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Perdu dans la pierre (1er de Idumon)

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Jeu 13 Oct - 20:16
J'ignorais comment Müu s'y prenait pour toujours être au courant de tout et presque avant tout le reste de Goétia. C'était son truc à lui. Quoiqu'il en soit, il nous avait dégoté un contrat plutôt fructueux d'après ses dires. Dans les terres à la frontières ouest de Caeldonia avec Élénés, un tremblement de terre mineurs avait déblayé dans les champs d'un petit village de fermier une crevasse qui d'après les premières infos de Suns, menait à des ruines très anciennes. Je connaissais assez le nain pour savoir que si il s'était tant précipité là bas, c'est que des richesses, que ce soit des connaissances, reliques ou de l'or enfouie, étaient en jeu. Soit dans les ruines même, soit que les ruines permettrait d'y parvenir.

Mais Muu était aussi très prudent, et c'est pourquoi il avait baratiné le chef du village locale pour le convaincre d'un besoin de sécurisé les ruines par des professionnelles. Et comme à deux ont auraient eu l'air de con, Muu à proposé à une autre guilde la moitié de la récompense du contrat qu'il venait lui même de créer avec le chef du village.

Je ne fut donc pas étonné, en arrivant aux abords du villages de petites cahutes de bois et de chaumes, de voir en premier un champs ornée d'un trou assez conséquent, symbole du problème locale, mais aussi près de ce dernier, une petite équipe de voyageur visiblement loin d'voir un équipement de paysan, qui examinaient ce trou.
le village:
Je suis Muu, qui avançait à grande enjambé, enfin... Ouai... Sa fidèle arbalète dans le dos, vers les inconnus. Il m'avait parlé d'eux bien sûr, l'ORD, une guilde un peu plus petite que nous, qui s'était fait une petite réputation de régleurs de problèmes. La rumeurs voulait qu'ils soient plus dans les solutions pacifiques.

"Bien le bonjour, Consoeurs et confrères!" S'exclama le nain avec sa voix enjôleuse. "Muu Suns, pour vous servir. Je suis heureux que vous ayez accepter cette coopération dans cette affaire. Je vous présente le chef de ma guilde, Chono-Uulan. Nous ne craignons rien, entre lui et vos gens, qui me semble fort qualifié, nous devrions sécurisé cette ruine sans problèmes. Chono, je te présente dame Lagos."

"Bonjour, Lagos. Paré à crapahuté dans les ténèbres? Je vous sens lié au feu aussi, ca devrait pas être un soucis." je saluais la chef de guilde en tendant mon bras, pour saluer à la manière de mon peuple.

Je jette un regard vers le trou, ont ne distingue aps grand chose mais... Ca à l'air ancien, une chance que Muu soit un expert en archéologie.
le trou vers les ruines:
Chono-Uulan
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Sam 22 Oct - 6:15
Suite à notre dernière mission, une querelle autour d'un héritage qui a failli virer au bain de sang, nous avons appris par l'intermédiaire de Muu,un arcana croisé dans une taverne avec lequel nous avons sympathisés, que d'anciennes ruines ont étés découvertes dans un village à quelques jours de route d'ici et qu'ils souhaitaient qu'on la protège. Il fait partie de la guilde des Tömriïn Ibechid, une guilde originaire d'Uruk. Qui dit ruines dit reliques, anciens objets donc connaissances donc satisfaction de notre curiosité. Lyndis à raison lorsqu'elle nous disait qu'aller boire un coup de temps en temps est bon pour le moral mais permet aussi de trouver d'intéressants contrats.  Dans mon ancienne vie c'était aussi des lieux ou si on tendait bien l'oreille, on pouvait avoir des renseignements en tout genre. C'est la même chose ci en espérant que c'est moins dangereux. Comme je ne souhaite pas prendre le risque de me réveiller en sursaut avec un assassin qui tente de m'égorger, j'évite tout de même d'y dormir, on ne sait jamais mais nous devrions envisager d'y traîner en soirée plus souvent.

Plus nous nous rapprochons de la frontière avec Elenes, en Uruk, plus Hector devient nerveux. Lyndis et moi devons le rassurer régulièrement, chacune à notre façon et selon les moments l'approche maternelle de Lyndis est plus efficace et parfois c'est ma froide logique qui l'emporte. Lui au moins ne fait pas de grosses crises bien violentes comme j'en ai, il gère bien mieux que moi, me prouve que je peux encore progresser. Les tourtereaux me disent que ce que j'ai vécu n'est pas du tout du même niveau mais étant aussi spécialisés en psychologie que moi, je doute qu'ils aient raison. Lyndis et moi pensons toutes les deux que travailler pas loin de cette frontière l'aidera à mieux gérer voire à guérir car si mon hypothèse est bonne, les assassins envoyés par sa famille le recherchent un peu partout car on dû comprendre qu'il a adopté un style de vie nomade donc que nous devons continuer à nous déplacer en permanence et nous entraîner pour les repousser à chaque tentative. Ces dernières semaines il n'y en a plus eu alors qu'on se rapproche d'Uruk donc pense que j'ai vu juste, qu'il n'y a donc aucune raison que le rythme des attaques s'intensifie.

Nous sommes à une bonne journée de route et nous nous sommes échangés des sourires et regards pétillants de curiosité toute la journée car nous brûlons d'envie de savoir ce que nous allons trouvé durant cette mission. Nous devons sécuriser la zone mais rien n'empêche de visiter au passage les ruines ne serai ce que pour voir comment mieux les défendre et voir ce qu'elles contiennent. Nous avons même failli oublier de nous trouver un endroit ou monter le campement pour passer la nuit donc nous avons étés pris de court par le couché du soleil. C'est très frustrant mais nous devons éviter de prendre des risques donc nous faisons comme d'habitude mais avec une heure de retard : je prends ma forme d'aigle, décolle, prends de l'altitude et fait mes cercles concentriques sur quelques kilomètres. Comme c'est presque toujours le cas, rien de notable donc pas besoin d'organiser nos tours de garde.
Je me pose et entends Lyndis rassurer son petit ami :
« Rappelle toi que nous sommes là, nous sommes tous là et sommes de plus en plus complémentaires. Plus le temps passe et plus nous nous perfectionnons.
-Je sais ça mais...eux aussi. Un jour ils m'auront car ont de gros moyens. Nous ne pouvons compter que sur notre nomadisme stratégique.
-Qui jusque là nous réussi bien. A un moment ta famille comprendra que tu ne les gênera plus, que tu as tracé ta propre voie donc arrêterons les frais. Ils pensent à leur intérêt donc ne vont pas se ruiner pour toi.
-N'ai pas peur Hector. Maman et moi on te protège, comme la dernière fois. Tu te bat bien avec nous. On gagnera toujours. »
Je me pose et les rejoins autour du feu que ce coup ci nous avons fait à l'extérieur car le temps est plus clément et commence à lui préparer ma potion en leur faisant mon compte rendu :
« Comme prévu je n'ai rien trouvé de suspect donc ne changeons pas nos habitudes.
-Sauf que d'habitude tu fait tes repérages en fin de journée donc si ça se trouve tu as raté quelque chose. Je prends le premier tour si vous voulez.
-J'ai une vue d'aigle, si un truc était camouflé je l'aurai repéré car peut chasser aussi bien de jour que de nuit. J'ai repéré un nid de petits mulots or c'est quelque chose de discret donc s'il y avait autre chose d'aussi discret je l'aurai vu. J'ai bien vu le changement de faune, c'était instructif.
- Je préfère qu'on fasse des tours de garde. On n'est jamais trop prudent, c'est toi qui nous le dit.
- Exact, c'est pour ça que nous gardons toujours le petit système de prévention que j'ai inventé. De plus ma parano est très pratique donc cela nous permettra de te défendre si j'ai mal apprécié la situation. Si ta parano se développe, l'assassin potentiel n'aura aucune chance. Lyndis se moque affectueusement de moi et précise :
- Et tu t'y connais en parano en effet. Je pense qu'Orn à raison mon chéri et que soit ta famille à compris que tu ne réclamera rien, soit ils ne savent plus ou nous chercher donc nous cherchent partout donc nous avons de faibles chances partout. Contrairement à nous , tu t'y connaît bien en plan tordus Orn, n'est ce pas ?
- Exact, j'en ai beaucoup déjoué, j'en ai concocté plein aussi donc si ta famille fonctionne comme la plupart des familles nobles ou sectes, ils ont compris que tu est devenu nomade et entouré de combattants expérimentés donc auront du mal à te localiser et te vaincre. Si tu laisse ta parano t'envahir, tu réagira aussi vite que moi lorsque le signal s'enclenchera donc nous n'avons pas besoin d'organiser des tours de garde. Hector reste dubitatif et nous demande :
- Vous en êtes sûres ? Toutes les deux ?
- Vois la chose du bon côté, si lorsque nous aurons fini de travailler dans la zone nous n'avons pas été attaqués ou pas des masses c'est que mon hypothèse est valide et la prochaine fois tu stressera beaucoup moins.
- C'est prêt Hector, savoure la. »
Hector bois la potion puis nous réchauffons la soupe, mangeons et nous couchons.

