En route pour le bois noir (15 de Manimon 251)

Après quelques aventures sur la route, enfin, je pouvais me libérer pour escorter le vieux mentor jusqu'à sa vieille amie. J'avais choisis de partir seul avec Grégoire, au vu de l'isolationnisme des celtiens... Mieux valait ne pas venir en force et faire profil bas.

C'est pourquoi nous avions donc choisis d'emprunter le portail relié à l'avant poste de Celtia en passant par l'ordre. C'était alors un étrange avant poste que celui là. J'avais l'habitude des infrastructure de l'ordre grandiloquente, de personnels tiré à quatre épingles en permanence et toujours très sérieux... Osvaldo ne comptait pas, il était Urukéens après tout. Mais ici, alors que nous passions le portail de la taille d'une double portes, soit le plus petit que j'ai vu jusqu'à présent, un type avec un pantalon de cuir, chemise crème et veston sans manches brun nous a accueilli avec un grand sourire en tapotant de ses bottes de cuirs ciré.

"Bienvenue dans le plus perdu des coins de Géotia! Je suis Barry, votre humble contact avec le reste du monde ici bas." S'exclamait il avec bonne humeur en nous indiquant de le suivre. "Vous allez vers le bois noir d'après ce qu'a bien voulu me dire Osvaldo. J'imagine que vous devez avoir de sacré relation pour y être invité vivant haha! J'ai prit la liberté de contacté la tribu la plus proche de ce lieu."

Alors qu'il nous guidait à travers l'avant poste de petite taille, je pouvais voir quelques autres membres de l'ordre, plus ou moins vêtu à la mode de Barry, parfois avec un large chapeau. Ils jouaient aux cartes, aux domino où lisait près d'une fenêtre de l'édifice taillé comme une casemate. Leurs armes n'étaient jamais bien loin. Une sorte d'ambiance d'attente et de calme régnait dans l'édifice alors qu'un harmonica jouait quelque part.

"Ce seront les Lutéçois qui vont vous accueillir juste avant de vous indiqué la route vers la forêt. Ils sont pas très bavards avec les étrangers, mais ont a réussis à bâtir une relation de confiance avec eux. Normalement, personne ne vous cassera les noix jusqu'à leurs "oppidiam", leurs cité. Vous me semblez prêt à partir alors je vous retiens pas plus, ici il est encore le matin par rapport à la Citadelle. Bonne route les ouestiens."  

celtia:

Et Barry nous amena jusqu'à la porte et nous avons alors pu admirez le paysage de Celtia. Derrière nous, l'avant poste, fait de bois recouvert de terres et d'herbes le camouflant presque entièrement, le laissant que des trous de meurtrières en guise de fenêtres.  Les vieilles flèches brisé ou lances planté dans l'herbe témoignait d'une coexistence qui devait être assez active avec certaines tribu. ET face à nous, une mer d'émeraude à pertes de vu, des bosquets d'arbres ici et là, au loin de grandes chaînes montagneuses comme les crocs d'un dragon titanesque. Les yeux les plus aguerris verraient sûrement les villages et hameaux celtiens que je ne distinguaient pas. Je lançais un regard au vieux mentor. Il avait décidé de se vêtir d'un pantalon brun, d'une chemise clair et d'un grand manteau verts avec un chapeau à large bord noir. Son sac dans le dos il observait l'horizon d'un air soucieux.

"Te fait pas de bile l'ancien, ca va aller." Je lui lançais avec un grand sourire.

"Bien sur que ca va aller, je suis là pour protéger tes miches. Imagine ce que me ferais ta copine la tigresse si je te ramenais pas en vie et entier." Ria l'ancien.

Il sembla un instant avoir rajeunis de plusieurs siècle avant de se mettre en marche. Je pouffais et le suivit en rajustant mon baluchon sur mon épaule. Nous avons marché, sous un ciel dégagé et un soleil éclatant. Il existait un petit sentier de terre battu par les années de voyageurs le foulant que nous suivions vers la positions du clan des Lutéçois. Il n'y eu que peu d'interaction avec d'autres êtres civilisé sur le chemin. Les quelques habitants n'approchaient pas. Les troupeaux de bétails nous fixaient avec un air absent, simple distraction d'une journée banale.  C'était à se demandé si ce pays était bien habité. Nous avions parler avec le vieux de tout et de rien. Il m'avais raconté sa première rencontre avec la dryade. Je peinais toujours à croire que des humains avec des ailes ai pu exister quelques parts, mais la dryade était de cette espèce. Ils avaient affronté des démons ensembles, fêter des moments de joies inoubliable. Il avait même découvert des vestiges de civilisation si intelligente et puissante qu'elle avait atteint les étoiles avant leurs chutes et conçu des armes qui avaient annihiler des proportions impossible à m'imaginer de vie. le vieux raconta même qu'une fois il était mort. Je me demandais si il ne se payait pas ma tête, mais l'éclat dans ses yeux me poussait à croire à cette folle histoire.

Après une journée entière de marche, nous avons fait bivouac. La magie de Grégoire nous assurant une tente confortable par sa maitrise de la magie végétale et minérale. Cela faisait des mois que cette expéditions était prévu, mais peu avant notre départ, le vieux avait reçu un courrier, indiquant que son ami Wraith était apparu à l'est auprès de membre de l'ordre. Muu mon frère avait confirmé après avoir vérifié via message auprès de ses contactes. le dragon était descendu rendre visite à demoiselle Belmont et ses proches, dont le féra chat blanc. Depuis, même si le vieux souriait, je sentais bien qu'il grondait de rancoeur. Moi même, je ne parvenais pas à comprendre... Pourquoi tant de temps pour reprendre contact avec leurs vieil ami? Même la dryade ne s'était montré que parceque nous avions mit le boxon dans le monde spirituelle.

Si j'étais si négligeant auprès des miens, la guilde se déliterait, et Atlan me ferait tannée la peau du dos pour me ramener dans le droit chemin. Alors que je fixais les flammes de notre feu de camps crépitant, je tentais en vain de comprendre.

La nuit était tombée sur Celtia, et elle était particulièrement fraîche, au point que Grégoire et Chono en avait la buée lorsqu’il ouvrait la bouche pour échanger quelques mots. Alors que le jeune guerrier admirait les flammes de son feu de camps, quelque chose sembla s’agiter dans la végétation environnante. Au loin, il put entendre les cris de créatures sauvages qui ne révélaient pas un bon présage quant à la suite de leur périple. Des monstres rodaient sûrement aux alentours et il faudrait y faire très attention.

Alors que Grégoire se tenait aux aguets, alerté par les cris de bête précédents, il remarqua la présence aux alentours de créatures rodant autour de leur campement sans pour autant oser approcher. Sans doute que son aura puissante les maintenait à bonne distance et qu’elles n’osaient approcher un être si imposant par l’aura. Pourtant, il sentait également quelque chose d’autre, quelque chose qui le fit penser que ces créatures n’étaient pas ce qu’elles semblaient être.

Aucune cependant, ne tenta de fureter près de leur camps, même une fois Grégoire endormi (si tant est qu’il dormit). Le jour finit par se lever sans qu’aucun incident ne se produise… Ce n’est que tôt, très tôt dans le matin qu’il y eut quelque chose, quelque chose qui surpris les deux voyageurs. Dans le ciel fila une intense lumière, comme une étoile brillant d’un éclat perçant et iridescent. Cela réveilla brusquement les deux compagnons qui constatèrent le phénomène voler au-dessus de leur campement et faire d’étranges déplacement dans le ciel, des déplacements qui ne ressemblaient à rien qu’il n’eut connu. D’un coup, la lumière fonça à toute vitesse, passant d’un vol stationnaire à un déplacement fulgurant et disparu dans la nuit noire.

Le lendemain, ils reprirent leur route et rencontrèrent enfin le village des lutéçois, une tribu qui, contrairement à certaines, était un peu plus ouvert à l’extérieur. Ce n’est pas pour autant que tous leurs membres furent accueillant avec Chono et Grégoire. Certains se montrèrent méfiants, d’autres apathiques, mais jamais personne ne fut indifférent à leur présence. Étrangement, le clan était composé non pas uniquement d’humains, de féras ou d’elfes, mais d’un mélange des trois races. Ils semblaient plutôt vivre en harmonie, ici, comme si leur différence n’avait pas vraiment d’importance. Celtia avait-elle hérité d’anciens peuples qui avaient autrefois prôné la paix entre les peuples ? Probablement.

