Retrouvailles sous silence [à évaluer]

(Partie 2 du rp Première mission : La guilde Tömriin Ibechid)

Le Nogoon avait avancé de manière plutôt tranquille vers Lusitania à ma grande crainte. Après ce pseudo interrogatoire qui a duré bien moins vite que je le pensais, Chono allait me ramener Arakar pour vérifier mes dire. Le point d’extraction d’un éventuel prisonnier n’était pas là-bas à la base mais je n’en dis rien. Je retrouverais les gens de mon univers d’origine. J’espère cependant qu’ils conservent leur souvenirs bien que je sois plutôt confiant vu qu’ils ont reprit leurs véritables noms et prénoms. Je suis resté prostré à la fenêtre du salon que j’avais ouverte en grand mais malgré ça, je me sentais pas bien. Mon visage avait pâlit à vue d’œil et la faim s’étouffait avec mon envie de vomir. Je n’ai rien pu avaler. Bon, j’ai bien eu une tasse de thé de Muukhai me disant que ça allait m’aider pour le trajet. Effectivement, je n’ai pas été plus mal que ça bien que ce ne soit pas un remède miracle. Les autres me regardèrent en chien de faïence, clairement le fait que je prétende connaître les Boisdefer les ont contrarié. Seul le petit raton-laveur est venu me voir mais c’était pour des câlins avant d’essayer de voler mon badge de l’Ordre. La bestiole s’est contenté d’un mouchoir en tissu brun et pas usagé. En fait, il contenait un petit gâteau sablé que j’avais complètement oublié. Bien sûr, il l’avait mangé. Et devant-moi. Quel petit fourbe.

Heureusement, nous sommes à présent à terre et je quitte vivement le Nogoon Eej pour la terre ferme. Je reprends petit à petit des couleurs en regardant Lusitania. Il y fait très chaud mais le vent est plutôt doux. On y trouve beaucoup de cultures, je vois non-loin des collines sur lesquels poussent des arbres fruitiers. On sent d’ici que le vent transporte le sel de la mer, de part ses côtes la vie semble être plus clémente. Nous attendions la venue d’Arakar, dans un coin plutôt éloigné de la grande ville mais se trouvant tout de même sur l’une de ses routes principales. Les gens semblèrent plutôt circonspect en voyant le Nogoon et les curieux nous regardèrent. Me voyant être de l’Ordre comparé aux autres, ils me fixèrent avec appréhension. J’ai l’habitude maintenant bien que je ne comprenne pas vraiment ce qui ne leur vont pas avec l’Ordre. Peut-être ont-t-ils peur que ces derniers deviennent les futurs maîtres du monde. Leurs dirigeants ultime. En même temps plus personne ne serait divisé et face aux grandes menaces. L’unification semble être la bonne voie à prendre.

Je vois arriver au loin après un moment un homme blond aux yeux jaunes. Ils arrive sur sa monture avec un air dur et soucieux. Il est accompagné par un membre de la guilde qui était venu le chercher. Je les attends, m’étant remit du voyage. Une fois à portée de vue je perçois des traits qui pourrait être ceux d’Arakar mais en largement plus vieux. Il a vieillit naturellement ou bien il a décidé de ne plus être un enfant ? Combien de temps s’est écoulé entre ma venue en Midgard et la sienne ? Une barbe ? Je ne le voyais pas vraiment avec mais ça lui va. Je m’approche ne premier vers les deux êtres, les salut de la tête avant de prendre les devants pour que ma certitude se vérifie.

- Me comprends-tu lorsque je parle ainsi, Arakar ? Lui fais-je directement en le fixant.

C’est un peu brute de décoffrage en parlant dans notre langue d'origine mais il n’y a pas mille manières de crever l'abcès.

Le petit a été très silencieux. Nous étions beaucoup à nous méfier à présent, même si Mukkhai restait avenant et appréciable avec lui. C'était dans la nature de mon frère arcana. Nous avons vite débarqué à terre une fois aux abord de la cité de Portus. Il va sans dire que nous aurons vite la visite de la garde, nous ne sommes pas encore très connu par ici. Il faut dire que la flotte, visible dès les abords de la cité dans les eaux qui la bordent, dissuade toute piraterie proche, ce qui ne permet pas la présence de beaucoup de contrat dans le coin.

Venu du passé vers le présent:

Ragnyyr ne se fait pas prier pour sortir et retrouver le plancher des vaches. Il fait assez chaud, mais c'est agréable avec l'air marin, aussi, la plupart d'entre nous sommes sortis, débarquant une table ronde de bois et des tabouret, posant quelques victuailles et du vin sur le meuble ainsi posé au bord de la route où s'était enraciné notre foyer. Je n'avais pas mon armure, et nous étions torse nu, même Burgediin, mais elle, elle se fichait pas mal qu'ont voit sa poitrine. Quand ont a vu du mouvement sur la route dans notre direction, je me suis lever. J'ai arranger ma toge bordeaux aux bordures dorée et me suis posté à côté de Ragnyyr, qui attendait.
Il marmonna quelque chose à propos que maitre Arakar soit accompagné d'un des notre... Je me retournais.

"Aucun de nous n'est allé le chercher." Je répondis calmement. Mais en effet, à côté du gros volatile noirs que montait mon mentor, une grande silhouette en armure imposante approchait.
J'eus un petit rire et mis un tape amicale dans le dos de Ragnyyr en reconnaissant l'armure.
"C'est Oromis, le fils de mentor Arakar."

Oromis Boisdefer, fils d'Arakar:

Lorsque mon mentor fut assez près il se stoppa et observa Ragnyyr, qui lui dit quelque chose en langue maternelle de mon maitre comme "Tu me comprend?" .
La tête blonde d'Oromis sortis de derrière l'énorme casque de l'armure, et l'adolescent fixa Ragnyyr avec une grande curiosité, posté dans le dos de l'armure. Arakar lui, ne dit rien, il semblait intrigué.

"Oui, je te comprend. Mais je ne sais pas qui tu est. Je ne connaissais pas de Ragnyyr, ou de Tyr. Il me semble que c'est ton véritable prénom, d'après mon petit doigt." Dit l'élémentaire de feu en souriant en montrant le doigts suscité.

Il regarda autours de lui, et vit la table sortis avec de quoi se rassasier. Il descendit de sa monture aux yeux plus que ridicule tant il étaient protubérant et désigna d'un bras ouvert la table à Ragnyyr.

"Je t'en prie, allons manger un morceau et nous hydrater, tu aura toute l'occasion de me raconter ton histoire... ET comme ça je saurais si tu est vraiment d'Arcaëlle ou un énième faussaire envoyé par l'ordre."

Oromis lui sauta du haut de l'armure et se planta devant moi. Un grand sourire au lèvres.

"ALlez viens, nous aussi ont va aller écouté ça!" Je lui dis en lui ébouriffant ses cheveux courts.

Il ris et me suivis, ce gamin nous avaient depuis toujours vu  comme un modèle. parfois, quand je regardais la guilde, je me demandais bien qu'est-ce qui nous rendaient si incroyable à sa yeux par rapports aux guildes de Frankreich ou des grand chevaliers de l'ordres.

