaucoup de charisme et les cicatrices qu’il arborait étaient les témoins d’un passé tumultueux. Mais ce n’était pas la seule chose qui me parlait, c’était surtout ses yeux. Je pouvais ressentir comme une sorte d’excitation, mêlée à de la mélancolie, comme si quelque chose le rendait à la fois heureux et triste en même temps. Il y avait également comme une sorte d’espièglerie qui émanait de lui, rien de malveillant, bien au contraire. J’étais plutôt sereine en sa présence… curieux.

La représentation de Saphira prit fin et l’homme se présenta plus longuement à nous. Son nom était Grégoire Boisdefer, et à l’énonciation de ce dernier, deux mots me vinrent en tête, de façon très étrange : chapeau et renard. Aller savoir pourquoi… Leandra, quant à elle, sembla également observer notre interlocuteur avec beaucoup d’intérêt. Elle pencha la tête sur le côté et s’exprima :

« Syid Alaharis… Grégoire Boisdefer… Hummmm… Je crois ne pas me tromper en disant que vous venez de loin, parmi les étoiles, même si la votre s’est éteinte. »

Je sens un certain malaise envahir Grégoire et je me tourne vers Leandra pour signifier qu’elle ferait mieux de s’arrêter là. Cependant, je ne peux m’empêcher d’être surprise… si ce que mon père a dit est vrai, Saphira et Grégoire vienne effectivement d’un autre monde, ils sont ce que l’Ordre appelle des Célestiens. Mais je n’en ai pas parlé à Leandra, alors je suis surprise qu’elle ait encore deviné.

« Heum… Leandra, tu mets mal à l’aise Sir Boisdefer. Évite ce genre d’analyse divinatoire, s’il te plaît ! » lui demandai-je.
« Je vous prie de m’excuser, Syid Alaharis. » déclara-t-elle.
« Hum… J’espère ne pas vous décevoir, Grégoire. Très sincèrement, je cherche depuis longtemps mes origines, s’il y a une chance que je puisse être la personne dont vous parlez, cela pourrait enfin m’éclairer sur qui je suis.
- Ou disons plutôt qui tu étais ! » réctifia Leandra.
« Oui, c’est vrai… Mais ça m’aiderait sûrement à mieux comprendre qui je suis là, maintenant.
- Et bien… » commença Karel. « Je dirais que tu es une brillante jeune femme, douée pour s’attirer des ennuis, même si ta principale préoccupation et l’archéologie ainsi que l’Histoire avec un grand « H », que tu aimes l’aventure, la magie, mais également les animaux, et particulièrement les pégases.
- C’est plutôt bien récapitulé ! » avouai-je. « D’ailleurs, je ne sais pas si votre femme vous l’a raconté, Grégoire, mais notre dernière aventure a été des plus… éprouvantes. On a du affronter une secte de… de monstres sanguinaires aux mœurs ignobles… Cependant nous avons quand même pu récupérer les rouleaux d’Apollodore. Mais j’ai bien cru que nous ne nous en sortirions pas cette fois.
- Tu aurais dû m’emmener avec toi ! » soupira Leandra.
« Tu dormais quand nous sommes partis en mission.
- Ah… Et bien vous auriez dû quand même m’attendre. J’aurai certainement pu vous aider avec ces fous furieux.
- J’en doute quand même beaucoup… Ce sont les Mages de Fer qui ont fait quasiment tout le boulot finalement. Une vraie boucherie… Tu n’aurai pas aimé voir ça. Moi… en tout cas, je n’ai pas aimé. J’ai été forcée d’invoquer un esprit élémentaire de l’eau qui était dans les environs pour nous en sortir. Ça a été une vraie pagaille ! »    

Leandra sembla réfléchir, mais elle ne répondit finalement rien, c’est comme si son esprit c’était perdu loin, dans les astres et qu’elle n’était plus avec nous. Elle était probablement en train de rêvasser, comme d’habitude. Elle avait la fâcheuse tendance de perdre le fil d’une conversation pour se plonger dans son monde imaginaire. Cela m’arrivait également, mais pas aussi vite dans une conversation, et pas si soudainement.

« Désolée, Grégoire, Leandra fait souvent ça… elle se perd dans ses songes…
- Hum… Aurore… Tu pourrais au moins demander à Sir Boisdefer si ça ne le dérange pas que tu l’appelle par son prénom… Ce n’est pas la première fois d’ailleurs… » fit remarquer Karel.
« Hein ? Quoi ? Oh… heum… C’est vrai, désolée… C’est juste que ça m’est venu naturellement. »
Aurore
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Mer 4 Jan - 22:25
Le vieil aventurier à un sourire tendre. Il revois en ce petit trio la fougue qui l'animait jadis il y'à bien des cycles solaires. Dans un coins de ce coeurs encore vigoureux, la soif d'aventure perdurait, modéré par l'amour qu'il éprouvait maintenant pour une famille bien réel.

Il lève les yeux vers le trône où se tient la reine d'Uruk. Elle et Saphira sont en pleines conversations et semble tenter de contenter tout les courtisans venu parfois de loin pour ce moment très rare. Il va sans dire, que la reine est très peu éprise de ce genre de rond de jambes, et c'est aussi pour ça que les Boisdefer sont si proche de la reine, c'est bien souvent eux qui ont arrondit les angles avec la noblesse en faveur de sa majesté.

Le vieil aventurier se redresse et invite d'une main le trio de jeunes gens à le suivre. Il en profite pour épousseter la tunique verte qu'il porte et fais briller les protections de métaux aux allures étranges qui le couvre aux endroits vitaux. Les yeux acéré d'un elfe y verrais sans peines les demi douzaines de lames dissimulé avec méthodes.

"Je viens effectivement de loin. mais vous faite erreur elfe des étoiles. Mon monde n'est pas détruit mais occupé. Et mon étoile est loin d'être morte. Elle brille toujours dans la voûte céleste." Répond avec un gloussement le seigneur Sentinelle.

Il guide les invités dans les jardins, loin des courtisans, qui auraient l'outrecuidance de venir déranger le mari de la reine des chants.

"Je constate que si une chose n'a pas changé, c'est ta soif d'aventure. ET syid Karel semble confirmé que ton attrait à plonger tête la première dans les ennuis n'a pas changé non plus haha." Répond l'homme avant de s'arrêter au sein même des jardins, ici trônait une table de goûter et plusieurs chaises de factures luxueuses. La vu donnant directement sur la cité. "C'est un bon signe si tu te sens naturellement l'envie de me tutoyer mon enfant. Ne t'excuse pas. Je suis heureux que nos protégé vous ai sauvé la mise. j'aurais souhaité qu'il n'est pas à en appeler à la haine noir, mais quand leurs coeurs souffrent devant l'horreur, c'est leurs unique moyen de défense. Je vous en prie prenez place. Mon épouse et sa majesté ne vont plus tardé." Les invita Grégoire en prenant lui même place.

Il servit le thé à la manière locale à chacun. les invitant à ce présenter pour ceux et celles qu'il ne connaissaient pas.

"Je vous en prie, je crois comprendre que vous êtes alsayida Léandra et Syid Karel. J'aurais penser croiser syid Joseph, ma femme m'a conté que c'était un séducteur invétéré mais qui avait un certain panache." Ria le vieil homme.

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Dim 8 Jan - 17:03
Bon, et bien au moins Grégoire ne semblait pas prendre ombrage que je sois familière avec lui, bien au contraire. Ça allait faciliter nos échanges dans ce cas, et j’en étais ravie. Nous prîmes place autour d’une table, dans un petit endroit du jardin qui était calme et agréable pour s’y prélasser. Lorsque je sentis l’odeur du thé se dégager de la théière, je ne pus m’empêcher d’exprimer par un soupir mon bien-être. Il sentait les épices d’ici, autrement dit la menthe, le poivre, et tout un tas d’autre que je ne connaissais pas encore. Il y avait également une note de miel qui éveilla mes papilles avant même que je ne trempe mes lèvres dans ce breuvage. Le sir Boisdefer nous en servit une tasse à chacun et je pus profiter d’autant plus de ce parfum exquis en portant le liquide chaud sous mon nez.

« Je suis la divinatrice, Leandra Sariour » précisa Leandra après que Grégoire ait demandé à mes compagnons de se présenter. « Je suis également une grande spécialiste en rune et enchantement. J’ai le pouvoir de lire dans les cartes, les étoiles, et aussi les feuilles de thé, si ça vous intéresse.
- Quant à moi, » enchaîna Karel « je me nomme effectivement Karel, Karel Keuning, cartographe et anthropologue. J’étudie les peuples anciens mais également nos sociétés actuelles. Les midgardiens sont ma plus grande passion. Le peuple d’Uruk ne fait pas exception. Alors imaginez, quand j’ai appris qu’il y avait des peuples qui venaient d’au-delà des immensités glaciales de l’espace…
- Karel, n’embête pas Grégoire avec ça ! J’espère que tu ne vas pas commencer à l’étudier, lui aussi…
- Oh… Heum… Non… Je suis juste simplement curieux… Hé hé… Ce sont bien des chants de votre monde natal que votre femme a entonné tout à l’heure ?
- KAREL !!! » m’énervai-je pour le reprendre à l’ordre.

L’elfe s’excusa, il n’avait pas pu s’empêcher de demander à Grégoire des informations sur les chants qu’il avait entendu. Karel était un vrai passionné des coutumes, des peuples étrangers, des chants, et autres sociétés. Il était évident qu’il aurait voulu en savoir plus sur les civilisations célestienne, mais ce n’était ni le moment, ni le sujet de cette conversation.

