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Les rouleaux d'Apollodore [à évaluer]

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Sam 15 Oct - 22:45
La fin du mois de Fenmon, nous en étions là. Après des mois de recherches, des mois passés à arpenter toutes les bibliothèques de la capitale Uruk, à sillonner ses rues à la recherches d’informations, de connaisseurs, et de contacts, nous avions finalement trouvé une piste sur la trace de la « Main Noire ». C’était une secte de fanatiques, dangereux, connus non seulement pour leurs orgies sanguinaires, mais également pour avoir enlevé des jeunes femmes afin de les utiliser dans leurs rituels sordides. Ce n’est pas tant la secte qui nous intéressait, mais plutôt ce qu’elle possédait : les rouleaux d’Apollodore, de parchemins qui pourraient relater des rituels et sacrifices qui eurent lieux sous son règne, expliquant avec précision leur déroulement. Un trésor inestimable qui pourrait aider à comprendre un peu mieux le passé de Suméria. Nous étions très enthousiastes à l’idée de mettre la main dessus.

Oh ! Excusez-moi, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Aurore, Aurore Belmont, et ceci est le récit de mon histoire. Bien des choses ce sont passées avant ce jour, mais on ne va pas se pencher là-dessus.

« Qu’est-ce que tu fais, Aurore ? Il y a encore des affaires à embarquer pour le voyage ! Ne reste pas là à rien faire ! »

Le vieux et grand costaud qui vient de parler, là, c’est mon père, Joseph Belmont. Tout le monde me prend pour sa petite fille, normal, il est vraiment vieux pour être mon père. Et je crois qu’il attend de moi que j’apporte mes affaires jusqu’au portail. Nous devons passer par celui d’Uruk pour rejoindre la capitale de Suméria, là-bas, nous pourrons nous rapprocher de la « Main Noire » et espérer leur subtiliser les rouleaux. Seulement, nous ne sommes qu’une équipe d’explorateurs, pas des guerriers pur souche, nous avons dû faire appel à de vrais combattants même si mon père et Aldabar se débrouille très bien pour se défendre. Seulement, on parle là d’une secte très dangereuse, qui pourrait avoir dans ses rangs des mages et des féras reptiliens… Nous avions vraiment besoin de renfort. C’est d’ailleurs Aldabar qui a recruté la guilde des Mages de Fer. Aldabar est vraiment le meilleur pour engager le contact avec les locaux et n’importe qui, en fait. Il a une aisance et une vraie passion pour les échanges sociaux. Et je ne vous parle pas de ses talents de cuisinier.

« Oh !! Aurore ! Tu es là ! Tu devrais te dépêcher, On ne va pas tarder à passer de l’autre côté ! »

Là, le gentil elfe qui vient de parler, c’est Karel. C’est un être vraiment adorable avec des qualités vraiment exceptionnelles. Il est un peu notre bienfaiteur, vu que c’est lui qui apporte le plus de contribution monétaire à notre guilde, mais il a également beaucoup de talents pour la cartographie et l’anthropologie. Ne me demandez pas pourquoi, mais bizarrement… il n’aime pas trop les autres elfes. Je me demande vraiment pourquoi. Enfin bref…

« Oh ! Bien sûr, Karel. Mais je croyais qu’on devait rencontrer la guilde des Mages de Fer.
- Ils sont déjà de l’autre côté, Aurore !
- Oups ! J’avais pas compris ça, moi ! J’arrive tout de suite, Juste… deux minutes ! »

J’embarquai rapidement mes propres affaires et rejoignis papa, Aldabar et Karel qui m’attendaient alors que le contrôleur à l’entrée du portail s’impatientait.

« Vous n’êtes pas tous seuls, dépêchez-vous ! » grogna-t-il.
« Désolée ! On est là ! Prêts à voyager !
- Vous avez vos papiers ? » demanda le contrôleur avec agacement.
« Les voilà ! » déclara mon papa avec aplomb en tendant les passes-droits au soldat urukéen.

L’homme à la peau basanée lut les papiers et nous regarda un moment avant de se reculer.

« C’est bon, vous pouvez passer ! Bon séjour à Suméria. Puissent les dieux vous protéger, là-bas.
- Pas besoin ! On a des gros muscles et des cerveaux puissants ! » déclarai-je.

Le douanier me regarda de travers et hocha la tête avec dépit avant de nous faire avancer dans le cercle de pierre. Il nous ordonna de ne plus bouger. Face à nous, les pierres formant une gigantesque porte en arc de cercle se mirent à luire, couverte de runes magiques. Il y eut un vrombissement avant qu’un disque de lumière bleutée se forme. Au travers de lui, on voyait l’autre poste de douane, celui qui se trouvait à Suméria.

« À bientôt !! » dis-je au garde avant de sauter dans le cercle magique.

Instantanément, et sans la moindre sensation, je me retrouvais à Suméria. Il faisait relativement chaud ici, même si nous étions dans une saison relativement fraîche pour cette partie du continent. L’air, en revanche, était beaucoup plus sec qu’à Uruk. J’attendis que mes compagnons ne sortent à leur tour du portail avant de quitter la salle de téléportation avec eux. Il ne fallut pas bien longtemps avant que nous ne tombions sur un duo particulièrement intéressant de personnage. Il y avait un homme plutôt grand et musclé, revêtant une armure impressionnante, avec une grande cicatrice sur son visage. Il était plutôt charismatique, ce devait sans doute être lui le fameux Chono-Uulan. Je le reconnus d’après les descriptions que m’en avait faites Aldabar. À côté de lui, un homme bien plus raffiné mais au charme envoûtant se tenait droit, dans une pose élégante. Je ne pus m’empêcher de remarquer sa moustache si parfaitement taillée, soignée, brossée et laquée. Cette homme prenait vraiment soin de son apparence.

« Vous devez être les Mages de Fer ! Ravie de vous rencontrer, messieurs ! » déclarai-je avec enthousiasme.

Je me tournai un instant vers l’homme à la moustache et ne pus m’empêcher de rajouter :

« Ravissante moustache ! J’aime beaucoup !
- Oh nooooooon ! » s’écria mon père.

Je me tournai vers lui, pour savoir ce qu’il se passait, et à voir sa tête et le regard qu’il me lançait, je venais de faire une bêtise.

« ben quoi ?
- Ça va être long… » précisa Aldabar.
Aurore
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Dim 16 Oct - 15:21
Suméria... Il était toujours un petit, sensible, pour les mages de fers de venir dans le coin. Disons, que Tsoliin avait eu des... relations un peu trop poussé avec Naram-Sin avant de devoir filer à la Midland.

Mais comme l'appel de l'or est très puissant, eh bien nous avons accepté celui promis par la guilde de la main d'argent. Bellemont avait une réputation assez solide. Et aussi de bien fourni bourses d'or.
Nous attendons donc près du cercle de portail tenu par l'ordre, pour éviter les interférences, celui ci avait été bâti dans les hauteurs de la cité canyon. Ce qui nous avaient valu un bout de marche et des marches, ont en a bouffé! Mais nous voyons arriver enfin nos nouveaux compagnons d'aventures.
C'est une jeune femme aux cheveux d'or comme les yeux d'Atlan qui vient à notre rencontre, avec beaucoup de joie visiblement. Je n'ai pas le temps de répondre à sa salutation, qu'elle a signé son destin... Non, pas ça. Je pose mon front dans le plat de ma main ganté. Tsoliin a opéré une révérence parfaite avant de répondre avec une fierté non dissimulé.

"Je suis enchanté milady Belmont! Tsoliin Uneg, maitre de l'élégance et des arts au sein des Tomriin Ibechid. je vous présente mon frère et chef, Chono-Uulan, le bras puissant et forgeron de notre organisation. Je suis ravis mademoiselle, de voyager avec une fine connaisseuses de l'élégance pilaire. C'est un travail de tout les jours, ont ne peut peigner si bel ouvrage avec un vulgaire peigne de bois et sans méthodes. Je fais venir de l'huile d'un barbier de Caeldonia, un artisan reconnu de tout Ocland figurez vous! Mon frère lui juge cela frivolle, mais voyez, je suis un gentilhomme raffinée, lui est d'un charisme plus animal et primitif, cela explique cette horrible barbe en manque de l'affection d'huile et d'un peigne et..."

Je tousse bruyamment avant de reposer mes deux main sur le bout de la hampe de bois entretenu de mon marteau qui à la tête sur le sol.

"Merci mon frère, de ta science capillaire, mais nous avons du travail. Je suis certains que tu pourra parler de cela à nos compagnons plus tard." Je pousse un peu l'arcana de l'air qui peut vite est inarrêtable sur ce sujet.

"Oui bien sûr. Vueillez m'excusez gente dame et gentilhommes! Je vous en pries, suivez nous, j"ai fais réservation d'une salle et de chambre dans une auberge reconnu des niveaux supérieurs de Suméria. Près des dresseurs de Wyvern pour notre futurs voyage au besoin... Saviez vous que..." ET Tsoliin nous guida dans la cité, avec aisance et naturel, contant des anecdotes aux membres de la main d'argent. Je me trouvais alors en queue du groupe avec la petite demoiselle.

J'ai mon arme posé négligemment sur mon épaulière de fer où son gravé des multitudes de runes. Surveillant tout de même tout les badauds.

"Veuillez excusez mon frère demoiselle Belmont. Il à la langue bien pendu, et comme il maitrise l'air, il sait reprendre son souffle sans s'arrêter... Depuis qu'il a entendu les histoires de notre grand père sur un certain De Vulpère, il ne cesse d'imiter ce genre de manière." Je lui confia avec un demi sourire amusé.
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Mar 18 Oct - 20:42
Je me mis à sourire voir même rire franchement et sincèrement face à l’engouement total de Tsoliin vis à vis de sa pilosité faciale. Je comprenais à présent pourquoi mon père venait de soupirer à l’avance. Pour ma part, j’appréciai ce petit monologue frais et amusant. Ce n’était pas de la moquerie, mais vraiment un amusement sincère. En plus, malgré ses airs quelques peu suffisants, il semblait réellement prévenant. Avoir fait une réservation de chambre à l’auberge avant notre arrivée… c’était une bonne idée.

Cependant, ma jovialité commença à flancher brusquement lorsque Chono s’adressa à moi, et particulièrement lorsqu’il énonça le nom de De Vulpère. Je sentis comme ma tête me faire mal et tourner un léger instant à cette évocation. J’eus l’étrange sensation de connaître ce nom… mais rien ne me revenait en mémoire. C’est comme s’il m’était familier sans raison apparente. Je me mis à chanceler et faillis glisser au sol avant d’être rattrapée par Karel qui nous suivait de près.

« Aurore ! Est-ce que ça va ?
- Hum… Oh… ça va ! Ce n’est rien ! Trois fois rien… J’ai… J’ai simplement eu un vertige, l’espace d’un instant. Ça doit être la téléportation. Parfois ça a ce genre d’effet, surtout pour ceux qui sont très sensibles aux variations magiques. » mentis-je sans la moindre hésitation.
« Nous devrions peut-être nous reposer à l’auberge avant de partir en excursion.
- Non, ne t’en fais pas, Karel. Je suis d’attaque pour une excursion, et même l’interminable monologue de notre ami Tsoliin ne suffira pas à m’assommer ! Hi hi ! Sincèrement, je crois qu’il m’amuse beaucoup. Je l’aime bien, déjà ! Vous avez de la chance d’avoir un frère comme lui, Chono. »

Je jetais un œil à Tsoliin qui était en train de continuer à discuter avec mon père et Aldabar, qui étaient visiblement tous les deux embarrassés par son débit de paroles… en fait surtout mon père.

« J’ai l’impression que ce n’est pas le cas de ces deux là. Ils vont vite se lasser.
- Aldabar, sans doute pas… mais Joseph, je crois qu’il en a déjà assez ! » me fit remarquer Karel.
« Bah ! Mon père est une vraie pipelette quand il s’y met vraiment ! Ça l’amuse même de deviner ce que vont dire les autres avant qu’ils ne le disent eux même. Alors bon… Allons plutôt déposer nos affaires à l’auberge avant de louer quelques Wyverns, comme l’a suggéré Tsoliin. »

Nous traversâmes les rues sombres et suspendues d’Akkad, la capitale de Suméria. La falaise nous protégeait de son ombre du soleil mordant du désert. Nous croisions les badauds du coin, tous revêtus de tuniques qui les couvraient des pieds à la tête. Je me demandais comment pouvait-il supporter toutes ces couches de vêtements avec un chaleur pareil, mais il devait sûrement y avoir une explication logique à tout ça. En tout cas, la ville était animée. Des vols de wyverns passaient entre les différents ponts, ou carrément au dessus de la ville, des nacelles de pierre montaient et descendaient au gré des citadins qui passaient d’un étage à l’autre, à l’aide de système de magietech. Certains, plus aventureux, usaient de cordes ou d’échelles. À chaque coin de rue, ou même sur les ponts, on pouvait croiser un étale de fruits, de légumes, ou de tout autre commerce. Aldabar semblait dans son élément et était déjà en train de marchander quelques vivres auprès de commerçant. Il nous assura qu’il nous rejoindrait rapidement à l’auberge une fois ses affaires réglées.

C’est soudainement que je fus alpaguée par un vendeur de bijoux à la sauvette. Il se montra insistant et me barra la route. C’était visiblement un féra reptilien au vu des écailles dispersées sur sa peau et de ses troisièmes paires de paupières aux yeux serpentins.

« Aaaah ! Mademoiselle, mademoiselle ! Tu es bien jolie ! Tu devrais porter de jolis bijoux pour aller avec ton charmant visage. J’ai des jolis boucles d’oreilles qui t’iraient bien. Ou que dirais-tu de bracelets en or ? »

Je fus un peu gênée et n’osais pas dire que je n’étais pas intéressée. Heureusement pour moi, Chono vint à ma rescousse et n’eut qu’à se montrer à mes côtes pour faire réagir le type.