Nous voilà donc assis sur la grande table, buvant vin et jus de fruits, manger pain et jambon sec. Mentor Arakar semblait perplexe en fixant Ragnyyr. Avait il une idée de son identité? Maitre était plutôt gentil et proche du caractère de Mukkhai, en étant plus secret et silencieux, et avec un sens de l'humour déplorable qu'il utilisait toujours pour détendre l'atmosphère au pires moments. Oromis lui était aux anges, ils était asssi entre moi et Khattu, et nous demandait des détails sur la bataille de Gothland.

Un énième envoyé de l’Ordre ? Parce qu’ils parlent notre langue ? Je ne pense pas. Tss’… Va falloir que je me mélange aux autres pour pique-nique. Son petit doigt, visiblement son fils lui aurait soufflé mon nom au sein de l’Ordre ? C’est étonnant. Comment le petit aurait deviné ça ? De toute façon je ne joue pas sur du mensonge et la vérité m’est plus profitable. Une fois assit, j’attends patiemment qu’ils se restaurent. J’hésite à prendre quoi que se soit, j’ai bien faim mais je ne sais pas trop… . Je me contente alors de piocher ce qu’un membre avait déjà prit avant moi et je me serre de l’eau que quelqu’un avait déjà prit dans une cruche. Je grignote, sachant gérer ma faim. L’habitude. Je fixe Arakar, attendant qu’il finisse son assiette. Cela faisait beaucoup de monde d’un coup, posté au même endroit et proche des uns des autres.

- Tyr n’est qu’un nom parmi d’autres et n’est en rien définitif. Lui dis-je soudainement dans notre langue. C’était en l’honneur de mon professeur, rien à voir avec le dieu de ce monde.

Je soupir, buvant un peu d’eau avant de parler, de nouveau dans notre langue.

- Je n’ai pas prit mes traits d’avants, je me suis dévêtu de mon ancienne identité. Je suis désolé d’avoir été dur envers toi dans le passé, par mes erreurs tu avais perdu ton bras. Je te le dirais qu’une seule fois histoire que se soit clair, j’étais Dewey. Mais ne me nomme pas comme ça, tu peux utiliser Tyr ou bien Ragnyyr pourquoi pas. J’ai toujours viscéralement détesté ma personne d’avant, physiquement et mentalement et aujourd’hui j’essaie de vivre. Je suis là que depuis un et demi, mon vocabulaire Midgardien est plutôt naze, d’où le fait que je te parle ainsi et puis je ne sais pas si tes nouveaux amis sont au courant de tous. Je me doute bien que du temps est passé pour toi. Je suis content que tu ai trouvé ta place ici. Je te dirais plus tard ce que je faisais et où j’étais tous ce temps si cela t’intéresse.

Je reprends un peu d’eau puis me prépare pour essayer de parler leur langue.

- Je suis de l’Ordre mais je fais différence avec eux et nous Arakar. Ma bouche est close pour eux car tu m’as fait comprendre une hostilité à l’Ordre. Ce sujet me donne curiosité. Comme tu entends, mon parler n’est pas très bon, j’ai encore des progrès à faire.

Je soupire légèrement avant de reprendre avec notre langue.

- J’ai aussi d’autres questions, as-tu rencontré d’autres que nous ? Y’a-t-il toute ta famille ? Vont-ils bien ? Êtes-vous tous à avoir fait le même choix ? Et aussi… As-tu vu Anna ou Rebecca ?

Le petit est fixé sur notre ami, il semblait partir du principe que personne ne comprenait sa langue natale parmi nous, grossière erreur. Je vois Muu avoir un air espiègle et faire un clin d'oeil au petit Oromis. Le nain s'éclaircit la gorge et dans un arcaëllien parfait ,il était celui qui maitrisait le mieux avec Tsoliin et Atlan la langue de nos mentor, il commenta en versant du vin de Dophemar dans sa chope d'étain.

"Tyr, Tyr... Il me semble que c'était un grand guerrier et capitaine d'un navire sur Arcaëlle, Tante Sanariel nous contait parfois son combat contre les adorateurs dans le Désert de Guhan'Fel."

"C'est vrai oui. C'était un puissant guerrier, et il a effectivement prit mon ami Dewey comme écuyer quelques temps avant la chute." Murmura Arakar, visiblement fasciné, en continuant en Arcaëllien. "Avant de répondre à tes question, je me montrerais néanmoins prudent une dernière fois. Tu dois comprendre mon vieil ami, que l'ordre et nous, ne nous entendons que de manière très distante. Ils ont déjà essayer d'envoyer une guilde de voleur pour voler l'amulette de père. Sans parler de la fois ou... Enfin bref. Je dois savoir si c'est vraiment toi. Je veux que tu nous disent quelque chose que seul sait l'Arcaëllien nommé Dewey et qu'il aurait partagé avec moi ou ma famille. Et n'ai crainte, ces petits jeunes sont digne de la confiance des Boisdefer, parle sans retenu, si tu veut que la confiance ce fasse tu va devoir la donner aussi... C'était un trait très difficile à t'arracher à mon souvenir." Rit avec nostalgie le vieil élémentaire.

Je me grattais la tête et Oromis se dressa sur son siège pour être à la hauteur de tous, détournant la tête de la direction de Burgediin qui n'écoutait que d'une oreille en buvant.

"Je sais, papa!" S'exclama t'il en arcaëllien. "Il faut que tu nous raconte ta première rencontre avec papi Grégoire! Il n'y a que nous dans la famille qui le savons." Demanda l'adolescent en croisant les bras, fier de son idée.

Je vidais mon fond et me servis à nouveau du bon vin de Frankreich. Le petit vint sentir dans ma chope et eu une grimace avec l'odeur d'alcooL.

"Quand tu sera grand tu comprendra." je riais. (en Uruk)

"ET je serais un grand forgeron comme papa et toi!" (en Uruk)

"Hahaha! Tu sera plus fort que Glendor même!" Je m'exclamais en le chatouillant pour le rasseoir avant qu'il ne tape dans nos chopes. (En ruruk)

Comment ?! Il parle l’Arcaëllien lui ?! L’aurait-il apprit des Boisdefer ou bien est-il l’un d’entre nous ? Hum… Je pencherais pour la deuxième proposition au vu des échanges entre-eux. D’après ce que j’entends ils ont eu des problèmes avec l’Ordre. C’est plutôt étonnant, je me demande ce qui les oppose. C’est eux qui m’ont recueillit mais les Boisdefer ne font jamais d’embrouille inutile. Ainsi donc Grégoire et sa famille se serait fondu dans la masse tout en tenant à l’écart l’Ordre. Je comprends pourquoi ces gens sont sur la défensive vu que je représente l’Ordre. De leurs interactions à tous, je vois à quel point du temps est passé. Arakar papa, pfft’ ! Je l’aurais jamais envisagé ça ! Il apprend sa langue d’avant à son fils, peut-être lui a t-il dit d’où il venait ? Est-ce qu’il lui raconte des souvenirs du passé ? De la vie sur Arcaëlle avant d’être ici ? Le raconte-t-il à sa femme si celle-ci est issu de ce monde ? Et à d’autres personnes comme cette guilde ?