Après avoir questionné quelques villageois, Grégoire et Chono découvrirent assez rapidement que certains avaient peur de la forêt noire, celle qu’ils cherchaient. D’aucuns témoignèrent que des enfants y disparaissaient souvent, enlevée par la Dame Noire. À cette découverte, le regard de Grégoire s’assombrit. Morianne, sa vieille amie, était elle devenue un kidnappeuse d’enfants ? Cela ne lui ressemblait guère, mais les années avaient passé… Qui sait ? En tout cas, le duo finit par rencontrer le chef du village qui leur fit bon accueil. Glenn, était un grand féra aux attributs assez évocateurs de loup. Il confirma la disparition de certains enfants tout en nuançant certaines affirmations :

« Nous avons parfois été victimes d’assauts de tribus ennemis, ou de créatures sauvages dangereuses. Il est possible que des enfants aient effectivement disparu, mais il n’est pas impossible qu’il ne s’agisse en rien des agissements de la Dame Noire. Ce genre de tragédie arrive malheureusement plus souvent que nous ne le voudrions. Je suspecte également que certains aient égaré leurs enfants de manière volontaire, car ils n’ont parfois pas les moyens de les nourrir ou de les protéger. Il y a des histoires sordides… J’ai du moi-même jugé d’une famille dont nous sommes sûrs qu’elle avait abandonné un enfant en pleine forêt. Vous devriez nuancer ce que ces gens vous racontent. Quant à cette lueur dans le ciel dont vous avez été témoins… Nous en avons aussi été témoins. Certains disent que c’est un spectre ou un monstre, et que si vous tentez de le suivre, il vous mènera à la Dame Noire. Je n’y crois pas trop, mais je n’ai jamais tenté de la suivre. »

Quand j'étais enfant, je me souviens qu'il y avait un vieil homme dans notre clan. Un humain sans magie mais qui avait voyager durant des décennies à travers Géotia. Je ne me souviens que d'une chose sur lui, il avait une moustache parfaite digne de Tsoliin et surtout, ils nous racontait les mythes et l'histoires des pays chaque soir de miogardag. Il nous affirmait toujours que la civilisation était née à l'ouest dans des temps si immémoriaux que les dieux avaient des noms différents entre chaque pays. Les histoires de cette hommes nous ont toujours fait considérer Uruk comme berceau de civilisation, l'est était une fade copie de notre raffinement et les pays inconnu comme Vigrid ou Celtia... Des repaire de paysans avec peut être un petit bourg.

Je fut alors surpris et même admiratif de constaté que l'oppidiam de Lutèce, berceau des lutéçois, était un endroit qui n'avait rien à envier à certaines cités. Ici les rues étaient pavé, mais les toits des maisons restaient couverts de verdures soutenu par des murs faits de bloc de pierre solide et ancien. Si la muraille que nous avions franchi était de bois, ses rondins la composant était de tronc d'arbre bien portant et même mois je n'y mettrais pas facilement le feu. Les habitants semblaient en paix, les artisans vantaient leurs produits, un d'eux à la voix particulièrement forte ne cessait de vanter la fraicheur de son poisson.

Après notre entretien chez Glenn, le chef du lieu. Grégoire partit du principe que nous devrions attendre la prochaine apparition de cette "lueur". Je l'avais questionné sur ce phénomène, il m'avait simplement répondu que parfois la lumière peut être dû à d'étrange artefact de métal, étrange et dangereux. ET la présence des choses dans les plaines ne l'avait pas décrisper à ce sujet.

Pour l'heure, Grégoire m'avais invité à me mêler à la population, lui même filant à travers les rues de la cité pour trouver un moyen de délier les langues par quelques menu services. Il m'avais simplement indiqué de nous retrouver au couché du soleil sur la grande place. Il était presque midi d'après le soleil. Eh bien soit, il ne m'a pas fallu longtemps à vagabonder à travers les rues pour que le destin se mêle à ma quête. Je marchais tranquillement quand soudain je sentis que quelqu'un tirait sur la manche de ma tunique rouge. Je me suis tournée, n'ai vu personne, j'ai entendu un toussotement discret et j'ai regardé vers le bas. Et mon coeur à manquer un battement, une petite fille au regard innocent me fixait de ses grands yeux noisettes, un chat noir sur l'épaule et des cheveux d'un noir intense coupé mi long. Une demi seconde, la ressemblance avec al petite du vieux m'a fait avoir une attaque, mais en y regardant, elle était un chouïa plus jeune, sa peau était plus clair et ses cheveux bien plus foncé. Et un grain de beauté sur sa joue la distinguait. Après, pour moi les enfants se ressemble tous aussi...

"Dite monsieur l'étranger, vous accepteriez d'aidé mon papa s'il vous plait? Ont agrandi notre maison mais papa à... une blessure qui le gêne et vous vous semblez très fort!" Dit l'enfant en faisant la moue avec gêne.

"Bien sûr, je n'ai rien à faire pour l'instant. Conduti moi."

ET me voilà à suivre une enfant inconnue dans un endroit inconnu. L'enfant s'appelait Maïa, et son père Dakeyras Ekodas. Il m'avait fixé d'un air surpris à mon arrivé, tiré par la manche par sa fille toute guillerette. C'était un homme un tout petit peu plus vieux que moi, une barbe de quelques jours et brun aux cheveux courts et à la peau hâlé. ET fait notable, il lui manquait le bras gauche à partir du coude.
Leurs maison était de bois et de tuiles, elle respirait une certaine paix et la bonté. Mais elle était aussi en travaux. EN effet, il semblait qu'une chambre était en cours de greffe à cette belle batisse.

"Papa peut pas parler, c'est moi qui vous traduirait!" Dit fierement la petite fille.

"Voyons, ne soit pas si autoritaire avec ,notre invité ma petite fée." Dit le père en langage des signes.

"Ne vous inquiétez pas, j'ai une dizaine de frères et soeurs. Je ne suis pas outré haha." Je répondis en signe aussi comme m'avais enseigner Mukkhai.

La petite fit un grand "Oh" de surprise. Son père eu un sourire amusé. J'ai aidé la petite famille toute la journée. Il m'ont raconté leurs histoire, j'ai raconté la mienne. Dans la sueurs du travail et de l'effort pour agrandir leurs maison, le respect c'était fait de lui même. La pauvre enfant d'ailleurs mettait à mal son pauvre père, affirmant que la chambre était pour son père et sa nouvelle maman pour qu'ils puissent faire un petit frère. J'ai beaucoup rit à cela. L'épouse de l'homme étant une guerrière de Lutèce, elle était pour l'heure en mission.

Quand le soleil s'est couché, j'ai rejoint Grégoire, apprenant qu'il avait jouer les médecins toute la journée. Nous avons pris campement dans les champs au seins des murailles de l'oppidiam et avons observer le ciel durant la nuit à tour de rôle. Mais la lueur ne vint pas ce soir là. Grégoire voulait la suivre dès sa réapparition. Comme Glenn l'avait dit "Il est possible que cette lueur vienne directement du bois noir, et si il en vient la nuit, il y retourne ensuite. Il pensais que c'était une sorte de guetteur de la dryade et qu'il nous mènerait directement à elle au sein des bois.

Et au lendemain, je retournais auprès des Ekodas, et j'ai aidé à nouveau. J'ai même aperçu sa femme au zenith du soleil. Eh bien, Sigrid et elle s'entendrait à merveille, elle avait la même carrure de portes de cathédrale ahaha!

La nuit suivante, même rituel, à tours de rôle nous avons observé le ciel. Si bien que paisiblement endormi, j'ai été réveillé par Grégoire. J'ai sauté sur mes pieds, et nous avons foncé à travers champs. Le vieux fit un tunnel sous la muraille pour sortir et suivre la lueur, tunnel qui se referma à peine l'eu je quitté à mon tour. Pour un ancien, il avait le pas souple le vieux! Le bois n'était pas loin et suivre une lumière mouvante dans un ciel nocturne était assez simple étonnement.

Nous y voilà, la lisière du bois noir. Il portait bien son nom par nuit. Je me suis engagé sur les talons de Grégoire, les ténèbres nous dévorant, ne laissant plus que le feu de ma paume pour m'éclairer.