Pour bien rassurer Hector, je me montre très précautioneuse pour l'installation de notre piège de l'entrée : le filet est correctement rattaché au tissu de la tente et tombera rapidement sur l'intru. Sa chute déclanchera le glissement des deux boules dans leurs rigoles et qui cogneront les deux petits gongs, nous réveillant en sursaut. Me voir installer le tout contientieusement le rassure. Cela me rassure aussi donc comprends sa réaction et nous nous endormons rapidement.
Sauf que ce coup ci, Hector se réveille en hurlant. Je me réveille et fait jaillir mes flammes pour repérer et brûler vif l'assassin. Le temps que je comprenne, Hector s'excuse piteusement. Lyndis le serre dans ses bras et Paris lui demande :
« Tu as fait un mauvais rêve ?
-Oui, c'était un cauchemar. Excuse moi.
-Tu as peur des méchants ? Il n'y en a pas.
-C'est vrai. Ils étaient dans mon rêve. Rendort toi. » et il se laisse bercer par Lyndis qui lui chante une berceuse rassurante. J'en profite pour rallumer le feu et lui faire à nouveau de la potion. Une fois qu'il l'a bu nous nous rendormons jusqu'au matin.

Notre soif de découvertes nous fait oublier le cauchemar de la nuit au point où je lance un regard étonné à Hector lorsqu'il s'excuse encore pendant que nous prenons le petit déjeuner. Je me permet de lui rappeler que je suis bien pire que lui et qu'ils arrivent à me supporter. Nous partons tous les trois en éclats de rires. Paris n'a visiblement pas compris de quoi nous parlons ni en quoi c'est drôle vu la tête qu'il fait.

Comme d'habitude nous fimes une courte pause à une centaine de mètres du village pour que je puisse vérifier qu'il n'y aura aucun soucis une fois sur place. Je prends ma forme d'aigle et fit mes cercles concentriques de façon large autour du village et du trou dans lequel se situe les ruines. Je prends suffisamment d'altitude pour ressembler à un aigle normal qui volerai à basse altitude, histoire de ne pas attirer l'attention des dix personnes présentent autour des ruines ni des quelques villageois qui vaquent à leurs occupation. Comme prévu il n'y a rien à signaler donc me pose, reprends ma forme humaine puis traversons le village pour atteindre rapidement le champ dans lequel se trouve le grand trou qui mène aux ruines. Nous sommes accueillis à la fois par Muu avec lequel nous avons conclu l'accord  donc le gratifions d'un grand sourire et d'un autre membre de sa guilde qu'il nous présente comme son chef, Chono Uulan. Je descendis du chariot pour les saluer poliment et lui répondre :
« Enchanté de faire votre connaissance Sir Uulan. Je vous présente mes compagnons, Lyndis et Hector, un couple d'ami compétent et complémentaire mais aussi mon fils adoptif, Paris. Je sent que nous allons bien nous entendre et nous vous suivons volontiers. »
Comme il nous demande si nous sommes prés à descendre, je lui fit un grand sourire et sorti ma corde pour le suivre en lui confirmant :
« En effet, je suis lié à ce chaleureux et bienfaisant élément. Descendons faire les repérages et en profiter pour savoir ce qu'elles renferment.
-On va taper Maman Général ? Je te protègerai.
-Comme je t'ai dit tout à l'heure, il n'y a rien à signaler. Je referai un tour une fois les repérages finis mais je ne pense pas que nous soyons sur une mission dangereuse ce coup ci. Allons y. » et j'amorce ma descente.
Ornëane Lagos
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Sam 22 Oct - 13:33
Je m'approche de l'entré du gouffre, ont peut voir à une douzaine de mètre un sol fait de dalles de pierres, pour la plupart fissuré ou craquelé voir rongé par de la végétation. Il y'a des restes de bancs en pierres et de tables de même matières brisé. Le reste est perdu dans des ténèbres encore vierges.

"Il faudra que je puisse examiner les ruines plus en détails pour définir plus en détail leurs origines et définir si cela est typique d'une peuplade ayant des habitudes à piéger ses vestiges. Hélas depuis notre perchoir, je ne peut rien affirmé, ami de l'ORD." Répondit Muu mon frère nain à la question de Paris sur la possible insécurité des ruines. "Ce que je sais, c'est que cette région, a été durant des siècles voir des milliers d'années, une zone de combat entre ouest et est. Qui sait ce que nous trouveront la dessous."

"Je vais descendre en premier, si vous ne m'entendez pas me battre dans la minute, c'est que tout va bien." J'indiquais en souriant avant de sauter dans le gouffre.

Une fois a mi chute, j'ai tendu mes paumes vers le sol entre mes genoux, et j'ai user du feu pour aspirer l'air sur les côtés et alimenter un jet de flamme intense depuis mes paumes, diriger vers le sol. Cela ralentit ma chute. C'est Tsoliin qui m'avait appris ce concept, en gros, mes flammes entrait en conflit avec la masse d'air sous mes pieds et à mesure que cette dernière était serré contre le sol et moi, cela me ralentissait vu que le sol était plus solide que moi. Un truc du genre.
Je me laissa tomber sur le dernier mètre, encaissant le reste du choc sur mon genoux protégé et mon poing. J'insufflais la magie dans ma chevalière magique, qui me permit de voir la chaleur environnante, changeant mes yeux en deux orbes rouges.

"Rien à signaler... Vous pouvez descendre." Je criais à mes compagnons.

Plusieurs cordes furent déployer et tout le monde me rejoignit. La salle était sombre en grande partit, Muu me fit signe, et je tendis les deux mains et deux orbes de feu filèrent dans les airs pour s'immobiliser à distance égale et éclairé la zone.

"Eh bien, voilà qui est lugubre." Commenta Muu.

Une douzaine de squelettes encore dans des restes d'équipement rouillé et presque détruit, jonchais la salle. Adossé à un mur, face contre terre, ou enfoncé dans une table de pierre brisé.

"Je suis pas archéo mage, mais je dirais... Que ces types sont pas mort naturellement." Je soufflais en partant examiner un des corps, celui enfoncer dans une table de pierre brisé.

Nos compagnons nous indiquent la présence de trois portes de pierres. En effet, trois ouvrages massif sont sur trois des quatre murs de la grande salle.

J'examine malgré tout le corps, Lagos est à côté de moi, Muu lui examine les murs, à la recherche de gravures.

"C'est très intriguant Lagos... Voyez" je lui indiquais en posant mon index sur certaines partit des équipement rouillé. "C'était de l'acier. D'après l'état, entre trois et quatre siècles que c'est ici. L'acier étaient connu à cette époque oui mais... Ici, les amrques sur les plaques de ce qui devait être sont gantelet, cela indique que c'était un morceau d'armure amovible intégrale, comme ceux des chevalier du midland et de frankreich. Cette technologie de forge est apparu il y a deux siècles seulement, suite à des avancé en métallurgie. Ces types auraient eu des savoir faire d'avance d'au moins cent ans en pleine guerre humain/mage d'après la date..."

Muu arriva vers nous, visiblement ravis, avec la compagnon elfe de Lagos.

"Vous avez de remarquable compagnon dame Lagos! Ma demoiselle Belem ici présente à pu déchiffré des inscriptions sur les portes de pierres, car elle était dans u dialectes elfiques obscurs et anciens qu'elle connait. Sans elle nous serions tout à fait dans l'ignorance de nos destinations potentiel!"

"Frère, où mène donc les portes du coups?" Je demandais pour calmer mon ami qui s'emportait assez vite, tout en levant le pouce vers l'elfe pour la féliciter.

"Cet endroit disposait visiblement d'installation dédié à des forces militaire, un fort peut être, Chono. Ou du moins, une garnisons. Les portes indiques dortoirs, armurerie et rempart rouge." Répond Muu.

Je me tourne vers nos compagnons et m'assois sur un morceau de la table de pierre brisé.

"Qu'est ce que vous préconisez? Dortoir? Armurerie, le rempart? Pour le moment je doutes qu'ont trouve grand monde de dangereux visiblement." je proposais en jetant un oeil au corps près de moi.

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Chono-Uulan
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Mer 26 Oct - 12:15
Nous examinons le fond du gouffre. C'est un joli enchevêtrement de végétation et de pierres. On y distingue facilement le sol dallé et des tables en pierres. A première vue ça à pu servir de taverne, une grande taverne. J'entends Lyndis marmonner quelque chose en elfique puis Paris lui dire en ronchonnant:
« Pas compris. Paris manque toujours de tact, cela le rends mignon mais pas toujours facile à comprendre. Il a sorti Lyndis de ses réflexions vu sa réaction :
-Quoi ? Hector se moque d'eux puis lui explique
-Il veut que tu traduise. A son tour je l'entends rire, se moquer d'elle même avant de traduire :
-C'est beau, elles ont un côté très poétique. J'arrive à imaginer un groupe d'humains ou d'aracana vivant là dedans. Je montre mon accord en laissant poindre mon sourire puis ajoute :
-Oui, surtout si on part du principe que ce serai une grande taverne. Il fait trop noir pour le vérifier. Ma seconde hypothèse actuellement serai un mess, ça prête moins à la poésie.
-Dans ce cas restons sur la grande taverne.
-Une grande taverne ! Allons manger ! » Hector envoie une tappe amicale sur l'épaule de Paris et les deux tourtereaux s'échangent un sourire pétillant de complicité.