« Mon père, Joseph Belmont, tient à s’excuser de son absence ! » précisai-je auprès de Grégoire qui semblait vouloir le rencontrer. « Il est encore à Suméria, avec vos protégés : Chono et Tsoliin. Il voulait profiter encore un peu de l’endroit et de la culture locale. Mais peut-être qu’il nous rejoindra plus tard. Vous aurez l’occasion de vous rencontrer et je pense que vous l’apprécierez !
- Rares sont ceux qui ne l’apprécient pas. » constata Karel.
« Moui, il faut avouer que le vieux a encore de la ressource et est plutôt séducteur. En même temps, il est né sous une bonne étoile ! » déclara Leandra. « J’ai lu une grande destinée en lui.
- Vraiment ? C’est pour ça que tu nous a rejoins ? » lui demandai-je.
« Non, c’est principalement pour la tienne que j’ai quitté mon clan. Tu devrais le savoir. »

Soudain, alors que j’allais répondre quelque chose de vague à Leandra, on entendit des bruits de pas. Une voix roque et forte annonça alors :

« Faites accueil à la Reine Ur-Ishtar et à sa suite ! »

Nous nous levâmes tous de table et nous tournèrent en direction de la voix : c’était une grande et musculeuse femme qui avait annoncé la venue de la reine, probablement une de ses gardes du corps personnelle, une berserker. Elle était encore plus imposante que la Reine même si elle n’était pas aussi classe et aussi raffinée. La dirigeante d’Uruk ne tarda pas à se présenter devant nous, nous imposant le respect. Heureusement pour nous, nous connaissions les coutumes locales et nous nous inclinèrent tous devant la souveraine qui sembla satisfaite de cet accueil. Elle acquiesça d’un signe de tête et alla s’asseoir sur un siège d’or que des servants installèrent à la table. Le thé lui fut servi alors que Dame Saphira nous rejoignait également. La femme berserker resta debout, à côté de sa reine, le visage fermé, nous observant en silence. Elle faisait plutôt froid dans le dos cette colosse…

« Bienvenue dans mes jardins, amis et étrangers. J’espère que Syid Alharis vous a fait bon accueil et que vous avez pu profiter des chants d’alsayida Akua'Ael ! Je vous autorise à m’adresser la parole.
- C’est un honneur, votre altesse ! Merci de cet accueil, nous en sommes honorés ! » déclarai-je en inclinant ma tête.
« Assoyez-vous, je vous en prie ! Prenez place à ma table ! » ordonna la souveraine.

Nous nous exécutâmes tous, quelque peu intimidés par cette femme à la prestance incroyable et à l’aura puissante. Elle nous sourit, nous rassurant sur ses intentions et ordonna à ses servants de nous servir à nouveau du thé, ainsi qu’à Saphira et Grégoire.

« J’ai cru comprendre que vous étiez des amis de sayid Alaharis et d’alsayida Akua’Ael. Les amis de mes amis sont mes amis ! » déclara la Reine.
« Merci, votre altesse. Désirez-vous que nous nous présentions à vous ? » lui demandai-je.
« J’apprécierai, oui !
- Je me nomme Aurore Belmont, de Frankriech, archéologue et chef de la Guilde La Main d’Argent. Voici Leandra, de la tribu des Shiaka, divinatrice et spécialiste en rune, et à ma droite, karel Keuning, cartographe et anthropologue originaire de Dophemar.
- C’est un plaisir de vous rencontrer, votre Majesté. » déclara karel.
« L’honneur est également pour moi, votre Altesse ! » renchérit Leandra.
« La joie est partagée. » affirma la Reine. « Même si j’avoue que la présence d’Oclandais en nos terres me laisse partagée… Cependant, vous êtes des amis, je me dois donc de vous accueillir comme il se doit. Profitez donc de ce petit goûter ! Vous verrez que la cuisine Urukéenne et bien supérieur à la votre ! »

Bon, au moins, la Reine était plutôt honnête concernant nos origines oclandaises, nous savions donc à quoi nous attendre. Elle n’avait pas pu s’empêcher de se vanter de la cuisine de sa nation pour rabaisser celle dont nous étions originaire… Très peu délicat de sa part mais j’imagine que sa fierté urukéenne l’y avait poussée. Nous ferions mieux de ne pas répondre à cette petite pique et simplement remercier la reine avant de parler de vrais sujets comme mes origines, par exemple.

« Merci, votre Altesse ! » répondis-je sobrement.
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Lun 9 Jan - 1:00
La reine était quelqu'un de comment dire... Plutôt chauvin. ET sa politique dans la droite ligné de ses prédécesseurs tendait tout autant dans ce sens. Même si cela avait pour le moins attristé le couple Boisdefer, qui durant son bref règne avait toujours privilégié l'universalisme tout en conservant les traditions et coutumes compatible à leurs idéaux. Cela dit, certains dirait que ces une question de goût la gastronomie et non d'étatisme, mais un frankreich vous jetterais son gants à la figure pour un duel même perdu d'avance que d'accepter de dire que sa cuisine est ailleurs que sur le podium d'or de la gastronomie mondiale. Mais, comme le découvrirent les invités, la pâtisserie urukéenne avaient quelques belles oeuvres à proposer, alors que cornes de gazelles et beignet aux sucres étaient apporté à la table du jardin par des serviteurs en tenues légères de soies réhaussé de chaînes d'or et d'argent. Mais je m'égare en descriptions et cela surement du à ma propre faim! revenons à nos amis...

Peut être la jeune demoiselle Belmont remarqua le regard d'intérêt porté à son ami Karel par la reine, à l'évocation de son métier de cartographe, mais elle avait aussi eu la sagesse de ne pas contrarié sa majesté dans son élan de chauvinisme culinaire. Lejeune cartographe lui, avait eu des yeux affûté, semblant constaté la fixette que la garde du corps avait sur le seigneur sentinelle. Et il ne fût pas le seul, la reine prit la parole à nouveau, parlant dans un dialecte Urukéen peu connu.

"Il suffit, mon honneur compte plus que ta crainte folle envers l'ami de mon père et mon ami de ce fait. Accepte que sa force dépasse la tienne et soit plus discrète..."

Karel jeta un regard discret à Grégoire qui eut un sourire amusé. Répondant dans la langue plus courante d'Uruk:

"La "Maahmi" de sa majesté ne m'aime guère. La reine lui a demandé plus de, courtoisie corporel diront nous. Pour sa défense, elle ne m'aime pas car elle ne sait toujours pas comment me battre."

La reine se racla la gorge, signifiant que cela était clos. Le vieil aventurier hocha la tête et reporta son attention sur demoiselle Belmont et Saphira.

"Ma tendre épouse m'a confié que vous souhaitiez user d'un rituel pour plonge dans ton propre esprit et récupérer tes souvenirs. Bien que cela me comblerais de joie de retrouvé pleinement ma douce petite Rebecca, je dois te mettre en garde..." Il laissa sa femme continuer.

"Plonger dans son esprit est un acte complexe et dangereux. Il existe deux méthodes, une que je maitrise, une autre que mon époux à apprise dans une lointaine contré. Les deux comportent des risques. La mienne est plus douce et précise, mais le risque que tu te perde est élevé. Celle de Grégoire en appel à un plan plus lointain, ce qui implique la présence d'entité spirituelle étrangère pendant le rituel." Expliqua avec calme la demoiselle aqualane. "Ma méthode devra se passé dans les eaux, et nous serons seules, toi et moi. Cela peut faire remonter soudainement des émotions et souvenirs intense en fonctions des courants que tu choisira dans ta psyché. Mais nous auront une certaines idée des émotions en questions un peu avant de nous y engouffrer. La méthode de Grégoire, vous serez accompagnez d'entité spirituelle, qui pourraient te paraitre familière, car elles doivent te représenté, te guider et te protéger de tes propres démons. Mais cela peut être un voyage long et fastidieux, et te faire voir des choses étrangères amené par les esprits. Grégoire te mènera dans la nature, la où ce genre de rituel peut s'accomplir."

La reine écarquilla les yeux et fixa le seigneur sentinelles, enfin... Des sentinelles.

"C'est une des tiens siyd Boisdefer?" Demanda la reine, en oubliant même l'usage du nom d'emprunt de Grégoire.

"Peut être. Les chances sont grandes en tout cas. Elle lui ressemble beaucoup, aussi bien sur l'état d'esprit que sur son apparence... Et elle porte une marque horriblement semblable à celle du maléfice." Répond le seigneur vert.

"Si vous aviez plus des vôtres, vous pourriez rebâtir votre peuple sous ma protection! Qu'elle arrogance que la Citadelle ne vous communiquent pas plus sur les tiens éparpillé ici bas sur midgard!" Rugit la reine en frappa son poing veiné sur la table. y laissant une marque.

Demoiselle Belmont, semblant en pleine réflexion. Karel, sembla profiter de cette occasion pour réitérer ses questions précédente à dame Akua'Ael.

"C'est ce que les gens de Vigrid appelleraient, une saga. Un chant, contant l'histoire d'un héro. Celui que j'ai entonné était celui de l'Enach. Une figure historique de notre plan. Elle a mit à terme à un empire barbare et sanguinaire, mais ca fin fut tragique. Trahit par ses propres généraux. Mais cela laissa la place à de nouveaux gouvernement, plus... Raisonnable."


"De quelles royaumes étiez vous?" Demanda l'elfe.

"Oui, racontez nous siyd Alharis! Racontez moi encore votre ascension!" Quémanda la reine, les yeux brillants. Karel la fixa, surpris.

"Ce n'est pas une histoire très joyeuse, laissons déjà à notre ami demoiselle Belmont l'occasion de nous poser les questions qui la taraudent surement. Promis, je ferais conte de l'histoire de mon ascension à l'heure du souper. j'ai crus entendre de plus que siyd Ahménotep avait ramené un délicieux gibier pour ce soir!"

Bien sûr, que ce n'était pas une histoire joyeuse. Comment l'histoire d'un orphelin pourrait l'être. Descendant d'une lignée fondé par une déesse elle même. Puis recueillis par une famille de chasseur de démons et de monstre connu dans leurs domaine comme les faucheurs d'Ozan. Plus tard, ont appela ce jeune humain, race minoritaire d'un monde lointain, le premier citoyen. Celui qui avait mener une nation nouvelle sur la voie de la guerre et du progrès dan stout domaine. Combien ce souvenaient encore de la charge de cavalerie dans la forêt de Thäa pour la sauvegarde du cube druidique? Qui était encore en vie pour mimer avec intensité le débarquement de la première flotte expéditionnaire à Cescan contre toute une armée de démon? Ils étaient bien peu...

Mais je m'égare à nouveau! Sûrement peut être, des héros mythique ont survécu ici, à Midgard, attendant de retrouver leurs semblable. Pour l'heure, c'est à demoiselle Belmont, de choisir si elle veut redevenir celle qu'elle avait choisis d'oublier.
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Mar 10 Jan - 17:46
Je réfléchissais aux deux choix que me proposèrent Grégoire et Saphira concernant la lecture de mon esprit pour partir à la recherche de mes souvenirs d’antan. Cependant, il ne me fallut pas longtemps avant d’envisager que la méthode la moins risquée était celle de Grégoire. J’avais l’intime conviction qu’elle serait sans doute plus adaptée à notre recherche, même si je n’étais pas particulièrement emballée par l’idée d’être visitée par des esprits étrangers.

« Je crois que je préfère autant l’option de Grégoire ! » Avouai-je. « Je n’aime pas trop l’idée que des esprits étrangers seront présents, mais j’ai l’impression que c’est la moins risquée des solutions. »

Leandra me saisit soudainement le bras, me fixant avec des yeux grands ouverts. Son regard me terrifia tout comme son silence. Elle mit un moment avant d’expliquer son geste.

