Réunion à la Citadelle

Laissez moi vous contez un nouveau récits, fait d'aventures, de majesté et de destins tragique! Bien sur, vous l'avez déjà devinez, votre ami le conteur est de retour, et nous partons cette fois pour le centre de Géotia, au sein de la cité de la paix et de la civilisation depuis plus de 250 cycle solaire! La Citadelle!

La majesté de la Citadelle:

La perle qui orne le manteau saphir de la mer intérieur de Géotia, pour ceux et celles qui en approcheraient de manière conventionnelle, ils verraient d'abord s'élever vers le ciel les doigts des tours de pierres blanches de l'édifice défensif qui donne son nom à cette cité et juché sur la petite montagne de l'île qui l'accueil. Puis ils admiraient les remparts immaculé de plusieurs dizaines de mètres de hauts qui couronnes une cité prospère et multi ethnique. Ils navigueraient sans crainte, escorté par la flotte massive de l'Ordre et survolé de ses cavaliers wyvern aux aguets du moindre signe de piraterie.

Alors que vous arriveriez au niveau du port de la cité, vous seriez accueillit par des édifices défensifs et des enchantements magiques incompréhensibles à la quasi totalité des mages étrangers. Et seulement alors, vous pourriez débarqué à terre sur l'un des nombreux quais de la ville. Beaucoup vantent les cités d'Atlantis, mais la Citadelle, reste un ouvrage qui défie encore de sa majesté le reste du monde, affirmant que l'Ordre, peut aussi construire des édifices touchant la perfection.


Mais maintenant que nous vous avons présentez notre hôte, présentons ses invités. Même si face àce gigantesque père de pierre de ton une organisation, notre pauvre Nogoon Eej semble bien chétive, elle n'en reste pas moins unique et impose par son exotisme sa propre majesté. L'arbre foyer aux proportions grandiose du fait de sa capacité à lévité, fut autorisé à se poser au sein de l'un des jardins suspendu de la Citadelle. Surplombant la ville de ses grandes feuilles d'émeraude déployé pour capté le soleil, elle attend fidèlement le retour du chef de ses occupants. La guilde qui, tenu par Muu Suns, un nain diplomate et Tsoliin et sa verbe légendaire, n'a pas encore fait beaucoup d'esclandre au sein de l'espace qui leurs fut attribué sur ces plateformes circulaires qui trônaient haut au dessus de la cité.
Bien sur, Atlan, la mage des esprits et des morts elle était toujours auprès de Chono et Muukhai, et avait catégoriquement refusé de les quitter des yeux, sa foi envers Deva, restait mince.


Mais bien heureusement, un être bien plus conciliant approchait, son arrivé prévu et négocier en amont avec l'ordre via le gardien Osvaldo qui avait fait bon impression à l'inverse de l'inquisitrice qui l'avait précédé. AUssi, malgré la surprise et la stupeur que provoqua l'arrivé de l'individu en approche, les cavaliers Wyvern le l'escortèrent, lui et son étrange créature lui servant de vaisseau, sous le regard abscons des marins de la flotte.

Une entré remarqué:

un nouvelle être:

Cette créature, était un miracle de magie végétale, une création unique que seul les connaissances d'un peuples anciens avaient permis de concevoir avec du temps et un peu de ressources. Cette être aux couleurs vertes et dorés comme le pollen volaient dans le ciel à l'aide de deux pairs d'ailes de tailles différentes qui semblaient se nourrir de la lumière du soleil. De forme plus ou moins ovoïde et disposant d'une grande surface transparente à son avant montrant ce qui ressemblait à un pont avec nombres de chaises.
Heureusement pour lui, son créateur avaient jugé inutiles de l'affublé d'une arme pour le moment. Aussi, l'étrange créations se posa  avec grâce après un cours vol stationnaire aux côtés de Nogoon Eej.

Lorsque la chose se posa, des racines se déployèrent de son ventre pour l'accrocher au sol, en effet, elle sembla continuer à flotter même une fois à quelques mètres du sol. Et enfin, la partie transparente s'ouvrit et profitant d'une rampe de bois s'étant formé, son équipage en descendit, accueillit par Muu Suns et Tsoliin.