- Parce que vous connaissez cette histoire ? Fais-je en arcaëllien, tout de même un peu surprit. Si ça peut vous faire arrêter de me fixer comme une bête curieuse pourquoi pas mais c’est peu glorieux. Pour votre père et mentor comme pour moi.

Je regarde l’assemblé et commence à percevoir ceux qui me comprennent et ceux qui ont du mal voir qui ne savent rien du tout.

- Je raconte en Arcaëllien, plus facile. Dis-je avant de reprendre ma langue usuelle. A l’époque j’étais un enfant de chef d’un groupe de brigands qui sévissaient à Kaïl. Je m’étais récemment fait orphelin grâce à mon oncle Wraith et à ses acolytes. Mais Wraith s’est fait capturer et je savais qu’il connaissait Grégoire. Avec l’aide de mon autre oncle, Jürgen on a trouver ton père. Ce n’était pas très difficile, ce n’était pas le type de souverain qui se cachait de son peuple. Jürgen était pour lui parler mais comme tu l’as si bien dit, la confiance n’est pas un trait de caractère qui m’est inné d’avoir. Alors nous l’avons capturé pour nous obliger à coopérer avec son armer pour délivrer Wraith. J’ai été trop confiant en mes capacités en pensant détenir bien longtemps Grégoire. Je portais un masque avant et il m’a mit un coup de boule qui m’a pété le nez avant de se délivrer et s’échapper. Bon, vu qu’il était effectivement ami avec Wraith, par la suite, il l’a délivré. Même si c’était Anna qui a fait le gros du boulot. S’il y a bien une morale à l’histoire mini-Arakar c’est qu’il ne faut pas sous-estimer les rois même avec ta dégaine de ton grand-père. J’espère que tu seras plus précautionneux et patient que je l’ai été et que l’est Chono.

Soudain, je vois au loin arriver deux membres de l’Ordre à dos de Dromadaires. L’un semble habitué et l’autre, celle que je connais bien également mais je suppose que c’est uniquement dû à sa magie des esprits. Je fronce légèrement les sourcils à la vue de sa chevelure rouge comme le sang.

- La compagnie. Fais-je en Midgardien. Mage avec plusieurs magies, beaucoup magie d’esprits. L’homme je ne sais pas. Je vais gérer, devenez normal. Pas de paroles en arcaëllien.

Je reprends en arcaëllien une dernière-fois.

- On reprendra notre discussion plus tard. Je reviendrais vers la guilde pour organiser de nouvelles rencontres si vous me ferez à l’avenir suffisamment confiance pour cela. Je suis content pour toi que tu ais retrouvé ta famille, j’espère qu’il y a tout tes membres. Et aussi, que tu t’en ai fais une nouvelle.

Je vais chercher le type qui était enfermé à l’intérieur du Nogoon puis me place sur la route avec lui. Véronica arrive avec un autre type de l’Ordre visiblement dépité vu sa tête. La goth est comme à son habitude, insupportable. Lorsqu’elle est enfin proche de nous, elle me sourit d’un air mauvais avant que des mots sortent de son horrible voix criarde.

- C’était donc bien là que tu étais Tity ! Me fait-elle. Tu t’es perdu ?! Oh mon pauvre simplet ! Et c’est quoi ce que tu m’apporte ? Hum ?

- Mon ordre de mission. Fais-je sobrement.

- Juste cette loque ou y’en a d’autres ?

Elle regarde chacun des membres de la guilde ainsi qu’Arakar et son petit. Elle ne prête pas forcément attention à tous, juste à Tsoliin, Chono et Arakar. Elle porte une tenue noir à dentelle ainsi qu’une ombrelle assortie et des verres teintés en forme de lunettes sur le nez. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Pourquoi cache-t-elle ses yeux ainsi avec du verre rond ?

- Véronica, se sont juste les membres de la guilde. Fait l’humain dont l’âme s’est fait aspirer en chemin par cette harpie.

La mage descend de son destrier de fortune en sautant, ne voulant pas attendre qu’il se baisse malgré la hauteur. Elle replace ses lunettes et les plis de ses habits avant d’aller directement devant Arakar.

- L’Ordre vous remercie messieurs et la nudiste là-bas pour votre participation à cette quête. Déclare-t-elle à lui en jouant du charme.

- Le chef de guilde est lui. Fais-je en désignant Chono de la tête.

- Hum ? Il m’a pourtant semblé évident que se soit un bel homme d’âge mûre qui soit au commande.

- Juste nouveau membre.

Un « bel homme d’âge mûre » ? Elle est sérieuse ? La plupart, si ce n’est la totalité des membres doivent être plus âgés qu’elle ! Je regrette déjà qu’elle m’aie retrouvé. D’ailleurs comment elle a fait ? Si vite ?

- Ah ? Bon. Fait-elle, visiblement déçue.

Elle me jette les menottes où se trouve aussi un longue chaîne.

- Attache-le puisque c’est encore en vie. Et fait ça vite ! J’aime pas ce coin d’Uruk ! Ces bêtes puent et mon rimmel va couler avec tous ce Soleil ! Je déteste ce coin de Géotia, franchement... Tous ce sable qui nous colle et -  

- Véronica, donnez-leur la récompense pour qu’on puisse vite en finir. Fait le soldat qui n’en peut visiblement plus de l’avoir sur le dos.

Elle sort un miroir de son sac et se regarde.

- Véronica. Fais-je avec insistance.

- Oh ! Vos gueules les nouveaux !

Elle sort une enveloppe officiel de l’Ordre ainsi qu’une bourse scellée de son sac et les donne directement à Tsoliin en souriant.

- Votre récompense mon cher Chono, en voilà une moustache bien distinguée.

- Ce n’est toujours pas lui… Fait le soldat qui lui avait bien suivit mon geste.

- Oh ! Peut importe ! Fait-elle en haussant les épaules. Je vois que vous étiez en plein festin Tity ! Fufufu… Que dirait l’Ordre s’il te voyait t’empiffrer au lieu de bosser ?

Quelle connasse… Alors qu’elle fait ses emplettes dans ses heures de travail ! Véronica a le chic pour se faire remarquer et détester. Comment a-t-elle fait pour être recruter ? Ils ont de la merde dans les yeux les instructeurs ?

- Je suis social. Fais-je avant qu’elle ne pouffe de rire.

Spoiler:

Les choses auraient pu... Elle aurait dû bien se dérouler. Oromis m'a confirmé d'un regard que l'histoire de notre ami est exacte. Alors c'est bien un voyageur du Bifrost lui aussi. Le problème dans tout ça, et je suis leurs chef, je sens quand ils vont partir en roue libre, c'est que maintenant que le petit hoche vigoureusement la tête et que Arakar à un grand sourire approbateur à l'histoire de Tyr... L'attitude de mes mages de fers à changé envers lui. Khattu avait passé un bras puissant autours de ses épaules et lui a collé une chope dans les mains en riant. Les sourires sont francs, les attitudes réellement décontracté maintenant... Enfin, jusqu'à l'arrivé de cette étrange pimbêche.