« Aaaaah ! Monsieur ! Bien le bonjour ! C’est ta sœur, c’est ça ? Ou ta femme peut-être ? Hé ! Monsieur, je te fais un prix d’ami ! Elle serait joli avec des bijoux, non ? Aller, achète, c’est des bijoux fabriqués ici, à Akkad. Les plus beaux bijoux du monde pour la plus belle femme du monde, monsieur. »
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Mer 19 Oct - 10:44
Les vendeur du chemin "des wyverns", tous des vendeurs de tapis à peine capable de vendre une cruche en terre cuite sans avoir l'air angoissant. Muu serait exaspéré. Je m'approche de la demoiselle Belmont, qui semblait bien peu au fait de ce genre d'énergumène de Suméria. Le vendeur de "bijoux" sembla avoir un tic nerveux. Il faut dire que je faisais une bonne tête de plus que la demoiselle et lui. Je pris l'un des bracelet qu'il tendait dans mon gantelet après avoir poser lourdement mon arme, tête sur le sol. J'ai serrer l'objet entre mon pouce et mon index, fixant le féra. J'ai serré jusqu'à voir et sentir le métal se craqueler.

"De l'or?" Je lui lançait, avec dédain. Je lançait l'objet sur son tapis de vendeur à la sauvette. "Les vrais bijoutiers laissent une marque sur leurs oeuvres... Et il ne façonne pas de bijoux en pyrite. Tu devrais filer, avant que je ne me mette à parler très fort de ce sujet et que les gens à qui tu a fourgué ca ne rappliquent en m'entendant." je lui conseille avec un demi sourire cynique.

Le vendeur repli son tapis sur sa marchandise et s'enfuit à toute jambe. Je regarde la demoiselle...

"Ce genre de petits escrocs ne sont pas bien dangereux, hormis pour vos shekel haha. Il avait raison sur un point, un bracelet vous irait bien, Tsoliin vous dirait les boucles d'oreilles, en l'écoutez surtout pas héhé. Allez venez, l'auberge n'est plus très loin." Je rassurais la demoiselle.

Nous avons repris la route, et en effet l'auberge était à quelques minutes de marches. Nous sommes rejoins sur le chemin par Aldabar, les autres sont déjà sur place. Je conte à notre compagnon la petite mésaventure de la demoiselle.

"Vouloir fourgué de la pyrite pour de l'or, le frotter sur une pierre blanche aurait suffit à lever la supercherie, la pyrite laisse une trainée grise au lieu de dorée... Quel imbécile." Je concluais alors que nous arrivions.

L'établissement était creusé dans une parois rocheuse comme la quasi totalité des édifice de la ville. Néanmoins, celle ci était plus travaillé, la paroi poncé, lissé, des motif sumériens gravé dessus. La portes était coloré et ciré, des fenêtres aux volets de couleurs azuré visible, figurant surement les chambres et les pièces de l'auberge. ET surtout, le nom de l'endroit était gravé au dessus de la portes en lettre dorées, Tsoliin avait des goût assez raffinée. Cela avait du coûté une petite somme, à moins qu'il est encore filouté avec le ou la propriétaire.

Nous sommes entré, le sol est couvert d'un tapis aux motifs géométriques anguleux et couleurs bleu. Un comptoir face à nous accueillait une féra aux formes généreuses, vêtu d'un haut laissant voir son ventre plat et sa peau de bronze. Elle avait de long cheveux d'encre et quand nous sommes entré, sa langue de serpent à siffler entre ses lèvres foncé par un rouge à lèvres.

"Bienvenue! Chono-Uulan, Demoiselle Belmont et Aldabar je présume. Il vous a parfaitement décris. Ils vous attendent dans la sssalle réservé, je vous en prie c'est isssi." Dit elle en serpentant alors hors du comptoir pour nous amené à une porte et l'ouvrir pour nous laisser entrer avant de filer à nouveau.

La salle de réunion comprenais une table ronde basse en bois laqué, cela venait surement d'un artisan d'amaterastu, le col couvert de tapis colorés et de grands coussins tout aussi coloré. Sur la table, des coupes de porcelaines et des carafes contenant surement d'étranges alcool. Ainsi que des fruits frais dans un panier d'osier finement tressé. Je me défais de mes morceau d'armure, si je m'assois avec, je vais éventrer les coussins. Tsoliin a fait silence à mon arrivé.

"C'est un endroit charmant n'est ce pas? J'ai pu avoir quelques gestes commerciaux avec..." Commença Tsoliin.

"Je ne veux rien savoir, frère. je t'en prie par Idun." Je le coupais prestement.

"Bien, certes, nous sommes là pour une quêtes des plus excitante! Demoiselle Belmont, nous sommes toutes oui." Ajouta le mage moustachu en prenant ses aises dans son grand coussin écarlate.
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Sam 22 Oct - 17:28
Nous nous installâmes tous autour d’une table basse, assis sur de confortables coussins énormes et colorés. Je piquais un fruit dans la corbeille d’osier et croquais dedans histoire de m’en délecter quelque peu avant que je n’ai à offrir à ces messieurs un exposé de notre mission. Sans doute Aldabar n’avait-il pas donné tous les détails et s’était contenté de leur vendre cette mission comme une mission d’escorte.

« On dirait que c’est à moi de vous expliquer ! Très bien, messieurs, je vais vous faire un exposé de la chose. Vous n’êtes pas sans savoir que nous vous avons fait venir pour nous escorter lors de nos pérégrinations nous menant aux rouleaux d’Apollodore. Ce sont des parchemins vieux de plusieurs siècles qui renferment un savoir unique. Dedans sont contenus tous les savoirs liés au Roi sumérien Apollodore qui vécu 2 à 3 siècles de cela avant notre ère. On dit de ce monarque qu’il s’assurait la fidélité de ses gardes personnels en faisant sacrifier un jeune homme lors de ses banquets. Le sang du sacrifié était mêlé au vin et offert aux convives. Ce que l’on ne sait en revanche pas, c’est si ces légendes sont exactes et comment se déroulaient précisément ces banquets et cérémonies. Nos récentes études et des informateurs très fiables nous ont mis sur la piste d’une secte « La Main Noire » qui détiendrait les dits rouleaux. Nous avons réussi à obtenir l’information selon laquelle leur temple de culte se trouverait dans l’ancienne cité abandonnée d’Eshnunna, qui était autrefois la capitale de Suméria lorsque le Roi Apollodore régnait. Notre objectif : nous infiltrer dans la cité le plus discrètement possible, approcher les croyants de la secte et obtenir les rouleaux par tous les moyens. »

Je pris une pause et c’est mon père qui prit à son tour la parole pour compléter ce que j’avais à dire. Je souris avec reconnaissance.

« Vous le savez peut-être, mais les pratiquants de cette secte sont particulièrement dangereux. Ils pratiquent des sacrifices de jeunes hommes, ou de jeunes femmes, et ont des rituels plutôt… barbares. Alors inutile de vous préciser qu’il vaut mieux éviter de s’attirer des ennuis auprès d’eux. Malheureusement, ce sera sans doute nécessaire si nous voulons récupérer les rouleaux. Ils sont sans aucun doute bien protégés, peut-être même par le chef de secte lui-même. Autant dire que ça ne sera pas une partie de plaisir.
- Merci pour ces précisions, papa !
- Oh oh ! De rien, Aurore ! Le plaisir est pour moi !
- Bien ! Maintenant, l’idée serait d’emprunter des wyverns pour nous rendre là-bas. Nous avons l’emplacement exacte de la cité, nous savons où se trouve le temple. Je pense que le plus simple pour infiltrer cette secte serait de nous faire passer pour des membres. On devrait essayer de trouver un groupe de fanatiques isolé et leur voler leurs tenues histoire de se fondre dans la masse.
- Risqué… » commenta Karel « Mais moins que de les attaquer frontalement. Cependant, si les choses devaient tourner mal, nous ne serions pas assez pour affronter tous ces types. On compte principalement sur vous pour nous aider à nous en sortir. On se débrouille pas trop mal, mais la bagarre, ce n’est pas notre point fort. On a bien Aurore qui se débrouille bien en magie, et Aldabar qui sait mettre le feu, mais Joseph se fait vieux, et moi… disons que je n’aime pas beaucoup la violence.
- Commeeeeent ? Répète un peu ça, petit morveux ! Le vieux va te coller une trempe si tu arrêtes pas de raconter des conneries sur lui. Je suis tout à fait capable de me défendre ! » s’emporta Joseph.
« Heum… Je crois que ce que voulais dire Karel, papa, c’est que tu n’es plus aussi fort que dans ta jeunesse. » lui expliquai-je.

Mon père se mit à ronchonner et maugréer comme un enfant. Une goutte de sueur perla sur mon front tandis que je souris avec gêne. Papa n’acceptait pas facilement ce genre de jugement, mais il fallait bien avouer qu’il n’était plus tout jeune et qu’il n’avait pas toujours la pêche. Malgré tout, c’est vrai que pour un vieil homme, il se débrouillait très bien. Il pouvait largement faire face à des petits jeunes sans expérience… mais contre une personne plus jeune que lui et avec plus d’expérience que les néophytes… Ce n’était pas gagné.

« Vous êtes toujours partant pour cette mission ? » demandai-je avec curiosité à Chono et Tsoliin.[/color]
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Dim 23 Oct - 13:34
Je faisais mes propres calculs alors que la chef de la guilde donnait ses informations et ses objectifs. L'objectif, les rouleaux, ont avaient déjà l'emplacement des dit rouleaux. Le principal obstacle était la présence de cette secte sur place... Niveau soutien, la chef aurait quelques compétences en magie et le vieux Joseph serait le plus expérimenter en combat... Hum.

"Les Tomriin Ibechid n'ont qu'une parole demoiselle Belmont, nous allons vous offrir tout le soutiens que nous pourrons. Je me permet de vous prévenir néanmoins que mon frère, Chono, ici présent est un bien piètre acteur. j'ai bien essayé mais il est préférable que si vous choisissiez de vous infiltrez parmi ces ruffians, il ne prononce pas un mot." Ricana Tosliin en me souriant.

Je répliquais par un geste obscène de la main en ricanant.

"Entre vos muscles et les mieux Papi, ont devraient réussir à tenir la belle équipe en vie jusqu'à la fin, prenez plutôt un peu de cette liqueur tant qu'ont peut encore s'hydrater comme y convient... Et souriez, tant qu'ils nous restes encore des dents. héhé."

Pour le reste Tsoliin était d'avis de suivre le plans d'Aurore, pour ce qui est de ce genre d'approche, je laissais ça à mon frère. Il avait raison, je n'étais pas vraiment très discret ni maitre de talent de théâtre.

Nous avons donc préparez les wyvern peu de temps après cette petite réunion/pause. de l'eau, des vivres, cordes, équipements en tout genres. Eshuna avait été bâtis d'après Tsoliin sur une mesa dans le désert, ce qui la plaçait de facto hors porté de gens n'ayant pas moyen de voler. Alors que je m'occupais de sécurisé des grandes réserves d'eaux au flanc d'un des reptiles volant le dénommé Aldabar passa et m'aida à fixer l'objet convenablement.

Vint le moment d'embarquer, j'étais avec demoiselle Belmont et son père, le vieux Belmont. Les autres avaient de plus petits animaux et avaient décoller en premier. Moi, je me cramponnais à la selle, en me collant à elle en fixant le sol qui s'éloignait de plus ne plus. EN tournant la tête, je vis que le vieux Belmont était presque une copie de moi! Rassurant, deux terres à terres obligé de se fier au talent de voltige d'une jeune mage.

"Je détestes voler..." Je grommelais.
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Dim 23 Oct - 15:48
« Ooooooh nooooooooooooon ! » s’écria mon papa tandis que je tirais les brides de la wyvern qui nous servait de monture et pris son envol.
« Yaaaaaahouuuuuuuuuuuuuuuu !!!! » m’écriai-je avec exaltation.

Vous ai-je dit que j’adorai voler ? Enfin, j’avais un peu le vertige, c’est vrai, mais sur le dos d’une monture, c’était totalement différent. Je me sentais libre, libre comme l’air. Pouvoir ainsi voltiger au-dessus du sol sans contrainte ni peur de tomber et s’écraser me faisait planer… littéralement et figurativement. Chono ne semblait pas en mener large non plus. J’avais donc deux des voyageurs les plus angoissés à l’idée de voler… Formidable ! Et bien il ne me restait plus qu’à les rassurer !

« Vous inquiétez pas ! Je maîtrise ! Bon, d’habitude je suis seule et c’est plutôt les pégases que je monte en général, mais c’est preeeesque pareil ! »

Chono sembla pâlir, tout comme mon papa. Bon… Pour le côté rassurant, on repassera. Dommage. La wyvern que nous montions était vraiment très imposante pour le coup, je n’en avais jamais vu d’aussi grande et costaud pour qu’elle puisse porter trois personnes, mais après tout, on était au pays des wyverns, les standards n’étaient pas les mêmes. Elle avait l’air plutôt vieille mais très gentille. C’était une femelle d’après celui qui nous l’avait louée et elle s’appelait Namoun.

« N’est-elle pas adorable, papa ?
- C’est juste un lézard volant, non ? » répondit-il avec dépit.

La wyvern grogna et fit un soubresaut qui fila les chocottes à mes deux compagnons de voyage.

« OH MES DIEUX !!!!» s’écria papa.
« Tu n’aurais pas du lui manquer de respect, Papa ! Elle s’appelle Namoun, et elle est très gentille ! Je crois que tu l’as vexée !
- Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi enthousiaste… » soupira-t-il à mon attention.

Bon, je vous passe à présent les détails un peu chiant du voyage. Car il a fallut s’arrêter plusieurs fois pour que tout le monde puisse répondre à ses besoins avant d’arriver à Eshnunna. Ça n’a pas été facile pour Chono et Papa qui se sont plaint pendant tout le voyage… Bon j’exagère peut-être un peu, mais ils ont été vachement malades quand même et on a dû s’arrêter quelques fois histoire de s’en remettre. Heureusement qu’on avait Aldabar avec nous, il avait prévu le coup et avait donné un remède à ces deux là pour apaiser leur mal de l’air et leur trouille des voyages aériens.