Pendant ce temps Chono à utilisé son élément d'une façon originale : il l'oriente de façon à descendre sans risque et sans corde. On dirai qu'il arrive à jouer avec la pression du feu et l'air, voire la pression de l'air. Cela économise une corde mais il vaut mieux ne pas avoir d'imprévus plus tard car ça doit être fatiguant. En tout cas il a descendu facilement les 10 premiers mètres pendant que nous attachions les cordes pour le suivre.
Le temps que nous le rejoignons car il n'y a aucun danger apparent, Chono nous facilite l'exploration en dispersant deux boules de feu. Nous sommes dans une grande salle toute en pierre avec beaucoup de tables et bancs en pierre brisés et une douzaine de squelettes en armure. Ils se sont battus ici. Ces 12 la sont visiblement morts au combat il y a plusieurs siècles. Nous sourions à la remarque de Chono puis Lyndis me dit :
« Je penche pour ta seconde hypothèse. C'est bien moins poétique.
-Vu l'épaisseur des portes et des murs, je pense que nous sommes dans un bâtiment militaire qui a été envahi. Là, nous sommes dans leur mess.
- On dirai que nous sommes en train de balader durant une bataille qui a eu lieu il y a quelques siècles. Etrange et flippant non ? me demande Hector.
- Instructif.  et sort le bout de parchemin vierge et ma plume dans laquelle j'insuffle très peu de feu pour délimiter le plan de cette première salle. Hector commente, désabusé:
- Rien ne t'impressionne toi.
- Je trouve que ça à une sombre beauté qui n'a plus rien à voir avec de la poésie mais qui me plaît quand même. On va découvrir plein de choses sur la façon de se battre d'une ou deux anciennes civilisations.


J'en trace les contours puis éteint le feu afin d'avoir le tracé en cendre. Cette technique est plus pratique qu'avec de l'encre car je peux souffler pour effacer et rectifier. A la fin mon croquis compte rendu n'aura aucun problème de proportion ni ratures apparentes. Je m'approche d'un des corps et l'observe. J'écoute l'explication que me donne Chono et lui réponds :
«Pour savoir si l'évolution à filtré il faudra vérifier  si ce type d'armure à été utilisé entre cette guerre et l'apparition officielle de cette technologie en Frankriech. » Les guerres sont à la fois source de progrès technologiques mais aussi un frein à l'expansion des connaissances. Il n'est pas impossible qu'ici ou là de nouvelles techniques de défense ou d'armement aient pu être inventé et que celles ci soient mortes temporairement voire définitivement avec leurs inventeurs. Pour contrer ce phénomène il faut développer un solide réseau d'espionnage. Bien plus facile à dire qu'à faire donc le progrès technologique se perds au lieu de se partager. Je résume rapidement mes réflexions à Chono :
« Les guerres favorisent le progrès technique mais empêchent sa propagation sauf si vous avez dévellopé un excellent réseau d'espionnage bien sûr. Il faut toujours avoir des infos d'avance sur tous les domaines pour fignoler votre tactique. Au vu des connaissances actuelles, ce n'était pas le cas des humains de cette zone lors de cette bataille. »


Peu après j'entends revenir vers nous Muu, visiblement satisfait d'avoir exploré avec Lyndis. Elle a réussi à attirer son admiration sans l'avori cvherché vu son attitude. Je réponds à Muu :
« Mademoiselle Bélem à de nombreux talents dissimulés. Nous partageons la même philosophie de vie mais aussi la même curiosité pour les mystères qui nous entoure. Si c'est votre cas vous vous entendrez bien avec nous. 
-Traduire du vieil elfique n'est pas compliqué pour moi mais merci pour le compliment. J'aime beaucoup l'échange de connaissance donc sait que cette mission va me plaire.»  puis nous franchîmes la première porte, celle menant aux dortoirs.


Ils sont grands, très grands donc nous sommes dans un fort défensif. A première vue doit y avoir uen grosse centaine de lits, et des restes d'effets personnels ici et là et des inscriptions sur les murs que Lyndis s'empresse d'aller déchifrer pendant que je fais le croquis du lieu.
Paris pousse des exclamations de joie car trouve ça fascinant et Hector me demande :
« Arrive tu à recomposer leur façon de vivre ?
-Pas encore. Je compte entre 100 et 120 lits, guère plus ce qui, couplé à la taille de leur mess, en fait un grand lieu de vie donc qu'il y avait beaucoup de troupes sur place. Nous savons que ce fort ou cette garnison est tombé lors de la guerre entre les humains et les mages et n'a pas été réinvesti depuis. » une fois mon croquis fini, je rejoins Lyndis le long des murs pour lire les inscriptions.
On y trouve les habituelles ouevres d'arts des soldats comme des portraits de leurs proches gravés dans la roche, des messages d'amour, des bouts de poèmes ou de prières, de discrets hommages à un frère d'armes tombé plus tôt au combat...Je revit brutalement nos concours de gravures de visages des frères d'armes avec lesquels nous projetions de vivre après la victoire. Kerr'ass me manque toujours, le discret poème gravé par mon frère en hommage à l'un des notres, lui aussi poète mais tombé au combat, je n'arrive pas à imaginer mon frère mort lors de la mort de notre monde...
« Générale. Faut sortir. Vite ! 
-Reviens Générale ! » quelqu'un me serre dans ses bras pour m'éloigner de...du mur devant lequel j'ai du rester bloquée et revivre tout un tas de petits moments chargés d'émotions.
Je suis dans les bras de Paris qui me porte hors du dortoir. je m'y accroche et y étouffe un gros gémissement suivi par Hector qui me dit :
« Tu t'est figée, à palit et tremblé. Ca va aller ?
-Tu tremble beaucoup. Malade ?
- Ca va. J'ai revu des trucs. Ces soldats ont fait comme nous. J'ai revécu plein de petits moments ou j'ai fait ça, seule ou avec d'autres. 
- Les généraux aussi laissent des traces de ce type ?
- Oui. Parfois je griffonnais des dessins débiles avec un couteau pendant que je finissais de réajuster un plan. Parfois je participai à un concours de gravure dans un coin de dortoir ou un hommage en privé à l'un de nos proches. J'ai gravé des messages d'amour dans du bois ou de la roche voire d'armure, comme tout le monde.
- Bois ça et rejoins nous à l'armurerie.  A moins ce que tu préfère dormir ? Tu as ta mauvaise tête. me propose Lyndis en me tendant ma gourde avec ma potion.
- Dort dans mes bras d'accord ? Le plan cauchemars ? Surtout pas, le plus tard sera le mieux.
- Non, je préfère visiter l'armurerie. Je vous ai fait peur ? Je vais bien. »
Je prends quelques gorgées de ma potion pour me ressaisir. Paris à du mal à desserrer son étreinte et me murmure qu'il me protègera toujours. Je lui fait un bisou sur le front et nous traversons le mess jusqu'à l'armurerie.
Durant notre courte traversée du mess, Lyndis me demande :
« Une bonne partie des écrits disent que ces soldats protègent le cimetière. Ca veut dire quoi chez vous ?
-Protéger le cimetière ? Au premier sens du terme ce serai un vrai cimetère donc avec les sépultures de frères d'armes morts au combat. Peut être qu'il y en a un grand avec beaucoup de héros à protéger pas loin. Parfois ce genre de terme peu désigner un ancien champ de bataille où il y a eu beaucoup de morts atroces, conquis dans d'atroces souffrance mais situé dans une zone stratégique donc à protéger. Ils y auraient associé une valeur stratégique et morale. A voir.
- Ils ont donné leur vie pour protéger le cimetière. Le cynisme aide à tenir donc si ça se trouve tu as raison sur les deux points.»


Nous entrons dans l'armurerie. On y trouve toujours le même sol dallé envahi par la végétation mais aussi de nombreuses armes disposées sur le rattelier. Elles sont bien rouillées mais de bonnes qualité.
Comment ont ils pu tomber avec autant d'armes de bonne qualité à disposition ? Nous en avions beaucoup moins car les combats étaient incessants donc étions presqu'à flux tendu. Ils ont du être pris par surprise par une attaque à la fois discrète et puissante. Je note le même anachronisme que dans le mess car les premières couleuvrines datent du siècle suivant, c'est assez déstabilisant.
Je la montre aux autres, surtout à Chono en disant :
« Ces couleuvrines ont étés officiellement inventé au siècle suivant donc ils avaient bien un petit génie inventeur avec eux. Ils avaient aussi de bons forgerons et du matériel de qualité vu l'impressionnant stock d'arme. Je pense qu'ils ont étés pris par surprise par une attaque très discrète et puissante. »
Leur forge est impressionnante. J'ai envie de la rallumer pour réparer les armes, juste pour me perfectionner tout en testant la technologie de l'époque. En observant les différentes armes, je peux respecter leur style et les imiter mais je pourrai aussi en profiter pour réparer celles de nos alliés. Je ne supporte pas la moinde imperfection or une de leur épée, celle maniée par l'elfe noir de leur guilde est légèrement ébréchée. Je pose mon regard sur l'épée en question, puis la forge et fait quelques allers retour du regard avant de réprimer cette envie galopante car faire ça ici sera mal perçu, pas compris donc le ferai dans une forge actuelle. Lyndis qui reste prés de moi me demande :
« A quoi pense tu ?
-Un truc idiot : j'ai envie de tester leur forge en réparant cette épée et montre du regard l'épée à deux main de l'elfe noir.
-Mais elle n'est pas cassée. fait remarqué Hector.
-Son fil s'émousse et il y a trois mini fissures. Elles font moins d'un millimètres mais ne pas les combler et ré aiguiser le tout n'est pas prudent.
-Ta parano te parle ? Ces armes ne sont pas comme les nôtres. Elles sont presque comme les notre.
-Non Paris, juste son perfectionisme. Elle va bien.
- Ce que tu appelle mon perfectionnisme sauve des vies et oui, je vais bien. 
- Moi aussi, ça ne me parle pas. Pas d'ennemis ici.» puis fait mon croquis avant de me diriger vers le rempart rouge.