« Tu ne pourras plus reculer, Aurore ! Ton destin se verra à tout jamais bouleversé ! Es-tu sûre de vouloir faire cela ? »

Je regardait Leandra avec inquiétude. Elle me mettait le doute à présent. Était-ce vraiment une bonne idée de récupérer mes souvenirs d’antan ? Si je venais d’un monde qui avait disparu dans les ténèbres, d’un monde qui avait été fui par les gens qui y vivaient, comment être sûre que ces souvenirs d’une ancienne vie n’allait pas complètement m’anéantir ? C’était un vrai risque à bien y songer… Cependant, comme l’avait si bien dit Karel et que Grégoire avait confirmé, j’ai la fâcheuse tendance à me plonger la tête la première dans les ennuis, et cette fois encore, je n’allais pas les éviter.

« Je veux savoir… Je veux savoir pour cette marque sur ma main également. J’en ai assez de vivre dans l’ignorance. Je veux des réponses…
- Tu veux des réponses sur l’homme dans le miroir également, n’est-ce pas ? » demanda Leandra.

Tout le monde sembla soudainement s’interroger sur cette histoire d’homme dans le miroir. La Reine Ishtar la première haussa un sourcil avant de se tourner vers Aurore pour exiger une explication.

« Quelle est cette histoire d’homme dans le miroir ?
- Et bien… Parfois, quand je me regarde dans le miroir, je vois… je vois quelque chose derrière moi, l’ombre d’un homme… Lorsque je me retourne, il n’y a personne, il n’apparaît que dans le miroir… Il me fait froid dans le dos… Parfois il apparaît aussi dans mes rêves… »

La Reine sembla soudainement choquée mais elle ne fut pas la seule. Cependant, la souveraine eut une réponse rapide à cette apparition mystérieuse.

« Le Boughattat… Cela me fait penser au Boughattat. C’est un Djinn, un « démon ». Il n’apparaît que dans les rêves et les reflets… Ce n’est pas une bonne entité ! C’est un esprit très mauvais ! Certains l’appelle aussi le Karabsan.
- Oh… Mais ce n’est qu’une légende, non ? » demandai-je, perplexe.
« Toute légende est tirée de faits réels, et dans notre monde où les esprits sont omniprésents, je ne me permettrai pas de douter de son existence à votre place, Dame Belmont. » affirma la Reine.

Je restais silencieuse. Y aurait-il un démon qui se serait accroché à moi et qui m’épierait pendant mon sommeil et à travers les miroirs ? Quelle terrible perspective… La seule façon d’en avoir le coeur net, c’était probablement de faire ce rituel avec Grégoire.

« Bon… Quand est-ce qu’on peut s’y mettre ? » demandai-je en fixant le principal intéressé.
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Mar 10 Jan - 18:50
Alea jacta est! Se serait exclamer le glorieux Caesar si il avait été présent! Le sort en est jeté. Mais nous sommes très loin de la Terre, aussi bien en distance qu'en temps. Grégoire, hocha la tête vers son épouse et s'inclina devant sa majesté en se relevant avec gravité.
voyage:
"Nous devons donc prendre les chemins dès à présent. Si ils me sont favorable, nous serons de retour dans la nuit ou à l'aube tout au plus." Informa l'humain au visage affichant un air déterminé, avant de tendre une main chaleureuse à la demoiselle Belmont.

"Je garderais un peu de la chasse de siyd Ahménotep, vous aurez grand faim à votre retour." Plaisanta Saphira avant de se tourner vers Karel et Léandra. "Je ne suis pas aussi talentueuse conteuse que mon mari, mais je répondrais à vos questions. Je trouve ce domaine de recherche qu'est l'anthropologie fascinant! Vous auriez été fou de curiosité sur notre monde."


Grégoire lui, ayant offert comme tout bon gentilhomme du midland son bras à Aurore, la guida à travers les jardins. Dans un itinéraire qui aurait semblé à quiconque, aléatoire, étrange et sans but. Il marchaient ainsi depuis presque une heure, soit un quart de bougie, quand Aurore demanda avec un air désolé, si Grégoire n'était pas perdu dans les jardins. Le vieil homme, un sourire vulpérin aux lèvres répondit avec aplomb.

"Eh bien, oui."

Aurore, sembla dépité. Une heure de perdu à crapahuter dans d'immenses jardins royaux... elle allait proposer de revenir sur leurs pas et de retrouver les autres pour demander un guide à travers le palais... Même si cela lui paru bien étrange qu'un homme aussi visiblement talentueux se perdent dans des jardins. Mais quand elle tourna la tête... La peur s'immisça en elle. la peur, d'être vraiment perdu.

"Tu vient de comprendre. Ne soit pas effrayer, quand nous devrons rentrer, ils nous ramènerons."


Aurore avait en effet compris. Comme à dit un célèbre soldat, nous sommes plus dans le Kansas. Et Aurore, voyant derrière elle une forêt d'arbre de climat tempéré, plus aucunes traces du palais de la reine ou de la cité d'Uruk! Mais au loin, une chaines de montagne majestueuses aux sommets immaculé. Aurore se stoppa fixant le vieil homme. Était ils donc un dieu?! Comment avaient ils fait?

"Je n'ai rien fais." répondit Grégoire avec taquinerie, mais voyant l'air outré de la demoiselle, il ajouta. "Les chemins vont et viennent. Personnes ne peut les contrôler, ils mènent partout et parfois à des endroits inconnus même de ma propre connaissances, pourtant très étendu. Comme je prend soin des forêts où ils naissent, je crois qu'ils m'aiment bien et ne me perdent pas à travers l'univers. Je ne saurais même pas te dire ce qu'ils sont vraiment. Magie? Esprit? Un dieu? Les chemins semblent plus étendu et puissant que chacun de ces concepts. EN tout cas, j'ai déjà visité cette endroit. vient regarde." Invita le vieil homme.

Il lui montra les montagnes aux loin, à l'embouchure d'une vallée s'y engouffrant, ont distinguait un petit village en pleine essor. Grégoire révéla, qu'un homme dnas la quaranatine, presque identique à Chono y vivait avec une femme aux allures guerrières redoutable. ils semblaient protégé et diriger le lieux. EN contre bas, un grand camps de tentes étranges circulaires étaient installé. Des hommes de petites tailles et autant de chevaux y progressaient.

"C'est le chaman de ce peuple de nomade qui m'a enseigné le rituel que nous allons pratiqué. C'est un bon présage si les chemins nous ont guidé ici et alors que ce clan tunguz est proche. Nous allons débuté.." Informa Grégoire avant de lever les paumes vers le sol et les arbres proches.

L'herbes ondula sous la magie de l'élémentaire de Terre. celle ci forma des entrelacs qui donnèrent des coussins végétaux duveteux à même d'accueillir la jeune femme. Un feu naquit près d'eux, et des arbres, se détachèrent des humanoïdes de bois et de sèves aux allures de chevaliers qui formèrent une cercles autours d'eux. Fait de bois et de feuille d'un petit buisson, un tambours fut façonné ainsi que quelques fruits parfois étranger à midgard. Grégoire Pris les fruits et les déposa dans le feu, des flammes coloré naquirent. l'homme sembla rassuré et il prit le tambours primitif.

"Il est tout à fait possible Aurore, que nous ne soyons même plus sur Midgard, alors nous devons suivre les étapes du rituel à la lettre. Mets toi à l'aise et écoute." Dit l'élémentaire.

"Nous allons partir dans un voyage spirituelle dans ce qui se nomme le monde d'en haut. Il est fort peu probable que quoi que ce soit nous y soit révéler de manière littérale, mais plutôt sous forme de symbole que seules ceux pour qui ils ont du sens, pourront déchiffrer, ce plan révèle à sa manière tout ce que tu souhaite, et il ne ment jamais. Mais ce plan est difficile à atteindre, c'est pourquoi nous partirons d'abord pour le monde d'en bas. Ils accueil les esprits des défunts, et les esprits élémentaires qui te seront lié. Deux esprits vont répondre à l'appel de chacun de nous, ils nous guideront et protégeront autant que possible." Il se tourna vers les gardiens autours d'eux. "Soyez amicaux envers la chamane, elle finira par venir voir ce qui ce passe, j'en suis sur."

Il commença à jouer de son instrument. Il débuta ensuite un chant guttural et aigu à la fois. L'atmosphère sembla plus floue. Les énergies plus palpable. Pour nos voyageurs spirituelles, les gardiens de bois devinrent aussi lumineux que des feux bienveillant, leurs énergies psychique maintenant visible. Grégoire parla alors avec calme et un air plus détaché.

"Imagine un arbre que tu a connu... Maintenant, imagine des racines, tes racines, qui s'enfoncent très très profondément dans le sol, jusqu'à toucher un feu qui ne brûle pas, mais qui réchauffe.
Maintenant, imagine des branches, des branches qui grandissent et grandissent jusqu'à très très haut dans le ciel.
Ces branches captent la lumière du soleil, et tes racines captent l'énergie du sol qui se rencontrent dans ton ventre, c'est ton centre qui se gorge d'énergie. Tu est centrés.
Maintenant, imagine une porte sur l'arbre que tu a connu. Cette porte s'ouvre sur un chemin qui mène dans les profondeurs du monde d'en-bas. Il peut s'y passer beaucoup de choses, certains esprits que l'on appelle alliés peuvent te guider, tu peut également rencontrer des humains. Lorsque tu atteindra le monde d'en-bas, une nouvelle porte se présentera à toi. Ouvre-là pour découvrir ton paysage intérieur...Une fois que tu y sera, demande à rencontrer tes esprits gardiens...Ne crain trien, jene serais jamais bien loin."


Bien sûr, ce n'était pas le premier voyage de l'élémentaire de terre. Si bien qu'il avait atteint l'état de voyage spirituelle bien avant Aurore.
Sont arbre était un arbre de la forêt de Jalui où il avait vécu son enfance. Une porte de bois robuste mais accueillante ornait le tronc de l'arbre, et quand il passa la porte, il se retrouva à nouveau près d'Aurore, mais les formes spectrales d'une renarde et celle d'une petite créatures aux ailes de libellules accompagnait le vieil homme à présent.

"Le voyage va commencer, comment et sent tu? Rebecca?" Demanda Grégoire, qui ici, avait repris une apparence plus juvéniles, et portait un grand chapeau de cuirs à large bord. SOus cette apparence, pour sûr que si il avait choisis la réincarnations amnésique et rencontré la jeune femme, que celle ci aurait eu le rouge aux joues rien qu'à le voir avec son sourire espiègles et ses yeux malicuex.
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Dim 15 Jan - 16:59
Je regardai tout autour de moi ce monde qui semblait être tout droit sorti d’un rêve. J’avais déjà pris contact avec les esprits élémentaires, échangé avec eux, mais jamais je n’avais vu un tel spectacle. C’était bien au-delà des capacités dont je disposais actuellement. Grégoire était un être hors du commun, avec un esprit très aiguisé pour avoir pu nous mener dans un monde spirituelle si tangible à nos yeux.