La fin de journée approchait et il nous fallut faire halte aux abords d’une oasis, histoire d’y passer la nuit et de nous reposer avant de reprendre notre vol et arriver demain matin à la cité d’Eshnunna. Un petit campement fut monté… enfin… petit… Vu la taille de la tente de notre compagnon Tsoliin, qui visiblement aimait son petit confort personnel, c’était difficile de qualifier notre campement de « petit ». Alors que nous montions notre bivouac, d’étranges individus en toges s’approchaient de nous. Sur leur tenue, le symbole d’une main noire était brodé. Ils étaient au nombre de six, ce qui nous arrangeait plutôt bien à vrai dire. Leur arrivée, plutôt que de m’inquiétait, me réjouissait. Et bien voilà que mon plan commençait à bien se dérouler.

« Ah !! Bien le bonjour, mesdames et messieurs ! » m’exclamai-je à leur encontre.

Ils semblèrent perplexe et nous regardèrent avec curiosité avant de demander :

« Vous êtes venus pour la communion, vous aussi ?
- En fait, vous tombez plutôt bien ! Il nous manquait justement de quoi nous vêtir ! » déclarai-je.

Ils semblèrent ne pas comprendre, une chance pour nous. Papa Joseph commença à s’étirer et à faire craquer ses vieux os.

« Parfait, il fallait justement que je fasse mon exercice quotidien pour ne pas perdre la main ! Prêt, Aldabar ?
- Oui, je le suis ! Ça va chauffer, sans mauvais jeu de mots !
- Quelle brutalité… » soupira Karel.
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Dim 23 Oct - 20:33
Enfin, la terre ferme. J'aimais la terre, le sable, la terre, la vase des rivages d'un étang dans un oasis, tout plutôt que de ne plus sentir mes pieds toucher le sol. Même si j'avais ronchonné tout le long, la Belmont savait y faire. Nous voilà Autours du feu de camps de notre campement, Tsoliin, dans sa tente extravagante toujours. Je préparais quelques grillades quand je vis des types bizarres approché. Ni une, ni deux, je me redresse, approchant avec le vieux Belmont alors que sa fille salut les voyageur qui s'avère être des cultistes visiblement... Une communion?
J'ai un grand sourire en écoutant le vieux Joseph, ca c'était un gars solide, et Aldabar était plutôt bagarreur aussi à ce que je vois.

Je me place juste derrière le groupe de nouveau venu, soudain un peu plus tendu. ET je leurs lâche avec un grand sourire en croisant mes bras imposant sur mon torse.

"Ont veut, vos toges, vos sandales et vos bijoux..."

Je fais un clin d'œil complice au vieux Joseph, attendant son signal.
Chono-Uulan
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Mar 25 Oct - 21:30
Les membres de la secte firent tous un pas en arrière, comprenant qu’ils étaient à présent menacé par notre équipe. Nous avions cependant l’avantage de la surprise puisqu’ils ne s’étaient pas attendus à ce que nous attaquions aussi rapidement. Papa fut le premier à lancer l’assaut en tendant son bras d’où s’échappèrent des ronces qui ligotèrent l’un des fanatiques. Ce dernier tomba à la renverse et son visage tomba en plein dans le sable. Voyant cela, les autres tentèrent de prendre la fuite mais Aldabar entama une chorégraphie qui fit se dresser un énorme mur de flammes les empêchant d’aller plus loin. Il tendit un doigt en l’air et fit un signe négatif pour leur faire comprendre qu’ils n’allaient pas s’en tirer à si bon compte.

« Tst tst tst ! Non non non ! Vous ne vous échapperez pas comme ça ! »

C’était à mon tour de jouer. Je fixais alors mon attention sur les éléments environnants avant de ressentir la présence de végétaux autour de l’oasis. Il y avait des cocotiers à proximité et je me servis de leur présence pour envoyer mon mana dans leurs feuillages et leur troncs tout en chatonnant une petite chanson.

« Tough nut, don't crack
shake my tree and I'll attack
no cut, skin deep
secrets that you try to keep

I say hey hey you
don't you break my shell
I say hey hey you
'cause I know you well
I say hey hey you
now I see the sign
I've got you finally beat
so baby walk those feet

You take the milk from the coconut
you take the milk from the coconut
 »

Alors que je chantonnais, les cocotiers se mirent à danser en rythme et à envoyer des noix de coco sur les types que nous attaquions. Ils tentèrent tant bien que mal de se couvrir le visage et la tête avec leurs bras pour éviter de se faire assommer, mais la douleur était bien réelle. Karel sembla totalement décontenancé face à ma façon d’user de ma magie et soupira :

« Elle recommence… »

Sans me laisser décourager par son intervention, je continuais de chanter tout en dansant en rythme.

« Bye bye play thing
did you have me dancing on a string?
Show time, bad turn
the party's over, took me time to learn

I say hey hey you
did you pop it again?
I say hey hey you
now your bullet's done

I say hey hey you
do you wanna shoot the fruit?
well if you hit the shy
you're gonna run me dry

You take the milk from the coconut
you take the milk from the coconut

Time to play, Mages de Fer !
 »

Il était temps que les autres interviennent, les cocotiers allaient tomber à cours de noix de coco à force de les jeter sur les fanatiques qui n’en menaient pas large pour le moment.

La chanson en question:
Aurore
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Mer 26 Oct - 0:04
J'ai eu un grand rire sur la manière absolument originale de la demoiselle de s'occuper des fanatiques. Cela ressemblait beaucoup à la magie de papi Boisdefer! Je m'tais même mit à effectuer un petit pas de danse. La fin de la chanson semblait donner le top départ pour l'intervention des mages de fer, et demoiselle Belmont n'allait pas être déçu. Tsoliin m'avais rejoins en plant au dessus du groupe de fanatique après avoir complimenter avec force hyperbole et métaphore la prestation du chef de la main d'argent.

"Vous avez entendu la dame, ont a bien ris, mais maintenant faudrait songer à dormir pour quelques jours héhé." Je ricanais en approchant lentement du groupe de cultiste.

Il était encore cinq debout, le sixième retenu au sol par le vieux Belmont. Je soupçonnais le vieux de pas y aller à font pour voir ce qu'ont donnaient, tu va être servis grand père!
Musique!:
J'ai sautiller sur place, ployer les genoux, mon talon à taper sur l'autre et dans une détonation et un grand sourire je me suis trouver dans la mêlé! Un coude droit dans la mâchoire d'un gars à ma gauche, ma jambe droite en plein dans le menton d'un deuxième dans le même mouvement me plaçant durant une seconde à l'horizontale au dessus du sol de sable doré. Tsoliin, dans cette seconde, fila juste entre moi et le sol, se dressant avec la vivacité d'un aigle juste devant un troisième type qui tenta vainement de reculer. Tsoliin dans les combat aux corps à corps son truc, c'était de donner à ses membre une vélocité digne d'une flèche à pleine vitesse en s'aidant du vent. Il faucha les deux jambes du types qui se retrouva à l'horizontale avant d'abattre son avant bras droit dans son abdomen. Dans une un souffle émanant du choc de l'air utilisé pour accélérer le mouvement, le cultiste tomba au sol en se pliant en deux.

Les quatre premier cultistes venaient de se faire coucher à la vitesse d'un cheval au galop. Je faisais face avec Tsoliin, qui ne parlait jamais une fois le combat débuter jusqu'à sa fin, devant deux types encore debout, plus massif, plus grand.
Les deux cultistes firent un  mouvement d'épaule, et leurs longue robes noir tombèrent à leurs pieds, révélant deux colosses en pagnes noirs... leurs muscles noueux leurs faisaient des cous monstrueux et des bras équivalent à des petits troncs d'arbres en diamètre.

"Là c'est intéressant."
Je lâchais  tapant du talon à nouveau alors que les deux beuglèrent un cri à la gloire de la main noir.
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Ven 28 Oct - 21:20
Suggestion d'écoute:

Et bien, les Mages de Fer étaient plutôt efficace. Ils n’étaient que deux sur toute la bande et on sentait déjà la différence. Mon père semblait plutôt apprécier le spectacle et sourit de toutes ses dents en voyant leur démonstration de force. Les choses semblèrent cependant ce gâter lorsque les deux fanatiques encore debout se dévêtir pour exposer leur impressionnante musculature.

« Laissez tomber votre numéro de gros bras, fanatiques de la Main Noire ! Vous êtes vraiment trop prévisibles ! Ce n’est pas en nous exhibant vos muscles que nous serons impressionnés !
- Ah ! Vous êtes bien ignorants si vous pensez que nous laisserons tomber si facilement ! » répondit l’un des gros bras.
« Ignorant ? Aaah !! Je lis en vous comme dans un livre ouvert ! Votre prochaine phrase sera : « C’est impossible que des oclandais comme vous puissent avoir la moindre idée de qui nous sommes ! » »déclara Joseph.
« AH ! C’est impossible que des oclandais comme vous… … » le malabar aux muscles saillants se figea sur place.

Mon père sourit, fier de lui. Il avait totalement deviné ce que ces types allaient dire. C’était… bleffant. Comment ? De la psychologie inversée ? Une idée qu’il leur a glissé dans l’esprit ? De la vraie prescience ?

« Commeeeeeeeent ??? » s’écria le type de la Main Noire.
« Une coïncidence ? Je ne crois pas non ! Vous êtes vraiment prévisibles, vous les fanatiques ! » déclara papa avec un immense sourire. « D’ailleurs, votre prochaine phrase sera : « C’est impossible ! Il nous a leurré ! » »

Les hommes de la main noire se mirent à rire, comme si ce que venait de dire mon père était ridicule. Cette fois-ci, ils n’y crurent pas et s’apprêtèrent à bondir en sa direction lorsqu’ils sentir que leurs membres ne pouvaient bouger.

« C’est impossible !! Il nous a leurré ? Oh… »

Nouveau frisson d’horreur pour les fanatiques. Joseph avait effectivement deviné leur prochaine phrase… Toujours aussi bleffant. En vérité, les types de la Main Noire étaient bloqués par des ronces invisibles qui leur enserrés les membres, bras comme jambes. Mon père avait profité de cette diversion, de cette discussion surréaliste pour user de son Esprit Guerrier et les bloquer par sa magie.

« Et maintenant, c’est le moment où vous allez dire : « Pardon, Monsieur Belmont !! Épargnez-nous ! » »

Je regardai mon père avec admiration administrer à ses ruffians une sacrée raclée alors que ces derniers étaient incapables de se défendre, immobilisés par les ronces magiques. Le vieux avait une sacrée force et il démonta rapidement les deux gaillards à coups de poings avant que l’un d’eux ne supplie :

« Pardon, Monsieur Belmont !! Épargnez-nous !
- Qu’est-ce que vous en pensez, Main d’Argent et Mages de Fer ? Devrait-on vraiment épargner ces fanatiques sacrificateurs de jeunes gens, ou devrait-on leur coller la raclée de leur vie ?
- La raclée de leur viiiiie !!! » hurlai-je avec excitation.
« Oui, oui, oui !! » s’exclama Aldabar.
« Bonne nuit, messieurs !!! » déclara Joseph avant d’assommer les deux colosses.

Je me mis à applaudir devant le spectacle tandis que mon père s’inclinait comme s’il remerciait des spectateurs. Karel soupirait, pas mécontent que cela soit terminé, mais tout de même, il n’aimait pas trop ce genre de violence, je le savais. Il fut cependant le premier à récupérer les affaires des fanatiques.

« On a de la chance, ils ont à peu près les mêmes morphologies que nous ! » déclara-t-il. « Mais n’aurait-ce pas été plus facile d’attendre la nuit pour qu’ils s’endorment afin de les dépouiller ?
- Quoi ? Et manquer l’occasion à un vieil homme comme moi de faire son exercice physique ? Aucune chance, Karel !
- Oui, c’était quand même plus marrant comme ça ! » répondis-je avec amusement.
Aurore
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Sam 29 Oct - 17:38
J'ai finis par applaudir la démonstration du grand père. Ca c'était un homme un vrai! Des muscles et du panache! J'ai eu un rire avec la réaction de miss Belmont, cendre et sable elle était plus violente qu'ont pourrait l'imaginer haha!
Je pris l'une des robes noirs des adeptes et l'enfila par dessus mon armure, hors de question de ne pas resté équipé alors qu'ont va au milieu d'une bande de dégénéré. Tsolin se chargea d'ajusté les robes de chacun, prenant quelques secondes de plus avec le dénommé Karel, nous offrant sa meilleurs interprétation de la manière dont il fallait marcher pour imiter la démarche des cultistes. Il assura qu'il s'occuperait de causer à notre place. Il était arcana lié au vent, les illusions auditives comme visuelle était son milieux. Avant de partir, il se tourna vers nous, et se permit de précisé avec un sérieux inhabituelle hors d'un combat à nos alliées.

"Je dois vous prévenir d'une chose essentiel. Je sais que vous avez surement lu les biographie de France d'Aragon à notre sujet, ce jeune frankreich était d'un tel raffinement, alors je vous informe qu'il était tout à fait exacte sur un point. Nous avons trois tabou dans notre culture, si l'un d'eux est brisé par ces.."
Il fixa les six idiots inconscient. "Barbare, nous ne pourront retenir nos coeurs d'en invoquer au "zügeer uurlakh"..."

"Qu'est ce donc?" Demanda l'elfe.

"Une condamnation à mort. Une marque d'infamie, une sentence irrévocable tant que la vie des désigné n'est pas partit à Hél... Nous en avons invoquer aux "zügeer uurlakh" que trois fois, espérons que cela en reste ainsi." Je répondis en frissonnant.

Cette invocation culturelle des nomades, était d'une grande violence. Même les plus doux mages de fers en devenaient des berserker assoiffé de vengeance lorsqu'il était proclamé. Nous avions laissé des charniers et des hectolitres de sang lors des précédentes proclamations, et cette rage soudaine nous faisaient tous très peur... Peur car cela nous avaient plu.

Nous avons débuté la marche. Pour chasser la morosité que la prévention de Tsoliin avait instauré, je m'étais assuré de conter nos nombreux exploits à nos alliées avec forces détails, Tsoliin prenant malin plaisir à parfois me répéter de manière plus poétiques ou épique, exaspéré par mon manque de verbe.
Il fallait au moins ca pour gardé le moral, dans le froid de la nuit du désert, dans son obscurité à peine dilué par les rayons lunaire. Plusieurs fois, nous avons vu un loups, ou entendu un corbeau. De mauvais présage assurément. Nous sommes finalement arrivé en vu de la cité d'Eshuna, enfin ses ruines.