Je pousse la porte menant au rempart rouge et ma parano se met en place. En quelques coups d'oeil je devine que ces remparts ne servent pas à ce qu'ils sont censés servir. Je suis à l'entrée du fin corridor qui y mène mais ordonne aussitôt :
« Ne bougez pas. Il est piégé. Puis y projette une grosse boule de feu, histoire de désactiver ceux qui détectent les mouvements ou la magie.
-Tu en est sûre ? C'est un corridor menant aux remparts. » j'avance doucement en m'éclairant avec mon feu pour désactiver ceux qui restent et fut surprise par ce que je vis : les remparts rouge ont leur système de défense pointé vers l'intérieur du bâtiment, vers nous, vers ses occupants. Ai je donner le mauvais sens au mot cimetière ?
Je fais signe à tous de venir et leur dit :
« Des remparts protégés par des pièges qui sont eux même tournés contre les occupants du fort ou de la garnison. Un truc m'échappe là. Les soldats présents sur ce lieu ne devaient surtout pas ne sortir mais cela ne ressemble aucunement à des ruines de prison donc...protégeaient ils un grand secret ?
-Des armes en avance sur leur temps, une forge impressionnante, la mention à plusieurs reprises d'un cimetière à protéger ?L'hypothèse selon laquelle des troupes humaines bien équipées devaient se sacrifier pour éviter qu'un secret soit découvert me semble plausible. Laisse moi passer devant Orn.
- Non. Laisse moi désactiver les pièges sur notre route. Empêche moi d'y passer si j'en rate un. » et nous faisons prudemment le tour des remparts.
Ornëane Lagos
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Mer 26 Oct - 17:35
Les lieux sont d'un sinistre galopant. Les précisions et les connaissances de nos compagnons de l'ORD ne font que aiguisé ce sentiment lancinant que je ressens... Ont ne va pas aimer les réponses ou les trouvaille sur ce site.

La forge a bien sûr piquer ma curiosité. Elle est immense, bien fourni, mais la quasi totalité du matériel est soit obsolète soit trop endommagé par le temps pour être utiliser.

"Si vous avez besoin de faire réparer vos armes ou en obtenir de nouvelle plus, efficace... Faite nous demander, je suis un forgeron assez connu dans l'ouest, je vous ferais même un prix d'ami si ont sort d'ici en vie haha." Je lance à Ornéane alors qu'elle parle d'entretien et d'envie de tester la forge. "Même si cette forge devait être sans égale à son époque, nous n'avons plus les outils pour l'utiliser. Le charbon est absent, plus de pinces ou de marteau en état, et les lingots de fer et de cuivre son manger par la rouille ou le ver de gris hélas. Vous avez raison sur la présence de quelques hommes de sciences en avance sur leurs temps ici... Mais j'ignore pourquoi ils n'ont pas offert leurs inventions à d'autre faction pour l'heure." Je prévint la chef de l'ORD.

Le rempart est l'élément qui me fais me mettre en état de garde. Les forts ne sont pas fait pour y retenir leurs occupants normalement. Et les nombreux pièges encore en états restes mortels pour un explorateur inattentif. J'ai eu l'occasion à deux reprises de déployer le bouclier fait de feu solide que matérialise les runes de mes gantelets d'armures, pour stopper des carreaux de fer libérer par un piège encore assez bien conservé. Empêchant aussi dame Lagos de finir en porc épique.

Nous arrivons enfin à la fin du rempart, un tunnel de pierre mène plus bas dans la terre. Les pièges sont tous détruit par le temps ou activé par un malheureux animal il fut de cela longtemps visiblement. Lorsque nous arrivons en bas du tunnel descendant, une immense porte de pierre, sur celle ci, une gravure qui me figea net. Elle me ramena à un lointain passé.
la dite gravure:
"C'est le même emblème que nos parents avaient de tatoué sur la peau..." Je soufflais avant de regarder Muu. Il semblait moins surpris que moi.

"J'ai enquêter sur ce que notre clan faisait dans le passé. Il s'avère que certains des notres venaient à intervalle réguliers dans al région et que personne en savaient ce qu'ils y faisaient. Mais je n'en sais pas spécialement plus encore..." Confia le nain en posant sa main sur la pierre.

Il finit par trouver un mécanisme qui fit tomber la porte dans le sol, révélant une nouvelle pièce assez immense.

Une pièce en forme de sphère, des escaliers menait à des pièces le long de ce qui s'apparente à l'équateur de cette pièce. Mais le plus étrange, était la sphère d'énergie magique de foudre au centre de la pièce, dans cette boule d'énergie formant un bouclier translucide, un cercueil de pierre d'un noir de nuit gravé de runes d'argent qui n'étaient d'aucune langue connu. Je les remarquais alors, sur les parois de la salle, des alcôves de tailles contenant des statues, certaines brisé... Non pas des statues, des golems nains! Il en restait encore six entiers.

"Qu'est ce que c'est que ce bordel?" Je soufflais en examinant la salle dont des cristaux de quartz avaient illuminé la noirceur d'une pâle lueurs bleuté.

aide rp:

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Ven 4 Nov - 17:43
Pendant que j'imaginais le fonctionnement de la forge au grand complet, j'entendis Chono me faire comprendre qu'il est forgeron et peut nous aider. Ca doit être son métier d'origine, tout comme moi générale et Hector héritier. Seuls Lyndis et Paris n'en ont pas changé. J'apprécie ma nouvelle vie, elle me permet de faire ce que je n'ai pas eu le temps de faire durant la première : compléter mes connaissances, satisfaire ma curiosité et explorer l'univers. C'est beaucoup plus agréable que de le défendre.
« Vous êtes forgeron ? Hector et moi mutualisons nos compétences dans ce domaine et nous limitons à l'entretien des armes. Vu notre déontologie, j'aimerai inventer une arme qui puisse à la fois trancher dans le vif en cas de besoin mais aussi assommer ou paralyser rapidement.
-Nous y réfléchissons, avons des croquis mais pas encore eu l'occasion de créer un prototype test. »
Nous échangeons un sourire complice et j'observe sa réaction. Notre réponse ne doit pas l'étonner vu notre fonctionnement. Entre l'uniforme, la rigueur, la complicité et le soutien permanent, le fait que nous nous intéressions à l'arme idéale est logique. Au cas où il aurai un doute, j'enfonce le clou en répondant à sa question :
« Vu que ces découvertes ne sont apparues à grande échelle qu'un siècle plus tard et pas dans cette région du monde, j'en conclu à la fois que les petits génies n'ont pas survécu assez longtemps pour communiquer leurs inventions mais aussi que leurs ennemis n'avaient pas un bon réseau d'espionnage, ou qu'il n'ont pas survécu assez longtemps pour faire filtrer les informations.
-C'est à ça que tu fais allusion lorsque tu dis que la guerre permet de faire de grands bons technologiques mais pas forcément leur pérenisation ?
-Exact. C'est aussi pour ça que fouiller les ruines de bâtiments militaire est intéressant.»

Le nombre de vieux pièges bien dissimulé dans le couloir qui mène aux remparts est impressionnant. Ma parano nous a évité le pire mais je me rends compte que je dois encore progresser dans le domaine. Je remercie le chef allié :
« Merci. Je manque d'entraînement. J'entends aussitôt les deux tourtereaux se marrer moqueusement puis Hector me dire :
-Orn ? Grâce à toi nous sommes devenus invincibles.
-C'est faux et dangereux. On en reparlera au débrief. Ce que me dit Lyndis refroidi aussitôt l'ambiance
-Le débrief ? Faut d'abord qu'on en sorte vivant non ? Elle n'apprécie pas, voire même à peur. Ce fort à une particularité que nous sommes en train de découvrir qui ne me plaît pas.
-Exact. Restez derrière moi. »
Ces remparts rouge aboutissent à un tunnel qui s'enfonce et dont les pièges ont étés précédemment activés par un animal. Je nous éclaire avec mes flammes et avançons prudemment. Je comprends mieux pourquoi ils sont appelés comme ça : ils devaient être rouge sang à l'époque. Je fais le lien avec le fait que la plupart des inscriptions des soldats étaient bien morbides. Une fatalité morbide bien flippante qui m'a déclenché cette crise de mélancolie. J'aurai du m'en douter au lieu de faire cette stupide crise car là ça saute aux yeux : ils savaient qu'ils allaient tous y passer, que c'était plus qu'inévitable. Je traduit donc le mot cimetière autrement : nous sommes dans ce fameux cimetière.
J'émet l'hypothèse suivante :
« Si nous corrélons le niveau de fatalisme morbide des inscriptions et ce que nous sommes en train de traverser, je dirai que nous sommes dans un tombeau, que les soldats présents en étaient conscients et que le risque que cela devienne aussi le notre n'ai pas à négliger. Hector complète mon propos :
-Soit c'est une manière de se débarrasser de mutins, y compris de grands groupes de mutins soit c'était un piège conçu pour ne pas laisser s'échapper un profond secret. Dans les deux cas les soldats se savaient enfermés jusqu'à leur mort. Ces deux hypothèses sont crédibles, si la première se vérifie, il y aurai de quoi y enfermer un bataillon poutchiste. Cette pensée me provoque des sueurs froides et de violentes nausées car mes frères d'armes et moi avions exactement ce profil... Heureusement que cela n'existait pas dans notre univers. Des images et sons de mes courts séjours en prison (on se libérait les uns les autres parfois à la dernière minute avant l'exécution) me remontent mais j'arrive à les chasser lorsque j'entends la voix tremblante de Lyndis :
-Ne lui déclenche pas de crise Hector. Je ne veux pas mourir moi. Pas du tout. On a besoin de vous générale. Je constate que j'ai arrêté d'avancer donc reprends ma route en lui répondant :
- Nous savons comment entrer et sortir donc restons prudents et nous n'aurons aucune perte. Je vais bien Lyndis. Je préfère la seconde hypothèse car plus intéressante. »


Nous arrivons face à une porte en pierre sur laquelle est dessiné un emblème inconnu. Il n'est pas inconnu par nos alliés donc demande aussitôt :
« Vous le connaissez ? Que faisait votre clan à cette époque ? Nous aurons bientôt des informations plus précise sur le motif de l'existence de ce lieu étrange. La question d'Hector est beaucoup plus pragmatique et je me demande si le meurtre fratricide ne fait pas partie de la culture urukienne.
- Es ce que votre famille veut votre mort Chono ? Sa question va attirer les soupçons donc je préfère l'élargir :
- Es ce que le meurtre fratricide est une pratique courante chez les nobles urukiens ? Ceci dit, si vous êtes concerné, ce serai bien qu'on le sache, juste au cas où. »
la réponse de Muu, qui a été bien moins surpris que son chef par la présence de l'emblème, me fait comprendre que leur guilde fait partie d'un clan ancien avec une histoire mouvementé. J'aimerai en savoir plus mais comme ce n'est pas le moment, je réserverai mes questions pour tout à l'heure.