Nous nous installâmes dans une sorte de petite clairière, assis sur des coussins de végétaux que la magie de Grégoire forma. Après m’avoir présenté ce que nous allions nous apprêter à faire, c’est avec appréhension que je fermais les yeux et tentais de me concentrer sur ce qu’il me demandait. Je m’imaginai tout d’abord un arbre… un arbre que j’aurai pu connaître. C’était difficile car je n’arrivais pas à lui donner de forme fixe. Je tentais de m’imaginer cela jusqu’à ce que je vois en moi l’image d’une rose. Petit à petit, j’imaginai des grandes ronces m’entourer les chevilles, dont les racines s’étendaient loin dans la terre. Je sentais l’odeur des fleurs me chatouiller les narines alors que les tiges de rosier parcourait mon corps sans le lacérer. C’est comme si je commençai à ne faire plus qu’un avec ce rosier géant dont les feuilles se tournaient vers le soleil.

Mon esprit commençait à plonger loin, dans la terre. Bon… Je n’avais pas vu de porte, mais j’imagine que c’était sans doute la même chose, je voguai finalement vers un monde intérieur, qui m’aiderait à trouver quelque chose en moi. Je sentis alors une vague présence… Je me retrouvai à présent dans une sorte d’immense vide, une salle toute noire, aux contours indéfinis, comme si elle n’avait pas de faim. Je me voyais sans problème, mais tout autour était noir… A mes pieds, je sentais comme quelque chose… de l’eau… une eau glaciale, comme si je pataugeai dedans.

« Il… Il y a quelqu’un ? » demandai-je alors que ma voix résonnait dans un écho qui sembla infini.

Le silence, il n’y eut que le silence froid et glacial. Je me tournais dans tous les sens pour rechercher quelque chose ou quelqu’un, mais il n’y avait rien, personne, pas une âme ni un esprit. Je ne comprenais pas…

« Grégoire… ? » bredouillai-je avec inquiétude.

Aucune réponse. Je me mis à avancer, à courir même avant de me rendre compte que je ne savais pas où j’allais, ni d’où je venais et encore moins comment m’échapper.

« S’il vous plaît !! Répondez-moi !!! » dis-je avec terreur.

Soudain, je me tournais, sentant une présence derrière moi et je faillis hurler d’horreur en voyant que quelqu’un se trouvait là. Je sursautai en poussant un petit couinement avant de regarder plus longuement la personne qui se tenait là. C’était une petite fille, elle avait une chevelure blonde, comme la mienne, avec des vêtements violets. Elle était prostrée là, les pieds et les fesses dans l’eau alors que sa tête était fourrée dans ses genoux, pleurant silencieusement. Sa vue me mit mal à l’aise. Non pas que j’avais peur d’elle, mais plutôt que son apparence m’était familière et pourtant étrangère. C’est comme si mon esprit n’arrivait pas à définir si oui ou non je connaissais cette petite fille.

« Hé ! Petite ! Qu’est-ce que tu fais là ? Qui es-tu ? » lui demandai-je.

Aucune réponse. Elle continuait de pleurer silencieusement, je n’entendais d’elle que des petits gémissements. Je voulus m’en approcher mais je sentis comme une paroi dure et épaisse nous séparer. C’était comme s’il y avait une immense paroi de verre. Je voulus en faire le tour, tenter de passer au-dessus, mais rien à faire… Elle semblait immense, infini. Je du revenir vers elle après un long moment pour chercher une faille mais rien… Il n’y avait d’ailleurs aucun repère visuel et je crus un moment que je ne la retrouverai pas, mais elle m’apparut à nouveau. Je me mis à taper sur la vitre mais elle ne sembla pas m’entendre.

« Héééé ooooh !! Je suis là ! Tu m’entends ??? JE SUIS LA !!! Hééééé ! »

Rien… Je remarquai alors que la petite fille avait quelque chose d’étrange sur la main gauche, une sorte de marque. Je la fixai un peu plus avant de jeter un œil à ma propre main. Avec stupeur et même horreur, je constatai que c’était exactement la même marque. Prise de panique, je me mis à nouveau à taper mais plus violemment sur la vitre et elle commença à se fendre. Je reculais un moment et de plus en plus, la paroi sembla se fendre, se briser en mille éclats. La vision de la petite fille se déforma et je vis, dans les nombreux éclats, le reflet d’une silhouette humaine, un homme… Mon esprit tout entier s’affola. C’était lui… L’homme au miroir, je le sentais, j’en étais convaincue. Je pouvais sentir sa présence alors qu’il se tenait derrière moi, reflétait parmi les nombreux reflets du verre brisé.

« Ma pauvre enfant, tu ne trouvera rien, ici. » me dit une voix grave et sinistre.

Je me tournai, en panique, le cœur bondissant dans ma poitrine, les mains moites… Mais lorsque mon regard se porta sur l’homme, seules les ténèbres étaient présentes et je me sentis soudainement happée dans les profondeurs. Le froid m’envahit… la peur et le désespoir également… Puis le vide…

***

Tandis que Grégoire sortait de son arbre et s’approchait d’Aurore qu’il nomma Rebecca, tentant de prendre des nouvelles de cette dernière qui était visiblement coincée dans un enchevêtrement de ronces et de roses, quelqu’un s’approcha de lui, un homme, plutôt modestement vêtu, le crâne parfaitement chauve, des sourcils et des yeux d’un noir profond. Il semblait parfaitement calme mais une aura mystérieuse planait autour de lui.

« Je crains, malheureusement, que cette chère « Rebecca » ne soit plus que des fragments d’elle-même si vous voulez mon avis, Premier Citoyen. »

A l’évocation du titre de Premier Citoyen, Grégoire comprit… L’homme qui se tenait là n’était pas un midgardien et connaissait son identité. Le vieux mais à nouveau fringant Grégoire afficha un visage sombre et menaçant.

« Qui êtes-vous ?
- Moi ? Je suis… Tergaun Meuréde, simple marchand de miroir ! Mais demandez-vous plutôt ce que je peux faire pour vous, Grégoire Boisdefer ! Car s’il y a peu d’espoir que vous puissiez retrouver cette pauvre Rebecca, il y a encore une chance de sauver cette jeune femme, Aurore ! Voyez-vous… Il se pourrait que notre pacte ait eut un malencontreux effet sur sa réincarnation. » expliqua le marchand avec un petit sourire. « Ce qui a eu pour moi l’avantage de ne pas être avalé par le néant d’Özan, a malheureusement desservi cette petite. J’en suis sincèrement navré, mais bon… Les affaires sont les affaires. Il se trouve que malgré la fin d’Arcaëlle, cette âme ait encore une dette envers moi. Si vous voulez la sauver, vous pourriez toujours me rendre quelques services… Oh, trois fois rien, je vous l’assure, mais cette enfant aurait une chance de s’en tirer ! Qu’en dites-vous ? Et si nous faisions affaires ? »
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Dim 15 Jan - 19:09
Dans ce lieu qui était spirituelle, les émotions dominaient. Et peut importe les plans, les mondes, les dimensions, les lignes temporelles, si il y'avait une émotions qui était assez puissante pour faire transcender celui qui la ressentait, c'était bien la rage et l'amour. Tergaun, être presque divin, avait il vraiment conscience des risques qu'il encourait? Votre humble conteur l'ignore. Je ne suis que des yeux et des oreilles par delà le temps et l'espace.

Le duel, entre le diable... ET le chasseur.:

Et l'environnement spirituelle, autrefois une plaine verdoyante, chaleureuse et inspirant la bonté et l'amour. Venait de changer drastiquement. Les nuages couvrait le bleu du ciel et le soleil, ils étaient noir comme le charbon. La foudre grondait, encore tenu par les nuages, mais son bruit et sa lumière aurait terrorisé le plus valeureux des chevalier du Frankreich.

Un vent rugissait, il avait coucher l'herbe et faisait volé les pans de tuniques de Grégoire, qui avait repris son apparence de siyd Alharis, le seigneur sentinelle. Les esprits guides de Grégoire avaient disparu... C'était un mauvais signe dans un voyage chamanique tunguz! ET au dehors, dans le monde physique exploré par Grégoire et Aurore. Le ciel avait suivis son reflet psychique. Alertant la chaman du peuple nomade et les habitant du village voisin. Un affrontement allait avoir lieu.

Grégoire, fit un pas en avant... Sa voix, un grondement semblable à celle de la terre, quand elle se prépare à faire trembler les plus grand édifices des mortel jusqu'à les renvoyer à l'état de gravats.

"Tu a brisé l'enfant que j'aimais comme ma propre fille. Tu me dit, qu'elle est en morceaux, apr ta faute et tu prend l'esprit de sa réincarnation en otage... ET tu me demande, de te rendre service? Immonde parasite!"

Cette fois, au pas suivant de l'homme au visage déformé par une haine si viscérale qu'il en était méconnaissable, la terre du monde spirituelle trembla!

"Tu n'a pas bien compris ta situation. Ici, même si reste puissant. Tu n'est plus sur Arcaëlle. Ici, je ne suis pas seul à désapprouvé ta simple existence." Grognait la colère incarné.

Le monde psychique était en proie à des perturbation qu'un mortel aurait jugé si terrifiante, que son esprit aurait volé en éclat. L'espace même semblait se contorsionné de haine retenu.

"Si je ne peut pas te détruire... Pour le moment." Dit Grégoire, avant de lever les paumes et de faire un gestes de bras simulant quelques chose qu'ont écarte brutalement des deux bras. "Je peut t'envoyer là, où tu vivra l'horreur la plus indicible même pour toi!"

Par tout les... Mais que sont les dieux face à de telle concepts?! Derrière le marchand de miroir sinistre, le néant, une faille aux arrêtes anguleuses. Menant droit vers la noirceur la plus profonde. Même moi, je ressens la fin qui s'en dégage, la fin, en trois lettre. Inéluctable.

"Tu va libérer l'esprit de Rebecca et d'Aurore. Elles restent, toi, tu part! Si tu refuse, je briserais ce plan spirituelle, et je te promet sur tout ce qui m'est chers, que nous parton tout les deux droit vers des temps si lointains, que plus aucun soleil n'i brille, que plus aucune vie ni existe. Ou alors..."
Rugit l'homme en  faisant un signe de bras balayant l'air vers sa droite.