Même ainsi, c'était impressionnant d'architectures et de grandeur. Une cité circulaire parfaite, pas de rempart, ici, sur ce promontoire, qui aurait pu tenter de les assiégé par le sol? Mais des tours somptueuse malgré celles écroulé qui tentait de toucher els étoiles. L'immense masse d'un palais aux dômes dorée, des milliers de maisons et de la végétation qui se répandait maintenant partout. ET hélas, une petite demi douzaine de groupe de cultiste qui entraient ou approchaient de la cité.

"Dame Belmont, pourquoi Eshuna a été délaissé ainsi?" Je demandais avec curiosité et incompréhension. "C'est une œuvre d'art architecturale même ainsi, de sa grande époque, cela devait être merveilleux!"

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Dim 30 Oct - 11:42
Nous avions finalement décidé de laisser notre bivouac ainsi et de faire le reste du chemin à pied. À dire vrai, l’oasis se trouvait au niveau de cette mesa perdue dans le désert et qui représentait un point assez culminant. De plus, après avoir questionné nos victimes, nous apprîmes rapidement qu’une préparation à la communion allait avoir lieu au beau milieu de la nuit, au sein de l’ancienne capitale. Après avoir solidement attachés ces fanatiques, et une fois que Tsoliin ait terminé d’ajuster nos tenues d’emprunt, nous partîmes donc sous les rayons de la lune, dans le froid mordant de la nuit de ce désert impitoyable.

Déjà au loin, se profilait la silhouette majestueuse des restes encore debout de la cité d’Eshnunna. J’aurai aimé pouvoir la survoler de jour à ce moment précis, mais la découvrir ainsi, comme un spectre qui se dévoile en pleine nuit, était un moment emprunt de magie et de beauté, de mystère et de découverte. Je ne regrettais en rien de la voir ainsi, dans cette nuit étoilée et éclairée par la lune. Je fus sortis de ma contemplation de cet endroit légendaire par le questionnement de Chono.

« Et bien, c’est une question qui reste encore actuellement en suspens. Il y a différents consensus à ce sujet, mais je vais vous narrer les raisons les plus probables de l’exode totale d’Eshnunna. La théorie avancé par le sage Blazteck Himackvar, un brillant géologue d’Uruk, prétend, d’après des recherches sur le site, qu’il y aurait eu une catastrophe écologique dans ce lieu. Autrefois, l’eau coulait au fond des lacs souterrains se trouvant sous la mesa et la ville d’Eshnunna pouvait sans difficulté s’approvisionner en eau. Malheureusement, il y aurait eu en l’an -34 un terrible séisme qui aurait détruit une partie de la ville, mais qui aurait surtout provoqué un éboulement souterrain, il y aurait eu alors une contamination des lacs souterrains par une bactérie qui se trouvait dans d’autres grottes immergées d’eau sale. Les puits auraient donc tous étaient touchés par cette bactérie et cela aurait provoqué une terrible épidémie. Les rares survivants ont vu également les sources d’eau se tarirent et au bout de plusieurs mois, la ville fut abandonnée. »

Je pris le temps de respirer un coup et de boire une gorgée d’eau dans mon outre avant de reprendre.

« Le sage Elimung Ashnamiah, prétend, lui, que la ville aurait été attaquée par une cité voisine, ce qui expliquerait la chute de certains murs et d’une partie des habitations. L’armée ennemie aurait également lâché sur la cité une malédiction pestilentielle qui aurait provoqué cette fameuse épidémie. Épuisés par les combats et la maladie, les survivant de la cité d’Eshnunna auraient abdiqué et auraient finalement été tués par l’armée d’Akkad. Alors, pourquoi Akkad aurait attaqué leur voisin sans vouloir récupérer la cité ? D’après Elimung, c’est parce qu’ils se seraient attaqués à eux pour punir les agissements du petit-fils d’Apollodore qui aurait continué de pratiquer les rites de son grand-père. Personnellement, je ne suis pas convaincue, je trouve la première hypothèse plus probable. C’est vrai qu’on a retrouvé des sources d’eau potable et que les adeptes de la Main Noire s’en servent à présent pour s’abreuver en eau, mais… ben pour le coup, je trouve ça quand même curieux qu’Akkad n’ait pas tenté de récupéré la cité si elle était encore vivable. Alors qu’abandonner une cité parce qu’il y a de l’eau contaminée et une épidémie… ça me semble plus probable. On manque encore cruellement d’études sur cette cité, et la présence des sectes n’aident pas du tout à l’explorer, d’autant que comme je vous l’ai dit, l’eau potable, ici, c’est une denrée très rare et difficile à trouver. Surtout, ne buvez pas n’importe où, d’ailleurs. Ça ira peut-être au début, mais on n’est pas à l’abri d’une eau pleine de pestilence. »

J’étais plutôt satisfaite de mes explications sur le sujet. Chono semblait à présent y réfléchir et devait sûrement avoir des questions. Je lui laissais le temps de les poser. De toutes manières, il nous fallait encore bien quelques minutes de marche avant d’arriver vers le temple où les groupes de cultistes qui nous entouraient se rendaient. Nous les entendions tous chuchoter entre eux. C’était particulièrement inquiétant. Toutefois, la cité était étrangement éclairée. Les membres de la secte y avait installé à intervalles réguliers des braseros sur le chemin menant à l’ancien palais royal. On distinguait d’ailleurs son énorme coupole se dégager des autres bâtiments de toutes sa hauteur. Le tout était recouvert d’une végétation plutôt impressionnante pour un endroit aussi désertique. Les sources d’eau souterraines contaminées ne posaient pas de problèmes à ces végétaux, semblait-il.
Aurore
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Dim 30 Oct - 18:29
"Avec toute sa richesse et ses esclaves, il aurait pu utiliser la magie pour s'occuper de purger les eaux non? Espérons que quoi que ce soit, ca ce soit plus ni dans l'air ni dans l'eau." Je concluais aux explications de la cheffe de la main d'argent. l'ennemi invisible est le plus redoutable, en ce domaine Mukkhai reste le plus puissant de nos protecteurs. "Merci m'dame."

"Faite silence, nous y sommes, le spectacle commence." Souffla Tsoliin en se lissant les pointes de sa moustaches.

Nous passons par l'une des arches de pierres gravé de fresques mythologiques en parties érodé par les vents du désert. Des cultistes en armes patrouilles ca et là par groupe de deux. Rien à voir avec les débiles croisé sur le chemin ,ceux ci ont des armures légères mais efficaces à premières vu faites en cuirs de manticores ou en écailles de drake. Les lances et autres cimeterres aux sash (ceintures de tissu orientale) de couleurs noir à leurs tailles sont de bonnes aciers.

Nous croisons d'autres cultistes, parfois en atours plus typique de l'Ocland, mais conservant les couleurs et le symbole du culte sur les vêtements. Je ne les imaginais pas si nombreux, mais je compte déjà une centaine de cultiste, et un vingtaine de gardes. Un groupe de cultiste en vêtement typé de Mercalit approche de Tsoliin. Il leurs joue son numéro à la perfection...

"Gloire frère." Dit Tsoliin en salutation.

"Gloire mes frères... ET soeur." Dit le meneur de cette bande là de cultiste, en caressant son bouc huilé et blond, en fixant un instant de plus la silhouette d'Aurore.

"La communion est proche." reprit tsoliin.

"Oui, si seulement les fouineur de l'ordre et leurs laquais ne nous talonnaient pas, nous aurions pu faire de cette communions un rite de sang comme il se doit. Mais impossible de faire des razzia dans le coin sans que le roide Suméria ne décide de faire un peu de chasse..."

"Oui, quelle tragédie. Mais un jour peut être, le roi sera t'il le sacrifice à notre gloire." Ricana Tsoliin en imitant un rire maléfique à la perfection.

"Oh que ce serait savoureux oui! Vous êtes de notre cellule de Parse il me semble, je reconnait là les atours de nos frères du sud."

"Oui en effet, frère. la route fut longue. J'ai hâte de pouvoir me délecter de quelques délicieux liquides. Mais je ne crains que sans sacrifice"

"Vous ne devriez pas être si pessimiste voyons mon frère! Sachez..." Il passa un bras autours des épaules de Tsoliin d'un air conspirateur. "Mes amis de notre cellule du Bergond ont trouvé quelques sacrifices pour cette nuit... Je ne voudrait pas vendre la mèche mais... Notre cellule à aidé à faire passé quelques belles plantes de l'Okolnir si vous voyez ce que je veux dire. Une de ces plantes serait même de sang royale, enfin de sève haha!" Ria le cultiste.

"QUelle délicieuse surprise botanique mon ami! Auriez vous la bonté de nous accompagner! Vous semblez connaitre nombre des autres cellule, comme vous le savez, notre cellule est assez récentes. Nous aimerions être plus en résonnances avec tout nos frères et soeurs." Répliqua tsoliin avec un air charmeur.

"Bien sûr mon ami!" répondit le type en tapant dans l'épaule de Tsoliin. "Je me présente déjà, Noctural de Mercalit, j'ai bien un nom pour les agneaux qui ne sont pas des notres mais il est si fade... présentez compagnon voyons." dit il à ses compagnon.

"Hélàna, sombrement enchanté mes frères et soeurs." Se présenta une elfe noir aux cheveux violacé et aux formes à peine dissimulé.

"Ossamendiass." Grogna un féra loup gris en grommellant.

"Ébénia. Pour votre plaisir." Se présenta la naine aux teint brun mai aux formes ahurissante.

"ET vos compagnons?" Demanda Noctural.

"Je suis navré, ils ont fait voeux de silence pour la cause... Je suis Blaykri. l'elfe ce nomme Jyrna, le brun est Gark, le plus âgé Harryss, mon ami imposant là, c'est Lupan. Et notre princesse des ombres, dame Encria" Dit Tsoliin en présentant tout le monde avec des identité improvisé, avant de faire une révérence parfaite.

"Comme c'est excitant ami Blaykri, venez, je vous guide jusqu'à la communion. Ensuite, nous pourrons festoyer. Il me semble que la cellule de Frankreich prévoit une orgie sombre. Vous verrez c'est délicieux!" S'enthousiasma Noctural.

Nous sommes guidé vers l'immense palais. Ici, plus de garde, plus de cultiste et les lieux sont quasi rénové! Je peut voir des travaux en cours dans les quartiers adjacent du palais... Ils envisagent de s'installer? Les sons de harpes lancinant nous parviennent depuis les immenses portes de bronze ouverte du palais, trônant au sommet de marche de marbre où dialogues des cultistes par dizaines.
Noctural ne cesse de vanter ses mérites et un peu ceux de ses trois compagnons à Tsoliin, ont dirait que les infos des six débiles étaient juste. Ils sont nouveaux, et c'était leurs premières communion. Nous pénétrons dans le palais, le grand halle est plus grand que dix nogoon eej! Des colonnes de marbres peintes avec élégances! Des braséro à encens enivrant, des tables de victuailles divers et varié. ET des serviteurs squelettes dans des atours ridicules de servant qui déplaces des plateaux parmi les cultistes. Cendre et sable! C'est un lieux de cauchemar... Enfin, non, c'est juste après que c'est le cauchemar, quand nous devrons nosu rendre à leurs...

"Bal... Vous verrez, nos bal sont des plus, stimulant." Informa Noctural, s'étant fait un genre de mentor d'insertion dans le culte pour Tsoliin, enfin, Blaykri.
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Sam 5 Nov - 12:31
Ok ! Donc des dingos habillés en cuir noir, Des squelettes animés pour servir des petits fours, un environnement digne d’un conte d’horreur pour adolescent, et après ça… un bal ? J’étais dans un mauvais roman ou quoi ? Je ne m’attendais vraiment pas à cela de la part de ces fanatiques. Je m’étais attendu à un truc plus… je ne sais pas. Classique ? En même temps… comment s’attendre à un truc classique de la part de type qui boivent du sang et font des orgies ? Ma pauvre Aurore, tu es si naïve… Et nous voilà à présent embarqués avec des psychopathes qui ont l’air de prendre leur pied rien qu’en énumérant les choses qu’ils allaient faire… J’en avais froid dans le dos.

« Oh mes dieux ! Je crois que je ne me sens pas bien… » soupira mon père.
« Chut Pap… Harryss ! Ne nous fait pas remarquer ! » lui soufflai-je.

La « salle de réception » était un véritable antre du mal. J’avais des difficultés à garder mon calme… Il y avait une étrange mélopée résonnant depuis les confins du temple. Impossible de voir avec précision d’où les musiciens jouaient. C’est comme s’ils n’étaient que des fantômes lointain, coincés pour l’éternité entre ces murs, condamnés à produire des mélodies lugubres et inquiétantes. Il n’y a bien qu’Aldabar qui restait parfaitement calme et arrivait à jouer le jeu parmi nous en plus de Tsoliin qui était complètement à l’aise. Le plus nerveux, c’était sans doute Karel qui n’arrêtait pas de regarder nerveusement autour de lui. Je dus d’ailleurs lui donner un petit coup de coude pour qu’il arrête de se comporter ainsi et ne grille notre couverture.

On entendit soudainement le claquement de mains s’entrechoquer, dans un rythme lent, presque inquiétant tant il y avait un temps entre chaque clap. L’assistance fit silence alors que les squelettes serviteurs se figèrent tous d’un coup, comme si une volonté les avaient tous fait s’arrêter en même temps. Puis vint les pas d’un homme, tout aussi lents et cérémonieux. La musique s’était arrêtée et à présent, l’on pouvait entendre au loin, dans les tréfonds du palais, comme des râles d’agonie. Mon sang se glaça tandis que sur un promontoire, là où se trouvait un autel taché de sang et couvert en partie de bougies noires allumées, une personne s’avançait, vêtu d’une longue toge noire avec sur son poitrail, une main brodée en fils d’or. Il portait une ceinture dorée, une sorte de couronne et un étrange voile noir qui lui couvrait la tête. Son regard était… à la fois captivant et effrayant. Il reflétait parfaitement le mal qui était en lui. Ses pupilles étaient celles d’un serpent et l’on voyait des écailles sur ses mains. Un féra reptilien… Ses cheveux noirs et hirsutes, ainsi que sa barbe, lui donnait un air d’autant plus important et inquiétant, sans parler des cernes marqués sous ses yeux.