"Voilà une entré en scène théâtrale." Commenta le mage à la moustache parfaitement entretenu.


"Oui, c'est vrai...Désolez pour le retard." Répondit l'homme aux visages sage qui approchait.

Grégoire Boisdefer:

Bien sûr, vous l'avez reconnu... Comment ne pas reconnaitre son style, Grégoire Boisdefer, vêtu d'une tenue typique urukéenne de son habitude, mais arborant ses anciennes couleurs, le vert. Vêtu tout même de protection d'un métal vert sombre à ses avant bras, tibia et une partie de son torse, la seule note d'une couleur autre, le rouge, venait de la ceinture de tissu qui lui serrait la taille , arborant l'emblème de sa nation disparu.
Mais quelle ne fut pas la surprise des mages de fer de voir sortir à sa suite, outre quatre avatars végétaux semblable à d'antique chevaliers sylvestre, Saphira, l'épouse à la beauté surnaturelle de notre Grégoire, Arakar, son fils Oromis et son golem de fer sur les talons mais surtout... Une jeune fille, d'une dizaine d'année, portant une robe bleuté, elle avait des cheveux chocolats lisse mi long coiffé d'un ruban rouge et des yeux noisettes curieux et émerveillé.

la garde prétorienne:

Je puis vous assuré, que les discussions avaient été animé au sein du manoir émeraude. Grégoire n'avait pas encore digérée qu'ont essais de monter la tête de sa fille dans son dos, et comme les indices incriminaient l'ordre... Saphira, plus mesuré, avait fait remarqué à son époux bien aimée, que malgré toute sa force, un jours leurs fille devrait vivre ses propres épreuves et que Chono et Muukhai étaient des personnes proches de leurs famille et apprécié de leur enfant, il aurait été cruel de la laissé derrière alors que les deux arcana avaient subit une terrible épreuve et que la petite s'inquiétait tant pour eux.
Ainsi, Grégoire accepta que sa fille fasse partit du voyage. Il avait discuté avec Osvaldo de manière intensive et préparé leurs arrivé. il était hors de question que sa fille se retrouve seule dans la Citadelle sans être sous les yeux d'un proche de son père, ce qui ne comptait pas un seul membre de l'ordre mais les mages de fer oui.

"Bien! Nous pourrions nous rendre auprès de nos frères pour commencer. D'après Atlan, ils ont repris quelques peu connaissances il y a quelques heures." Informait Muu en faisant une révérence à la fille de Grégoire, qui imita le geste avec amusement.

"Oui, allons y, ils ont vécu de terrible épreuves. J'aurais surement à leurs enseigner quelque chose pour les aider. Anna'Aelle? reste près de nous avec Oromis. C'est un endroit bien plus grand que chez nous, tu pourrais te perdre, ma petite drekk." Conseilla le père de famille.

"Fils, laisse ton golem ici avec ceux de grand père, inutiles de remplir les couloirs. Nous sommes bien assez nombreux." Demanda Arakar à la suite.

Le groupe se rendit alors vers l'entré la plus proche de l'immense édifice depuis les jardins/plateforme suspendu. revenons un instant sur la jeune enfant. Anna'Aelle. La fille biologique de Grégoire et Saphira, née ici, sur Midgard, l'esprit nourrit des cultures du monde d'origine de ses parents mais aussi de celles de son monde natale. Son prénom était un  hommage qui n'avait eu besoin d'être exprimé entre ses parents. Anna, la femme qui avait été la soeur de Grégoire dans les plus grandes batailles, celle qui avait suivis son chef dans les plus grandes aventures malgré des débuts diront nous... Compliqué. Nous ne parlerons pas de ces rapprochement dangereux lors d'une missions aux sein d'une certaines samdal'han mais diront nous qu'ils étaient pour le moins très proche. Et Aelle, était une référence à la culture perdu du peuple de Saphira, un suffixe donner aux femme destiné à devenir la reine de leurs cités états. Si Grégoire était si méfiant, c'est que c'était leurs unique enfant biologique, celle que Saphira avait sentis dans son ventre pendant des mois, le bébé qu'ils avaient bercé, nourris, a qui le maitre des lames et des espions de la reine d'uruk avait appris la magie, les contes et légendes. Malavisé serait l'être qui voudrait tenter de les séparé par la force...