"Comment peut tu avancé si sereinement sans lumière le vieux?" Je râlais alors qu'il avançait avec souplesse.

"J'ai appris quelques petits trucs auprès d'une jeune mage de la terre aveugle. Disont que je perçois bien mieux comme ça pour le moment héhé." Son rire se fit silence et il souffla en ralentissant. "Nous ne sommes pas seules, ont nous observe, et je ne sais pas qui. Soit prêt à tout."

Grégoire et Chono s’enfoncèrent dans la forêt noire qui portait très bien son nom en cette heure. Les arbres qui les entouraient étaient tous plusieurs fois centenaires et semblaient immense, géants même. À côté, les deux aventuriers se sentaient minuscules. Les feuillages des arbres étaient denses, très verts, mais dans la nuit noire, ils représentaient des ombres menaçantes, les plongeants dans les ténèbres les plus sombres. Le faible croissant de lune avait du mal à percer à travers cette masse végétale, et il était facile de se prendre les pieds dans une racine ou un arbuste. Heureusement pour eux, la saison était encore jeune et à peine entamée, les feuilles n’en étaient qu’à leur faible éclosion et il restait encore un peu de lumière.

Ils errèrent un long moment avant que la scintillante lumière ne réapparaisse pour les guider une fois de plus à travers l’immensité verte. Grégoire pouvait sentir autour de lui que le seuil entre le monde physique et le plan élémentaire de plante s’amoindrissait au fur et à mesure de leur avancée. Il sentait également les éléments de la terre, de l’eau, et de la lune vibrer dans cet espace. Il y avait quelque chose de surnaturelle dans cette contrée, quelque chose qui dépassait le monde de Midgard. Chono, quant à lui, ne pouvant se fier qu’à ses sens communs, dans un environnement qui n’était pas le sien, perçut au loin la mélodie d’un cours d’eau, se faisant de plus en plus entendre.

Plus ils avançaient, et plus la nature se faisait plus fantasque. Chono et Grégoire découvrirent des plantes, des champignons et même des insectes phosphorescents. Cette myriades de petites lumières rendaient les lieux bien plus accueillant et surtout plus visibles. Il y avait également d’étranges bruits dans le lointain et des apparitions d’étranges créatures, qui disparaissaient aussitôt. Chono crut un moment apercevoir quelqu’un avant de ce rendre compte qu’il s’agissait d’une biche qui fuit à leur vue.


C’est en pénétrant dans un endroit où le seuil était vraiment mince que Grégoire se mit à sourire et à regarder autour de lui. Il avait senti leur présence contrairement à Chono. Il ne pouvait en être autrement, lui qui ne pouvait faire qu’un avec la forêt.


« Une embuscade ? » s’amusa le vieux mentor. « Ce n’est pas moi que vous réussirez à surprendre. Sortez de vos cachettes ! » ordonna-t-il.

Un à un, des petits êtres sortirent de derrière les fourrés et descendirent des arbres, armés de lances de fortunes, d’arcs et de flèches, mais également de gourdins en bois et de canifs en os. L’être lumineux que Grégoire et Chono suivaient depuis le début se positionna en vol stationnaire au-dessus d’eux, éclairant les lieux, presque comme en plein jour. Ou plutôt comme une nuit un soir de pleine lune. Les deux aventuriers découvrirent avec stupeur que leurs assaillants étaient de jeunes enfants, tous habillés de façons à se fondre dans le décors. Certains portaient des colifichets en bois, en os, mais tous, en tout cas, revêtaient des peaux de bêtes pour leur tenir chaud. Ils étaient âgés de 10 à 14 ans environ, très proches de l’adolescence, donc.

« On vous a eu ! » grogna l’un des enfants qui semblait être un féra au vu de ses yeux de rapace et ses petites oreilles de hibou.
« Ouais ! On vous a eu ! Vous devez nous suivre, maintenant ! » menaça une jeune femme aux cheveux brun roux qui ressemblait furieusement à une vieille connaissance de Grégoire et semblait nettement plus âgée que les autres.

Soudainement, l’être lumineux qui volait au-dessus de leurs têtes descendit à leur niveau et inonda l’endroit de sa lumière irisée. Grégoire et Chono constatèrent avec stupeur qu’il s’agissait d’un petit dragon, un tout petit, à peine aussi grand qu’un adulte humanoïde, avec de belles écailles miroitantes comme une nuit étoilée et des yeux irisés. Il avait de jolies ailes de papillons qui scintillaient comme une nuit d’été et Grégoire sembla un instant perturbé par sa vue. Dans un nouveau flash lumineux, le dragon disparut pour laisser place à un jeune garçon tout blond, avec des iris identiques à ceux du dragon qu’ils avaient vu. Son visage ne laissa aucun doute à Grégoire quant à son identité… Cette petite tête de fripouille… c’était…

« Coucou, Tonton Grégoire !!
- Syl… Sylvester ?
- Et oui ! C’est moi ! Baissez vos armes, vous autres ! C’est Tonton Grégoire ! Faut pas l’embêter, sinon Morianne sera pas contente ! »

Le petit groupe d’enfants baissa les armes, exceptée la jeune fille qui ressemblait à s’y méprendre à une version plus jeune de Morianne.

« Toi aussi, Morwan ! Aller, baisse ton arc ! » demanda gentiment Sylvester.

La jeune fille fit la moue et fronça les sourcils avant de ranger son arc et sa flèche dans son carquois. Avant que Grégoire ou Chono n’ait eu le temps de faire quoique ce soit, Sylvester se jeta dans les bras de son oncle.

« Aaaaaah !! Tu m’as manqué, tonton ! »

Beaucoup de gens voulaient accompagner le vieux pour ce voyage. Toute la guilde déjà voulait aller explorer Celtia et rencontrer la grande Morianne. Et même au sein de la famille de Grégoire dans le manoir d'émeraude, les débats avaient été bon train. La fille, les enfants plus âgé, même Saphira... Tous voulaient venir. Le choix de l'ancien avait fait naitre une certaine incompréhension, moi? SI ce n'était pour mes capacités de combattant pourquoi emmener l'arcana lié au feu?

le coeur d'un vieux guerrier:

Je comprenais néanmoins maintenant. Ici dans cette petite zone plus ouverte de la forêt, entouré de champignons aux couleurs ésotériques violacé et de lucioles, alors que le vieux était à genoux tenant le jeune garçon aux longs cheveux d'or dans ses bras. Qui aurait compris à ce moment le besoin de Grégoire d'être laissé seul à son soulagement et son émotions, qui aurait compris ses larmes de gratitude envers toutes les forces cosmiques possible de lui avoir rendu un autre membre des siens qu'il pensait perdu à jamais. Qui aurait compris tout cela sans interférer et en étant capable de se tenir droit, près à le défendre du moindre danger à cet instant... SI ce n'est quelqu'un qui avait comme le mentor connu la perte de nombreux êtres chers et qui assumait un rôle de chef et de figure protectrice des derniers des siens.

Grégoire résistait tant bien que mal à ses sanglots, les joues humides il posa ses mains sur les épaules de Sylvester pour fixer son image dans sa mémoire. Un sourire si naturel lui était venu au lèvres, que même moi je sentais mes lèvres se courber en mimétisme.

"Tu a tellement grandi petit chenapan." Dit le vieux avec un léger rire. "Tu ressemble tellement à ton père. Si j'avais su plus tôt, j'aurais fais voyage alors que j'avais encore quelques cheveux coloré haha!"

Je fixais pour ma part la "Morwan". Elle poserait problème, pour une raison que j'ignore, elle ne semblait pas partager la joie du petit... Pourtant j'avais bien vu le regard du vieux quand il l'avais vu, ont aurait dit qu'il voyait un fantôme. La petite fripouille de Sylvester aida le vieux à se remettre sur ses pieds et il nous invita à le suivre. Les bois semblaient alors une amie, même pour moi. Un chemin se dessinait naturellement à travers les arbres et leurs racines robustes. Des animaux nous fixaient sans craintes à présent et voletaient parfois près de nous. ET les gamins se sont mit à parler... Enfin à poser un nombre de question hallucinant.

"Vous venez des "villes"?"

"Vous avez déjà vu la mer?"

"Sylv dit que vous avez combattu des tonnes de monstres, c'est vrai?"