La faille change, au delà, les eaux sombres... Mais plus vous fixiez les abysses, plus votre esprits semblait devenir froid et vide, proie d'une terreur rampante, par tout les esprits de l'univers... Il y'à une chose, là dans les profondeurs!

"Je peut toujours nous faire plonger auprès d'être, que même un parasite de ton espèce redoute, qui ferait passé Ozan, pour un voisin amicale." Murmura le seigneur Sentinelle avec une froideur d'acier tranchant.

L'énergie en jeu, était cataclysmique. Il est sûr, que Grégoire bénéficiait du soutien d'une puissance affolante des "chemins" qui l'avait déjà amené dans l'endroit physique où lui et Aurore résidaient. Mais il était tout aussi sûr, qu'une multitude d'esprits aussi, participait à la pression soumise à Tergaun. Il ne pouvait pas être détruit, du moins, la méthode était encore inconnu. Mais derrière Grégoire, les formes éthéré aux auras émeraude de plusieurs individus s'étaient manifesté. Deux hommes, aux cheveux blancs et aux yeux doré, tenant de redoutables lames d'argent encadrait le vieil homme. Une femme aux cheveux roses, à la musculature impressionnantes, les yeux d'un bleu saphir tapait dans ses poings en sautillant, visiblement impatiente. Des hommes et des femmes en armures de légionnaires, des mages aux manteaux bordeaux et dorée auréolé de flammes ardentes.

"C'est à toi de choisir ta fin! refuse, et je me ferais le plus grand plaisir de plonger dans le néant avec toi, pour te combattre pour toute l'éternité!" Cracha Grégoire. "Je suis Grégoire Boisdefer. Tyraël Ankamariel de mon nom de naissance. Premier citoyen de la fédération des citoyens de kail. Descendant de Gé-Ban déesse de la guerre. Je suis le fils de Awilda Dryadalis, qui avec ma fidèle soeur Ombrefeu rassure les êtres que tu a brisé et qui me sont chers. Je suis maintenant ici, le seigneur Sentinelle. Défenseurs des justes et des bons. Gardien de la paix et du savoir. ET dernier détenteur des anciens savoirs gravé dans mon esprit par les Sénitarii et les anciens druide d'Arcaëlle. ET toi, parasite spirituelle qui te fait appelé Tergaun Meuréde... Tu ma mit, dans une colère noir." Conclus l'homme.

Désormais, il n'y aurait plus de mots. Il n'y aurait que la puissance des émotions. Celles des âmes et des esprits venu à son appel. Et si il le devait, le premier citoyen, ferait déferlé toute sa puissance pour entraîné le monstre avec lui dans le néant!  

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Sur le plan physique, la chaman du clan nomade voisin était arrivé auprès des corps des deux voyageurs. Elle chantait d'une voix gutturale, faisait danser de l'encens dans l'air et des membres du clan jouait d'instruments tout autours. Une lutte capitale était en train d'avoir lieu, et partout, ceux et celles sensibles aux mondes invisibles ressentaient même si ce n'était pas à sa pleine puissance, la perturbation causé. Même à Uruk, les volets de bois étaient à présent fermé, les servantes et serviteurs étaient pelotonné auprès de foyer offrant lumière et chaleurs. le ciel de la capitale était noir et le tonnerre y grondait. Saphira, était dans une inquiétude la plus profonde, pour son malheur aucun de ses enfants n'étaient là. Mais Chono et Tsoliin avait fini par les rejoindre, avec le vieux Belmont.
Tsoliin, toujours maitre de lui, tremblait comme une feuille en regardant le ciel. L'air même lui parlait du duel qui avait lieux.

Chono se tourna vers Karel et Léandra, tous dans la grande salle du trône, profitant de l'hospitalité d'une reine à l'aspect bien soucieux à présent. Il s'approcha de l'elfe à l'étrange allure et posa une main sur son épaule pour tenetr de la sortir de l'espèce de torpeur dans laquelle elle était plongé.

"Que se passe t'il?! Est-ce qu'ils vont bien?!" Demanda le mage forgeron, apeuré. Même lui, loin du monde des esprit, ne pouvait échappé à cela.
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Mar 17 Jan - 13:04
Leandra fixa Chono avec inquiétude, en pinçant ses lèvres entre ses dents. Elle sentait la destinée se changer, elle sentait les courants spirituels se plier sous l’influx puissant d’un esprit démentiel et redoutable. Il y avait deux entités terrifiantes qui se faisaient face dans le monde des esprits et le monde en était bouleversé. L’elfe noire prit la main du chef de guilde et plongea ses étranges yeux dans les siens.

« Ils se font face, le mal et le bien ! Ils luttent pour Aurore ! Quelque chose de terrible se passe autour d’elle. Votre protecteur se confronte à la Bête, au mal personnifié… Le mal à l’état pur. Il veut marchander la destinée d’Aurore et de toutes ses vies précédentes. Je le sens… Il va se passer une terrible chose à moins que les dieux n’en décident autrement.
- AURORE ??? » s’emporta le vieux Joseph. « Si quelqu’un lui veut du mal, je vais lui montrer moi-même de quoi je suis capable !! Personne ne touchera à ma fille !!
- Vous ne pouvez rien pour elle, Joseph ! Cela vous dépasse ! Cela nous dépasse tous ! Il faut prier les dieux… prier les dieux qu’ils nous viennent en aide ! » expliqua Lenadra, la voix tremblante.
« Mais nous n’avons aucun druide, aucun chaman… » fit remarquer Karel.
« Bien sûr que si ! » protesta la Reine d’Uruk. « Nous avons nos chamans ! Eux, pourront tenter de contacter les dieux et d’en faire appel à leur puissance ! Je vais les faire se rassembler ! Et ils prieront ! Nous prierons tous ! » déclara-t-elle avec force conviction.  

***

Tergaun afficha un grand sourire face au déferlement titanesque de puissance spirituelle déployé par Grégoire Boisdefer dans sa colère et sa frustration. La menace était bien réelle, l’ancien Premier Citoyen du Domaine, le défenseur des opprimés de Kaïl, l’un des dirigeants les plus aimés du peuple d’arcaëlle à présent disparu, avait acquis une connaissance et une magie dépassant celle du commun des mortels. Pourtant, il n’en restait pas moins un être faillible. En était-il cependant de même pour le vendeur de miroir ?

« Quel spectacle incroyable ! Je dois avouer que vous avez de très bons arguments pour négocier. Bravo ! »

L’homme au miroir applaudit avec une certaine retenue, restant dans une position relativement confiante malgré tout.

« Je dois admettre qu’un combat éternel, coincé dans le vide, avec vous… est plutôt une offre intéressante, mais voyez-vous, j’ai d’autres projets à l’avenir. Nous n’avons qu’à simplement arranger les termes du contrat ! Voyons… Aaah ! Voilà, j’ai une idée qui devrait vous satisfaire, ou tout du moins arranger nos deux partis ! Cela s’appelle un compromis ! »

Tergaun fit apparaître dans sa main un parchemin et dans l’autre, une plume.

« Je m’engage à recomposer les restes de l’âme de Rebecca et à libérer Aurore de la cage dans laquelle elle s’est enfermée de son propre chef, en échange, ma dette sur elle reste intacte ! Elle devra me rendre un service, et un seul service et je promet de ne lui rendre visite seulement qu’à cette fin. L’accord te paraît-il acceptable ?
- J’ai bien l’impression que tu n’as pas compris, serpent ! Sa libération n’est pas négociable ! » gronda la voix de Grégoire.
« Hum… Alors j’ai bien peur qu’un combat éternel ne nous attende, Boisdefer ! Mais est-ce vraiment ce que tu désires ? Être arraché à la nouvelle terre que tu as appris à connaître ? Disparaître loin des tiens, loin de ceux qui t’aiment ?
- Je ne serais pas seul ! Tu n’as pas compris, Tergaun ! Même les dieux auront les yeux rivés sur toi ! Ils te puniront également pour tes méfaits !
- Cela serait valable s’ils étaient capables de me voir, cher ami ! Malheureusement… Je crains fort que je ne sois à leurs yeux que bien peu de chose, tout comme toi ! »  

La patience de Grégoire allait atteindre ses limites, le ciel autour d’eux en attestait, car il se fissurait, se craquelait, comme si la réalité même de l’endroit s’effondrait. Alors que tout allait se briser, une présence se fit sentir au côté de l’ancien dominian, une présence familière, qu’il n’avait pas senti depuis des lustres.

« Accepte, Grégoire, accepte le marché ! » déclara la voix d’une femme à côté du protecteur d’Uruk.

Cette voix, cette façon de parler… Grégoire faillit en avoir la larme à l’oeil lorsqu’il la reconnut. À ses côtés, la silhouette d’une femme commença à se dessiner alors que des centaines de lucioles vertes se regroupaient. C’était une dame à la longue chevelure auburn, portant une mèche blanche, dont la tête portait des bois de cerf. Malgré son maquillage aux teintes vertes, son visage était nettement reconnaissable. Ses yeux, l’un bleu, et l’autre rouge, se plongèrent dans ceux de Grégoire avec une douceur infinie. Une aile noire et une aile blanche battait de chaque côté de son dos. Elle avait l’air bien plus mûre qu’il ne l’avait connu, elle était couverte d’une multitude de breloques, de médaillons en os et en bois, mais le vieil homme reconnut instantanément son ami : Morianne. L’émotion semblait partagée, car l’ancienne druidesse, devenue à présent une sorte de dryade, de créature magique, d’esprit de la forêt, avait les yeux emplis de larmes.

« Accepte le marché, Grégoire, il a déjà perdu. Je sais comment nous le vaincrons ! Tout est dans les terme de son contrat ! Il s’est condamné lui même ! »

Gaunter semblait attendre patiemment… Visiblement, il n’avait aucune idée de la présence de la Dame de la Forêt. Morianne, Morgause, Moriggan, peu importe les noms qu’on lui donnait à présent. Elle semblait tout simplement invisible aux yeux de l’Homme aux Miroirs.
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Mer 18 Jan - 13:27
Il fallut, tout la volonté et au delà de Grégoire, pour que celui ci, ne se lance pas dans un combat contre Tergaun malgré le conseil de son amie revenu d'il ne savait où. Une amie qu'il avait cherché pendant des années, il avait combattu les elfes de la forêt de Felhenore un nombre incalculable de fois, soupçonnant que son amie était quelque part là bas. Et maintenant, cette amie apparaissait soudain et elle lui demandait d'accepter l'inacceptable? L'âme en proie à la peine, la haine et à la colère même de cette amie qui n'était pas venu à lui plus tôt, Grégoire allait commettre l'irréparable.