"J'ai de vrais argument de ventes et un vrai savoir faire. j'ai pas besoin de faire du mystère sur du vide... Pétasse de l'est." Réplique Burgediin à la remarque de la dénommé Véronica, en parlant en sumérien par impertinence.

"Et merde..." Je soupir.

Tsoliin confie les liens du prisonniers à l'humain de l'ordre et tourne le dos à la dénommé Véronica, avec un air glacial. Il était très réceptif aux compliments, mais la demoiselle avait fait une très mauvaise entré.

"Ouvre bien les yeux oromis, mais ferme les oreilles... Nous allons avoir des choses à raconter à mami Saphira..." Rit avec innocence Arakar.

le petit ouvre de grand yeux. Oui, bien sûr que cela allait déraper. Elle avait fait preuve de manque de respect manifeste envers le chef de la guilde, ce qui aurait pu aller, j'aurais tenu Burgediin en laisse et tout aurait été, mais le manque de respect envers un ami des mentor était inacceptable... ET Tyr était un ami de nos mentor confirmé.
j'allais ramener la température à un niveau tiède quand Muu, prit la parole.

"Nous festoyons à la réussite d'un exploit qui a mit fin à la menace pesant sur Élénés. Durant ces combats dignes des bardes royaux, Tyr c'est montré digne du nom qu'il porte. de ce fait, il partage ce festin avec nous comme le veut les coutumes des Tomriin Ibechid. Je ne crains, que vous ne soyez pas invité à partager notre temps, ni notre espace. Nous allons retourner à nos festivité et vous laisser accomplir votre mission actuelle pour vos maitres... Et si vous partez maintenant, peut être serais je assez saoul dans les trois prochaines minutes pour ne pas faire cas dans mes missives avec nos bons amis à la citadelle, de votre manque de respect manifeste pour de un votre propre cofnrère, de deux, envers notre chef, nos personnes que vous avez qualifiez de manière inadéquate de "nudiste, et surtout envers les terres de notre bonne souveraines Ur-ishtar, qui serait ravis j'en suis certains de savoir que l'ordre considère ses terre comme "indigne" de votre respect."

Bon sang, Muu. Un sourire me barre le visage d'une oreille à l'autre. ET même Khattu ricane derrière son énorme chope pour tenter d'être discret.
La dénommé Véronica semble hésiter un instant... Nulle besoin d'être fin baratineur pour voir la colère sur ses traits. Elle prend néanmoins la plus sage des décision, elle repart. Quand elle est hors de vue, je pousse une longue expiration. Manquerait plus qu'ont foutent sur la tronche d'un ordeux.

Chacun se rassoit et les rires reprennent, la bonne humeur renait. Je passe dans le dos de Tyr en revenant avec un tonnelet de bière sur une épaule et murmures à son attention, profitant que les sujets de conversation soit à cette entrevue avec la dénommé unanimement "pimbêche".

"Je te prie d'éviter le sujet de la famille d'Arakar... Ils sont repartis aux dieux dans des circonstances sombres. C'est un sujet tabou ici... Cela à mener à beaucoup de violence et de souffrance."

Je reprend ma place. Posant le tonnelet sur la table ou les chopes étaient nombreuses. Arakar se râcla la gorge et le silence ce fit, cela signifie qu'il allait parler de son pays. Et nous étions tous de curieux enfants à ce sujet.

"Maintenant que nous sommes entre bonnes gens..." Commença t'il avec un sourire, approuvé par une percussions de chope sur la table. "Pour répondre à tes questions mon vieil ami. Les Boisdefer sont tous là, hormis ceux qui ont péri pendant la chute. Aleksandar, et le mari de marina, le vieil Erikar, Awilda... Ils ne seront pas oublié. Pour ce que j'en sais à l'instant présent, tout le monde va bien. Père est le plus souvent chez nous, sur l'Oasis de Desty. Mère sort plus souvent et vient parfois jouer des symphonies pour la reine d'Uruk. Notre belle soeur Sanariel est souvent à lusitania, tout près du coups, elle y apporte un service de connaissances législatif. Marina fait de la chasse aux bandits et autres monstre à Suméria.Ykvar lui est artiste à Uruk, Malek est avec lui et marchande pour la famille. Je sais que Calysta est à Macédène, mais depuis la chute, elle a terriblement changé. Valya et malya explore les mers depuis Parse, ma nièce Ornéana et mon neveu Lÿkos traque les monstres à laguria... Et notre dernière petite soeur en date Anna'Aëlle est presque toujours aussi à notre foyer. Nous ne communiquons jamais ses voyages par sécurité.

Pour ce qui est d'autres compatriotes... Je sais que Sanariel avait trouvé des traces d'un anciens légionnaire qui avait atterris ici il y a très longtemps et s'est enrôlé au seins de l'ordre. Nous n'avons aucune nouvelle de Rebecca ou Anna... Père les cherches toutes les deux depuis des années. Il est persuadé que l'ordre sait où elles sont et refuse de lui dire. Ce qui le rend encore plus furieux contre eux qu'il ne l'est déjà." Expliqua longuement Arakar.

"J'aimerais beaucoup rencontrer Tante Anna et Rebecca." Dit tristement Oromis en posant son menton sur ses bras croisé sur la table en soupirant.

Je lui passa une main sur ses cheveux de blé et le rassura.

"C'est qu'une questions de temps. Les Tomriin Ibechid sont sur leurs traces. Ont y arrivera. ET ont réunira tout le monde à la maison." Je me tournais vers Tyr, posnt ma chopes avec vivacité sur le bois usé de notre table. "Tu dois bien avoir des pistes, des rumeurs. Tu vis avec eux, avec l'ordre. Ils savent tout, en tout cas ils le prétendent."

Aux mots de l’une des membres des mages de fer, un discourt plutôt éloquent laissant planer une menace non dissimulée à Véronica, cette dernière s’en alla sans demander son reste. Elle emporte le prisonnier en compagnie de l’autre membre de l’Ordre. Je sens que plus tard, ça va me retomber dessus. Véronica à le chic pour fouiner et j’aimerai qu’elle s’arrête juste à « Mes nouveaux amis, rien de plus. » Mais il ne faut pas la prendre à la légère. Au moins, elle n’avait pas trop fait attention plus que de raison à la présence d’Arakar et de son fils. Chono arrive près de moi et me confie de ne pas aborder le sujet de la famille d’Arakar sans peiner ce dernier. Un sujet tabou ajoute-t-il. J’hoche la tête en signe de compréhension. Peut-être un jour ce dernier osera m’en parler mais je ne veux pas lui précipiter les choses. Je reste auprès de Khattu qui, à ma grande surprise, se montre particulièrement avenant. Une fois passé du côté allié, le fera se montre sous un nouveau jour remplit de camaraderie. Il m’offre de l’alcool que je n’ai pu refusé. Cependant, je n’allais pas boire dedans. Le goût de l’alcool est dégueux mais je ne veux pas outrer ouvertement le grand taureau baraqué comme les plus puissants Lorcqs. Arakar s’éclaircit la voix pour répondre à bons nombres de mes questions. Il me dit alors des nouvelles de sa famille, des vivants comme des morts.