Bien sur, j'ai vendu l'image des mages de fer. Nous avions parcouru Géotia d'ouest en est, vu des cités plus grande encore que le bois noir Et même vu la mer au centre du continent. Des monstres, nous en avions occis plus d'un! Et sauver même la soeur de Sylvester! La dénommé morwan me fixait d'un oeil mauvais alors que je contais avec force petites flammèches nos exploits sur le chemin. Une petite fille me demanda si j'avais une princesse. Amusé j'ai répondu:

"Ma princesse s'appel Sigrid, c'est une princesse qui porte une armure d'acier et qui est forte comme une tigresse! Mais... Son petit secret c'est qu'elle adore coudre des petites chaussettes en laines avec des visages rigolo!"

Nous avons commencé à approcher d'une zone qui semblait plus solennel. Les enfants se sont éclipser hormis Morwan (pas de pot) et Sylvester.

"Tu est plutôt rigolo! Ca doit être tonton qui t'a montré comment faire rire la galerie." Me dit Sylvester en gloussant juste avant d'approcher une grande clairière aux fleurs lumineuses constellant sa plaine.

"Humpf, j'avais de bonnes bases." Je gloussais pour moi même.

Alors que Grégoire et Chono entraient dans le cœur même de la forêt, alors que le voile entre le monde physique et le monde des esprits n’était plus qu’un mince rideau transparent qui flotte dans le vent, ils purent apercevoir autour d’eux des petites huttes dans les arbres, des cabanes qui semblaient abriter bien d’autres enfants que ceux qui les avaient accompagné jusqu’ici. À cette heure, ils dormaient paisiblement, enveloppés dans le doux voile du sommeil et des rêves. Les plus âgés étaient justement en train de déposer leurs armes de fortune et de regagner leurs pénates tandis que Sylvester et Morwan restaient pour accompagner Grégoire et Chono.

Au centre des lieux, un fin ruisseau coulait entre les rochers et arbres de la forêt, tombant en une petite cascade à cause d’un léger sur-élèvement de la terre par le côté est. Un creux au centre de cet endroit formait un petit étang paisible, habité par de petites naïades minuscules qui sautillaient de nénuphars en nénuphars. Ici, il n’y avait plus de tension, seulement une sensation paisible de prospérité et de calme. Des petites fées des bois étaient assises sur les branches des arbres et observaient avec curiosité les nouveaux venus.

Le vent balaya une rangée d’aigrettes de pissenlit qui s’envolèrent dans tous les sens, créant un nuage dans lequel apparut soudainement une dryade aux grandes ailes noires. Grégoire la reconnut sans trop de mal, car Morianne lui était déjà apparu sous cette forme lors de sa lutte contre Tergaun Meurède, mais il était toujours difficile pour lui de la voir ainsi, aussi changée. Elle portait à présent des bois de cerfs au niveau de la tête, et ses cheveux étaient si long que son visage en était changé. Elle portait sur elle une tenue faite de tissu vert, de peaux de bêtes, et de végétaux, à tel point qu’il était difficile de discerner exactement tout ce qu’elle revêtait.

« Grégoire… Je suis si heureuse que tu ais répondu à mon invitation. Je craignais de ne plus te voir. J’espère que nos jeunes guides ont été accueillants !
- Sylvester a pas arrêté de faire l’idiot ! » protesta Morwan. « On a attendu deux jours avant qu’il nous les amène !
- Maaaais ! J’voulais juste m’amuser un peu, moi ! Et puis Tonton et Chono ont traîné à comprendre qu’il fallait me suivre.
- Alors pourquoi tu n’es pas allé les voir directement pour leur dire ? » grogna la jeune femme.
« Morianne nous a dit de rester discrets !
- Ah oui… parce qu’un grand dragon lumineux qui volent dans le ciel nocturne, c’est vachement discret !
- Cela suffit tous les deux ! Mes enfants… S’il vous plaît. » ordonna Morianne d’une voix calme mais stricte.

Les deux jeunes gens se turent et fixèrent la dryade avec respect.

« Pardon, Tata ! » s’excusa Sylvester.
« Pardon, Morianne… »

Morianne sourit d’un air paisible.

« Ce n’est rien. L’important, c’est que Grégoire et son protégé soient tous les deux là, à présent. »

Elle ouvrit grand les bras - et également les ailes - en signe d’accueil.

« Soyez les bienvenus, mes amis, dans le cœur de la forêt noire, dans le bosquet des enfants perdus dont je suis la gardienne. »

Inutile d'être maitre des esprits pour sentir la tension. Même si la présence de Sylvester avait adouci quelques peu le ressentiment du vieux, il brûlait d'entendre les explications de la dryade qui nous ouvraient les bras.

Je sentais que ce n'était pas un endroit où il fallait se mettre en colère. Je n'étais pas très instruit des plans immatériels comme Atlan ou Tsoliin. Mais l'énergie qui se dégageait de cet endroit était bien suffisante pour que je comprenne que nous étions dans un plan très similaire à celui de notre petite confrontation avec le chauve à miroir. Je soupçonnais même le vieux de ne pas s'en rendre compte dans son état émotionnel.

"Je vois que c'est de famille." Je m'exclamais à la dryade à l'aspect impressionnant, tout en ayant un petit rire.

Tout le monde me fixa, soit avec un regard d'incompréhension et dans le cas de la rouquine, comme si je venais de pisser sur son lit.

"Recueillir les enfants en dangers tout ça." je continuais e nsoupirant avec un sourire gêné.

La tension sur le visage de Grégoire avait baissé légèrement. Aussi après m'avoir jeter un regard il décida d'être urbain visiblement.

"Morianne, je te présente Chono-Uulan. Chef de la guilde des Tomriin Ibechid, qui se traduirait par "mages de fers". C'est un brave guerrier et un chef au coeur bon, mais à l'impulsivité qui provoque parfois de drôle de situation." Dit le vieux avec un demi sourire.

"Enchanté de te rencontrer, Ô dame Morianne des bois noirs." Dis je en faisant une révérence maladroite.

"Ma vieille amie, le temps a été plus clément avec toi qu'avec moi ont dirait..." COmmença Grégoire.

"Ca c'est pour dire qu'il envie t'est bois alors que lui il a eu droit aux cheveux gris." je plaisantais. Devant l'air dépité du vieux et le regard assassin de la rouquine, j'ai levé les mains et mimé de la main de me fermer la bouche.

"Morianne... J'ai besoin de réponse. Même si je commence à comprendre. Pourquoi n'a tu donné aucunes nouvelles. J'ai cherché durant des années et je cherche encore les nôtres. J'ai fais courir mon nom et des noms de notre monde durant des décennies partout pour attiré des gens que j'aurais connu. Pourquoi nous nous retrouvons après tant d'année seulement après un duel contre une abomination?" Demandais Grégoire, son visage expriment la plus sincère incompréhension.

Morianne soupira, à la fois soulagée que Grégoire ne se soit pas emporté de colère, mais aussi affligée par les sentiments qui l’assaillaient à ce moment là. Il y avait bien des explications à cela mais la dryade craignait qu’elles ne soient satisfaisantes aux yeux de son ami.

« Je ne pourrais dire si le temps fut plus clément avec moi qu’avec toi, Grégoire… Peut-être m’envies-tu ces bois, comme le suggère ton jeune ami Chono, mais moi, j’avoue volontiers que j’envierai ta famille, mon ami…
- Que veux-tu dire ? » s’étonna Grégoire.

La dryade sembla au plus profond du désarroi, une profonde tristesse étreignait son cœur et elle sembla au bord des larmes. À cette vue, la petite Morwan sembla s’énerver quelque peu, son instinct de protection envers celle qui l’avait recueilli se manifestant un peu trop vigoureusement.

« Hééé ! Faites pas pleurer Morianne, vous ! » protesta-t-elle.
« Du calme, Morwan… Ce n’est pas leur faute. Excuse-toi ! »

Morwan ronchonna et finit par s’incliner devant Grégoire et Chono en faisant la moue.

« Pardon…
- Voilà qui est mieux… » soupira Morianne. « Pour tout te dire, Grégoire… J’ai… j’ai perdu Sëya… Elle… Dans nos derniers instants, Sëya s’est sacrifiée pour moi, pour tous les autres. Elle a été engloutie par le néant d’Özan… Alors tu vois… Toi, il te reste Saphira, tes enfants… pour moi… il ne me restait plus personne. J’étais anéantie… »

Le visage qui était si souriant de Sylvester s’effaça et fit place à une mine attristée. Il s’approcha de Morianne et la serra contre lui.