Ce n'est que part la vision d'une seule chose qu'il retint sa puissance. Ici, nous étions dans le monde d'en haut. Comme l'avait expliqué Grégoire, c'est un monde de symbole et de vision de l'esprit. ET un monde qui offrait les réponses voulu, bien que jamais de manière directe. C'est en voyant voyant donc, un renard passé près d'Aurore, qu'il compris enfin.

"J'accepte." Grogna t'il, ravalant avec difficulté sa fierté.

"A la bonheur, premier citoyen!" S'exclama joyeusement l'entité innommable. "Les affaires sont les affaires, je remplit donc ma part du marché, pour montrer, ma bonne foi."

Les ronces qui protégeaient la représentation spirituelle d'Aurore serpentèrent dans la terres encore instable du monde immatériel. Et d'un geste, Tergaun fit apparaitre les restes spirituelles de Rebecca. Cela brisa le coeur de Grégoire de voir la pauvre enfant dans un tel état.

Les esprits de Rebecca et d'Aurore se jetèrent contre Grégoire, de manière parfaitement synchrone. L'homme, baissa la tête et blottit les pauvres âmes contre lui, leurs offrant tout l'amour qu'il avait. Mais quand il releva la tête vers Tergaun, ce dernier eu un haussement de sourcil. Grégoire, avait repris son aspect juvéniles, et sous le grand chapeau de cuir à large bord, le Boisdefer souriait de toutes ses dents.

"Nous n'aurons plus à nous revoir, à ma grande satisfaction, marchand de miroir." Ricane le mortel en baissant le regard vers les mains côtes à côtes des deux esprits blottit à lui.

L'entité émit un son si inhumain, qui l'espace dans ce monde vibra. Grégoire plaça ses protégé derrière lui d'une main, dans l'autre, une lance d'un métal rouge se matérialisa dans un éclair de lumière et sembla palpité d'énergie. L'arme pointé vers Tergaun Grégoire se prépara au combat.

Pendant ce temps, au sein du royaume matériel de midgard, alors que la reine avait fait demandé les chamans présent dans la capitale. ce qui était vaste quête car ceux ci étaient peu nombreux. Une femme entra avec assurance dans la salle du trône. Elle portait une robe noir mais qui laissait voir beaucoup de ses formes élégantes et attirantes, ses yeux dorés se fixèrent sur un Chono encore en panique avant de fixer la reine.

"Atlan! Qu'est-ce que tu fout là?" S'exclama le chef des Tomriin Ibechid.

"Je nous fait gagner du temps. Votre majesté." Dit elle après avoir répondu à Chono, se tournant vers la reine Ishtar. "Vos garde et vos chamans sont trop lent. ET ils manquent de puissance. Moi, et l'elfe noir, nous pouvons ouvrir la voie vers le point de l'immatériel où se trouve nos amis. ET ils auront besoin de toutes notre force pour faire face à la bête. Acceptez vous que j'officie maintenant et ici?" Demanda t'elle avec fougue, chose inhabituelle pour elle.

La reine, répondit par un hochement de tête. Aussitôt Atlan s'avança et prit les mains de Chono et le fit asseoir au centre de la salle du trône. Elle s'approcha ensuite de Tsoliin et le plaça avec Chono alors que Léandra amenait Joseph à faire de même. les trois hommes, dos à dos et en tailleur sur le sol virent alors les deux femmes incanter en exécutant des gestes précis mais fluides. Peu à peu, cela devint une danse alors que la magie devenait visible, s'échappant des mains des deux spiritualistes, tel un encans arcanique. Les incantations devinrent chant, et la magie au seins des trois hommes sembla devenir de plus en plus agité.

"Je vous envoie dans un monde d'énergie et d'émotions. Vous ne pourrez en comprendre les lois avec votre raison. Agissez en suivant vos émotions et vos valeurs. Je vous préviens cela dit..." Commença Atlan.

"Le voyage et les conséquences de ce voyage brutal, seront très désagréable à votre retour." Fini léandra

La magie des trois hommes fini par irradier de leurs corps, le feu de Chono nourris par l'air Tsoliin et tout deux dirigé par l'esprit à la volonté de fer du vieux Belmont. Les énergies magiques dans la salle finissent par former un vortex à la puissance visible par tout les mages de la région, comme ci un mini soleil était née à l'horizon. Atlant et Léandra ouvre alors au prix d'un grand effort et seulement permit par l'énergie déployer par les trois homme, un disque , un portail menant directement vers le plan de l'invisible. La magie du trio s'y engouffre, dirigé par leurs émotions, sous la forme d'un rayon de lumières de feu violet.

Les esprits des trois hommes arrive dans le plan immatériel soudainement entre Grégoire et les deux esprits des jeunes femmes avec lui et Tergaun qui avait commencé à approché. Dans ce lieu d'émotions et de valeurs, de concept. C'est un Joseph jeunes et musculairement impressionnant qui se planta sur le chemin de la bête. Chono ici, ne parvenais pas à garder un contrôle suffisant sur ses émotions, de part sa nature même et l'élément lui étant lié, il restait ici sous la forme d'un dragon menaçant et rugissant. Seul Tsoliin, à la maitrise sur lui même perfectionné, garda sa propre forme en allant à la rencontre d'Aurore.

"Voilà un lieu bien étrange! N'ayez crainte milady. les mages de fers et votre père sont arrivé. Nous allons nous charger de ce vil gredin qui vous a fait tant souffrir. cela dit, je ne crains que mon frère n'ai du mal à se contrôler en ce lieux." Dit il en lissant sa moustache qui ici était parcouru d'éclairs élégants électrique.
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Jeu 26 Jan - 14:26
Tergaun avait rugi autant de surprise que de colère. Il avait vu le lien du pacte se briser entre Aurore et lui. Il était furieux. Comment avait-on pu se jouer de lui ?

« Comment ??? C’est impossible !! Elle me doit un dernier service !! Comment se fait-il que le pacte soit rompu ? »

Grégoire l’avait également remarqué. La marque sur la main d’Aurore n’était plus. Morianne avait vu juste et il commençait à comprendre lui aussi à présent. Cependant, pour enfoncer le clou, l’ancienne druidesse décida de se laisser percevoir par Tergaun et les autres… Oui, les autres, car venaient de les rejoindre trois autres esprits qui étaient venus eux aussi porter secours à Aurore. Mais il n’en était plus besoin à présent. Le Maître Miroir avait perdu…

« Et bien, vois-tu, Aurore t’as bel et bien rendu un ultime et dernier service sans que tu n’ai besoin de lui demander. En lui rendant sa liberté, et en accordant à son ancienne vie la paix, tu as fait en sorte que Grégoire t’épargne une éternité dans le néant avec lui. Donc, d’une certaine manière, Aurore t’as rendu service.
- Non… NON NON NOOOOOON !!! »

Tergaun enragea, fulmina et ses yeux s’enflammèrent, mais il fixa la dryade un moment avant de se retenir.

« Tsss… Bien joué… Bien joué, Grégoire Boisdefer. Tu remportes cette manche ! Mais crois-moi ! Nos chemins se recroiseront ! Je n’en ai pas fini avec vous ! Je suis bon joueur ! Je m’en vais ! Profitez bien de vos retrouvailles ! » déclara-t-il sèchement.

Tergaun s’évapora, avant même que l’on ne put lever le petit doigt. L’être maléfique avait disparu dans les ténèbres… Ne restait à présent plus que les mortels et la dryade. L’esprit d’Aurore semblait avoir repris connaissance, mais elle était quelque peu déboussolée par tout ce qui l’entourait. Elle était d’ailleurs surprise de voir son père ici avec Tsoliin.

« Papa ? Tsoliin ? Mais que faites-vous ici ? Qu’est-ce qui s’est passé exactement ? C’était… C’était lui, l’homme dans le miroir ? Et… Par tous les dieux, pourquoi y a-t-il un dragon rugissant des flammes, et pourquoi ça ne vous inquiète pas ? »
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Ven 27 Jan - 16:57
Comment expliquer ce que l'ont pouvait... "Ressentir" En pénétrant dans un royaume fait d'énergie spirituelle, d'émotions, de pensée, de concepts. En arrivant, je venais avec la peur de perdre quelqu'un de chers et la colère contre une entité que l'ont nous avaient bien souvent décrite comme hostile. J'entendis à peine mon frère Tsoliin répondre avec un air amusé à la petite demoiselle. ENfin, était ce vraiment des mots? N'était ce pas plutôt, la brise d'amusement de l'esprit de Tosliin que j'avais sentis? Et suivis de la caresse légère d'un vent d'affection et de réconfort envoyer inconsciemment peut être, vers Aurore?
souvenir:
Moi aussi, j'étais soumis aux souffle de cette affection, venu de mon frère mais aussi de Grégoire. Si bien, que constatant la disparition de l'Ennemi, ma colère consuma ses dernières braises, ne laissant qu'une vague fumé âcre. Ma forme visuel, humaine, réapparu.

Nous étions tous là, formant un groupe pour le moins hétéroclite et étrange. Dans des contrés qui l'étaient tout autant. Je suis un forgeron, un forge mage, et malgré mes connaissances arcaniques, le spirituelle m'étais pour le moins, incompréhensible de moi même. Maitre Grégoire observa les paysages de ce monde et passant une main dans ses cheveux châtains en soulevant son chapeau, il murmura presque, laissant émané de lui l'odeur d'une culpabilité agrémenté de l'arôme de malice.

"Je ne crains que nous ayons mit un sacré foutoir ici. Rentrer ainsi, serait très dangereux. Ici, les choses s'harmonise par les émotions. Je vous invites à vous asseoir, nous allons partager, quelques bons souvenirs, pour ramener cette endroit à sa paix habituelle."


Avant même que je puisse m'asseoir par terre je constata que nous étions... Ailleurs. Je ne reconnu, que par les nombreux récits fait de cette endroit par nos mentors, ce lieux. Nous étions sur la terrase de bois, respirant la tranquillité, d'un manoir qui amena par son aura une sensation de sécurité. Le lieu, n'était pas grandiose, à peine assez luxueux pour un noble de seconde zone. Mais il était entretenu avec amour cela se voyait. Les barreaux des grilles étaient dépourvu de rouille, le bois sain et sec et la peinture encore vivace.

Au delà, une cité qui elle, ferait pâlir beaucoup de celle de Midgard. Des architectures exotiques inconnus s'accordaient avec harmonie et aux loin, un lieu que j'aurais rêver de visiter. Un édifice massif, formé d'un dôme cerclé de six autres plus petit.

"Le Domaine..." je murmurais, ébahi.

"Assied toi mon frère, et observons en écoutant, tu va faire tomber ta si anguleuse mâchoire si tu ne la ferme pas haha." Plaisanta Tsoliin.