Muu trouve le mécanisme et la porte s'enfonce dans le sol. Nous nous trouvons dans une grande salle bien sombre illuminée par des cristaux de quartz. Le premier truc que nous voyons est un grand cercueil richement décoré posé en son centre puis les trois portes et les six golems. Le mystère s'épaissi mais je sent aussi que nous n'allons pas tarder à y comprendre quelque chose.
Lyndis me dit :
«Si on avance on se fait attaquer par les golems ?
-Risque non négligeable donc on se met en formation et on continue. »
Hector et Paris dégainent leurs armes et se mettent devant nous pendant que Lyndis bande son arc et que j'enclenche mon bouclier de feu, réchauffant la pièce au passage mais très pratique car me permet de me protéger tout en ayant ma réserve de munitions. Nous sommes prêts en quelques secondes puis ordonne :
« On avance toujours prudemment. Et ajoute à l'intention de nos alliés : Restez prés de nous, on sait jamais. » Ma parano me dit clairement qu'on va se faire attaquer, c'est une question de temps car nous nous rapprochons dangereusement du secret conservé en ce tombeau.

Le tour de la salle me le confirme car une des portes est fermée magiquement mais on voit par la fenêtre qu'elle renferme de très hautes tablettes de pierre remplis d'inscriptions en nain ce coup ci. Muu pourra nous les traduire une fois que nous aurons trouvé comment ouvrir cette porte. Une seconde porte mène à une salle dans lequel il y a des pierres ou choses précieuses. Elle est verrouillée magiquement, comme la première. La troisième est accessible donc pourra être un lieu de retranchement si le combat que nous ne manquerons pas d'avoir nous y pousse. On y trouve des restes de veilles amphores, de tonneaux et bouteilles ainsi qu'une cheminée donc de quoi se réchauffer ou cuisiner. Une salle de repos pour des gardes ?

Nous retournons dans la grande salle avec le cercueil et les golems et partage mon impression :
« Nous allons bientôt percer les secrets de ce lieu mais cela sera sanglant car j'ai l'impression que le seul moyen d'ouvrir ces deux portes sera d'affronter les golems et peut être le contenu du cercueil. Nous sommes donc à six contre six ou sept. On tente ? 
-Je veux savoir ce qu'il y a dans le cercueil Maman général  dit Paris avant de courir dans sa direction, rompant la formation de combat.
- Reviens c'est un ordre ! Mais c'est trop tard, le cercueil remue fortement et un cadavre franchement moche et dégoutant en sort. Il est grand, maigre, encore plus que moi, au teint olivâtre et énucléé. Paris revient se remmetre en formation pendant que je fais la somation :
- Rendez vous ou nous utilisons la force ! Une fois la formation complète et l'arc de Lyndis prêt à tirer, nous nous orientons de façon à pouvoir attaquer le cadavre qui vient de répondre en poussant un horrible cri mais aussi filer par le tunnel par lequel nous sommes arrivés. Je lance pendant que je sort Ultima ratio de son fourreau et l'imprègne du feu de mon bouclier mais charge aussi ma première boule en ponctionnant sur mon bouclier :
- Dernière somation : rendez vous ou nous allons utiliser la force !

Comme prévu ils n'obtempèrent pas. Le cadavre émet de l'ombre donc va nous attaquer donc laisse mes deux habitués du corps à corps le charger et lance ma première boule de feu en même temps que Lyndis décoche sa première flèche.
Les deux projectiles n'ont pas l'air de l'avoir beaucoup blessé car il s'est servi de son ombre pour générer une grosse armure.
J'augmente la température de ma prochaine boule pendant que je vois Hector et Paris arriver au corps à corps avec lui et leur envoyer un premier coup et difficilement contenir le sien. Ils ne tiendrons pas longtemps. Il est bien plus puissant que ce qu'il en à l'air mais peut être que si je le charge à mon tour nous prendrons le dessus donc lance mon projectile en même temps que la seconde flèche de Lyndis et le charge.
Je continue sur ma lancée malgré le vol plané de mes compagnons et lui assène un grand coup d'épée enflammée tout en raffermissant mon bouclier car il va riposter avec son épée d'ombre. Je la bloque d'un retour de lame et nous nous regardons en chien de faïence. Il génère une autre arme ou un bouclier et j'en profite pour générer une plus grosse boule de feu le tout sans ciller. Il n'a strictement aucune réaction, ça ne fait que renforcer mon envie d'en découdre car quand ça me prends, ça me prends mais vole à mon tour au moment ou les golems l'attaquent lui. Nous sommes donc à douze contre un.

Mon bouclier encaisse une partie du choc donc ne suis qu'étourdie quelques secondes et me relève en même temps que mes compagnons. Paris prends sa forme d'ours et pousse un hurlement de colère. Lyndis est restée à distance et encoche une autre flèche et nous prenons notre formation en triangle mais avant de placer notre prochain attaque, je préfère observer les réactions du cadavre face aux attaques des golems donc pose ma main sur l'épaule de Paris qui allait charger à nouveau tout en puisant à nouveau dans mon feu intérieur pour réparer mon bouclier.
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Sam 5 Nov - 18:03
Bordel de merde! Ce truc est aussi rapide que la foudre! Plus puissant qu'un géant! Et ses armes d'ombres sont visiblement plus que mortel! Nous avons combattu avec nos alliées durant quelques instants jusqu'à ce que les golems se pointent. Et malgré les langues de feu, les boules de feu, les armes de feu ou les attaques au marteau d'arme ou de l'arbalète de Muu... Il esquivait, parait, encaissait. Lorsque, profitant de l'assaut combiné avec Lyndis et Hector nous avons saturé sa défense, la plaie dans sa chairs morte n'a fait que laisser échappé de la poussières grisâtre...

"Brèche de sécurité détecté." Clama la voix grave d'un des golem.

Les six golems illuminait d'une lumière intense leurs poings massif, encerclant l'entité qui hurlait de cris suraigu en retournant peu à peu vers son cercueil.

"Brèche de sécurité critique. protocole de confinement définitif engagé." Émit la voix du golem.

"Il veut dire quoi par définitif?" Je demandais à Muu, mais celui ci avait disparu dans les pièces adjacentes.

j'ai eu ma réponse. Des quatre grandes figures sculpté de nains aux plafond surgit des flots d'uen lave liquide et éblouissante. Je me tourne vers nos compagnons.

"prenez ce que vous pouvez sur le chemin et ont s'arrache fissa!" Je m'exclame alors que je vois Muu revenir en portant plusieurs tablettes de pierres qu'il fourre dans ses sacs avec empressement.

Ont passe rapidement par les salles ouverte à présente. j'empoche sans plus de précautions des lingots d'argent et quelques pierres précieuse avant de courir vers la sortie, le reste de l'équipe sur les talons. Alors qu'ont arrive à peine vers la forge., ont voit la lave qui coule rapidement dans le corridor dans notre direction. Je cris à tout le monde de se magner le train!

Alors qu'ont remonte péniblement par les cordes depuis le trou dans le champs, ont voit la lave qui engloutit l'ancien mess et brule nos cordes à l'instant où le dernier s'agrippe à la surface. LA lave commence alors à se solidifier, très visiblement de manière magique... Gardant dans la terre les secrets de cet endroit.

"Par mes aieux... C'était sportif... Buvons et mangeons vous voulez bien." Je m'exclamais ne me laissant allez sur le dos à même l'herbe fraiche délicieuse après la brulure de la chaleur constante de la lave durant toute la course de sortit.

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Lun 7 Nov - 21:31
Nous avons fini par affaiblir notre cible, le cadavre, en combinant nos charges et les tirs de Muu et Lyndis avec les attaques des golems. Nous pensions l'avoir vaincu lorsque nous le vîmes retourner en hurlant vers son cercueil mais nous comprîmes en moins d'une seconde que ce serai pour affronter un autre problème car un des golems hurla de sa voix grave et mécanique :
« Brèche de sécurité détectée. » Nous reprenons aussitôt notre formation de combat initiale donc Paris et Hector en première ligne, moi juste derrière en triangle et Lyndis derrière nous son arc bandé. Une demie seconde plus tard un autre golem dit quelque chose de bien plus flippant :
« Brèche de sécurité critique. Protocole de confinement définitif engagé. » Par réflexe j'indique la sortie puis réponds à la question de Chono dans la seconde qui suit et pendant que les golems créent une boule de lumière qui va nous enfermer définitivement :
« Qu'on va finir comme les autres soldats. On bat en retraite ! »

Paris fonce dans le tunnel, suivi par Lyndis et Hector qui prennent quand même le temps de faire un grand zigzag à travers la salle pour attraper quelques tablettes d'un côté et une poignée de pierres précieuses à fourrer dans leurs poches. Muu s'est précipité sur des tablettes et Chono sur des pierres précieuses. Je leur hurle :
« C'est pas le moment ! La lave monte ! » assortis d'un chapelet d'insultes bien senties en arcaëlien, ma première langue que seuls Paris et moi comprenons. Je conserve mon bouclier et ferme la marche. La lave monte vraiment très vite donc nous talonne. Elle s'étends presque aussi vite que nous malgré la pente qui aurai du la ralentir d'avantage. Une fois de retour dans le mess, notre point de départ, Paris escalade le mur en se servant de la végétation tout en poussant des grognements d'ours terrorisés et les autres se jeter sur les cordes et commencer à grimper. Comme on a enfin de l'espace, je dissipe mon bouclier et me transforme en aigle, ce qui me permet d'attraper dans mes serres à tour de rôle Hector puis Muu et les poser sur l'herbe fraîche pendant que les trois autres grimpent.