Le Maître:

« Mes biens chères sœurs ! Mes biens chers frères ! » entonna-t-il d’une voix caverneuse qui résonna avec puissance dans la salle à l’acoustique parfaite. « Mon cœur est empli d’amour lorsque je vous vois réunis ici devant moi pour célébrer notre communioooon ! »

Il tendit les bras en l’air avec sur son visage un sourire malsain. Les autres adeptes levèrent à leur tour les bras en l’air et scandèrent : « Gloire à toi, Maître ! »

« Vous attendiez tous ce moment avec tant d’impatience, mais pas autant que moi ! Car je vous le dit, il n’y a pas d’amour plus magnifique que celui de vous voir ainsi, tous prêt à recevoir le sang des innocents ! »

Une nouvelle fois, les adeptes levèrent les bras et s’exclamèrent à nouveau : « Gloire à toi, Maître ! »

« Gloire à VOUS mes sœurs, mes frères, mes enfants !! Cette nuit sera celle de la lune de sang, de la communion sacrée afin d’atteindre l’éternelle félicité ! Entendez les lamentations des âmes perdues qui se sont égarées de notre chemin, le chemin tracé par Apollodore, notre Maître à touuuus ! »

Cette fois-ci, il y eut à nouveau cette déclamation « Gloire à toi, Maître ! » Je dus me plier à cet exercice, car je sentais qu’autour de nous, notre inaction soulevait des questionnements. Je regardai tout autour de moi avant de m’apercevoir que Papa avait disparu. Avec horreur, je jetais des regards partout, avant de remarquer une grande silhouette se glisser parmi la foule des croyants. Mais que faisait-il ? Profitait-il du discours du chef de secte pour sortir de la salle et aller farfouiller dans les affaires du Maître ? Probablement… Zut ! Il aurait au moins pu me prévenir. Je l’aurai suivi, mais peut-être que cela aurait été beaucoup moins discret si nous avions été plusieurs à aller fouiner dans les autres couloirs du temple. Je n’étais cependant pas rassurée de savoir mon père, seul, à déambuler dans les terribles salles de cet endroit maudit, sans doute parcourues de fanatiques armés et dangereux, capable de dépecer des innocents.

« Pour cette nuit si particulière, le sabbat se fera sans discontinuer, il se fera dans la chaleur suave de nos chairs mises à nues, du sang qui coulera dans nos gorges et sur notre peau ! Nous célébrerons ainsi notre allégeance éternelle à notre Maître à tous ! Sa chair, son sang, sa vie s’en est allé il y a longtemps, mais son âme, sa mémoire, elle, est immuable ! Nous la transmettrons, dans le sang, dans les paroles, dans la chair !! »

« Gloire à toi, Maître ! »

Bon, il est temps de m’en aller, papa a raison, on ne peut pas rester là à écouter ce malade alors que le projet c’est de retrouver les rouleaux. Mais en même temps, il se pourrait que se soit ce chef de secte qui les ait sur lui, encore maintenant.

« On doit se rapprocher ! » me dit Aldabar. « On va se mettre d’un côté et de l’autre de l’autel ! À la moindre occasion, on tente de suivre le Maître et lui voler les rouleaux ! Joseph et parti voir dans les autres salles s’il pouvait trouver quelque chose ! Karel a fait pareil, il devrait pouvoir se débrouiller, il est discret !
- Hééé ! C’est moi le chef de la guilde, comment se fait-il que je n’ai aucune connaissance de nos plans ?
- Désolée, Aurore, mais Joseph ne voulait pas que tu prennes le risque de arpenter seule les couloirs.
- Super… et donc maintenant, on a la tâche la plus difficile, à savoir, subtiliser potentiellement les rouleaux qui se trouvent potentiellement ou non en possession directe de ce taré qui… mais qu’est-ce qu’ils font ? »

Le Maître semblait avoir fini son petit discours à présent. Il tendit un bras vers les alcôves cachées derrières les immenses rideaux noirs qui tombaient tout au loin des murs de la pièces. Sortirent de là deux types très musclés, traînant avec eux une jeune femme qui ne devait pas être beaucoup plus âgée que moi, elle ne semblait pas spécialement terrorisée, mais elle était nue. Son regard semblait perdu et elle avait quelques sursauts, comme si elle tentait de se débattre sans aucun force dans les bras. Elle était probablement droguée, car ses pupilles étaient fortement dilatées et ses gémissements étaient terriblement mous.

Je fixais alors Chono du regard… J’avais peur qu’il se mette à agir, et en même temps, j’avais peur que l’on laisse faire cela… Le grand maître de cérémonie avait sorti un couteau de sa ceinture tandis que des acclamations enjouées des adeptes se faisaient entendre. Aldabar partit en avant, histoire de s’approcher furtivement de l’autel. J’en fis de même, mais de l’autre côté, histoire d’avoir l’occasion de les prendre sur deux côtés à la fois. La jeune femme continuait de pleurer et se lamenter mollement alors qu’on la traînait sur l’autel… C’était le moment ou jamais d’agir… Mais je me sentais comme paralysée par l’horreur qui se déroulait devant mes yeux… Pitié… Pitié faites que quelqu’un agisse… Faites que je ne sois pas la seule à agir. Je ne veux pas voir ça, je ne veux pas ne pas agir… Mais c’est terrible… c’est… glaçant…
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Sam 5 Nov - 17:32
Il n'y avait rien à faire. J'avais suivis Aurore dans la foule de cultiste, et avant qu'elle ne se jette à corps perdu dans un combat déjà perdu, j'ai posé ma grande main sur son épaule en murmurant gravement.

"Vous n'y pouvez rien, si vous agissez maintenant, vous mourrez et nous aussi." J'ai ajouté avec gravité. "Regardez, ne détournez pas le regard... Même si cela brûle votre coeur. ne détournez jamais le regard du mal, pour mieux le traquer ensuite."

La dague s'abattit dans un silence morbide. Le dernier souffle de la pauvre âme résonna, suivis de l'acclamation de tout les cultistes. ¨Profitant de l'agitation qui suivis ce sacrifice impie, alors que des cultistes se pressaient près des canaux de pierre qui laissait couler le liquide écarlate jusqu'au coupes des adorateurs, j'ai guidé la jeune femme à travers la foule. Je me suis mordu le pouce gauche et me suis tourné vers la chef des mains d'argent. Appliquant mon sang au coin de ses lèvres, et faisant de même sur moi.

"Ils doivent pensé que nous avons déjà bu... cela." Je lui expliquais.

Nous avons marché à travers les couloirs et corridor, cherchant le grand prêtre. les décorations rouges et noirs des murs rendaient l'ambiance lugubre avec les braseros disposé ça et là. J'avais vu le maitre passé dans un de ces couloirs... Mais il y'avait des dizaines de portes. Je vis alors de manière incongrue avec Aurore un corbeau qui tapait du bec sur une des portes. Nous avons approché, croisé quelques cultistes qui se délestaient déjà de leurs étoffes en se pressant les uns aux autres.

"Dame Encria, Lupan! Je vous avais perdu de vue!" S'exclama une voix dans notre dos.

Noctural approcha avec un pas élastique en nous fixant tout les deux avec une lueur de turpitude dan sles yeux.

"Sir Noctural... Nous cherchions, Le maitre. C'est notre première fois, nous voulions pouvoir, l'apercevoir encore un frère m'a dit avoir vu Blaykri avec le Maitre." Je soufflais en baissant la tête.

"Quel dévouement! Je suis sur que le Maitre serait ravis, de vous avoir à son salon privé, venez, je vais vous y introduire. Vous avez de la chance de m'avoir croisé en route."

"Oui, absolument..."

Le sinistre humain nous guida jusqu'à la porte même où le corbeau maintenant disparu toquait du bec.Il tapa à la porte, un cultiste nu hormi une cagoule noir grimaçante lui ouvrit.

"Sir Noctural! Viens entre et présente moi mes jouets de ce soirs..." Dit lascivement Le Maitre.

Nous sommes entré ... C'était un musée de l'horreur. Des cultistes faisaient gouté sur leurs peau du sang chaud qu'ils puisait des plaies d'un des leurs qui prenait visiblement plaisir à cela. Des drogues en tout genre était posé à vu su rune grande table de bois laqué au centre de cette pièce à balcon qui donnait sur la grande salle de réception où les cultistes se laissaient aller à leurs pires instincts.
Mais, accroché au plafond par un crochet lui ouvrant le torse, les restes d'un enfant d'a peine dix ans, gouttait de son sang dans une grande bassine de bronze. ET les cultistes venaient y boire...

Noctural parlait avec le Maitre. celui ci, visiblement était curieux... Et soudain méfiant. Les mains se dirigeaient vers des lames courbées et dentelé. Je vis dans la foule en contrebas, Tsoliin, ses yeux disait oui à ma question.

"Partez demoiselle Belmont. ET ne vous retournez pas..." Je grognais en tremblant à Aurore.

"BOUGRE D'ABRUTIS! C'est UN MAGE D EFER! C'EST CHONO UULAN!" Hurla le Maitre soudain affolé.

"ZUGEER UULARKH!!!" Était ce vraiment ma voix cela?...

Les rouleaux d'Apollodore [à évaluer] Tumblr11

aide rp:
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Thème de Chono:

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Ven 11 Nov - 18:19
Mon esprit était dans la plus grande des torpeurs face à innommable qui se déroulait devant mes yeux. Comment… Comment pouvait-on faire cela à d’autres personnes ? Comment pouvait-on y prendre du plaisir ? Je ne comprenais tout simplement pas… L’effroi que me provoquait tout cela me laissait statique, paralysée par la peur. J’avais beau commander à mon corps de fuir, de courir, il n’en faisait rien… Je me sentais si… si sale… si pervertie par tout ce que je venais de voir… J’avais l’impression que quelque chose en moi se brisait…

« Viens, Aurore ! On ferait mieux de filer ! » cria Aldabar qui voyait que je ne réagissais pas
« Ne les laissez pas partiiiir ! » s’écria le Maître.
« Aurore !! Bouge !! » me secoua Aldabar.

Je ne pouvais pas… J’étais absolument terrifiée… Il fallait pourtant que je fasse quelque chose… Quelque chose… Chono, lui, était déjà en action. Son poing avait littéralement traversé la cage thoracique du premier fanatique à sa portée. Il avait l’air totalement enragé. Grâce à ma magie, je pouvais sentir cette haine dans son coeur, dans son esprit, et dans tout son être. Un berserker… C’était un berserker ! Comme dans les légendes urukéennes. Il était animé par une haine si viscérale, si terrible que Chono avait presque complètement disparu derrière cette rage incontrôlable. Il était hors de question que je reste dans l’inaction totale alors que tout cela se déroulait autour de moi. Je joignis alors mes mains et commençais à murmurer des incantations. Je cherchais dans les environs quels étaient les esprits les plus présents en ces lieux, des esprits qui pourraient nous venir en aide, c’était difficile de se concentrer alors qu’autour de moi il y avait un tel carnage. Aldabar pesta et commença à faire quelques pas chorégraphiés afin d’en appeler à sa magie naturelle du feu et faire danser les flammes autour de lui.

« Tant pis ! Je vais devoir m’y mettre moi aussi ! » pesta-t-il.

Là… Quelque part, derrière tous ses murs sombres et noirs… il devait bien y avoir un esprit qui résidait là… un esprit puissant… Je le sentais, il sommeillait… Il ruisselait doucement, lentement… au travers des lacs souterrains. Il n’était plus grand-chose mais il était là, présent, nourrissant les plantes, désagrégeant petit à petit la terre, la roche… Ea… Ea ! L’esprit Ea, un puissant esprit de l’eau. Oui, avec lui, on devrait pouvoir s’en sortir. Elle coule sous nos pieds mais si je fais appel à elle…

« Ea… viens à moi… purifie les terres souillées de sang… »

Chono était en train de faire un vrai massacre tandis qu’Aldabar peinait à me protéger des fanatiques qui s’approchaient de nous. Ses flammes étaient plutôt efficaces, mais face à nous, le Maître usait d’une sombre magie des ténèbres qui absorbait les flammes.

« Pauvres fous !!! Vous allez tous mourir ici, et nous souillerons vos cadavres !!! » hurlait-il alors qu’un de ses croyants venaient de se faire pulvériser la tête à coup de marteau par Chono.
« Ea, maîtresse des lacs souterrains, fais gronder ta colère, noie les dans les rivières glacés des abysses. Reprend Eshnunna qui est à toi ! »

Mon invocation commençait à fonctionner. Des petits lucioles bleutées commençaient à apparaître autour de moi alors que le sol grondait. De l’eau commençait à remonter des fissures depuis le sol qui se craquelait dangereusement. Aldabar dut reculer pour ne pas glisser sur la flaque d’eau qui commençait à se former.

« Hein ? C’est toi qui fait ça, Aurore ?
- Non, c’est Ea, je ne fais que l’invoquer ! Et elle a l’air particulièrement mécontente qu’on souille les terres d’Eshnunna avec du sang d’innocents ! »

Je dois tenir bon, continuer d’invoquer, ne pas penser aux horreurs que j’ai vu. Je dois être forte, je dois garder les yeux ouverts ! Ne jamais détourner le regard du mal ! Ne jamais détourner le regard du mal, c’est ce que vous m’avez dit de faire Chono… Ea aussi ne peut plus détourner le regard. Elle perse le sol, faisant jaillir un véritable torrent d’eau qui balaye une partie des fanatiques qui se retrouvent propulsés contre un mur, les os brisés. Le Maître semble complètement désemparé face à ce spectacle terrible. L’esprit de l’eau est en colère et commence à se manifester furieusement, emportant dans un flot d’eau quelques croyants.