Mais revenons à leurs moment présent, approchant de grandes portes aux planches de bois gravé de fresques anciennes, celles ci s'ouvrirent à leurs approchent. Une petite unité de l'ordre en sortit. L'inquisitrice Asma Aimée du Sang ainsi que deux garde et deux scribes la suivaient.

"Je vois que vous êtes enfin arrivé. je vous pris de me suivre, nous ne devons pas faire attendre le grand archimage Amos." Dit elle avec un ton impératif.

"Je suis navré, j'aimerais d'abord m'enquérir de l'état de mes amis Chono Uulan et Muukhai Ineemseglel. Je suis ici, je rencontrerais sir Amos dès que j'aurais pu rassurer mo ncoeur de l'état de mes proches. Je vous en prie." Demanda avec une certaine conciliation Grégoire qui fixa la jeune femme de son regard insondable.

"Ce n'était pas une..." Commença l'inquisitrice, portant sa main vers sa hanche.

"Inquisitrice... Je vais mener nos invités à leurs amis." Emis la voix d'une femme qui arriva derrière la femme aux teint de porcelaine.

"Bien Gardienne Deva." Crissa l'inquisitrice entre ses dents avant de faire demi tour.

Ouh, vous sentez cette tension? Moi aussi, et elle n'est point romantique hélas haha! La gardienne marqué inclina la tête avec respect et Grégoire fit de même de bonne grâce et fut conduit à travers le dédales de couloirs, de pièces, de hall grandioses de la Citadelle jusqu'à l'aile médicale.
C'était un endroit assez... Innovant! Loin de l'idée d'une simple infirmerie qui serait une grande pièce remplit de lit séparé par de vulgaire rideaux avec des plaintes et gémissement de douleurs ambiant, c'était une tour haute et creuse ou sur les parois avait été conçu des dizaines de de pièces, la plupart accueillait des chambres de soins et de repos, mais aussi des pièces disposant d'appareil magique inconnu à l'aspect ésotérique qui semblait dévolu à des actions plus précise et complexe. Et au pied de cette tour, des dizaines de cercles de pierres gravés de runes émanant de lumières bleutés. Ces derniers, une fois que l'ont prenait place en leurs centre, se mettait à lévité jusqu'à la pièce souhaité dans un ballet coordonné à la perfection, ne se figeant que si un disque transportant un patient plus urgent avait besoin de passé rapidement.

Ils s'arrêtèrent à une grande pièce accueillant leurs deux amis, et quand les portes doubles s'ouvrirent, le groupe entra et la petite Anna'Aelle couru jusqu'au chevet de ses deux grands amis.

"Eh bien l'hermine, tu est enfin sortit de ton désert! haha!" Plaisanta Chono en se redressant sur ses coudes. Le corps encore couvert de bandages, ainsi qu'une partit de son visage.

"Papa à dit  que tu avait été très blessé par un méchant monstre. Alors je voulais être sur que tu allait bien avec grand frère Muukhai." Se justifia l'enfant en prenant dans ses petit bras le bras énorme du forgeron qui sembla quelque peu ému.

"Ils ont heureusement la tête plus dur que leurs raison, petite souris." La rassura Atlan en lui caressant les cheveux. Seul personne avec qui Atlan laissait son affection se voir dans ce monde.

Des chaises furent disposer, et la tension tomba d'un coups. Grégoire était rassuré, même si il savait qu'il lui faudrait apprendre à Chono et Muukhai certains rites pour se purger des mauvaises émotions. Il avait un rite clanique pour cela dans leur culture natale, il l'essaierait avec eux quand ils sortirait de la Citadelle. Deva sembla alors remarqué la boite que Arakar portait sous le bras depuis son arrivé.

"Oh ce n'est rien, un cadeau pour le soldat Tyr. Nous avions promis d elui amener à notre venu ici, il me semble qu'il est ici dans la cité n'est ce pas?" Demanda Arakar.