Je me roule pour me débarrasser des dernières éclaboussures et Paris m'imite puis les deux tourtereaux. A peine avons nous fini que nous voyons que l'ensemble des ruines est déjà recouvert d'une épaisse couche de lave qui se durcie. Nous venons de comprendre pourquoi les avancées technologiques sont restées inconnues avant leur redécouverte un siècle plus tard et nous savons qu'un secret plus important y est protégé.
Finalement ce lieu était gardé par des soldats qui savaient qu'ils n'en sortiraient plus jamais pour protéger un ou des secrets qui étaient aussi gardés d'eux même par les pièges du rempart rouge mais aussi le cadavre et les golems. Nous avons ramenés une partie de ces tablettes, il va falloir les faire traduire pour y comprendre quelque chose.

Pendant que j'observe les brûlures de Paris qui se met à gémir et sent les miennes me faire mal, tout comme les coups liés au choc du roulé boulé du début du combat, j'entends Lyndis leur propose :
« Voulez vous goûter notre thé ? C'est une recette de notre invention. Hector surenchéri :
-Il remonte le moral et notre recette est inspirée de celle que connaissaient notre générale et son fils dans leur pays d'origine.Une vraie tuerie. Lyndis précise après un court éclat de rire :
-Sans mauvais jeu de mot bien sûr. J'espère qu'il vous plaira. C'est notre boisson favorite. » et les entends aller vers notre chariot, récupérer de quoi faire du feu et le thé. Ces deux là trouvent toujours un moyen de rire qui les rends adorable et fait du bien. Paris à quelques brûlures par ci par là, donc commence à absorber lentement leur chaleur pour les éteindre puis dit aux autres :
« Vous êtes brûlés ? Blessés ? Le thé soigne le moral et après je m'occupe de vous. Comme prévu, nous n'avons eu aucune perte et découvert quelque chose.»
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Ven 11 Nov - 11:30
Je me redresse péniblement en position assise. Muu a ramené à porter de main nos sac de voyages. Atlan avait ensorceler ceux ci pour qu'ont puissent y fourrer plus de truc en tout genre. Je décline poliment le thé tout en farfouillant dans mon sac, Muu lui l'accepta avec joie en humant son parfum.
Mon frère nain sort de son sac un petit pot de céramique qu'il temps des deux mains vers Lyndis.

"C'est un onguent de notre frère Muukhai, notre guérisseur. Cela endormira vos douleurs et soignera vos blessures." Dit il avec un sourire charmeur.

Je parvins enfin à ressortir ce que je cherchais dans mon sac, une belle bouteille de verre contenant un liquide ambré sombre. J'en arrachais le bouchon de liège avec les crocs et en bu une longue rasade avant de soupirer du plaisir gustatif de la liqueur brulante coulant dans mon gosier.

Ont a finit par se rassembler en cercle, Muu offrant à Lyndis qui semblait être l'érudite de ce groupe, de copier les gravures des tablettes avec du parchemin et du fusain.

"Il va me falloir quelques temps pour déchiffrer ces écrits... Certains mots me son inconnu, et la conjugaison, étrange pour du nain... Votre thé est excellent , votre recette natale mériterait à être plus connu dame Lagos." Complimenta le nain.

J'eus un léger regard vers celle que tous appelait générale, la mention de son pays d'origine me rappela des exclamation qu'elle avait eu dans les ruines durant notre fuite. je n'y avais aps prêté attention sur le moment mais... Un soupçon m'envahissais.

"Vous venez d'un pays loin par dela les étoiles si je ne me trompe pas, général Lagos." Je lui demandais... Dans sa langue d'origine à elle, avec un terrible accent.

Mon frère me fixa surpris, il posa sa tasse de thé et se frappa le front comme prit d'une illumination.

"Mais c'est bien sûr!"

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Jeu 17 Nov - 21:36
Pendant que j'absorbe en moi les brûlures de Paris, j'entends Lyndis préparer le thé puis m'apporter l'onguent que le guérisseur de nos alliés leur fait pour guérir plus vite leurs blessures. Ca va m'aider pour les coups que je commence à sentir dans le dos et le crâne, ceux que je ne peux pas soigner moi même car n'ont pas fait de plaies ou de brûlures. Je le remercie et leur dit :
« Merci beaucoup. Après le thé nous pouvons vous concocter notre potion qui apaise le stress et celle qui diminue les douleurs.
-Il nous en reste des deux. Je reviens. Tu as besoin de quelque chose Orn ?
-Juste l'antidouleur et du thé bien sûr. J'ai presque fini. Vous allez tous bien ? »
Lyndis leur apporte une fiole de chacune en leur disant :
« Celle ci nous aide à calmer les angoisses, frayeurs nocturnes et autres violents coups de stress et reprendre rapidement le cours de notre journée comme si de rien était. Elle leur montre la suivante : Celle là diminue toutes les douleurs physiques. Prenez. »

A propos de notre thé je réponds à Muu :
« Vous le pensez vraiment ? Il nous aide dans notre travail car il éveille la curiosité des deux parties en conflit donc nous permettent de recentrer une discussion, de conserver ou recréer un climat de confiance. C'est un outils discret, utile et agréable.
Je bois une gorgée de notre antidouleur car n'ose pas demander à ce qu'on m'étale le nouvel onguent devant des alliés que je connais à peine (simple mesure de précaution) et si jamais ils avaient des doutes, ils sauront que ce n'est pas du poison.
Je hume ma tasse de thé lorsque je fut surprise par la question que posa Chono alors que nous parlions de notre thé. Il a posé sa question dans ma langue natale...Il sait d'où je viens...Je me figea net, tétanisée, ne sachant pas du tout comment réagir car il s'agit d'un secret. Personne n'est au courant de ça. Je revit littéralement les derniers mois de combats.  
J'entends vaguement, par moments et de façon lointaine Paris hurler dans notre langue :
« Mais tais toi ! Secret ! Pas balancer !
-Non Paris ! Ne lui saute pas dessus ! Occupe toi de ta mère. Ca c'est Hector qui parle dans notre seconde langue. Paris à un problème. Je commence à me ressaisir mais ne sait pas du tout comment réagir : c'est un test et il est de l'ordre ? Sauf qu'aucun d'entre eux ne parle notre langue. J'entends Lyndis me parler doucement :
-Je suis là Orn. Qu'es ce que vous avez ? Qu'es ce qu'il vous a dit ? Paris va faire une connerie là...Orn ? Tu m'écoute ? Puis Paris dans notre seconde langue :
-Mais Hector ! Il connaît notre secret ! Faut le tuer !
-Non Paris. Bois ça et aide ta mère.»

Je suis en train de trembler dans les bras de Lyndis et vois Hector qui a bloqué les bras de Paris qui s'agite en hurlant des insultes dans notre langue maternelle. Il lui montre notre petite bouteille de potion, celle qui nous aide à nous ressaisir. Je lance un regard perdu autour de moi et ordonne à mon fils dans notre langue :
« Arrête. Tout va bien.
-Il connaît notre secret donc on doit le tuer Maman général.
-Non. On fait comme d'habitude, on boit du thé et on discute.» Il cesse de se débattre et Hector lui tends un verre de potion. C'était moins une car lorsqu'il est en crise il panique tellement qu'il devient violent. Il faut le canaliser avant qu'il se transforme sinon...bonjour les dégâts.
Je ne comprends pas pourquoi je suis dans les bras de Lyndis. J'étais en train de parler thé avec nos alliés. Il me manque un truc...J'ai fait une crise ? On dirait bien car j'ai une furieuse envie de fuir loin et j'angoisse. Je bois le verre de potion tout en laissant Lyndis me bercer doucement. Oui, j'ai revécu nos mois d'enfer car quelqu'un m'a parlé en arcaêlien. Chono parle notre langue. Pourquoi ? C'est l'un des nôtres ? Nous ne sommes pas seuls ? Sauf que cet accent m'est inconnu et il y avait un  peu d'hésitation. Je dois faire quoi là ?

J'observe nos alliés. Ils ont l'air stressés, je devrais leur proposer une gorgée de notre potion. Je pense qu'on a fait ou dit quelque chose qui les a effrayés vu leur tête. Je fais un grand sourire à Chono et lui réponds en arcaëlien sur le ton le plus banal possible :
« Oui. Et vous ? » Es ce qu'on a fait une crise en même temps car leur chef parle notre langue ? C'est débile.
En même temps j'entends Lyndis demander :
« Excusez les. Ils ont vécus des choses horribles. Que leur avez vous dit ? » On dirait que c'est ça...
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Sam 19 Nov - 11:40
Lorsque le géant commence à s'agiter, c'est mon instinct qui répond. je me dresse sur mes jambes, j'ai la hampe de mon arme dans les mains et grogne comme un loup défié. Si ce n'était Muu et Hector entre nous, je pense qu'à ce moment, Paris et moi serions dans un combat féroce. Je réagis de manière étonnement logique très mal aux menaces de morts.
Mais Le géant est calmé, et dame Lagos fini par revenir à elle, mon frère nain finit par me convaincre de me rasseoir en posant mon arme. Il avait toujours été d'un grand sang froid. C'est pour ça qu'il était de ceux de ma guilde à pouvoir me ramener à la raison.