Nous avons prit place. Une table ronde, des victuailles avaient apparu. J'en connaissais certaines. Notre équipé, bien étrange, était assis en silence. même la dryade était encore là. Elle observait avec une tristesse qui se lisait par les feuilles de sa peine, notre mentor.

"Vous savez, à la base... je ne souhaitais rien d'autre qu'une vie d'aventure." Commença notre mentor.
Alors, que des esprits apparaissaient, souvent de formes animal, toujours lié à l'un ou l'autre de nous, en voletant ou gambadant près de la table. Grégoire nous fit récit de ces aventures. Avant chaque histoire, il se permettait de déguster un des mets sur la table. Il nous conta, son évasion de la capitale de son continent natale. Puis celle de son infiltration dans une cité du désert, où, avec une amie qui lui avait été si chers que l'espace d'un instant, son visage retrouva ses traits plus vieux. Tsoliin adorait cette histoire, ce baiser simuler à l'ombre des piliers de marbres d'un jardin, faisait naitre en lui une mélodie qui tournoyait dans le vent. Une mélodie joyeuse et romantique. Nous avons plaisantez, affirmant que si Saphira n'avait pas rencontré notre mentor, il aurait surement volé le coeur de la dame aux rose d'or.

J'ai pris moi aussi un des mets sur la table. Et j'ai partager un de mes souvenirs. C'était un très anciens souvenirs. Il avait pourtant, la chaleur d'un feu réconfortant dans une taverne aux odeur de tabac bon marché et le goût de la bière tiède et de la viande trop cuite. Nous avions soutenu dans une arène le premier combat de Khattu. Nous étions tous là. je faisais joyeusement jaillir des flammes coloré de mes index en acclamant le colosse déjà bien bâtis à l'âge de ses seize ans. Tsoliin jouait un air entrainant et même Atlan avait soutenu par sa présence notre ami. Le soir, tous dans la même taverne, nous avons chanter, danser, mangé et bu en improvisant des chants glorieux sur Khattu, vantant sa force et son endurance... Oui c'était un bon souvenir à partager.

J'ignore combien de temps nous avons passé ici, le temps ne semblait pas se déroulé comme sur Midgard. Nous avons partagé nombre moment de joie et de paix. Même la dryade se prêta à l'exercice. ET le vieux Joseph, n'en parlons pas! Une mine d'aventure comme maitre Boisdefer! J'imagine là que c'est la récompense de la vieillesse. Le plan semblait alors plus calme et serein. Nous nous sommes apprêté au départ, Grégoire échangea quelques mots dans une langue inconnus avec la dryade, même si il contrôlait ses émotions, il n'était pas compliqué de comprendre, qu'il était confus, peiné et avait une certaines rencoeur née de ces émotions. Je suis sûr qu'il s'arrangeaient pour se revoir, su rle plan matériel et mettre ça à plat, mais pour en être sûr, j'aurais dû parler le...

"Le druidique."

"Le Sénitarii!"

Je me tournais, cherchant les propriétaire des deux voix qui venaient de nommer les langages inconnus de nos mentors. Mais rien.. Vivement le retour au plan plus, palpable.

J'ouvris les yeux... Je me sentais épuisé. Ma magie entière était consumer, je ne pourrais même pas faire une flammèche sans avoir mangé et dormi. C'était visiblement, le plus mauvais moment pour être épuisé.
Nous étions au même endroit que lors de notre départ. Dos à dos avec Tsoliin et Joseph. La différence était que tout les gardes de la salle du trône, ainsi que la totalité des mages de fer et de la main d'argent étaient tourné et fixé vers un groupe d'individus qui semblait être arrivé il y a peu. Les regards étaient peu amicaux du côté des miens.
Je compris, en regardant les nouveau venu. Je tapait mollement du coude sur les côtes de mes deux comparses.

"C'est la merde les gars, faut qu'ont se lèvent." Je croassais, la gorge sèche.

"Surement pas, restez assis. Vous avez besoin de soins, aussi bien physique que magique. Mais ce n'est pas le moment. Ta petite chérie a débarqué suite à ce bazar dans le ciel." M'informait Atlan, le regard étonnamment Doux? Mais la voix était ferme et n'acceptais nulle objection.

Ma petite chérie?... Il n'y avait qu'une personne que mes frères et mes soeurs nommaient ainsi pour me taquiner. Et ce n'était pas une bonne nouvelle.
Une femme, aux cheveux longs d'obsidienne et aux yeux d'ébènes accueillant une vive intelligence se tenait dans le milieu de la salle, accompagné de plusieurs soldats en uniformes de l'ordre. Elle portait sa main à la peau de procelaine sur la poignée d'un glaive attaché à sa hanche. Et nulle ne se serait allez à dire, en observant la musculature soigné de la demoiselle, que c'était une petite chose fragile.

"EN tant qu'inquisitrice de l'ordre, moi, Asma Aimée-du-Sang, je vous sommes de nous laisser escorter Joseph Belmont, Tsoliin Uneg et Chono Uulan à la Citadelle pour un interrogatoire. Je sais de sources sûr, que vous avez pénétré dans un plan immatériel lié aux anomalie du ciel." Dicta t'elle avec un port altier et une tonalité de reine.

"Ils ont agis sous mes ordres et sous ma bénédictions, inquisitrice. Votre autorité, s'arrête à ces mots. Je ne vous permet pas d'en faire de vulgaire prisonniers au fond d'un donjon miteux de ce que vous appelé, une Citadelle." Répliqua avec un ton abrasif comme le désert la reine d'Uruk.

Avant que les choses ne dégénères plus que cela... Une voix tonna dans la salle. calme, posé, rassurante pour nous.

"Ce ne sera pas la peine, inquisitrice Aimée-du-Sang." Grégoire était de retour avec Aurore. Et il marcha à travers la salle pour se poster entre nous et l'ordre, laissant la jeune femme des mains d'argents rejoindre son père. "Je suis en partit responsable de se phénomène dans le ciel. Je me présenterais dans deux mois à la citadelle. Pour y donner mon récit, de mon propre chef. Il va sans dire, que je suis certains que je n'aurais pas à craindre pour ma liberté en vous rendant visite aussi courtoise, n'est ce pas?"

"Vous pourriez venir dès à présent, Sir Aldharis." Crissa l'inquisitrice, la main se resserrant sur son glaive, faisant bondir la garde royale du palais. Elle se stoppa. "Vous seriez escorter par la fine fleur de l'ordre."

"Sous votre respect. Je préfère la compagnie, des Faucheurs." Répondit Boisdefer avec un sourire taquin.

L'inquisitrice me fixa, puis Grégoire, enfin la garde royale trois fois plus nombreuse que sa propre troupe, puis les deux guildes. Un soupir s'échappa de ses lèvres rouges délicates, elle accepta et fit demi tour après un dernier regard vers moi.

"Les Faucheurs?" Demanda Aurore.

"C'est une compagnie de mercenaire, l'élite. Ils font peur à la plupart des gens de l'ouest car ils arborent tenues noirs et marques d'argent de crânes grimaçant. Mais ils sont très efficaces. Et en partie contrôlé par des gens eux même sous l'influence des sekhels de Malek Boisdefer. Relevons nous voulez vous." Je concluais.

Il vint alors le temps, de ripailler autours d'une table de marbres dans de la vaisselles de bronze. Ce fut un vrai plaisir. Sous les questions des Belmont puis des autres mains d'argent, je fis récit de ma relations avec l'inquisitrice. Malgré ce que disait Atlan, chacune de nos précédentes rencontre étaient des duels féroces entre elle et moi. Elle avait ses propres plans, et souvent j'avais été engagé pour contrer ceux ci, et elle venait pour les rétablir. m'empêcher de capturer un fugitif, de tuer une créature précise ou encore de sécurisé tels ou tels endroit. Depuis deux ans, nous ne faisons que cela. Elle semble toujours disposé à venir lors que je suis personnellement présent quelques part.

Nous avons continuer le repas. Et le gîte fut offert, aucun de nous ne refusa.
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Jeu 16 Fév - 19:43
Ce moment d’échange fut des plus serein et des plus appréciables pour Aurore, cela lui permis de se reconnecter avec son esprit et la réalité qui l’entourait actuellement, elle qui avait été plongée dans les profonds tourments d’un esprit brisé. S’il lui faudrait du temps avant que son esprit ne fusionne complètement avec ce qu’il restait de Rebecca, il n’en demeurait pas moins qu’elle était à présent entière et que son trouble se trouvait à présent loin derrière elle.

Joseph fut ravi de partager avec l’assemblée des histoires rocambolesque qu’il vécu de cela plusieurs décennies auparavant, quand il fut encore jeune et fringant, soit dans les terres de sa patrie natale : le Frankriech, soit lors de ses expéditions dans les terres d’Uruk, échappant parfois de peu à la mort, car en ces temps, les urukéens et les oclandais se firent encore parfois la guerre et les conflits n’épargnaient guère même les voyageurs ou aventuriers qui n’avaient aucun intérêt de ces derniers. Il narra notamment la fois où il dut partir en chasse d’une autre chasseuse de trésors qui le devança et mit la main sur l’artefact qu’il rechercha tant. S’ensuivit de palpitantes poursuites au travers des rues d’Uruk avant que Joseph ne finisse par attraper cette charmante donzelle. Hélas, jeune qu’il était, il fut charmé par la créature avec qui il conta avoir passer une longue nuit de passion avant de finalement se réveiller le matin même, le lit vide, sans l’artefact et sans même ses vêtements. Ce fut la dernière que Joseph se laissa berner par une femme… mais pas la dernière qu’il en courtisa.

Aurore, elle, conta simplement le récit d’un soir, ou elle se trouva dans son lit alors qu’elle ne trouva point le sommeil. Elle se rappelait avec forte tendresse que cette nuit, son père adoptif la rejoignit à son chevet pour lui compter d’extraordinaires récits de temples perdus, de rois depuis longtemps disparus, de légendes oubliés et de créatures qu’on ne croisent que dans les endroits les plus reculés de Midgard, loin, à l’abri de la folie des midgardiens. Cette nuit là, elle s’endormit, le visage paisible, songeant aux fées, aux reines, et aux royaumes cachés qui n’attendaient qu’à être découverts.