- Merci d’être intervenu pour chasser cette furie. Si vous avez rencontré que des membres comme elle, pas étonnant que vous soyez peu amicaux avec l’Ordre. Je suis désolé pour ceux tombés pour nos vies. Le vieux Erikar et ses récits de batailles extraordinaires ont beaucoup nourrit mon imagination et ma soif d’en faire un jour partie.

Arakar m’explique alors que Grégoire est encore et toujours en recherche des autres. Il me dit qu’il n’a jamais abandonné à retrouver ses alliés et amis et bien sûr, les membres de ma famille. Chono ajoute même que sa guilde est sur les traces de nos anciennes connaissances.

- Tu dois bien avoir des pistes, des rumeurs. Me fait Chono, chope en main. Tu vis avec eux, avec l'ordre. Ils savent tout, en tout cas ils le prétendent.

- Hum… Ce n’est pas aussi simple. Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis venu si tardivement. Le temps dans la dimension de Wraith ne s’écoule pas aussi vite qu’ici. Je suis resté un bon moment auprès de lui, c’est lui qui a apaisé mon âme et m’a fait grandir. Wraith et moi avons répartie beaucoup d’âmes arcaëlliens prêt à faire un choix. Ils n’ont pas forcément conscience que le temps suit son cours ici. Je ne me souviens pas de tout ni même de qui nous avons entendu, tous cela me paraît comme un rêve éveillé. Wraith est devenu un dragon presque de l’ordre du divin. La magie et puissance des dieux coulent encore en lui et l’utilise afin que nous puissions décider de nos sorts. Il n’a pas les yeux partout malgré tout et afin de prendre des nouvelles des âmes qu’il a envoyé ici, je lui fait office d’émissaire. Nous avons une certaine connexion et je peux communiquer avec lui. Il me prête un peu de ses forces par le biais de la magie que nous avons en commun. Je ne sais pas si Grégoire te la dit mais Wraith et Jürgen ainsi que ma défunte mère et d’autres comme eux ont eu un père venant d’une autre dimension sur Arcaëlle. Et il a laissé derrière-lui nombres de questions, de mystères mais aussi des « dons ». Wraith les a tous récupéré et me permet de les utiliser. Bon… Je dois encore apprendre à les maîtriser et surtout les invoquer. Cette magie est difficile et je suis loin de tous savoir dessus.

Je soupire légèrement, j’aurai bien aimé de l’eau au lieu de l’alcool dans la chope. Je n’avais pas l’habitude de parler autant.

- J’ai choisit d’être un élémentaire de terre mais la magie associée m’est encore dur à apprivoiser aussi. Tout comme la langue ici. Je crois que pour le moment je suis doué juste pour faire… Ça.

Je soulève un gros cailloux qui fait trembloter légèrement ma main. Je le fais valdinguer au loin et il disparaît dans le sable.

- C’est censé être instinctif mais je dois être le seul élémentaire à être un piètre magicien sa catégorie. Pour en revenir à l’Ordre, et bien Wraith m’a confié à eux et il a fait forte impression aux yeux d’Amos. Vous ne connaissez pas Wraith… Il fait facilement confiance. Je ne dis pas qu’Amos et Glendor soient mauvais. D’ailleurs, il y a peu de personne au sein de l’Ordre qui savent qui je suis réellement. A part eux deux, il y a que quelques personnes de confiance selon ces deux-là. Mes supérieurs et camarades ne sont pas au courant. Véronica, me croit juste simplet et ne se doute pas un seul instant que je ne sois pas aussi bête qu’elle le prétend. Mais ça me va, cela me permet de rester discret et en dehors de tous soupçons. Je préfère me taper ces frasques injurieuses plutôt qu’être décortiquer par des membres de l’Ordre plus vindicatifs. Je ne doute pas que l’Ordre sait des choses mais pour le moment je ne suis qu’un simple soldat. On me confie des tâches importantes, c’est vrai, mais on ne me fait pas encore confiance et je n’ai pas encore suffisamment de grade pour que l’on me confie des choses. Avec cette Véronica dans les pattes ma liberté de mouvement se retrouve encore plus contraint. Mais si des membres de l’Ordre ont été ou et sont hostiles à nous, sachez que je reste toujours d’abord un arcaëllien. Et je défendrais les miens. Mais comme vous l’avez remarqué, je ne suis pas totalement opérationnel, la magie et ses langues sont pour le moment les choses que je dois évoluer. Pour agir il me faut être préparé et accumuler tous le savoir que je peux obtenir.

Je regarde particulièrement Chono.

- Comme tu l’a remarqué, je ne suis plus un fonceur. Je préfère être méthodique et précautionneux. Se sont des qualités qui ont cruellement manqué sur Aracaëlle. Je ne souhaite pas voir une autre fin du monde. L’Ordre est plutôt dans cet optique d’éviter que de grands conflits, de grandes menaces annihile ce monde et donc je les suis dans ce mouvement. Cela ne veut pas dire que ces membres soient tous exemplaires. l’Ordre ne sait pas tous car les informations ne sont pas diffusées librement. J’essaie à mon échelle d’en savoir le maximum et surtout si cela peut me permettre de retrouver ma famille. Je ne lâcherais rien tant que je ne saurais pas où ils sont. C’est ma priorité. Il se peut que je ne sois pas le dernier à être venue comme il se peut que des membres de ma famille ai vécu une vie ici et y soit déjà mort. Ou bien qu’ils aient choisit d’oublier d’où ils venaient. Ou alors qu’ils reposent aux Valhalla ou Helheim. Il me faut m’en assurer. Si vous avez des pistes, n’importe quoi, comptez sur moi pour vous aider.

Arakar fixa Tyr lui parler et ne le coupa à aucun moment. Il semblait enregistrer chaque mot avec attention. Oromis tentait d'imiter la posture de son père et son regard mais c'était peine perdu.

"Moi j'ai rien compris à cette histoire de dragon Wraith. Mais ,si Arakar dit que t'est un bon gars, ca me suffit!" Clama Khattu en fendant en deux une miche de pain et posant la moitié devant Tyr. "Tiens, faut manger si tu veut être balèze comme l'ancien!"

J'ai pris la chope de Tyr pendant ce temps et lui ai envoyer la cruche d'eau à la place. Visiblement l'alcool n'était pas son fort.

"Papi pourrait t'apprendre! C'est le plus fort des mages de terre et des plantes de tout Midgard c'est sur!" S'exclama Oromis en fixant Tyr avec un regar dpleind 'admiration.

"Je parlerais à papa, il sera content de savoir que tu a survécu. Et si il est en vadrouille de ton côté, il passera peut être t'apprendre quelques trucs. Je sais que Calysta avait le béguin pour toi du temps où nous étions gamin. mais si jamais tu al recroise, soit prudent. Tout les événements... Ont brisé sont esprit, elle à beaucoup changé." Compléta Arakar.

"Ouai, la légende dit qu'elle a appris à Atlan comment paraitre lugubre même en pleine fête et comment tué les vilains garçon d'un baiser héhé." Ricana Burgediin clôturant cela d'un rot.