"Nous sommes de Midgard, mon frère a demandé un peu trop abruptement si dame Lagos venait d'ailleurs." Répond Muu, revenant au commun. Me collant ma flasque de rhum dans les mains. "Il apparait, que nous avons été pour ainsi dire élevé par des Arcaëlliens arrivé ici il y'a vingt ans. Mon frère, je pense que c'est bien la fameuse général Lagos que nous avons devant nous."

Je le regarde, puis dame Lagos, je grommelle par principe avant de boire un lampé de rhum.

"Général Lagos, de l'ORD, j'aurais du tilter en entendant votre fils vous appeler général. Mais c'était plutôt une histoire de tante Marina, j'étais plutôt fourré dans les pattes de mentor Arakar." Je posais la flasque devant moi en soupirant. "La famille Boisdefer, enfin les survivants, nous ont sauvé la vie il y'a vingt ans, et élevé. Ils nous ont conté leurs histoire. SI vous voulez les rencontrer, il faut trainer plutôt à l'ouest. Ils sont parfois présent à la cours des jarl et duc de toutes les nations de l'ouest. Y Compris l'enfant que vous avez sauvé il y'a bien longtemps, Ornéana. Elle est devenu traqueuse de criminelle à Laguria. Vous devez pas être là depuis longtemps, sinon ils vous auraient trouver bien avant nous."

Muu a sortis une bouteille d'un délicieux vin du Midland et en propose à tous. Ajoutant à mes propos quelques anecdotes sur notre famille d'adoption. COmme celle que Ykvar avait maintenant une réputation d'artiste accomplis et très prisé à Uruk, que Malek avait établi une compagnie marchande florissante, se lamentant que les recherches pour trouver dame Cornwall ou dame Morianne s'était soldé par de terrible échec pour l'heure.
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Sam 19 Nov - 21:48
Paris et moi venons de faire une crise en même temps devant des alliés. Paris se rassoit et boit le verre de potion que lui donne Hector et je reste pelotonné dans les bras de Lyndis, vidée aussi bien physiquement que mentalement et ressentant un gros gros sentiment de honte. Je ne m'attendais pas à ce que nous rencontrions aussi vite des gens qui connaissent notre langue donc notre secret.
Je bois ma potion que Lyndis m'a mise dans les mains tout en faisant de gros efforts pour reprendre une attitude professionnelle et continuer la conversation normalement car Lyndis nous a brievement excusés. J'ai l'impression qu'ils ont eu peur mais qu'il ne voudront pas nous le montrer. En même temps, Paris en crise fait peur, surtout s'il change de forme avant que je n'arrive à le canaliser, souvent avec l'aide d'Hector, puis à le rassurer. Lorsque je lui parle il se rassure vite car me fait confiance. Ca faisait longtemps que nous n'avons pas eu de crise en même temps et franchement ça ne m'avait pas manqué. En tout cas j'ai une envie furieuse de changer de forme pour m'enfuir loin, très loin et me percher très loin et très haut mais sans que ce n'est pas le moment. Je dois faire comme d'habitude lorsqu'une situation est compliqué et penser stratégie.

En l'occurrence je vais avoir des infos car personne ne parle notre langue à part d'éventuels survivants ayant gardés des souvenirs ou...des gens qui en connaissent. Il réponds à ma question en me donnant des nouvelles de la famille Boisdefer. Ils sont en vie, ils habitent à l'ouest donc en Uruk ou plus loin et vont bien. Ils continuent à faire de la politique. Je préfère m'en tenir à l'écart, scruter ce qu'il se passe mais ne plus y participer directement, seulement en offrant nos services pour régler les conflits. Ornëana, la fille de Marina que j'ai sauvé (avec l'aide de Gregoire, le premier citoyen) à décidé de poursuivre des criminels. Elle à choisi une noble voie, aider à rétablir la justice. Elle fait la même chose que moi à peu de choses prés, à sa manière.
Je me souviens bien d'eux. Le premier avec lequel j'ai parlé était Arakar, le vieil oncle du premier citoyen (qu'assez rapidement j'appelai par son prénom) car c'est lui qui nous a accueilli lors de notre arrivée au Manoir et tant que Gregoire ne m'a pas demandé de l'aider à retrouver sa fille qui venait de disparaître, c'était le seul non membre du gouvernement ni de l'armée avec lequel je pouvais discuter. Suite à la naissance chaotique d'Ornëana j'ai pu discuter avec les autres membres de cette chouette famille. Ils sont tous attachants donc suis contente de les savoir en vie. En même temps je ne pensais qu'à harmoniser nos stratégies, trouver la meilleure stratégie et deviner les prochains coups de l'adversaire. J'aimerai avoir des nouvelles des dames Cornwall et Morianne mais aussi de mon frère, Yolneck et de mes frères d'armes qui ont survécus jusqu'au bout.

La famille Boisdefer c'est intégré dans cet univers, comme Paris et moi. Ils habitent dans l'ouest donc à l'autre bout d'Uruk voire plus loin. Ils cherchent d'autres survivants donc ils seraient contents de nous revoir. Ils n'ont jamais vu Paris mais je leur en ai parlé lorsque la confiance s'est établie entre nous et ont à peine vu mon frère. Je ne dois pas penser à lui car ça me fait souffrir. Chono à été adopté par les Boisdefer donc c'est comme ça qu'il a du apprendre notre langue et nous reconnaître. Il a corrélé mes insultes de tout à l'heure en arcaëlien, mon nom de famille, le nom de la guilde et mon grade à mon insu. Sur le coup j'ai trouvé ça flippant sauf que ce coup ci ce n'est pas pour me menacer ou me mettre la pression car nous ne sommes pas en guerre civile. Espérons que ce genre de chose n'arrive jamais ici. En temps qu'ORD nous pouvons et devons y veiller.  Bref, ce séjour au Domaine où je tenais une ambassade tout en co organisant notre riposte à été une intéressante période de calme entre deux tempêtes et revoir ne serai ce que la famille Boisdefer me ferai plaisir. Je réponds à Chono :
« Vous avez été élevé par les Boisdefer ? Ce sont des gens accueillants avec chacun une personnalité propre. Ils vont tous bien ? Aussi bien les parents que les enfants ? Je me souviens de chacun d'eux et aussi...de ma promesse non tenue de veiller sur Ornëana, un adorable bébé que j'aurai aimé voir grandir et qui a pris une voie proche de la mienne. Pensez vous qu'ils auraient envie de me revoir ? Je voudrais leur présenter mon fils et mes amis. 
-Ils ont dit quoi sur ma Maman ?
-Rencontrer de vieux amis à Orn nous feraient plaisir. Pouvez vous nous indiquer plus précisément où les trouver et comment prendre contact ? Nous n'allons pas arriver à l'improviste. Qu'en pense tu Hector ?
- Avec les pierres précieuses et autres bijoux que nous avons trouvé nous avons de quoi traverser Uruk sans avoir besoin de travailler ou seulement si nous en ressentons le besoin donc, si nous restons mobiles et prudent ça me va. Ca me ferai plaisir Orn. Qu'en pense tu Lyndis ?
Je sent que Lyndis me serre plus fort dans es bras et voit un sourire se dessiner sur ses lèvres. Je ne sais pas quoi leur dire donc enfoui mon visage contre sa poitrine pour laisser couler quelques larmes et me laisser bercer en entendant Paris trépigner de joie :
-On va voir des amis à Maman ! Trop bien ! Et Lyndis résumer à nos alliés:
- Un consensus se dessine sur notre prochaine destination. Veuillez excuser notre cheffe et son fils pour la frayeur qu'ils ont causés. Si vos parents adoptifs vous ont parlé de leur ancienne vie, vous pouvez comprendre qu'ils en gardent de sérieuses séquelles. Ne leur en tenez pas rigueur.
- Pour ma part je souhaiterai connaître votre histoire à tous les deux. A quel clan appartenez vous ? Que fait l'insigne de ce clan dans ces ruines ? Pour plus de confort, vous passerez la nuit dans notre yourte. Elle est plus spacieuse et confortable qu'elle n'y paraît grâce à l'ingéniosité d'Orn et de Lyndis. »

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Ornëane Lagos
Ornëane Lagos
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Lun 21 Nov - 20:39
Il semblait bien plus casant et moins méfiant à l'évocations de nos mentors. j'ai regardé Muu... Il haussa les épaules à ma questions silencieuse. Il partit plutôt monter notre tente, nous repartirons demain.

"SI vous souhaitez les rencontrer, demander Saphira à Uruk, elle est à la cours de la reine Ishtar. Elle vous guidera ensuite plus en détails. Pour ce qui est des Boisdefer, je vous ferais grâce d'éventuel mal entendu en vous informant maintenant des morts et des sujets sensibles.. Le vieux Erikar, dont ont nous a souvent parler, n'est jamais arrivé à Midgard. Il est mort lors de la chute du Domaine. Le fils ainée de Grégoire est mort aussi sur Arcaëlle, Aleksandar, tout comme le père d'Ornéäna, Arkturus. La mère adoptive de papi Grégoire, Awilda la drekk, est morte sur Arcaëlle, avec Erikar.
Tout les autres membres de la famille sont en vie aux dernières nouvelles. L'un des fils de Grégoire, Arakar, mon mentor dans l'art de la forge, a fondé une famille ici sur midgard, mais ce sujet est tabou. Son épouse et son fils ainée son mort dans un tragique drame."