Lorsque ce fut au tour de la dryade, Morianne, elle conta une anecdote qui fit trembler Grégoire de nostalgie et d’émoi. Il s’agissait du mariage d’Aleksandar, ce moment où la druidesse était encore accompagnée de Sëya, son amour, son amante, sa moitié, sa vie. Elle y avait rencontré tout un tas de personne qu’elle n’oublia jamais : Anna, Wraith, Dewey, une certaine Meryl, mais elle y retrouva également d’anciennes connaissances : Vÿdareen, Grégoire, Saphira, leurs enfants… On pu presque voir la scène se rejouer tant le souvenir était vivace dans l’esprit de l’ancienne druidesse. Un cours instant, l’image d’une jeune femme aux longs cheveux noirs et aux yeux bruns, portant de grandes ailes noires dans son dos se dessina à côté d’elle, et Morianne sembla un instant déchoir. Très vite, ce reflet s’effaça et la dryade afficha à nouveau un air neutre et paisible. Pourtant, la jeune Aurore le sentait… Morianne avait été bouleversée par cette vision. Qu’était-il donc arrivé à Sëya, sa bien-aimée ? Pourquoi la voir la troublait tant ?

Mais il n’était plus l’heure des contes et des récits. Les mémoires des uns et des autres étaient à court de moments joyeux, et il fut temps de regagner le monde physique. Cependant, la dryade et le vieux doyen Boisdefer avaient encore des choses à se dire. Si Aurore, Chono, et tous ceux présents lors de l’échange entre Grégoire et Morianne n’en comprirent pas un traître mot, en tant que narrateur je me permettrai toutefois de vous traduire ce qu’ils se dirent.

« Morianne… Pourquoi avoir pris tout ce temps ? Pourquoi être revenue maintenant ? » la voix de Grégoire, était à la fois pleine d’incompréhension mais aussi de reproche. Il voulait savoir, lui qui avait cherché si longuement son amie… en vain.
- Nous en parlerons plus longuement une prochaine fois, quand nous pourrons enfin nous rencontrer dans le plan qui est le votre. Mais pour faire court, c’est parce que tu as déchaîné toute ta puissance que j’ai senti ta présence sur Midgard, notre lien, celui du Cube druidique est encore là, mais jusqu’à présent je ne l’avais plus senti… Je suis cependant confuse, moi aussi, Grégoire. J’ai l’impression que tu m’en veux…
- Trente ans, Morianne ! Cela fait trente ans qu’on ne t’as plus vu ! Je sais que pour un esprit de la forêt cela ne doit sans doute rien représenter, mais à nos échelles, cela représente toute une vie ! Tu n’as pas vu mes enfants grandir, se marier, et avoir à leur tour des enfants ! Trente années, mon amie… sans toi ! » déplora l’ami de la dryade.

Cette dernière baissa les yeux avec une tristesse infinie sur le visage, comprenant que des excuses ne suffiraient pas.

« Toutes les excuses du monde ne suffiront sans doute pas… mais je peux t’expliquer, Grégoire. Seulement… pas ici, et pas maintenant. Retrouve-moi à Celtia, dans la forêt de la Dame Noire, par delà les bois sauvages de Felhlenor. Je t’y accueillerai, et tu y seras toujours le bienvenu, toi et tous tes enfants.
- En aurai-je seulement envie ? » moqua Grégoire sur une note amère.
« Je te le demande mon ami… Je ne te demande pas de me pardonner, mais de m’écouter pour essayer de comprendre. Une fois que tu sauras, la décision te reviendra… »
 
Le rêve, peu à peu, s’évapora, et avec lui la vision de la druidesse et du monde idyllique qui les entourait. Aurore, comme tous les autres, sombra dans une brève inconscience avant de se réveiller au palais, aux côtés de Grégoire. Elle eut du mal à reprendre ses esprits, et l’arrivée soudaine d’un contingent d’inquisiteurs de l’Ordre s’ajouta à sa confusion. Il s’ensuivit d’ailleurs un étrange dialogue entre l’inquisitrice principale de ce groupe et Grégoire Boisdefer qui se tenait toujours à côté d’Aurore. Elle eut les yeux qui se formèrent comme deux billes lorsque ce dernier parla de « Faucheurs »

« Les Faucheurs ? » répéta-t-elle.
« C'est une compagnie de mercenaires, l'élite. Ils font peur à la plupart des gens de l'Ouest car ils arborent tenues noires et marques d'argent de crânes grimaçants. Mais ils sont très efficaces et en partie contrôlés par des gens eux même sous l'influence des sekhels de Malek Boisdefer. Relevons nous voulez vous. » lui répondit posément Chono.

Ce fut alors le temps du repas et du repos. Si l’inquisition fut éconduite, les autres demeurèrent, invités par la Reine elle-même. Ils mangèrent, discutèrent, parfois chantèrent pour ceux qui en avaient la force, mais surtout, ils goûtèrent la quiétude des lieux et la chaleur de leurs cœurs battant à l’unisson. Les Mains d’Argent et les Mages de Fer avaient vécu quelque chose de bien plus fort qu’une épreuve de force face à un mal sournois, ils avaient partagé des tranches de vie, des anecdotes, et chacun finit par apprécier l’autre. Aurore trouva même un certain « charme » à Atlan même si cette dernière se garda bien de trop sympathiser avec cette « bande d’aventuriers du dimanche ».

Les cœurs chaleureux étaient également endoloris de fatigue et épuisés des épreuves qu’ils vécurent. Les membres des deux guildes ses séparèrent alors, la nuit tombée, afin de goûter au repos bien mérité. On leur offrit le meilleur accueil possible et personne ne fut logé comme un domestique, mais plutôt comme un invité de marque, pareil à des émissaires. Seuls les Jarls des différents duchés avaient droit à tels traitement de faveur en temps normal, mais la Reine se sentit d’humeur généreuse et affectionnait autant les Mages de fer que la jeune Aurore qui était à ses yeux un bijou parmi les oclandais.

Au lendemain matin, alors que les guildes se rassemblaient pour profiter encore d’un petit déjeuner royal en compagnie de la suzeraine, ainsi que de Grégoire Boisdefer et son épouse, l’on annonça une arriva bien intrigante. La Reine en fut la seule avertie et elle sembla pester entre ses dents et donna quelques instructions au messager avant de se tourner vers celui qu’elle considérait comme son meilleur conseiller.

« Syid Alharis… Quelqu’un veut te voir, il a un message à te transmettre, c’est quelqu’un de l’Ordre et visiblement pas n’importe qui. Je l’ai fait venir à notre table, je crois qu’on n’a malheureusement pas le choix de refuser qu’il vienne…
- Pas le choix ? » s’étonna Grégoire. « Qui donc peut bien… Oh… C’est un Gardien, n’est-ce pas ?
- Oui… Difficile de lui refuser le droit de venir nous parler… Voyons ce qu’il a à nous transmettre. Mais s’il nous manque de respect… » commença la Reine alors que ses yeux se mirent à luire de la magie de la foudre.
« Paix, ma Reine ! Voyons d’abord de qui il s’agit et ce qu’il a à nous dire. Peut-être aura-t-il des excuses à nous présenter ! » fit remarquer Grégoire, presque en plaisantant.

La porte de la salle de réception s’ouvrit laissant passer plusieurs gardes royaux, escortant un seul homme, un homme d’âge mur, à la peau légèrement basanée, impeccablement bien habillé, des cheveux blancs biens rangés, et une barbe toute aussi blanche bien taillée. Son regard semblait bienveillant malgré la rigueur dont il faisait preuve à l’instant. Il portait sur lui un uniforme qui différaient un peu de ceux habituels de l’Ordre, il avait notamment sur ses épaules, posé sans être enfilé, un long manteau blanc. Mais ce qui était le plus surprenant, ou en tout cas le plus impressionnant, c’était l’équipement qu’il portait sur lui et qui luisait de lumoria, sans parler des deux grands sabres qui l’accompagnaient. Tout le monde se leva à son arrivée, hormis la Reine qui resta assise et attendit que l’on lui présente cet individu qui réajusta son monocle.

« Sa majesté la Reine Ur-Ishtar, je vous présente le Gardien de l’Ordre, Osvaldo Esteban de Portadou, il vient délivrer un message à votre attention et à celle de l’éminent Syid Alharis. » déclara une des gardes royaux.
« Vraiment ? Et bien qu’il parle ! » déclara la Reine.
« Je suis honoré, votre Majesté. Pouvoir vous rencontrer est un honneur pour moi ! Comme je ne veux vous manquer de respect et que je sais votre temps précieux, je serais bref pour ne pas vous déranger d’avantage. » déclara le Gardien d’un ton solennel mais dont la voix sentait bon les accents de Laguria. « Je suis venu ici, au nom de l’Ordre, vous témoigner nos excuses pour l’intervention des inquisiteurs la veille au soir. J’espère que vous comprendrez que l’Ordre n’avait pour but que de protéger les intérêts communs de tous les midgardiens et que cet incident ne restera qu’une simple anecdote que nous pourrons raconter plus tard en riant. »

La Reine fronça les sourcils et fit la moue, visiblement peu encline à l’humour d’Osvaldo qui tentait tant bien que mal de détendre un peu l’atmosphère tout en restant dans le respect.

« Et si j’accepte vos excuses ? Qu’ai-je à y gagner ?
- Et bien la cohésion, la paix et l’harmonie entre les peuples, et aussi mon respect le plus sincère envers votre personne. Nous avons tous à gagner en collaborant main dans la main, votre Majesté. Si cela peut vous rassurer, vous y gagnerez également le fait que c’est moi, personnellement, qui m’occuperait d’enquêter sur les événements qui se sont déroulé ici et qui m’ont été rapporté avec plus ou moins de détails.
- Parce que c’est un avantage ? » s’étonna la reine avec méfiance.
« Et bien, je suis originaire de Laguria, donc je suppose qu’une partie de moi a le cœur encore attaché à ma patrie, je ferais donc le nécessaire pour que tout cela se passe pour le mieux et avec le moins de pénibilité possible. A ce propos, si vous me le permettez, afin que nous ne perdions pas votre précieux temps, j’aimerai délivrer mon message à Syid Alharis, c’est une simple formalité, vous verrez. »

La Reine roula des yeux, passablement exaspérée, mais face à un Gardien de l’Ordre, elle préféra lui accorda sa faveur et lui fit signe d’agir.

« Merci, votre Majesté ! » fit Osvaldo en s’inclinant respectueusement devant la Reine avant de se tourner vers Grégoire Boisdefer. « Syid Alharis, mes respects ! J’ai un message de la part d’un ami qui souhaiterait s’entretenir avec vous de ce qu’il s’est passé hier. Bien évidemment, il a bien retenu que vous désiriez avoir un délai, aussi vous a-t-il invité à la Citadelle afin de le rencontrer dans exactement deux mois. Il est impatient de vous rencontrer. Il s’agit d’une invitation du Grand Archimage Amos en personne. Il souhaitait lui-même vous questionner au sujet de toute cette histoire et aborder avec vous d’autres sujets. Il vous envoie toute son amitié et espère que vous répondrez positivement à son invitation. »

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