« C’est le moment de partir je crois, sinon on va aussi se faire emporter dans les flots ! » s’écria Aldabar.
« Je dois continuer mon incantation… » protestai-je.
« Ok… On change de plan alors !!! »

Aldabar me pris sur une de ses épaules, me soulevant sans trop d’effort. Il faut dire que j’étais une vraie crevette et lui un vrai colosse. Il partit en courant de la pièce alors que l’eau continuait de faire son œuvre. Une femme sembla se dessiner dans le flot provoqué par l’esprit. Elle étendit ses bras et l’eau se mit à envahir le deux couloirs désignés. Nous partîmes dans une autre direction, cherchant avec urgence mon père et Karel. Nous passons dans une série de couloirs et nous retrouvons face à une vraie tornade de coups et de rafales. Tsoliin, le si distingué mage de fer était devenu une véritable machine de guerre. Lui aussi semblait dénué de toute émotion positive. Il ressortait de la salle principale où nous étions plus tôt… et ce n’était vraiment pas beau à voir ce qu’il y avait derrière lui.

« Ça devient vraiment dangereux par ici ! » s’écria Aldabar « Tu peux demander à Ea de ralentir sur les flots d’eau ? On va finir noyés, nous aussi.
- Je ne la contrôle pas ! Je… Je crois qu’elle s’emporte un peu trop. Je vais essayer de la calmer !
- C’est pour ça que je n’aime pas la magie des Esprits… » soupira mon ami.
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Sam 12 Nov - 10:48
....... .....'...

musique:
La cité est en panique, tout les adorateurs du roi Apollodore ont convergé vers le palais. Je vois néanmoins, dans le coeurs de nombre d'entre eux la peur. Les hurlement et rugissement de rages résonnent jusqu'à l'extérieur du palais, ainsi que les cris d'agonie des gens encore à l'intérieur. Même si cela arrange notre approchent, je suis inquiète...

"Il en ont appelé à leurs rituel de la rage. Et je sens que l'esprit tutélaire des eaux de ce lieux est réveillé, et pas du genre du bon pied." M'informe la jeune femme aux cheveux brun à mes côtés.

"Alors pressons le pas, nous devons sortir nos alliés d'ici." Je répliquais avec calme.

Nous avons courus avec notre troisième acolytes. Aucun cultiste ne fit attention à nous, nombre d'entre eux fuyaient le palais à toute jambes. Lorsque nous passons les grandes portes, il reste tout de même uen sorte de garde prétorienne d'adorateur qui nous fait face.

Je comprend pourquoi en regardant derrière eux, le Maitre est là. ET derrière lui encore, Tsoliin et Chono approchent côte à côte, leurs yeux rougeoyant en pulvérisant le moindre imbéciles passant à portée, pour fuir ou les arrêter.

Il y'a un autre groupe, la Main d'argent d'après ce que me dit le jeune homme qui est à ma gauche. Ils ont l'air haletant, et leurs chef, la jeune Aurore, épuisé d'user de la magie... En tournant la tête à droite, je comprend pourquoi, Ea.

"Est-ce qu'ils... Nous reconnaitront?" Demanda la jeune femme féra corbeaux à ma droite. Désignant Chono et Tsoliin.

"Il y'a fort peu de chance tant que le Maitre respira, tant qu'un seul cultiste du roi Apollodore respira. Lÿkos, soutien la Main d'argent. Ornéana, incante avec Dame Belmont pour ramener mes enfants de leurs rages... je m'occupe du Maitre et d'Ea." J'ordonnais avec une assurance et un calme d'acier.

J'ouvre les mains, formant avec la magie et l'eau environnantes deux lames fluide sous une telle pression quelle couperaient net de l'acier. Chono et Tsoliin ont engagé le combat contre les prétoriens. Malgré leurs puissances du aux sacrifices et aux sangs, les prétoriens reculent, pas après pas. Leurs magies ne fait que les sauver in extremis chaque fois un peu moins, des flammes de Chono alimenté par Tsoliin, donnant naissances à des feu d'enfer ressemblant à des dragons de couleurs bleus.

J'engage le combat, un seul prétorien protège son maitre. j'ai des décennies d'expériences. Je tranches d'un revers sous sa garde, ses mains qui laissent tomber ses armes, deux kopesh noirs. Je le tue d'une frappe d'estoc en plein coeurs, le décapitant de mon autre main, par précautions.

le Maitre, terrifié m'affronte, la noirceur de ses attaques sont puissantes, je redouble d'effort, laissant l'esprit Tutélaire Ea me venir en aide. Les attaques de toutes parts réduisent chaque coups un peu plus la défense du monstre en toge noir. je finis par user de ma maitrise de l'eau et me concentre, ma magie s'infiltre dans son sang, et d'un mouvement brusque et sec des mains vers l'arrières, j'extirpe jusqu'à la dernière gouttes de son corps... Ne laissant qu'un corps desséché.

Je lève ma main bleu vers l'esprit et touche son corps liquide. j'entre en communion avec lui. Elle est à la fois brisé par le chagrin, la rage et la peur... Cela va aller mon amie, laisse aller tes larmes... Laisse couler tes eaux... Reprend ce qui est tiens.

L'esprit reprend un certains calme, et les eaux souterraines émerges dans toutes la villes, dan sun tsunami surnaturel, elles balaient les adorateurs, ramènent dans leurs flost les cultistes qui avaient atteint leurs montures volantes et les eaux galopent vers les falaises de la mesa... Elles y jettent tout les cultistes dans le vides.

Je tombe à genoux, ma magie est à un niveau très bas. l'esprit, le combat contre le maitre. cela faisait deux ou trois ans que je n'avais mener une telle bataille. Les bras Ferme mais doux de Lykos m'aide à me redresser. le pauvre enfant, une entaille orne sa joue. Je cherche Ornéana du regard, je soupire de soulagement, la brave enfant est bras dessus bras dessous avec dame Belmont, imitant son grand père dans son humour approximatif.

"Chono, Tsoliin?" Je demande à mon petit fils.

"Ils vont bien, ils seront épuisé, mais vivant. Ils ont presque anéantis tout ce qui vivaient dans le palais. " m'informe Lykos.

Je hoche la tête et marche vers la main d'Argent. m'incline devant dame Belmont.

"Merci, dame Belmont. Mes petits enfants que vous voyez là étaient aussi sur la trace du Maitre. Je sais que vos objectif étaient autre, mais votre soutiens par le réveil d'Ea nous a tous probablement sauver là vie, ainsi qu'à nos protégé que vous avez hélas vu, sous leurs plus sombre jours." Je tendis la main vers la jeune femme, toujours gardé blottit par Ornéana qui était une féra très amicale. "Saphira Akua'Ael, enchanté."

"Moi c'est ornéana, mzekil pour vous servir!" fanfaronna la jeune féra corbeau.

"Tu est une féra Ornéana." Répliqua Lykos avec dépit.

"Oui mon petit lupan roudou, ahahaha!" Réplique t'elle en riant.
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Thème de Chono:

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Sam 12 Nov - 17:45
Nous sommes finalement sorti de ce terrible palais alors que le soleil commence à pointer à l’horizon. L’enfer était encore derrière nous, mais cessa rapidement lorsqu’Ea et trois étrangers achevèrent ce que nous avions déjà commencé. Les flots puissant de l’esprit avaient emporté les fidèles et faillir nous emporter aussi, mais la magie de nos nouveaux alliés aida grandement à notre sauvegarde. Je fus épaulée par une certaine Ornëana.

« Ça vous arrive souvent de faire trempette avec des fanatiques ? » me demanda-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
« Je n’ai pas pu m’en empêcher, leurs petits-fours étaient particulièrement bons ! » répondis-je avec autant d’humour.

Nous pouffâmes toutes les deux de rire en rejoignant leurs deux alliés. Il y avait un féra loup, avec des cheveux blanc et un air féroce, et une femme d’âge mûr, une aqualane, particulièrement belle et au regard doux. En la voyant, j’eus l’étrange sensation que son visage m’était familier. Ses yeux… sa façon de sourire… sa manière de se tenir… La femme se présenta sous le nom de Saphira… Saphira… Ce nom résonna en moi comme un lointain écho… Mais impossible de me rappeler… Deux autres mots me firent réagir étrangement : lupan, mzékils… Pourquoi ces termes me faisant ressentir une sensation si… particulière ?

« Je vous en prie, appelez moi Aurore ! Inutile de… »

Je tendis ma main à Saphira pour la lui serrer et sentis soudainement une profonde fatigue m’envahir, je faillis chanceler et tomber à la renverse mais Ornëana me tenait fermement. La dame aqualane me regarda alors curieusement, elle sembla particulièrement troublée par la marque argentée qui se trouvait sur ma main, comme si le symbole qui s’y trouvait ne lui était pas inconnu… comme si… Mais le simple contact avec Saphira me fit sombrer dans l’inconscience… L’invocation avait sûrement du m’épuiser plus que je ne l’aurai imaginé…


***


* Joseph *


Je m’étais glissé dans les sombres couloirs du palais, à la recherche des rouleaux, déjouant la vigilance des deux premiers gardes que je croisais avec un petit tour que j’avais appris de mon Esprit Guerrier. Hermite déployait ses ronces dans le dos de nos adversaires pour les distraire, pendant que je passais dans leur dos et partais plus loin. Les deux fanatiques pensaient chacun que c’était l’autre qui leur jouait des farces, et les deux finirent par se battre entre eux, convaincus que l’un se foutait de la gueule de l’autre. Je réajustais la cape sur mes épaules et pouffais de rire tout en avançant. Il fallait faire vite, je ne devais pas laisser Aurore toute seule longtemps là-bas, sinon il allait lui arriver des bricoles, mais j’avais une confiance aveugle en Aldabar pour la protéger.

Je fouillais une à une les pièces qui s’offraient à moi. Il y eut d’abord le laboratoire, une grande pièce ou se trouvait tout un tas de matériel de production de substances… hallucinogènes, évidemment. Voilà comment le Maître s’y prenait pour rendre ses fidèles accrocs à ses sermons. Il les intoxiquait… Un peu de drogue par-ci, un peu de drogue par là… et le tour était joué ! Heureusement que je n’avais pas touché à ces petits-fours !

« Hum… je ne devrais sans doute pas laisser cet atelier en l’état. Ils vont continuer à droguer les fidèles et leurs victimes… Je devrais y mettre le feu ! Dommage qu’Aldabar ne soit pas là, ça aurait été vite réglé, mais j’ai ma petite idée ! »

Je farfouillais dans les affaires et finis par trouver un bouchon de liège. Je trouvais l’alambic qui servait à produire le poison et en bouchais l’évacuation de vapeur, serrant le tout avec les lianes d’Hermite.

« Et voilà ! Petite bombe à retardement ! Hé hé ! Avec ça, j’ai tout juste le temps de chercher les rouleaux avant que cet engin n’explose ! Il faut que je m’active maintenant et… »

Je jetais un œil et vit quelque chose qui attira mon regard. Un carnet… Je pris soin de le prendre et de le consulter rapidement. Avec enchantement, je me rendis compte qu’il s’agissait là d’une recette, et de pleins de commentaire permettant de produire le breuvage qui fut autrefois utilisé dans les rituels d’Apollodore.

« Oooooooh !!! Fascinant ! Voilà une des choses que nous recherchions ! Grâce à cela, nos études vont pouvoir avancer ! Il ne manque plus que les rouleaux, mais si je ne mets pas la main dessus, j’aurai au moins ça comme lot de consolation. »

Je quittai la pièce avant de filer comme une ombre dans la suite de mon exploration. J’entendis au loin un cri déchirant, celui d’une femme… Cela venait de la salle de cérémonie.

« Oh my gods… Ils ont du… Désolé, Aurore, j’aurai préféré que ça n’arrive pas aussi vite…
- Hé !!! Vous !! Que faites-vous là ? » s’écria un type dans mon dos.
« Oh shiiiit ! »

Le type me menaça de sa hallebarde et je levais innocemment les mains en l’air.

« Oh ! Mon frère, vous tombez bien ! Je cherchai justement du vin pour la messe. Le Maître trouve qu’il manque de notre « ingrédient spécial »… »

Le garde me dévisagea et sembla hésiter. Un long moment passa avant qu’il ne baisse son arme et déclare.

« Et bien, mon frère, l’atelier était juste derrière. Je vais vous y conduire ! Nous pourrions en profiter pour… vous savez ! En boire un petit coup entre nous ! On ne dira rien à personne !
- Oh oh ! Excellente idée ! » répondis-je. « Après vous ! Je vous suis ! »

J’attendis qu’il me tourne le dos pour lui sauter dessus et lui étouffer la gorge avec une clé de bras. Il fallut un moment interminable avant qu’il n’arrête de se débattre pour finir par s’effondrer lentement sur le sol, manquant d’air.

« Ça t’apprendra, abruti ! Maintenant, les rouleaux. »

Je fis tout le tour du palais, à la recherche des rouleaux, me glissant dans les coins les plus reculés histoire de ne pas manquer un seul endroit. J’entendis au loin des cris de douleur et d’agonie… Merde ! Qu’est-ce qui se passait là-bas ? Les Mages de Fer étaient déjà passés à l’attaque ? Ça n’allait pas arranger nos affaires ça.

« Joseph !!!
- Oh ! Ça alors ! Karel ! Tu as trouvé les rouleaux ? » demandai-je à l’elfe qui venait de me rejoindre.
« Non, mais j’ai réussi à faire avouer à un type où ils étaient. Il m’a gentiment donné les infos !
- Hummm ? » m’interrogeai-je, perplexe face à cette déclaration.
« J’ai simplement donné à un de ces pervers ce qu’il voulait… Ce n’était pas beau à voir, il m’a supplié de continuer à le frapper après m’avoir révélé que les rouleaux étaient dans l’ancienne chambre du Roi Apollodore… Dégoûtant. Je l’ai ligoté et assommé du coup…
- Oh oh ! Bien joué, Karel ! Je ne pensais pas que tu aurais le courage de faire ça !
- Heurf… Ne me demandai plus jamais de faire ça, je me sens humilié... » soupira Karel.