« Ca va aller, Tata. On est là, nous…
- Merci Sylv’… Oui, heureusement que je vous ai vous… Sinon… Sinon je crois que je n’aurai pas eu la force de continuer. J’aurai sans doute demandé à Wraith de me faire disparaître dans le repos éternel du Helheim… Au lieu de quoi, je lui ai demandé de me réincarner en tant qu’esprit de la forêt. J’avais pour tâche de m’occuper de Sylvester, de lui donner une existence terrestre, alors il a fallut trouver l’endroit le plus approprié pour que je m’occupe de lui tout en restant un esprit. La forêt noire était le meilleur endroit pour cela. Je pouvais veiller sur lui, tout en restant dans un lieu où l’immatériel et le monde physique sont connectés. Je suis incapable de voyager à travers le monde physique, autrement qu’aux endroits où les plans de la nature sont les plus présents. Ici, on est très isolés du reste du monde, Celtia est un territoire qui n’a pas vraiment de connexion avec les pays limitrophes. Je ne savais pas que tu étais là, quelque part, Grégoire, sinon il y a longtemps que je t’aurai invité à venir, peut-être même à rester, mon ami… »

Morianne sembla prise d’un soudain remous d’émotion et se mit à nouveau à pleurer, s’enfouissant le visage dans ses bras, honteuse de s’épancher autant. Elle respira longuement pour reprendre son calme et s’apaisa quelque peu.

« Quant à vous chercher… cela m’aurait été difficile. J’étais bloquée ici, certes de manière assez volontaire, mais il a fallu également que je m’occupe des enfants que tu as pu voir, qui sont là. Ce sont des enfants perdus… Des enfants qui ont été abandonnés dans les bois par leurs parents, faute d’avoir de quoi les nourrir, quand ce n’est pas simplement de la malveillance… Mais il y a aussi des réfugiés, des enfants qui se sont enfuis, soit à cause de conflits entre clans, soit parce que leurs parents les maltraitaient… Malgré moi, je suis devenu leur gardienne, je les ai recueilli, et… je me suis découvert l’instinct maternel. Si je les ai sauvé, eux aussi m’ont sauvée, ils m’ont sauvée de mon chagrin. Depuis, il n’y a pas un jour ou je ne m’occupe pas d’eux. Ceux que tu as aperçu, Grégoire, sont les plus âgés, il y en a des bien plus jeunes… Ils ont vraiment besoin de moi, je ne peux pas les laisser seuls. »

La dryade laissa un moment de flottement, s’essuyant les larmes avant de reprendre.

« Et il y a eu ce jour, ce jour où tu es venu à la rescousse de Rebecca. J’ai senti le cube… Le cube druidique, ou le reliquat qui nous connectait, toi et moi, autrefois. Tu as du, inconsciemment, faire appel à son pouvoir ce jour là, il le fallait face à la puissance de Tergaun. C’est là que j’ai su… C’est là que j’ai senti que tu étais de ce monde, toi aussi. Tu n’imagines pas à quel point j’ai été bouleversée ce jour là… Grâce au cube, à sa connexion, j’ai pu alors intervenir et te prêter mon aide. » expliqua Morianne.
« Hé ! Tonton ! Tu crois… Tu crois que tu pourrais la faire venir ? Tu crois que tu pourrais faire venir Rebecca ? » demanda Sylvester avec excitation. « J’aimerai tellement la revoir, elle aussi ! »
« Du calme, Sylvester. » lui demanda paisiblement la dryade. « Laisse ton oncle s’exprimer.
- Ah oui, pardon ! » s’excusa le jeune dragon.

Certains disent que le destin est une chose immuable, que les dieux ont posé les pavé de nos vies bien longtemps avant même nos naissances. QU'ne est il quand nos dieux disparaisse, avec notre monde et nos proche? J'avais perdu ma famille certes, mais pas mon monde ni mes dieux. Alors en voyant le vieux, pétrifié par l'indécision face aux mots de Morianne. Autant lui mettre le pied à l'étrier. Les deux héro venu de loin, sous leurs aura rivalisant avec les plus grands de ce monde, n'en était pas moins deux orphelins de tout.

Se laissez aller:

"Grégoire Boisdefer..." Je commençais en me tenant à ses côté, ma main puissante sur son épaule voûté par l'émotion. "Ici, il est le seigneur sentinelle d'Uruk. Un héro qui a sauvé beaucoup de vie. Avant, le premier citoyen d'une nation de lumières à l'avenir radieux. Un époux modèle, un père et un oncle formidable... Un héro."

Je le fis avancé vers la dryade encore en proie à ses émotions. Ses longues ailes noirs frémissaient de l'effort de retrouver le contrôle. Les grigri d'os et de bois tintaient à ses... Bois haha.

"Mais avant ça... Il me semble que tu est le jeune aventurier qui a bravé des rois et des monstres dans des forêts sombres. Celui qui a été élevé par une fée alors que t'a famille t'avait été arraché. Ub orphelin qui à lui même eu une famille très étendue, aussi étendue que les branches de ces arbres qui nous entourent."

Je le guidais et il prit place sur les genoux devant la grande dryade.

"Je ne suis pas un grand diplomate, et Tsoliin mon frère, tu aurait surement eu de meilleurs envolé lyric que moi pauvre forgeron. Mais... Quand je vous vois, je vois deux frères et soeurs qui ont été bien trop longtemps séparé après tant de souffrance et d'épreuve. Morianne, la druidesse du dieu de tout. Il nous a raconté tant sur toi, sur ton courage et ton  amour incontrôlé des mets sucré haha!"

Un rire émana de la tête blonde de Sylvester.  Je lui souris en levant le pouce.

"Ce vieux renard n'est pas en colère contre toi qui a tenu bon avec bravoure, Morianne. Cet idiot lui aussi, fait face au deuil." Je tapais mon poing sur mon coeur avant d'évoquer le nom des héros tombé pour mon mentor. "Aleksandar, gloire à toi où que tu soit, tombé aux côtés des ultimes défenseurs de ton monde. Erikar, gloire à toi qui a choisis le sacrifice pour offrir du temps aux tiens aux côté de la mère de Grégoire." A chaque nom, mon poing frappait mon coeur. "Gloire à toi! Seyä! qui à mené le combat jusqu'au bout! ces noms, ils ne seront pas oublié. Mais en leurs honneurs, vous ne pouvez pas tout les deux rester accablé par le chagrin. Il faut vivre, et c'est là une leçon que le vieux renard m'a apprise."

Le vieux eu un sourire sous les flots salé qui coulaient de ses yeux. Il fixa la dryade, et dans un élan du coeur, comme un barrage qui enfin cède aux eaux des émotions naturelles. Il se jeta dans les bras de Morianne et il la serra dans ses bras.

Je tournais le regard, Sylvester était là à ma droite, fixant les deux anciens héro de légende aux prises à leurs émotions si longtemps refoulé. Il me fixa alors de ses yeux si particulier. Lui aussi avait les yeux humide.

"Tu n'est pas si inculte pour un guerrier." Plaisantait il.

"Non, c'est vrai que je me débrouille plutôt bien là." Je répondais en croisant les bras sur mon torse musculeux. "Le vieux t'en dira plus, mais ta soeur, elle se fait appeler Aurore Belmont maintenant. De ce que je sais, elle était non loin du Franreich, loin à l'est. Parait il que ton père était aussi là bas pour la rencontrer. Si vous avez besoin de voyager... Je trouverais bien des gens pour assurer la protection de ce lieu s'il faut. La famille du vieux renard est aussi la notre."

"Ont va être une vrai armée à force alors... Les Boisdefer et Dorcas ont visiblement tendance à ramassé les enfants abandonné comme ont cueille des champignons." Gloussa le dragon blond.

Je riais et lui ébouriffais les cheveux

"Je t'aime bien! Tu est drôle!"