Oromis posa énormément de question à Tyr. Il avait rarement d'autre Arcaëlliens à qui en poser. Comment était papi jeun, est-ce que Anna était vraiment une demi déesse géante en armure d'onyx, à quoi ressemblait le "Domaine", c'est vrai que Rebecca et Tyr était amoureux?

Profitant d'une acalmie dans toutes les questions du petit et les réponses de Tyr, je remis sur la table ma propositions faite durant les combats dans la forêt d'élénes.

"Maintenant que t'a deux maitres forgeron présent, ca te dirait pas qu'ont s'occupe de te faire une arme une vraie? parceque ton bout de métal là... C'est du travail de forgeron à fer à cheval vraiment..."

Khattu semble comprendre l’arcaëllien mais n’ayant pas ou alors peu de connaissances sur nos vécus, il n’en saisissait pas le sens. Il se contente de faire confiance en Arakar que tous ici semble lui porter une très grande estime. J’allais lui expliquer lorsque je vois Chono me donner de l’eau à la place de la chope. Je bois sans même essayer de la sentir, certain de sa bonne attention. Je me sentais bien mieux à présent. J’écoute Oromis et Arakar et incline la tête en signe de compréhension et de validation. Ainsi donc j’ai choisi la même race que Grégoire. C’est plutôt étonnant. On s’entendait comme chien et chat. Remarque, cela s’approche de son don pour la magie de la nature qu’on avait sur notre planète. Pour lui, c’est alors plus convenu.

Soudain, je manque de m’étouffer avec l’eau lorsque j’entends que Calysta avait « le béguin » pour moi. Comment ça le béguin ? Mais à quel moment ? J’l’ai jamais calculer moi, cette petite ! Qu’est-ce que j’ai pu bien faire pour qu’elle s’intéresse à moi, franchement ? Elle aurait changé depuis ? Hum… Wraith m’a dit que pour certains, l’adaptation était dur mais qu’il avait que peu de moyens de s’assurer qu’ils vont bien. En fait, je pense que c’est pour cela qu’il m’a rattaché à lui. Sûrement le temps qu’il dirige les âmes arcaëlliennes. Qui sait combien de temps ça prendra ? Je suis sûr qu’il viendra par la suite, rien que pour tous nous revoir. Mais bon, Gregoire est déjà un papy… .

Le petit Oromis me posa énormément de questions, si bien que je n’ai pas pu tous y répondre et même mes réponses sont le plus souvent incomplètes car d’autres arrivent.

- Attend, attend ! Je suis impressionné par ton très bon parlé dans notre langue d’origine à ton papa et moi mais laisse-moi le temps de suivre. Fais-je, en ricanant légèrement.

Moi, sourire et même rire, c’est plutôt rare. La curiosité du petit d’Arakar doit m’attendrir. Je lui raconte alors à quoi ressemblait Grégoire jeune, qu’Anna était une Lorcq petite pour sa race mais qui compensait par son arme, son amure et sa grande force. Enfin, je lui décrivait le Domaine ainsi que les marais et fin, je démentais catégoriquement ces allégations sur Rebacca et moi en lui disant qu’on était tout deux adopté par Wraith et Anna.

- Maintenant que t'a deux maîtres forgeron présent, ça te dirait pas qu'on s'occupe de te faire une arme une vraie? Me demande Chono profitant d’une pause d’Oromis dans ses questions. Parce que ton bout de métal là... C'est du travail de forgeron à fer à cheval vraiment…

- Vraiment ? Tu me ferais une arme ? Un peu comme ce que tu portes ? C’est vrai qu’à côté cette grande lame, la simple épée de base avec… Des symboles qui maintenant la fait flamboyer est un peu ridicule. Cela dit, je ne sais pas si un salaire de soldat de l’Ordre peut s’offrir ce genre de produit qui me paraît de hautes qualités. Hum… Cela dit si tu me fais une arme furtive, une lame que quelqu’un de discret comme moi puisse aisément utiliser je ne dis pas non. Quitte à devoir la payer en plusieurs fois, je pense que ça vaudra le coup. Pourquoi pas avec de la magie mais le feu…C’est plutôt voyant.

Spoiler:

En entendant que nous pourrions éventuellement forger avec son père, Oromis se dressa de toute sa petite hauteur avant de grimper sur l'énorme armure qui l'accompagnait partout et de s'exclamer avec joie:

"Je peut regarder?!  S'il te plait, s'il te plait!"

"C'est la forge de Chono, fils." Réplique amusé son père.

le petit me jette un regard suppliant. J'ai un rire et lui répond en me levant et faisant signe à Arakar et Tyr de me suivre.

"Laisse ton golem ici. Il y'aura pas la place."

Nous entrons dans Nogoon, passons la grande salle, bifurquons vers l'aile où  se trouvait la chambre d'Atlan et l'infirmerie d Muukhai et prenons à droite pour entrer dans la forge. L'endroit est une grande sphère de pierre, doté d'un trou dans le toit pour évacuer les fumer. Au centre, un grand fourneau, sur les bords, un bureau avec du vélins, de l'encre, du parchemins et plusieurs tomes parlant de runes et des manières de forger. Plus loin sur la droite, des réserves de charbon, encore à droite, des lingots de métaux différents, encore une fois à droite des outils en tout genre, certains enchanté par mes soins.

"Une chance que j'ai une connaissances des runes autre que le feu." Commenta Arakar en pouffant.

"Ouaip, une arme discrète hein?" Je lance vers Tyr.

"Hum... La dague reste le plus évident pour la discrétions." Réfléchit le maitre forgeron à la barbe d'or.

"Ont peut aussi utiliser les plans qu'ont à conçu pour les lames de papi." Je lance.

"Les lames rétractables? Ca va lui demander un peu d'entrainement... mais comme papa va surement aller le voir." Répond Arakar.

"Ont peut aussi poser une rune "Aav" sur les deux poignards qu'ont va lui forger. Qu'il puisse les ramener à lui après lancer." Je propose.

"Cela Implique de graver la rune aussi quelque part sur ses mains, et je ne suis pas tatoueur." Plaisante le maitre forgeron.

"Partons sur deux bracelets d'argent en ce cas en complément, ou deux chevalière. Ou alors ont demande à Muukhai de le tatouer. Faudra le tatouer à la poudre d'argent pour ça, c'est le métal qui retient le mieux les runes et la magie." Je répond.

"Hum... Il y'a aussi les métaux exotiques d'Amateratsu et d'Atlantis... mais j'imagine que tu n'en a pas." Demande Arakar.

"Pourquoi toi oui mentor?"

"Haha... Non, cela demanderait une longue expéditions."

"Partons déjà sur l'élaborations des lames. Je propose une dague et un glaive. Ont conçoit une lame rétractable en prévision et ont avise à ce moment là pour les enchantement à y appliquer." Je conclus.

"Bien. Commençons alors!" S'exclame Arakar.

"Ne t'inquiète pas pour le prix petit gars. Ont te forge ça et considère en échange que si ont à des Tomriin Ibechid dans la merde et que t'est le plus proche, ont demandera que tu aille à leurs secours. ET comme avec ce qu'ont va te forger tu va être imbattable, c'est une super assurance vie haha!" Je lance à Tyr. "Aller, toi aussi, tu doit frapper l'acier, ce seront tes lames, elles doivent te connaitre!"