Nous nous rendîmes rapidement à la chambre d’Apollodore, malheureusement, à peine avions-nous passé le pas de la porte que nous fûmes accueillis par un étrange type. Il attendait patiemment là, habillé d’un simple pagne et d’une étrange parure d’or et de pierres précieuses. Son corps musculeux, parfaitement exhibé, laissait paraître sa grande force physique. Son silence nous laissa dans un terrible moment de gêne. Il ne sembla pas vouloir nous adresser le moindre mot mais il s’interposa entre nous et…

AYAYAYAYAAAA:

« Les rouleaux !!! » m’écriai-je en voyant ces derniers posés sur un bureau, clôt par une vitrine solidement verrouillée.
« Je m’en occupe !! Occupez-vous du nudiste ! » s’écria Karel qui se jeta sur le côté pour esquiver le coup de pied de l’homme en pagne.
« Quoooiiii ?!! Oooooh ! Karel ! Petit enfoiré d’elfe lâche ! Ne me laisse pas faire tout le boulot ! » m’insurgeai-je.

Bon, tant pis, je vais devoir m’occuper de ce nudiste, mais il était grand, costaud et pas commode. Il se jeta rapidement sur Karel pour l’empêcher d’approcher les rouleaux, sans un mot, mais je pris les devants et usais d’Hermite pour l’attraper avec des ronces par les pieds.  

« Pas si vite, le nudiste ! »

Je vis avec effroi que mes ronces se désagrégèrent au contact du type, comme… comme s’il les dévorait, mais par la peau. Il avança vers Karel sans même faire attention à moi. Mais c’était quoi ce gars ? Je pris alors une des chaises qui se trouvait dans la richissime chambre du Roi et la fracassais sur la tête du gars. Sauf qu’au lieu de se briser, la chaise sembla… traverser le type ? Sa tête se mit alors à tourner à 180° pour m’observer. Les muscles de son cou était… horriblement tordu, ce n’était pas naturel et cette vision d’horreur me fit pousser un juron.

« HOLY SHIIIIT !!! » criai-je avec effroi.

Les membres du types se désarticulèrent pour se tourner vers moi, comme s’il n’avait pas besoin de faire demi-tour pour m’attaquer. Je dus rapidement bondir en arrière pour esquiver. Heureusement que j’avais encore de bon réflexe pour mon âge. Il aurait pu me rompre le cou en deux secondes. Je lançais une nouvelle attaque avec mes ronces mais ses dernières lui passèrent encore à travers, disparaissant dans le néant… à moins que ce type ne les absorbe.

« OH NOOOOO !!! »

Il tendit sa main vers moi et me frôla le bras. Je reculai instinctivement, et j’avais bien fait… Ce simple effleurement avait provoqué sur mon corps un brusque changement. Ma peau était comme brûlée, dissoute… j’avais tout simplement perdu le bout de corps qui avait été effleuré.

« Par tous les dieux… » murmurai-je avec terreur.

Mais alors que tout semblait perdu, j’entendis et sentis la terre gronder et vibrer sous nos pieds. Le type en pagne regarda également à ses pieds avec stupeur et je constatai comme lui que de l’eau commençait à jaillir du sol… petit à petit puis brutalement, d’un coup. La pièce se mit à dangereusement tomber en morceau et un puissant jet d’eau nous propulsa hors d’ici. Karel était accroché au bureau vitrine où se trouvait les rouleaux, flottant sur la puissante vague qui nous jetais en dehors du temple. Il saisit ma main et me tira avec lui sur le meuble.

« Joseeeeph !
- Aaaah ! Karel ! Merci !!!
- Non ! Là ! Devant ! Accrochez vous !!! » me hurla l’elfe.

Je regardai alors au devant de là où nous emportait la vague… Un immense vitrail qui donnait sur… et bien sur la place qui se trouvait à bien dix mètres en-dessous.

« Oh… No… »

Actions héroïques ?:

Dans un fracas terrible, le bureau et nous-mêmes passâmes à travers les vitres. La pression de l’eau nous poussa loin en avant mais la chute était inévitable. Heureusement, j’eus le réflexe incroyable de faire appel à mon Arme Spirituelle et créer une grande boucle de ronce qui entoura le bureau et s’étendit jusqu’à un point haut de la ville pour s’y accrocher. Avec un peu de chance, les ronces seraient assez solides pour tenir et nous servir de balançoire pour ne pas finir écrasés au sol.

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!! » criai-je à l’unisson avec karel.

Nous nous serrâmes mutuellement, dans la panique la plus totale. La chute était vertigineuse, mais la balançoire avait marché… tellement bien qu’elle nous avait projeté en avant. Notre bureau fit un vol plané et nous vîmes alors en-dessous nous Aurore, Aldabar et les Mages de Fer.

« Ils sont vivants !!! » m’écriai-je.
« Ça ne va pas durer pour nous !!! » m’alerta karel en pointant du doigt un bâtiment qui était sur notre trajectoire.
« HERMITE !!! Sors-nous de là !!! »

Ma main mécanique se mit à vibrer et mes doigts se tordre dans tous les sens avant que n’en jaillissent des ronces qui s’accrochèrent à la pointe d’un toit. Je saisis karel par la taille et sautais de notre bolide en pleine course pour éviter que l’on ne s’écrase avec lui. Le bureau se fracassa contre le mur du bâtiment et tomba alors dans les torrents d’eau qui partait du palais, emportant avec lui…

« LES ROULEAUX !!! NOOOOOOOOOOOOOOON !!! Tout ça pour rieeeeeen ! » gémis-je.
« Je ne crois pas, non ! »

Karel sortit les rouleaux de sous sa cape et me les montra fièrement.

« J’ai eu le temps d’ouvrir la vitrine et de les subtiliser ! Mission accomplie, mon cher Joseph !
- Ooh ! Ah ah ah !!! Sacré karel !!! C’est bien joué ça !!! Victoire !
- Vous pourriez nous faire descendre à présent ?
- Oh… Bonne idée… On ne va pas rester suspendus là éternellement… »

Il eut soudainement un bruit d’explosion et un tremblement au sein du palais. Karel sembla surpris et me regarda.

« Qu’est-ce que c’était ?
- Oh ! Ça ? Je crois que ma petite bombe vient de faire son effet ! Hé hé hé ! »
Aurore
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Dim 13 Nov - 0:06
Un vacarme de torrent résonnais non loin. Un sol froid sous ma tête. je sentais un liquide poisseux et tiède sur mes mains. Je grognais en me roulant sur une de mes côtes. Toussant, je sentis le goût amer d'une potions sur ma langue. Mes yeux ont finit par faire le net dans ma vision qui n'était que constellations de couleurs et de lumières. L'aube pointait, nous étions  sur les marches de marbres luxueuse du palais. Mais... Pourquoi y'avait il al mer au pieds des marches?

"Ca va aller mon enfant... La liqueur va t'aider à retrouver tes forces. Du moins assez pour marcher et penser. Je me suis charger de tes plus graves blessures." Me rassura une voix en passant une main d'une infinie tendresse dans mes cheveux de jais.

"Grand mère..."Je croassais. "Tsoliin?"

"Il va bien aussi, il commence à ouvrir les yeux. Reste assis pour le moment."

Je m'assis en tailleur, observant autours de moi. Bon sang, la ville était devenu une ville à demi aquatique. L'imposant Aldabar s'assis à côté de moi et me tendis une outre d'eau. je hochais la  tête, le remerciant avant de m'hydrater le gosier sec. mes mains étaient rouge de sang...

"La purge..." Je murmurais.

Il hocha la tête avec une sorte de respect teinté de crainte. Cela le faisait à chaque fois que nous en appelions au rituel. Une jeune femme aux ailes de corbeaux se pencha vers moi.

"Alors le prince au palais dormant? Ca va?"

"Ornéana, je me disais bien que j'avais entendu une vanne à mourir de honte dans mon inconscience."

"Pas gentil ça, loup rouge! Dire qu'ont vous a sortit de là pour un tel remerciement." Répliqua t'elle en faisant faussement la moue.

"J'aurais du me douter que ce corbac était trop idiot pour en être un vrai."

Elle me tapa sur l'épaule gentiment mais avec un sourire. Elle semblait rassuré. Je tournais la tête. Tsoliin ajustais avec méthode sa moustache.

"Quel déplaisir, cela à ruiné ma soyeuse moustache... Enfin, tout le monde semble en vie. Même le vieux Joseph est là. mais la jeune Belmont semble inconsciente." Fit il remarqué inquiet.

Je me suis déplacé, claudiquant, vers la jeune femme ,allongé par terre sur les capes empilé trouvé ça et là. Je me suis agenouillé près du vieux et de grand mère, observant la jeune femme aux cheveux de blé.

"Est-ce que nous..." je demandais avec appréhension à Saphira.

"Non mon enfant, elle est très fatigué. Elle a appelé Ea, l'esprit Tutélaire des eaux de cette région. Cela demande beaucoup d'énergie pour établir le contact avec un esprit endormi depuis si longtemps... Et Ea s'est trouvé, très agité par les énergies en présences des adorateurs." Elle pris la main d'Aurore et examina une sorte de marque, couleur d'argent sur celle ci.

Je jetais un regard au vieux et à grand mère. Elle finit par dire à demi voix.

"Joseph... Est-ce votre fille de sang?... Savez vous d'où vient cette marque? Si vous l'ignorez, alors cela veut dire que  moi je le sais. Je sais que vous êtes un érudit très reconnus. Vous connaissez la rumeurs sur les visiteurs venu du Bifrost venu il y'a une cinquantaine d'année. Il est possible, qu'Aurore, soit l'une de ces visiteurs, et l'une des miens de facto."

Je jetais un regard vers grand mère, puis Jospeh. Puis Lykos et Ornéana. Elle eu alors une expression de révélation.

"La fiancée de Dewey!" S'exclama t'elle en mettant ses mains sur ses joues.

"Mais tait toi orn!" Grogna Lykos dépité. "Si ca ce trouve c'est pas du tout elle."

"Un tatouage étrange d'argent sur la main t'en connais beaucoup des jeunes filles avec ça dans le coin?" Réplique la féra piqué au vif.

'Ca doit correspondre à environ deux douzaines de signes d'appartenance à un gang ou cultures à travers le monde de Midgard enfin..." Souffla Lykos.

Je restais fixé sur Joseph et Grand mère qui se fixait avec un grand sérieux. Saphira avait dans les yeux un mélange d'espoir mais aussi d'appréhension. Pour des raisons évidente.
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Dim 13 Nov - 17:10
* Joseph *


Je soupirai, gêné par la question qui venait de m’être posée, mais je n’avais pas le choix que d’y répondre. À présent que nous étions hors de danger, que les problèmes étaient derrière nous, nous avions tout le temps pour discuter. Et puis… il fallait avouer que l’aqualane qui se trouvait face à moi était particulièrement jolie. Un gentleman comme moi se devait de lui fournir une réponse adéquate afin de ne pas la froisser.

« Humm… Et bien… Saphira… hum… En réalité, Aurore n’est pas ma fille, d’ailleurs il est plutôt clair que j’aurai plutôt l’âge d’être son papy, mais passons… En fait, elle n’était qu’une gamine quand je l’ai trouvée à Frankriech… Elle est apparu non loin de ma propriété, toute nue, comme un ver. Elle devait avoir à peu de chose près une dizaine d’année, douze tout au plus. Je l’ai élevée comme si c’était ma propre fille, elle a voyagé avec moi dans mes explorations et mes aventures. Elle adore ça… Quant à sa marque… Hum… Difficile à dire. Il me semble que l’Ordre surnomme ceux qui, comme vous, viennent d’autres mondes, les Célestiens… J’en ai entendu parler, j’ai pas mal de vieux amis qui travaillent encore au sein de l’Ordre. Et moi-même, j’ai été témoin du Feu Céleste, il y a cinquante ans de cela. C’est ça qui m’a donné envie de devenir archéologue et explorateur. »

Je me mis à réfléchir. La marque sur la main de ma fille avait toujours été un mystère et nous n’avions pas trouvé de langage correspondant à ce symbole… Ni chez les urukéens, ni chez les oclandais, ni ailleurs… Il était probable, sans pour autant que cela soit confirmé, que cette marque vienne d’ailleurs, d’un autre monde, comme le suggérait Saphira. Peut-être pourrait-elle nous en apprendre d’avantage ? Cela plairait sûrement à Aurore, elle qui se demande toujours d’où elle peut venir, qui sans cesse fait des recherches pour connaître ses origines.

« Il n’est pas impossible qu’Aurore vienne d’ailleurs… Et si vous en savez d’avantage, j’aimerai beaucoup que vous nous en parliez. Aurore est une gentille fille, mais parfois, ça la mine de ne pas savoir d’où elle vient. Lorsque je l’ai recueillie, elle ne savait pas ni d’où elle venait, ni qui elle était. Elle avait tout bonnement perdu la mémoire. Et puis le fait de l’avoir retrouvée complètement nue… C’était curieux. Comme si… Comme si elle venait de prendre vie, au milieu de nulle part. Vous avez toute mon attention, à présent, Saphira. La moindre information sur cette marque à sa main nous intéresse. »

Je n’étais pas le seul à tendre l’oreille à Saphira, Aldabar et Karel étaient tous deux attentifs, curieux d’en savoir d’avantage sur leur amie. Dommage que la principale intéressée soit encore dans les vapes. Je n’étais cependant pas inquiet. Si c’est bien Aurore qui avait réussi à faire appel à ce génie de l’eau, alors il était bien normal qu’elle soit totalement épuisée.
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Lun 14 Nov - 10:42
Grand mère jeta un regard mélancolique au vieux Joseph avant de caresser la joue de la jeune femme inconsciente. Un sourire se dessina sur son visage. Elle inspira profondément, visiblement en lutte contre ses propres émotions. Je posais une main sur l'épaule de grand mère, imité par Tsoliin, dont la moustache était à nouveau impeccable.

"Je ne peut affirmer que ce soit bien... Rebecca. Les indices tendent bien vers cette direction, mais nous devons en avoir la confirmation. ET cela demanderais de plonger dans son esprit. Un rituel qu'il n'est pas question de lui infliger pour l'heure." Le regard de notre figure maternelle changea peu à peu, lorsque son regard se reporta sur la marque. Une émotions rare se peignait sur son visage. la colère. "Mais cette marque est identique à celle que ma nièce Rebecca Cornwall Dorcas portait... Infligé par un esprit malveillant de notre monde. Tergaun Meuréde." Révéla au vieux Joseph notre matriarche.