« Je suis tellement désolée, Grégoire… » bredouilla Morianne en serrant son vieil ami contre elle. « Tu m’as tellement manqué… Mais Chono a raison, il faut que nous arrêtions de regretter le passé, et que nous aidions les plus jeunes à construire un avenir meilleur. »

La dryade regarda Grégoire avec les yeux pleins de larmes, mais le sourire aux lèvres. Son vieil ami lui rendit son sourire et les deux se serrèrent encore une fois dans les bras l’un de l’autre. Morianne se mit alors à ricaner et finit par dire :

« Tu sais, il me rappelle vaguement quelqu’un à son age ! »

Grégoire pouffa de rire et rétorqua :

« J’ai été son mentor après tout, mais il en va de même pour ta protégée, elle a même copié ton nom, presque ! Un moment, j’ai cru que c’était ta vraie fille.
- Ah ah ! Et bien, si tu veux savoir, Morwan veut dire « Forêt Noire » dans la langue des celtes. Elle a voulu se renommer ainsi pour revendiquer sa fierté d’appartenir à cet endroit. Mais je crois que tu as un peu raison. » avoua la dryade, amusée.
« Alors… Toi aussi tu t’es mise à recueillir des enfants ? » gloussa Grégoire.

Morianne afficha un sourire teinté de tristesse.

« Ils sont ma raison d’être, que veux-tu. Et puis, peut-être qu’un certain Citoyen d’un certain Domaine m’a probablement inspiré cette vocation. En tout cas, Morwan est la plus âgée des enfants perdus. Bientôt, elle sera une adulte et devra s’en aller faire sa vie. Je ne peux pas les garder éternellement, mais parfois, j’ai la visite d’anciens enfants perdus. Tu as du rencontrer Glenn, non ? À une époque, il a été mon protégé, lui aussi. Je crois qu’il est chef d’un clan qui s’est installé non loin d’ici.
- C’est donc ça… Et bien on peut dire que tu as fait du bon travail. En tout cas il ne semblait pas savoir qui était la Dame Noire, c’est curieux.
- Oh, il a sans doute voulu éviter que des étrangers ne viennent m’importuner. Il a prétexté ne pas me connaître, mais je t’assure que c’est le cas. D’ailleurs il a du défendre ma réputation, non ?
- C’est vrai, contrairement à d’autres villageois, il a sous-entendu que tu n’étais pas vraiment l’enleveuse d’enfants que tout le monde décriait.
- Et tes enfants à toi, Grégoire ?
- Oh… C’est une longue histoire, tu sais…
- Nous avons le temps, viens t’installer. Venez, tous, installons-nous. »

La dryade accueillit le petit groupe dans un endroit tout à fait charmant, une sorte de petite clairière avec des petits rondins de bois couverts de mousse, servant de tabourets confortables pour s’asseoir. Il y avait ça et là des petits jouets en bois, des petites créations d’enfants, des peintures de mains apposé aux troncs des arbres, et des petites guirlandes végétales dans lesquelles étaient enlacées des gemmes qui brillaient doucement.

« C’est ici que j’instruis mes petits. Je leur apprend à fabriquer des choses, à se débrouiller seuls, mais aussi à écrire et à lire. C’est eux qui ont fabriqué la plupart des choses, ici. Là, par exemple, c’est la marque de la main de Morwan, quand elle avait six ans ! » déclara Morianne avec fierté. « Je me souviens comme si c’était hier ! Elle s’était mis de la teinture partout sur le visage.
« Maaaaiiiiis ! Morianne, t’étais pas obligée de leur raconter çaaa ! » pesta l’adolescente.
« Hi hi hi ! Désolée, Morwan, mais à chaque fois que j’y repense, cela me fait rire et j’ai le cœur rempli de joie.
- Humpf… » bougonna la jeune fille en rougissant.

Ils s’installèrent tous autour d’une petite table ronde en bois. Morianne sorti des petits gobelets, également en bois, eux aussi, avant de sortir une étrange bouteille en argent, contenant visiblement un liquide transparent, légèrement jaune, et dont l’odeur était sucrée et délicate. Chono regarda son mentor avec inquiétude en voyant le liquide et se demandait sans doute si il fallait vraiment le boire. La dryade pouffa de rire avant de le rassurer.

« Ne t’en fais pas, Chono. Il s’agit de miruvor, une boisson elfique. Elle redonne vigueur et espoir à ceux qui en boit. C’est un breuvage aux propriétés magiques. Elle nous tiendra éveillée malgré la fatigue et effacera votre lassitude après un si long voyage. »

Curieux, Grégoire porta le gobelet à ses lèvres et laissa couler le nectar sur sa langue. Le goût était frais, doux, avec un côté sucré et mielleux, cela lui aurait fait penser à un hydromel, sans le côté alcoolisé. En quarante ans sur Midgard, le guerrier d’Uruk avait à de rares occasion pu goûter un tel breuvage, et il était vrai que cette boisson avait des propriétés exceptionnelles, sans parler de son goût qui ne ressemblait à rien d’autre qu’il ait connu. L’on ne pouvait vraiment traduire la sensation qu’il procurait seulement par le goût, c’était plus un sentiment, un sentiment de bien être, de légèreté, celle d’un doux printemps fleuri, au bord de l’eau, d’un après-midi au soleil en bonne compagnie, la sensation que jamais rien ne serait plus beau que cela.

« C’est pas souvent qu’on en boit ! » fit remarquer Morwan.
« C’est parce que ce nectar est rare et précieux, ma chérie. » précisa Morianne. « Je ne le sors qu’en de rares occasions comme celles-ci. Et puis sinon, nous allons tous finirent par nous endormir au lieu de fêter nos retrouvailles !
- C’est vachement bon en tout cas ! Faut avouer que les elfes font des trucs vachement bien quand même ! » commenta Sylvester.
« Alors, raconte-moi, Grégoire ! Comment va ta famille ? » demanda Morianne avec empressement.

J'ai un sourire amusé quand la gamine s'offusque qu'ont nous dévoile ces espièglerie enfantine. Elle me rappelait Atlan quand nous étions petits. Même si je préférais les boissons alcoolisé, comme un vrai guerrier forgeron, ce miruvor était plutôt bon et sa fraîcheur était apprécie par mon corps encore quelques peu échauffé de la course dans la forêt d'il y'a un instant. J'aurais voulu allumer un feu, la lumière des gemmes me paraissait fort froide. Mais j'étais invité parmi les peuples des arbres, ne mettons pas le feu sans y être invité haha!

musique!:

Le vieux Grégoire gloussa et il s'adossa contre le fauteuil que sa magie venait de façonné à partir de son tabouret de bois. Il semblait soudain, soulagé, comme ci quelque chose de très lourds avait cessé de lui pesé sur le dos.

"Eh bien, j'ai deux petits enfants qui sont maintenant à peine plus vieux que ta fille." Dit le vieil homme, considérant que sang ou pas, Morwan était de fait la fille de Morianne. "Lÿkos et Ornéana, il vivent leurs premières aventures. Rien de bien cataclysmique pour l'heure heureusement. Mais ils sont des limiers de criminelles redoutables à l'ouest."

"Ont a fait quelques fois équipe avec eux. Personne peut échapper à Ornéana si elle vous poursuit et le pas drôle Lÿkos à du flair, inutiles de vouloir se cacher haha!" Je commentais.

"C'est vrai que lui et Ornéana sont le jour et la nuit en caractère haha." Approuvais le vieux. " Malya et Valya explore les mers depuis quelques années, elles sont aller jusqu'à Amaterasu et visité l'empire Atlante. J'ai crus comprendre qu'elles préparaient un voyage sous peu avec un convoi marchand d'une compagnie marchande Caeldonienne pour tenter de rallier la contré de Suzat qui est encore quasiment inconnu hormi de nom."


"Et elles adore recueillir des animaux des endroits qu'elles visitent. Elles rivalisent presque avec ma guilde." je riais.

"Oui c'est vrai, elle ont ramené il y'a peu une sorte de... Chat chenille. je n'ai pas d'autre mot pour les décrire. Adulte ils passe par un moment de chrysalide dans une soie en forme de couverture et obtiennent des ailes de papillons comme Sylvester et son père héhé." s'amusa l'arcaëllien. "Ykvar est devenu un sculpteur renommé d'Uruk, beaucoup de seigneur s'arrache ses oeuvres. Malek ce chenapan est devenu le chef d'une organisation commercial et est dans un duel amicale avec les 3C de Ocland. Calysta est une alchimiste célèbre mais... je ne crains que son chagrin de la disparition d'Anna ne la pousse à tenter de l'imité au maximum."