Je vida le reste de la bouteille de rhum. Ce sujet n'est pas sensible que pour maitre Arakar. Mais je n'en dirais pas plus à la général. La confiance ce gagne et malgré de bons début je ne vais pas ouvrir mon coeur à des inconnus. Muu revient à ce moment en tenant sa tasse de thé d'une main avec adresse et pose une de ses bottes avec nonchalance sur la bûche de bois lui servent de siège auparavant.

"Je vous remercie pour l'invitation sir Hector. Mais nous dormiront dans notre tente. Il est fort probable qu'à votre réveille nous soyons déjà sur la route. Je vous remercie pour votre aide, et votre paiement vous attend dans cette bourse."
Dit il en posant une bourse cliquetante sur la bûche près de sa botte. "Ce que je peut vous dire, c'est qu'en réalité, vous en savez presque autant que nous. Notre clan a été éradiqué lorsque nous étions enfants, et ce sont les Boisdefer qui nous ont sauvé de justesse. Notre guilde est pour ainsi dire, la dernière dépositaire de ce qu'était notre clan. Comme nous étions enfants, nous manquons cruellement de savoir sur nos propres coutumes. Je ne m'attendais pas à trouver une trace si visible des notre ici. mes recherches indiquaient qu'une partie du clan venait ici de manière régulière depuis des décennies, mais j'ignore pourquoi. L'études des tablettes que j'ai mit à l'abri pourra m'éclairé, et éclairé mes frères et sœurs sur des pans de notre propres identité culturelle. Pour tout vous dire, nous ne connaissons même pas encore le nom de notre clan, nous l'appelions "notre clan" et les adulte disaient "le clan". Ce n'est guère informatif. Lorsque nos chemin se recroiserons, sir Hector, je serais ravis de vous faire part de mes découvertes."

Nous avons continué de discutailler le reste de la fin d'après midi. Puis avons préparé le repas, discutailler encore. Muu était à son apogée! Il avait enfin trouvé des gens à qui parler de toutes ses études autres sur les civilisation de Midgard, les anecdotes historiques succulentes et autres détails inutiles mais tout a fait fascinant à révéler dans une conversation sur le sujet de l'archéologie.

La nuit, bien que calme à l'extérieur, semblait agité dans les esprits de certains de nos alliés. Des cauchemars sévissaient visiblement.

"Qu'est-ce qui peut faire un tel effet sur un grand gaillard comme Paris..." Pensa à haute voix Muu, enrouler dans des fourrures.

"Voir des armées de démons ravagé sa terre natale..." Je répondis, maussade à l'évocations de la chute du monde des mentors.

"Nos dieux auraient ils vaincus?" Se questionna le nain.

"Je l'ignore, mais je fais au mieux pour que nous n'ayons pas à le savoir. Et les mentors aussi. Si ils sont venu, alors ce chien d'Ozan le pourrait." Je concluais sur ce sujet.

"Ne te ravage pas l'esprit mon frère. Avant que cela n'arrive, nous aurons former assez de puissant guerrier et toi forger de puissante arme pour repousser cette abomination." Me rassura mon ami d'enfance.

"Que les dieux le permettent mon frère."

Au prémices même de l'aube, nous étions debout, et prenions la route après avoir laissé un mot à l'ORD. Une lettre indiquant de la main de Muu que nous les avions rencontré et qu'il souhaiterait qu'une entrevue avec Saphira soit facilité par ceux qui lirait la dite missive une fois à Uruk. Le nain était extatique sur le chemin. Il n'avait qu'une hâte, arrivé à Nogoon et débuté le travail de traduction... Dan sun coin de mon esprit, les questions sur cette endroit me hantais. pourquoi nos ancêtre venaient ici périodiquement? Avions nous participé à contenir cette chose dans les profondeur? Y'avait il d'autre choses de la sorte? Cette prison était trop bien conçu pour que ce soit un coups d'éssais... Combien est-ce qu'il en existait?
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Thème de Chono:

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Dim 18 Déc - 18:54
Chono nous indique aussi où les trouver et me précise les noms de ceux qui ont péri sur Arcaëlle et ceux qui n'ont pas eu de chance dans cette nouvelle vie. Cela me sape le moral mais en même temps aurai du m'y attendre. Moi même j'ai perdu tellement de proches...J'enfoui à nouveau ma tête dans les bras de Lyndis qui réponds :
« Orn à un fond résolument optimiste. Elle sait éviter les sujets délicats, se montrer à l'écoute si malgré tout ils sont abordés et recentre toujours sur le plus important. Elle pourra les aider. Nous savons qu'elle a perdu toute sa famille et énormément de frères d'armes. Puis j'entends Hector demander :
-Je voudrais savoir comment vivent ils avec ça ? Ils vont aussi bien qu'Orn et Paris ? C'est plus compliqué ? Orn nous a fait comprendre qu'elle aimerai bien rencontrer d'autres survivants. La famille Boisdefer sera un bon début et nous sommes là en cas de problème. Ils n'ont pas l'air de s'entretuer, ça facilitera les choses. J'essuie mes quelques larmes et leur dit :
-Je ne sais toujours pas comment font les tourtereaux pour nous supporter Paris et moi. Nosu vivons normalement, comme n'importe quel midgardien donc travaillons, rigolons, avons des projets mais lorsque les crises surviennent nos amis en subissent les conséquences. Ils ne m'ont jamais fourni de vrai réponse à ce sujet. Je suis désolée si nous vous avons fait peur. »


Lorsque Muu revient après avoir monté la tente, nous nous lançons, surtout Lyndis et moi mais Hector n'est pas en reste, dans une chouette discussion sur les différentes civilisations de cet univers. Paris écoute tout d'un air rêveur en ouvrant souvent de grands yeux fascinés. J'ai énormément de questions à poser, de choses à comprendre que nous pourrions discuter ainsi toute la nuit car ma curiosité est sans fin, mon amour pour mon nouveau monde aussi et plus mes connaissances seront fines, plus efficacement je pourrai tuer tout germe du chaos car il nait dans les conflits non résolus ou mal résolus.
Lorsqu'il est l'heure d'aller dormir, la peur me saisie. Je ne le sent pas cette nuit car dés que nous avons cessé cette passionante discussion, les différents souvenirs liés à la famille Boisdefer sont revenus. Je les canalise le temps de faire nos adieux et leur souhaiter bonne route et de chouettes missions. Je ne la sent pas du tout cette nuit vu ce que mon cerveau ne cesse de faire revenir. Je m'envole pour faire mon tour de garde préventif, vérifier que rien ne nous attaquera malgré l'heure tardive, plus tardive que d'habitude et les protestations d'Hector et Lyndis. Je n'aime pas être prise par surprise. J'ai toujours détesté ça et que ce soit par la tombée de la nuit n'y change rien. De plus, être active me permet de mieux repousser les attaques du cerveau.
Je le prolonge volontairement puis me décide à aller dormir lorsque j'entends qu'on m'appelle en me précisant que Paris est inquiet. Lyndis m'attends à l'entrée de la yourthe avec ma potion et mon fils me prends dans ses bras en me disant sur un ton larmoyant :
« Tu est parti trop vite et longtemps. J'ai eu peur que tu ne revienne pas.
-Je ne t'abandonnerai pas. Tu es mon fils non ? Je faisais juste mon tour de garde, comme d'habitude. A chaque fois que je lui provoque cette peur de l'abandon je m'en veux. Je dois le rassurer.
-Je déteste quand il est long ou très long.
-C'est pour être sûre que nous ne risquons rien. Tu as pris ta potion ?
-Oui. Viens dormir Maman. Je te protège. Je vous protège tous. »

La nuit à été compliquée. Nous avons souvent des nuits compliquées et là s'en est encore une. Paris et moi nous sommes réveillés à cause de violents cauchemars au moins deux fois chacun. Pas moyen de dormir sereinement. Ce coup ci il s'agit d'alternance entre des discussions avec différents membres de la fmaille Boisdefer sur les projets que nous aimerions réaliser après la victoire et des souvenirs des pires batailles, celles ou nous avons eu le plus de pertes.
Comme d'habitude Lyndis et Hector acourrent dans notre zone avec notre potion et discuter un peu avec nous le temps qu'on se calme puis Lyndis nous chante sa berceuse elfique rassurante lorsque nous essayons de nous rendormir. Finalement nos collègues ont bien fait de refuser notre invitation: ils nous auraient sacrifiés à Özan sans aucune forme de procès.

Lorsque nous nous réveillons, le soleil est haut dans le ciel. Je déteste ça car apprécie sécuriser la zone dés l'aube, juste au cas où. ne pas faire mont travail correctement ou ne pas avoir le temps de tout faire me stresse toujours. Les deux tourtereaux nous donnent notre petit déjeuner puis nous fixons notre plan de route. Commencer une journée amputée me stresse toujours. Nous nous partageons aussi des quarts vu que c'est dangereux de rouler en ayant aussi mal dormi et nous partons en début d'après midi. Nous décidâmes de donner les pierres précieuses les plus inhabituelles ou évocatrices d'un fin et ancien travail à l'université la plus proche puis de partir en direction d'Uruk. Nous n'aurons pas avalés beaucoup de kilomètres aujourd'hui mais avons largement le temps vu que la coquette récompense additionnée à nos trouvailles les plus classiques nous mettent à l'abri du besoin un bon bout de temps.
Ornëane Lagos
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