Arakar se débarrasse de sa chemise alors que nous saisissons des marteaux et autres lingots de métaux. La forge commence à rougeoyer, le métal à fondre et devenir lumineux d'un blanc pur. Les marteaux et les pinces entre en actions. Et dans un concert de tintement de marteau sur le métal à blanc, nous commençons a chanter avec Arakar.

Je les écoute parler de la future arme qu’ils vont forger à deux. Ils parlent de choses techniques que je comprends un peu près. Il est vrai qu’en tant qu’élémentaire de terre je ne peux accéder à d’autres formes de magies que celle qui m’est rattaché. Ils parlent alors d’objets comme des bracelets pour que je puisse contrôler leur invention. Puis enfin de tatouage. Un tatouage ? Je n’ai jamais été tatoué. Ici ou ailleurs. De plus, comme ils le soulignent, ils ne sont pas tatoueur. Mais… Les tatouage ça fait mal non ? C’est des aiguilles dans ta chair avec de l’encre ? Ou alors… Ils procèdent différemment ici ? Je ne sais pas trop quoi en penser. Ils se mettent d’accord pour fabriquer l’arme et voir par la suite les possibilités. Comme celle d’être entraîné par Grégoire en personne pour manipuler la magie. Grégoire m’instruire… Je n’aurai jamais cru ça possible. Je pense qu’il acceptera bien qu’il ne manquera peut-être pas de boutade me concernant. Ce n’est pas grave, ça ne peut pas être pire que Véronica.

Je suis les deux maîtres forgerons jusqu’à l’atelier de Chono et regarde avec une certaine admiration l’espace dédié au travail du métal. J’explore ça et là de mes yeux sans rien n’oser toucher les différents outils pour cet art. Dnas le rapport il eu fait mention de cet endroit mais sa description n’est pas très fournit. Pourtant j’imagine très bien à partir de ces moules et de ces lingots une partie du travail de Chono et d’Arakar. D’ailleurs, en terme de prix Chono me dit simplement qu’en échange je devrais le soutenir physiquement si jamais ils ont un pépin non-loin où je me trouve. J’acquiesce, me demandant simplement comment communiquer avec plus de rapidité qu’avec des pigeons voyageurs ou bien simplement avec des messagers. Soudain, ils me fixe tous les deux avec en main un tablier en plus.

- Aller, toi aussi, tu dois frapper l'acier, se seront tes lames, elles doivent te connaître !

Hein ?! Mais je ne sais pas forger quoi que se soit moi ! Ils rirent à ma tête surprise en me balançant le tablier. Je le mets, peu confiant à l’idée.

- Hum… Si vous le dites mais je ne sais pas faire grand-chose à part me battre.

Cela ne semble nullement les déranger. Ils se mettent rapidement au travail tout en m’incluant dans chacune des étapes. Soit pour regarder, soit pour faire avec eux, tout doit dépendre de l’habilité. Ils chantonnent un air plutôt entraînant pour se motiver. Bizarrement, je ne les voyais pas du tout chanter juste mais les deux travaillent de concerts. Oromis bouge sa tête, déjà en rythme avec eux. Je les vois commencer par les lames, se passant mutuellement ce don ils ont besoin l’un et l’autre. Cela se voit qu’ils ont l’habitude de travailler ensemble, sous les yeux du petit. Je les rejoint dans leur chorégraphie avec une certaine appréhension. J’essaie de faire de mon mieux pour les suivre, de taper le métal comme ils me disent et petit à petit la force et la vigueur à mettre dans mes coups viennent. C’est un travail d’une grande précision, je les entend parler de fusion, d’ajustage et de brasure. Ils ont leur langage et le suivre est plutôt complexe. Je pense que le temps à mettre est long, je pense qu’au bout d’un moment on viendra me chercher. Vu le coin, se serait étonnant que l’instructrice Cassandre se déplace. Peut-être un soldat de la brigade, j’espère que se ne sera pas Véronica. En tout cas, on en a pour au moins la nuit jusqu’au petit matin voir même l’après-midi. En fait, je dis ça mais je ne sais pas combien de temps ça prends de faire une arme. Alors deux et en plus pas les même et un peu complexe… Bon, ils sont deux, c’est un avantage.

- Au fait Arakar… Pourquoi as-tu voulu être un élémentaire de feu ? Pourquoi ne pas être un Fera ? Quelque chose qui te rappellerait ta race d’avant ?

Travailler avec maitre Arakar est toujours quelque chose de très instructif. Il a perfectionner sa maitrise depuis aux moins une décennie de plus que moi même. Il a le geste précis, net, aucune hésitation dans ses mouvements même les plus délicats ou brutaux. J'avais presque atteint son niveau. Je sais que ce n'était que l'histoire que de quelques années tout au plus avant que je ne l'égale. Le temps passe à son rythme, sous les plaisanteries de mon mentor. les histoires d'aventures innocente d'Oromis, ou mes propres récits de mes nombreuses aventures.
La nuit à depuis longtemps envahi le ciel de son encre, Muukhai nous a apporté du rhum, du thé et du lait pour Oromis avec quelques petites choses à manger. Il avait un sourire en coin apaisé... Il savait que après de telles projets avec maitre Arakar, je gagnais en paix intérieur, que cela me permettais aussi d'évacuer mes pensées maussades dans la forge de mes muscles.
La dernière question de Tyr à mon mentor semble faire peser sur ce dernier une certaine mélancolie.

"Cela me semblait le plus... Naturel pour moi. Avant de vivre aux côtés de père. Nous étions des aracnor, mais élevé par une aracny. Nous étions sauvages, et un petit peu violent, Marina a essayé de tuer père deux fois sur la route de retour de la forêt où nous vivions, jusqu'au manoir où nous avons ensuite vécu. Mais dès que le domaine à grandi, j'ai développé une vrai fascination pour les machines, la mécaniques. L'Université était mon endroit favoris, j'ai même croisé quelques membres d'une faction de technologues isolationniste avant la chute. Alors quand j'ai pu choisir, là où la plupart de mes frères ou soeurs ont décidé d'être des humains, ou des elfes à l'image de ce que père était sur notre monde, j'ai choisis de fusionner avec ma soif de savoir, me lié à cette élément qu'est le feu qui est si vitale pour les machines que j'ai conçu, d'une manière ou d'une autre. ET toi Tyr? Je suis surpris, à moitié, j'imagine que tua choisis d'être lié à la terre pour la force physique. Tu aurait pu choisir féra toi aussi, un féra taureau comme Khattu, tu aurait eu la même musculature haha."

Le travail allait bon train, bien sûr, nous ne finirions pas ce soir. mais nous avions comme principe commun, que pour une arme ou un équipement qui portait à devenir légendaire pour un champion digne, il fallait que le métal connaisse son futur porteur. Pour lié l'arme à son champion. Nous finirions dans les jours à venir les trois armes, et comme l'avais dit mentor Arakar, papi Boisdefer irait surement les lui amené. Le connaissant, il prendra surement un plaisir non dissimulé à ce pointé à la citadelle même pour embêter l'ordre.