"Te fait pas de mauvais sang l'ancien. Atlan garde un oeil sur Calysta." Je le rassurais en lui tapotant l'épaule.

"L'épouse de Aleksandar est devenu une haute responsable des lois d'Uruk, ma douce épouse Saphira elle fait chanter nos mots et notre arts à travers Uruk aussi. et pour Arakar, Chono en parlera mieux que moi." Dit Grégoire après avoir hocher la tête vers moi pour me remercier de ma sollicitude.

"Arakar est devenu Forgeron, il a été mon maitre pendant des années. Il a eu un fils! Ce qui monte le nombre de petits enfants du vieux à trois haha! Il est un artisan et un maitre dans les runes. Il y'a peu, il a forgé tout un équipement pour Dewey qui est un soldat valeureux de l'Ordre." Je gloussais.

"Tout à fait." Dit Grégoire, Omettant volontairement de parler de l'épouse de Arakar, morte de manière tragique. Et je lui en fut gré, c'est un fait marqué de l'anathème du chagrin pour nous autre de la guilde. Car elle était tout autant une mère de substitution que Saphira. "ET j'ai... Saphria et moi..."

"Allez l'ancien, dit le!" je l'encourageais en posant ma grande main sur son épaule.

"Saphira et moi avons eu un enfant ensemble. Elle à bientôt 11ans, et elle s'appel Anna'Aëlle. C'est une enfant adorable, serait ravis d'être ici. Elle a grandis bercé par nos récits d'aventures haha." révélais enfin le vieux.

"Si t'est chemins ésotériques le veulent bien, l'oasis et cette endroit pourrait être relié." J'avançais comme idée.

"Les chemins?" Demandèrent Morianne et Sylvester en même temps.

"Ce sont ... Je n'en sais rien en réalité. Ils n'apparaissent, si je puis le dire ainsi, que dans les forêts ou les jungles. les lieux boisés. Ils les relies en quelques sortes, j'ignore pourquoi et comment. Je sais que je peut entrer dans une forêt, et si les chemins le veulent et que c'est là un profond désir, ils peuvent me faire sortir de cette forêt de départ au seins d'une autre forêt. Par exemple en entrant dans celle proche de la capitale de parse et arrivé en pleine forêt du Frankriech. Ils peuvent faire voyagé quasiment instantanément, mais ont ne se rend jamais compte d'être dans un chemin avant d'être sortie à un endroit très loin du point de départ, les changement ce font... petit à petit durant la marche. J'ai demandé à beaucoup de gens, mais ces "chemins" semble n'être le fruit d'aucun mage, d'aucun dieux et je ne peut même pas affirmé que ces chemins soient cosncient."

Note du posteur:

Morianne souriait, tristement, mais elle souriait. Elle était heureuse pour Grégoire et Saphira, eux qui avaient toujours voulu des enfants bien à eux. Quelque part, pourtant, elle en était un peu envieuse, bien qu’elle s’était fait une raison en se mettant en couple avec Sëya. Difficile de procréer avec une autre femme. Et puis, après tout, elle était tout à fait heureuse avec ses enfants adoptifs à elle. La dryade aurait simplement souhaité que les visites de ceux qui étaient partis se fassent plus fréquentes, voilà tout.

« Je suis si heureuse pour vous ! Saphira et toi avaient dû être si heureux. Ce n’était même pas envisageable sur Arcaëlle. Vous pouvez au moins vous consoler en cela. Et oui, j’aimerai beaucoup les rencontrer. Peut-être… Hum… Je me demande s’il existe un de ces chemins dont tu parles, dans cette forêt. Cela ne serait pas étonnant. Y vivant depuis quelques années, je n’ai pas encore connaissance de tous les arbres qui y vivent, ni de toutes les créatures, trente années, c’est bien peu, surtout lorsque l’on est occupé à recueillir tous les enfants qui se perdent ici… Cependant, je suppose que ces chemins reviennent quasiment à la même chose que de voyager dans le plan élémentaire. Je devrais sans doute pouvoir me rendre là-bas par ce moyen, comme j’ai pu me rendre où vous vous trouviez lorsque vous avez affronté le Marchand de Miroir. Cela dit, je suis une dryade, c’est facile pour moi, mais pour des êtres plus… physiques, j’ai peur que ça ne soit le cas.
- Tata, tu as bien dit que tu avais retrouvé Grégoire grâce à un cube druidique ou quelque chose comme ça, non ? » demanda Sylvester.
« Oui, c’est vrai, mais où veux-tu en venir ?
- Si ce cube est lié à de la magie druidique, de la magie liée à la nature… Tu ne crois pas qu’en usant de son pouvoir, vous pourriez trouver ces passages ? »

Morianne fronça les sourcils et sembla réfléchir longuement à la question. Sylvester soulevait un point intéressant, une piste qui pourrait s’avérer fructueuse.

« Tu as peut-être raison… Encore faudrait-il pouvoir user de cette magie.
- Et bien… Vous n’avez qu’à vous synchroniser, Tonton et toi pour faire appel à cette magie, non ?
- Hum… Oui, peut-être qu’en essayant ainsi, il pourrait être envisageable de voyager de cette façon. Je ne peux pas laisser mes petits derrière, donc c’est vrai que je préférerai que ce soit vous qui veniez à moi. Mais je ne peux pas vous demander de traverser tout Géotia à chaque fois. Si nous pouvions trouver ce chemin entre ici et l’Oasis… Oui, peut-être que le cube druidique pourrait nous y aider. »

La dryade se leva avec grâce et autant de légèreté que la caresse d’un vent printanier. Elle alla marcher du côté de la cascade claire et limpide qui coulait près de cette endroit si isolé du reste du monde. Elle se saisit, au passage, d’une coupe d’argent, et la remplit ainsi de cette eau qui scintillait des reflets des étoiles ainsi que des créatures luminescentes. Elle y trempa un doigt et l’eau se mit à briller d’un éclat d’émeraude et mystique. D’un geste cérémoniel, elle s’approche de Grégoire, la coupe en mains, avant de la lui tendre.

« Bois de cette eau, Grégoire, elle nous aidera à communier et faire appel au pouvoir du cube pour nous révéler la voie.
- Tant de cérémoniel pour un peu d’eau… Tu as bien changé, mon amie. » plaisanta Grégoire.

Morianne pouffa de rire à son tour.

« J’en fais un peu trop, sans doute, oui. Cependant, tu verras que cette eau ne peut être bue à la légère, pas avec ce que j’y ai ajouté.
- Du moment que tu n’y as pas trempé les orteils… »

Les deux vieux amis se mirent à rire.

« Allons, un peu de sérieux, Grégoire ! » exigea Morianne en réprimant un nouveau fou rire.
« Oui, pardon, promis, j’arrête ! » lui répondit-il en se pinçant les lèvres pour ne pas rire.

Et ils repartirent à nouveau dans un fou rire incontrôlé, devant le regard amusé de Chono et Sylvester, mais aussi l’air dépité de Morwan.

« Ooooh ! Aller, quoi !! Vous faites trop durer le suspens, vous deux ! » ronchonna-t-elle.
« Sois patiente, Morwan. Nous y venons, nous y venons. » lui assura Morianne.
« Et bien, santé ! » déclara Grégoire avec un sourire amusé avant de porter l’eau à ses lèvres.

Alors que l’eau s’écoulait dans sa gorge, le vieil homme sentit la lassitude le quitter, non pas comme l’avait fait le breuvage des elfes, mais autrement, comme si le poids des années disparaissait subitement. Il sentit la rancœur, la fatigue, et l’âge disparaître. Sa vigueur semblait lui avoir été rendue. Il n’était plus le vieux Grégoire, conseiller de la Reine d’Uruk, il était le jeune aventurier, plein de courage et de vitalité, son esprit était plus clair qu’il ne l’avait été depuis bien des années, sans pour autant en oublier sa sagesse accumulée. Tout était si limpide, si plaisant à ressentir à nouveau. Ses traits n’étaient plus tirés, et il sentait le sang des elfes couler à nouveau en lui, comme si les années n’avaient plus tellement d’emprises qu’elles n’en avaient eu. Le printemps était revenu.

Morianne, à son tour, brandit la coupe et la porta à ses lèvres pour y boire. La végétation qui recouvrait sa tenue et sa tête semblèrent soudainement revigorée, et des fleurs avaient éclos, ceignant sa coiffe de couleurs chatoyantes.