Elle se redressa, inspirant profondément. Puis expira doucement. Son regard avait retrouvé son calme et sa bonté.

"Lorsque vous le pourrez sa Joseph, venez à Uruk et demandez à me voir au palais. Si Aurore le souhaite, nous procéderons au rituel pour explorer son esprit et peut être confirmer son identité. Pour l'heure, il faut que nous repartions en lieu sur."

Elle siffla alors avec ses doigts, et les wyvern apparurent dans le ciel, se posant sans mal sur les marches du palais tant celles ci étaient gigantesques. Leurs grosses têtes à écailles venant renifler les gens présent. Une wyvern massive s'approcha d'une Aurore encore endormi et sa langue fourchu vint lui chatouiller le visage. Devant la non réaction de la jeune humaine, l'animal Fixa Joseph puis moi... Comme Joseph n'étais pas le plus chaleureux le gros reptile posa sa tête devant moi.

"Par les ancêtres... D'accord, je m'occupe de toi." Je soupirais avec appréhension en venant flatter l'encolure du reptile. Elle sembla apprécier. ]b]"Namoun hein?"[/b] L'animal siffla gentiment.

"Joseph, nous devons partirent, Ea est en train de creuser peu à peu la roche sous la ville, cela va devenir un gigantesque là ici bientôt. Accrocher Aurore contre vous, Chono guidera votre monture... Chono, fait comme Tsoliin, et tout ira bien." Lança avec directive l'aqualane qui était déjà jucher sur sa monture couleur de nuit.

J'ai grimper sur la grande selle de cuir et de tissus de Namoun, Joseph accrochant une Aurore endormi contre lui et lui même tenant fermement la selle. Les autres décollèrent avant nou. Visiblement bien plus à l'aise. même si Lykos montait avec mami et qu'il semblait lui aussi peu à l'aise, enfin un peu de réconfort.

"Allez frère, du nerf! Que diable haha!" Lança Tsoliin en passant devant nous.

je grommelais avant de flatter la tête du reptile et de lancer.

"Vas y ma grande, montre leur que t'est une wyvern qui en dans les aile!"


L'animale piailla et décolla soudainement, rattrapant assez vite les autres. Heureusement d'ailleurs... En regardant vers le sol je compris ce qui avait pousser grand mère à vouloir filer. La cité était en train de s'enfoncer dans les eaux. Certains quartiers coulaient sous nos yeux. Une aile entière du palais s'effondra dans de grandes gerbes de d'eaux.

"Ea fait pas à moitié." Je lançais à Jospeh. "Merde, y'avait surement de l'or ou des truc précieux à sortir de la dedans..."
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Dim 27 Nov - 14:05
* Joseph *


Je restais interdit face aux révélations de Saphira. Tout ce qu’elle me révéla me sembla terrible… mais également très probable. Il y avait un espoir qu’Aurore obtienne des réponses, à la fois sur son passé, mais également sur cette marque. Cependant, ce que je redoutais le plus vis à vis de cette marque se révéla juste… Une malédiction. Comme c’est ironique que notre guilde s’appelle la Main d’Argent alors qu’il s’agit d’une marque de malédiction qui affecte ma pauvre Aurore.

J’étais encore dans mes pensées lorsque Chono m’en sortit en me lançant :

« Merde, y avait sûrement de l'or ou des trucs précieux à sortir de là-dedans… »

Un sourire fendit mon visage et je quittais mes pensées négatives pour partager une bonne nouvelle avec mon allié.

« À vrai dire, il se pourrait que le père Joseph ait emporté avec lui quelques cadeaux dans sa hotte, les enfants ! Je n’ai pas fait qu’emporter les rouleaux avec moi ! J’ai aussi trouvé ceci ! »

Je pris mon sac à dos et le tournais vers l’avant pour le montrer à Chono. Il était plein à craquer de pièces d’or, de parures, et autres bijoux très anciens.

« Hé hé hé ! C’est pas au vieux Joseph qu’on va apprendre à faire la grimace ! Ea n’aura pas emporté ceux-là ! »

Toute cette agitation finit par réveiller ma jeune fille qui ouvrit péniblement les yeux.

« Papa ? Chono ? Que… Que fait-on là ? Que… ooooooh !!! Bon saaaaang !!! On est…
- Sur le dos de Namoun, oui ! On a du fuir en vitesse ! Tu as mis un sacré bazar en invoquant Ea ! Ahahah !
- Sérieusement ? Heum… Où est passée Saphira ? Et les autres ? J’étais en train de discuter et…
- Ah ! Oui ! Tu as du perdre connaissance, l’invocation t’a épuisée. Tu devrais te reposer un peu.
- Je… C’est bizarre… Pourtant je ne pensais pas être aussi épuisée…
- Hum… J’aurai sans doute beaucoup de choses à te dire une fois que nous serons revenus à Akkad… Tu vas devoir faire des choix, Aurore. »

Ma fille sembla quelque peu perplexe face à mes déclarations. Cependant, elle n’en dit pas plus et prit le temps de lentement se réveiller. La journée passa et nous revînmes finalement à la cité d’Akkad. Une fois arrivés, nous profitâmes des chambres gracieusement réservé par Tsoliin pour nous y reposer étant donné que cela faisait une nuit que nous avions passée sans dormir. Épuisée par les événements, Aurore ne posa même pas de question avant d’aller se coucher. Moi-même, je préférai attendre le lendemain pour engager de vraies discussions.

Le matin arriva vite et le réveil fut compliqué, même pour un solide gaillard comme moi. Nous rejoignîmes les Mages de Fer dans la salle commune afin d’y profiter d’un délicieux thé à la menthe et au miel, ainsi que de douceurs exotiques. Aurore fut la dernière à nous rejoindre. Saphira et ses petits enfants, eux, n’étaient pas là, étant donné qu’ils avaient regagné leurs domiciles respectifs ou tout du moins leurs points d’attaches.

« Il est temps de parler de votre rémunération, les enfants ! Je crois que l’on peut dores et déjà dire que vous méritez amplement votre paie ! J’ajoute à cela la moitié des trésors que nous avons trouvé sur place, sauf, évidemment, les rouleaux, qui sont à nous. Toutefois, si vous en voulez une copie, je pourrais vous en faire la retranscription, mais vu ce qui s’est passé à Eshnunnah, je doute que ce genre de document soit votre tasse de thé. Mais comme on dit, il n’y a qu’en connaissant le mal que l’on peut mieux lutter contre, alors n’hésitez pas à m’en demander une copie.
- Vous avez été formidables, Mage de Fer ! J’ai apprécié notre collaboration ! » déclara Aurore. « J’espère que l’on pourra à nouveau faire des explorations ensembles. En souhaitant qu’elles soient… moins sanglantes.
- De toutes manières, on n’a pas fini d’explorer Uruk ! D’ailleurs, nous allons sûrement nous rendre à la capitale, je crois que ça devrait intéresser Aurore.
- Ah ? Comment ça ?
- Et bien, Saphira aurait aimé te parler plus longuement. Elle pourrait t’aider à découvrir qui tu étais. Apparemment elle aurait peut-être quelques réponses à tes question au sujet de tes origines.
- Vraiment ? Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? Zut… Bon, et bien je suppose que ça nous fera une excuse pour aller visiter les jardins suspendus d’Uruk !
- Quelle réjouissante perspective ! » accorda Karel.

Aurore se tourna à nouveau vers Chono et Tsoliin qui nous écoutaient passivement, et avec attention. Ma fille leur sourit avec beaucoup de joie.

« Vous connaissez Saphira, n’est-ce pas ? Ça a l’air d’être une très gentille femme. »
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Lun 28 Nov - 11:59
Le vieux brigand! Voilà un ancien qui inspirait de l'admiration pour un jeune fripon comme moi! C'est de forte meilleur humeur que j'ai guidé Namoun jusqu'à Akkad, enfin, c'est plutôt elle qui m'a guidé plus que l'inverse. Une brave bête que cette wyvern, j'en était presque déçu de devoir la rendre à son propriétaire une fois à nouveau au sol.

Le repos était de mise pour notre compagnie, et avant cela, j'ai profiter allègrement des douches privatives des locaux. Les ingénieurs et architectes en charges des cités étaient de véritable magiciens pour moi, pour réussir ce tours de force que d'amener l'eau qui était en abs vers le haut. Ils mériteraient des statues à leurs honneur, que de plaisir de laisser l'eau chaude à souhait laver la crasse du voyage et le sang encore incrusté sur ma peau...

Le salon privé au lendemain contenait toute la compagnie. Toujours aussi confortable, je profitais de pouvoir rester vêtu d'une toge laissant une partie de mon torse découvert comme l'était la mode locale, écarlate bien sur. Tsoliin avait adopté le même apparat, mais d'un gris bleu ornée de dorures et de motif excentrique bien sur.

Ce dernier, empochait dans sa besace magique les bijoux et les shekels de notre paiement avant de profiter du thé présent sur la petite table de bois. j'optais pour ma part, pour quelques gâteux de sucre, de céréales et de miel.

"En effet, elle nous a pour ainsi dire élever après la destruction de notre clan natale par une guilde noir. C'est d'ailleurs elle et son mari, Grand père Boisdefer, qui nous ont sauvé cette nuit là." Confirma Tsoliin en lissant du pouce et de l'index sa moustache huilé.

"Elle était une princesse sur son monde d'après les récits que me faisais maitre Arakar. Il est vrai aussi, que mon mentor en art des forges, m'a parlé d'une Rebecca. Son amour d'adolescence d'après ses dires." Je révélais avec un sourire espiègles. "Grand mère Saphira est assez proche de la reine Ishtar d'Uruk. Faut dire qu'elle a pas mal participer à "lisser" la successions en la faveur de la reine actuelle. Elle officie parfois à la cours par son chant et sa musique, des nobles viennent de loin pour l'entendre. Ils raffolent des chansons de son monde natale, qu'elle fait passé pour une langue morte d'Idavoll."

"Nous serions ravis de vous escorté à la cours d'Uruk à l'occasion. Même si nous n'avons pas l'aura de notre protectrice aqualane, nous avons quand même notre petite réputation auprès de la reine. Et si vous souhaitez explorer encore des ruines... Eh bien, il me semble que notre frère nain, Muu Suns, à fini de décrypter d'antique tablette de pierre ramener d'une expédition avec notre grand gaillard de chef." Proposa Tsoliin.

"Oui en effet, une ruine qui était tout aussi dangereuse d'ailleurs qu'Eshuna. Je ferais porter une missive à votre guilde si Muu à en effet finit de traduire ce qu'il à trouver. Vous aller l'adorer! Et il va vous adorer c'est certains. C'est le reflet de votre père Aurore, en plus petit, plus jeune... ET un poil moins musclé haha" je plaisantais.



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Lun 2 Jan - 14:53
Arakar… Arakar… Ce nom m’était étrangement familier sans que je ne sache pourquoi. Bizarrement, à l’évocation de son nom, je sentis comme une légère douleur au bras qu je massais doucement. Tout en me frottant, je réfléchissais à la proposition de Chono concernant une tablette qu’aurait traduit son camarade Muu. C’était plutôt intéressant comme perspective, et je pourrais leur apporter l’aide de ma guilde.

« Votre offre est vraiment intéressante, Chono ! Je serais ravie de collaborer avec votre ami Muu Suns. Je suis sûre que l’étude de ses tablettes nous apportera de grandes connaissances. Je tiens cependant à me rendre en premier lieu à Uruk afin de converser avec votre protectrice. S’il y a bien un secret qui m’intrigue encore plus que ceux des anciens temps, c’est celui qui entoure mes origines. »

Je pris les mains de Chono avec un enthousiasme débordant, mes yeux pétillants d’excitation.

« Je suis tellement ravie de vous avoir rencontré, Chono ! C’était une situation absolument terrifiante et même si vous m’avez fait plutôt peur, vous aussi, j’ai l’impression que nous serons bons amis !
- Ahahaha ! Excusez ma fille ! » Ajouta mon père avec embarras. « Elle a tendance à se montrer un peu trop enthousiaste et familière quand elle apprécie quelqu’un !
- Je n’y peux rien, j’aime les gens honnêtes et honorables ! » dis-je en plaisantant à moitié. « J’aimerai à présent vous faire une promesse, dans une semaine, jour pour jour, lorsque nous aurons eu cette entrevue avec Dame Saphira, votre protectrice, nous reviendrons vous voir afin d’élucider le mystère qui se cache derrière les tablettes de pierre que vous avez ramené d’expédition. Dites-nous simplement comment nous pourrions vous recontacter !
- Ne te préoccupe pas de ça, Aurore ! » déclara Aldabar. « Je m’en occuperai !
- Oh ! Très bien ! Et bien ce fut un plaisir, messieurs les Mages de Fer ! J’ai très hâte de cette nouvelle aventure avec vous ! Quant à nous, direction Uruk ! » déclarai-je avec entrain.

Mon père me regarda de travers alors que Karel pouffait de rire.

« Quoi ? Maintenant ? Maaaaiiiis… On ne pourrait pas profiter un peu du petit déjeuner ?
- Et bien tu n’as qu’à rester ici ! Nous, on retourne à Uruk ! La vérité sur mes origines n’attend pas !
- Ahahahaha ! Sacrée Aurore ! Toujours aussi impatiente ! » constata Karel. « Je vais l’accompagner, Aldabar, tu n’as qu’à profiter du petit déjeuner avec nos amis.
- J’y compte bien ! Le thé de cette auberge est un délice ! » répondit-il.
« Ah ! Et bien en route, Karel ! Pas de temps à perdre ! À bientôt papa, Aldabar ! À bientôt Mages de Fer ! » dis-je en leur faisant coucou de la main.

Karel se leva à ma suite et nous partîmes tous les deux en direction du Portail de la ville. Il était temps pour nous d’avoir une petite conversation avec Dame Saphira. Ça serait vraiment bien qu’elle m’apprenne qui je suis et d’où je viens. Je voulais savoir, même si cela ne changeait rien à qui j’étais, au moins j’arrêterai de me poser ces questions qui me tracassent depuis tant de temps.
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