"Moi je suis un pur élémentaire de feu! Comme papa et comme maman!" S'exclama Oromis avec fierté en faisant apparaitre quelques flammes dans sa paume.

"T'a encore du charbon à brûler avant d'être un vrai dragon comme nous haha!" Je riais en lui ébouriffant les cheveux.

"T'est un dragon?!" S'exclama le petit.

"Qui sait... peut être que un de mes grand parent est un draganotis? Mais je suis déjà un arcana super balèze!" Je répliquais en réfléchissant faussement à la question avant de contracter un de mes large biceps.

"Ca c'est sur! y'a que Khattu qui soit plus musclé que toi!" Ria l'enfant. Il jeta un coups d'oeil à Tyr. "Tu va venir vivre à l'Oasis sur Desty maintenant qu'ont ta retrouver?"

J’écoute avec attention la réponse d’Arakar au sujet du choix de race. C’est vrai que de ce point de vue-là, ça ma paraît tout de suite plus logique. Il se pose alors la même question à mon sujet, plaisantant sur le physique de Khattu, comparable à ceux des Lorcqs. L’évolution n’a pas été la même sur Midgard et Arcaëlle. Là où sur notre planète d’origine il y avait beaucoup de races de bonnes constitutions et avec de très bonnes forces physiques, que se soit les Lorcqs, les Mzékils ou bien les Sauriens notre refuge a l’air d’avoir plutôt des races beaucoup plus typées magies. En même temps, ici, la magie n’est pas comparable. Imaginer qu’il y a des plans avec chaque type de magie qui sont plus ou moins relier à ici est difficile à conceptualiser.

- C’est vrai, j’aurai pu être un Khattu. Fais-je le sourire en coin. Mais je ne peux pas être une tailler comme une forteresse et continuer à jouer les furtifs. Un élémentaire me paraît être un bon compromis entre la force physique et la magie. Étant avant un Lorcq, ça m’étais inaccessible mais là, je peux apprendre à la maîtriser. Même si maintenant que j’en ai les capacités, c’est tout de même compliquer. Et pourquoi la Terre ? … Hum… C’est quelque chose que l’on retrouve un peu près partout. On marche dessus. Je suppose que c’est un élément plutôt rassurant.

Je les écoute papoter, prenant la pause avec eux. Je prends volontiers du thé et du lait comme Oromis et laisse l’alcool à ceux que ça intéresse. Soudain, le petit me posa une question. Il me demande si je vais vivre à un endroit nommé « Oasis de Desty ».

- ‘‘Oasis de Desty ?’’ Dis-je, incrédule.

On m’explique alors ce qu’est cet Oasis et j’en revient pas qu’une telle chose existe. Comment est-ce possible ? Un serpent géant ? Grégoire y vit vraiment dessus ? Et du coup il n’a pas essayé de refaire un Domaine ? Curieux. Peut-être que le rôle de souverain ne lui convenait plus. Passer du manoir à ça, il voulait vraiment du changement. Oromis réitère sa question, tendant l’oreille.

- Non, pour le moment le reste au sein de l’Ordre. Je suis plus utile ainsi. Mais si j’en ai l’occasion je pourrais rendre de petites visites à Grégoire et aux autres. Apparemment ils se sont tous émancipés sauf une. Hum… Anna'Aëlle c’est bien ça ? Une autre enfant adoptée ?

- Mais non ! C’est la fille de Grégoire et Saphira ! Répond Oromis.

- Hum ? Alors ça veut dire qu’ils l’ont conçu ici. C’est vrai qu’avant ils ne pouvaient pas. Et ici tous le monde peut… Concevoir avec tous le monde ?

- Ben oui ! Fait-il, surprit.

Je me rends compte que si poser des questions plus poussifs à Oromis ne serait pas une bonne idée. Je me rappels que je parle à un enfant et me ravise de lui en poser d’autres. En même temps, je me vois mal parler de ça avec d’autres gens.

La nuit passe et au petit matin, alors que je frappais le métal selon les indications d’Arakar, l’elfe Bügediin arrive dans l’atelier avec un air de travers. Elle a visiblement été réveillée de force et c’est avec un long soupir qu’elle s’adresse à nous.

- Hé ! Y’a une donzelle que l’Ordre qui s’est pointée ! Elle demande Tyr ! Bon, j’vais me pieuté, j’ai fait ma part.

Elle repart aussitôt sans nous dire de qui il s’agissait. Vraisemblablement quelqu’un d’autre que Véronica. Il ne fait pas encore très chaud et le Soleil s’est levé il y a peu, ça pourrait être Cassandre. Se serait étonnant qu’elle se déplace d’elle-même mais pas impossible.

- Bon, eh bien je crois que je devrais m’en aller. Dis-je en soupirant légèrement. Merci pour votre accueil et pour les armes. Vous savoir sur Midgard c’est rassurant. N’hésitez pas à faire appel à moi si vous avez des soucis, je vous aiderais autant que je puisse le faire.

Je hoche la tête et tape sur l'épaule du petit en le raccompagnant jusqu'à l'extérieur. EN effet, Nogoon est encore en sommeil comme la grosse partit de ses habitants. Il n'y avait que Arakar, moi et Tyr pour se lever si tôt pour travailler. En passant je vois que le petit Oromis dort dans la grande salle ,sur plusieurs fourrures et pelotonné contre Loukoum, Bill et Bob... banane Flambé lui est juste au dessus dans une sorte de hamac improviser. J'ai un sourire, je me fais peut être plus vieux, pour envier cela à mon maitre.

Je sors donc devant Nogoon, m'étirant, j'avais laissé mon tablier dans la forge, alors la fraicheur du matin me fouette le torse et le dos en me revigorant. Devant nous, en bas des marches de pierres, il y a une grande dame, en uniforme, de long cheveux raide d'un bleu cristallin et aux yeux de glace qui nous fixe. Ont descend à sa rencontre et Tyr me tend le bras. je lui sert le bras à la manière des vieux guerrier avec un sourire franc.

"Ont vous le rend sans une égratignure, comme promis." Je lance avec un sourire facétieux à la dame.

"Je vois ça... Vous n'avez rien de plus pour moi?" Demande la femme pour seul réponse.

Son regard est perçant. Elle sait vraisemblablement quelque chose, mais pa sla peine de lui mâcher le boulot. La fille arbre de l'autre taré est encore protéger et caché au sein même de Nogoon. Arakar et moi avons convenu qu'elle serait amener à papi Boisdefer. C'est pour le mieux.

"Non, m'dame. Rien qu'une forêt sûr, un soldat avec plus d'expérience et des coffres pllus lourd de l'or de la citadelle." Je répond avec amusement.

Le duel de regard à duré encore un instant, puis elle s'est tournée vers Tyr et m'a salué avant de partir.
J'ai soupiré lorsqu'elle fut hors de vu. Nous allions pouvoir reprendre nos activités... ET faire voile vers Desty, qui se trouvait au sud de Nidavoll d'après Arakar, donc... Ont passera par Parse.