« Nous sommes prêts ! Viens ! »

Elle tendit la main à Grégoire et l’invita à la prendre pour entrer en communion. Il était temps d’utiliser à nouveau le pouvoir du cube.

Note RP:

Il est étrange de voir l'ancien aussi enclin à l'humour de bas étage comme laurait fait les membres de ma guilde. ET cette dryade, cette Morianne des légendes, qui était en pleines fleuraison à présent ressemblait un peu plus aux contes qu'ont nous racontaient le soir autours du feu.

Je sais que l'ont me prend pour un impulsif idiot, mais courageux. Mais je ne suis pas devenu chef de la guilde car j'étais le plus fort, ou Khattu m'aurait prit la place. J'étais aussi capable de raisonner. Et alors que Grégoire s'asseyait en tailleur en prenant les mains de la femme du bois noir dans les siennes, des centaines de questions naissaient en moi.

"Est-ce vraiment une bonne idée finalement...?" Murmurais je à voix basse. Sous le regard intrigué de Sylvester.

assez pour deux vie?:

... Oui, était ce une bonne idée?... Car fixé l'abysse et elle vous fixera en retour dit ont non?...Les anciennes connaissances préserver dans les esprits de Grégoire et Morianne se retrouvent. Les énergies de ce monde reforgent les connections. La magie druidique renait. Dans l'espace liminale d'un blanc immaculé et de lumière d'or, les deux amis reprennent conscience comme il fut bien longtemps.

Leurs images ici, sont ceux de leurs première apparition dans cet endroit éthéré, ou peut être pas tant que ça. Et tout comme la première fois, il ne son pas les seules occupant de cet endroit. Il faisait tâche dans la blancheur envahissante, un homme aux cheveux noir en queue de cheval et à la peau hâlé dans un uniforme d'encre et d'écarlate.

"Encore vous." Dit il simplement.

"Je vous reconnait." Souffla la dryade. "C'est vous qui avez fait exécuté le conseil des druides lors..."

"Je suis heureux de voir que vous avez encore vos souvenirs. Oui, je suis Lÿkos Opsïànos. Derniers des Sénitarii à ne pas avoir succomber à l'appel de l'ascension spirituelle."

"Cela serait difficile, Arcaëlle est tombé..." Soupira Grégoire.

"Eh bien, pour quelqu'un qui a une grande partie de nos savoirs, tu ignore encore beaucoup mon descendant. Nous n'avons pas besoin d'un monde ou des dieux pour partir en ascension. Nous étions là avant ceux d'Arcaëlles, nous serons là après ceux de Midgard. Mais que faite vous ici?"

"Eh bien, je voulais savoir si il était possible de créer un chemin entre ma demeure et cette endroit...Enfin la forêt noir." annonça le seigneur sentinelle.

"Pas avec le peu de végétation qui se trouve de ton côté à toi. Les chemins sont une créations des Dwaev, des druides. je ne sais pas si c'est une entité ou un mécanisme laissé à son lirbe cours automatique. Du moins, je sais qu'il faut une quantité de végétaux importante pour qu'il puisse formé un pont stable et fixe. C'est pour ça que quand tu les appel de chez toi dans le désert, cela peut prendre du temps et être très aléatoire. Tu aurait plus vite fait de voler le savoir des portails aux gens de cet "ordre"."

"Je préférais ne pas m'en faire des ennemis."

"Humpf... Avec ton savoir, il seraient soumis bien avant de pouvoir mordre. Mais soit. Un dernier avertissement. Créer un chemin demande l'énergie, du moins un chemin intentionnelle, fixe et permanent. Ils vont encore vouloir te parler, le vieux barbue sent déjà notre petit échange de là où il est. Je vais m'occuper de cela pour toi, tu est un de mes très lointains petits fils après tout. ET comme cela, je vais rééquilibré le karma que j'ai à l'encotnre des dwaev en aidant leurs descendante aussi."

L'homme au regard dur leva la main paume vers le sol. et ils se trouvèrent dans un océans d'étoiles et de galaxie. La conscience du sénitarii semblait cherché une étoile particulière. La leurs bien sur. ET durant ce petit laps de temps, perdu dans les étoiles... Quand la dryade et Grégoire se concentrait sur uen étoile, des images leurs parvenaient, conté par les chemins s'y trouvant.

Ils virent des mondes couverts de forêts entièrement, parcouru d'être aux silhouettes simiesques à l'allure redoutable. Des mondes aux cités de métal d'un blanc éclatant, quelques secondes avant qu'un faisceau d'une énergie de rubis ne les fracture en milliards de morceaux les renvoyant au néant. Des mondes où les montagnes flottaient, parcouru par d'étranges hommes bleu gigantesques et fins peu vêtu. Des jungles étouffantes parcouru de créatures portant des masques de métales et à la peau entre le jaune et le vert, de grandes griffes d'acier au poignets et de longues tentacules en guise de cheveux. Ils virent des conflits dans des ciels lointains où des milliers d'astronef se livraient des combats cataclysmiques, des mondes frapper par les armes de fin du monde pour des questions sans aucun sens. Des mondes vitrifié par folie religieuse et des mondes en proie à la folie de l'industrie d'être uniques contrôlant des milliards de golems de chairs de leurs espèce.

Quand enfin, Lÿkos retrouva le soleil de Midgard, ils constatèrent que huit autre monde tournaient autours de ce soleil, visiblement certains habitables. Ils plongèrent du néant des étoiles jusqu'à Géotia à une vitesse impossible. ET le Sénitarii s'arrêta.

"Bien, tu est proche de la mer actuellement, enfin, Desty. Tu sera assez éloigné des autres, et proche de tes amis d'Uruk." Dit mystérieusement l'âme immémorial. "Je vais lancer le processus, ta famille va voir pousser de grands champs et bosquets depuis l'oasis. C'est vitale pour le chemin. Mais cela va vous sédentarisé. Le chemin semble d'accord..."

Dans la foulée, sans attendre, les deux mortels sentirent leurs énergie comme irradié avec intensité. le chemin prélevait son dû, un dû raisonnable et non mortel. La grande puissance de ses deux derniers "hôtes" rendaient al chose plus faisable. Un mage, même du niveau de Chono ou Caïn ou même Léandrah aurait été tué par cette effort.

Et la magie se répandit, comme un ruisseau qui creuse so nchemin ,pluie après pluie, devenant rivière puis torrent et enfin fleuve. Elle s'est enfoncé dans les terres arides du nord d'Uruk, juste à la frontière ouest de Laguria. Dans la vallée autrefois perdu entre les collines et proche de la mer, des champs d'herbes ont poussé, puis des fleurs, et des arbres, parfois aux attribut arcaëlliens. Ils se répandaient vers l'océans dans une course de vie tout autours d'un Desty qui avait relevé son immense tête de serpent blanc de surprise. Un delta naquit, fertile filtrant le sel de l'océan vers l'intérieur des terres dans un fleuve nourricier qui serpenta droit vers les nappes phréatique plus au sud, sous les collines. Un endroit parfait pour y fonder une colonie diraient certains...

"Voilà qui fera l'affaire. Allez vous deux... Partez, le chemin est en train de se lier. ET vous avez assez fait d'esclandre en une seule réunion." Le ton de l'homme immortel sous cette forme était... Amusé. Depuis combien de temps regardaient il à travers la dryade et l'élémentaire? Le pic du cube était il si hasardeux lors du combat contre le marchand des miroirs?

Certains diraient, qu'ils en ont assez vu pour toute une vie. Quand est il quand ont en a une deuxième?

L'instant d'avant, le vieux souriait en prenant les mains de Morianne et soudain il avait grimacé et les deux s'était affalé sur le dos en inspirant comme ci il n'avait pas respirer depuis des siècles. Je me suis précipité vers eux bien sûr, mais comme médecin je veux pas deux sekhel! J'ai vérifié que ca respirait bien des deux côté et est prit par l'épaule le vieux pour le redresser à son rythme. Il avait les yeux ouvert en grand, comme ci il avait vu trop de chose pour son propre bien.

"Tu parle d'une synchro. La prochaine fois je fais venir Tsoliin si le cardio ca vous réussis pas les deux anciens là." Je plaisantaisà moitié, tout en étant quand même inquiet.