"Et puis il faut qu'ont lui apprennent quelques trucs d'élémentaires, et qu'ont l'informe pour Aurore." Ajouta Grégoire.

"Eh bien... J'ai le pressentiment que votre visite auprès de nous sera forte en émotions et en discussion." Souffla avec une pointe d'amusement la gardienne.

Le vieil homme fixait intensément le ciel constellé d’étoiles et de myriades d’astres qui dansaient au-dessus de sa tête, formant un plafond infini qui caractérisait l’espace qu’il s’était créé au sein de la Citadelle. Il songeait à toutes ces choses et toutes ces personnes qu’il avait connus autrefois, fut un temps, temps qu’un mortel ordinaire n’aurait pu connaître désormais. La vie, le temps, les saisons… tout cela avait un autre sens lorsque l’on avait vécu plusieurs siècles d’existence. Pourtant, il y en avait que l’Archimage ne pouvait oublier. Chaque jour, il repensait avec mélancolie à ces personnes à présent si loin de lui. N’aurait-il pas mieux valu que lui aussi rejoigne le Valhalla et goûte à la quiétude d’une existence plus paisible ? N’était-il pas temps de passer la main à d’autres ? Il ne pouvait pourtant s’y résoudre. Bien des destins dépendaient de lui et sa vie, bien que très longue, finirait bien tôt ou tard par avoir une fin.

La douleur était cependant là… Il avait beau vivre de moment heureux avec les nouvelles générations qui offraient à ces yeux de nouveaux espoirs d’un avenir radieux, la douleur de la perte lui revenait toujours. Il repensait à elle, à Clarimonde, la femme qui avait donné sa vie pour lui permettre de réaliser son idéal, son rêve : la création de l’Ordre. Sans son sacrifice, ni Glendor, ni Amos n’auraient pu réunir tant de gens de tant d’horizons différents. Jamais Midgard n’aurait connu une telle prospérité.

« Oh, Clarimonde, ma belle Clarimonde… Comme tu me manques… » soupira le vieil Archimage dont les yeux s’embuèrent de larmes.

Il avait beau avoir vécu des siècles et tellement d’histoires toutes très différentes, chaque jour, il pensait à elle ne serait-ce que l’espace d’un instant. Son monde s’en retrouvait chamboulé, bouleversé et la peine l’envahissait à nouveau, comme au jour où elle perdit la vie. L’Archimage était un sentimental, une personne fort empathique qui avait malgré lui du se résigner, dans des événements décisifs, à faire des choix parfois dramatiques. Cette si grande force de sentiment faisait qu’il ressentait les choses avec plus d’amplitude, plus de force, il les vivait et les revivait sans arrêt, rien que par le simple souvenir. Pas un seul jour ne lui épargnait la peine que cela lui procurait.

Sa joie était pourtant bien réelle lorsqu’il pouvait admirer les progrès des différentes nations et peuples de Midgard grâce aux actions de l’Ordre. Il ne pouvait non plus s’empêcher d’éprouver un sentiment d’allégresse quand des nouvelles recrues venaient rejoindre les rangs de l’ordre. Il pouvait les contempler grandir et évoluer, main dans la main, bâtir un monde meilleur. C’était son petit réconfort à lui, sa grande fierté, son héritage à laisser à Midgard pour ne pas laisser le souvenir de ceux qui ont œuvré pour l’Ordre disparaître à jamais. C’est pour cela qu’il se montrait toujours avenant envers les jeunes recrues, toujours compatissant et ouvert à discuter avec eux pour les aider du mieux qu’il pouvait. Il ne pouvait hélas tous les aider individuellement, mais il avait à cœur de toujours trouver une solution à chacun.

Tandis qu’il était plongé dans cette torpeur mélancolique, il en fut tiré par la voix calme et posée d’un individu qu’il reconnu presque instantanément : Osvlado Esteban de Portadou. C’était sans doute l’un des gardiens les plus expérimentés et les plus proches de l’Archimage. Il était toujours tiré à quatre épingles, dans son uniforme impeccable et sa démarche était altière. Il fallut que le gardien répète à nouveau pour que l’Archimage Amos sorte de sa torpeur.


« Archimage Amos, Senior. Est-ce que vous allez bien ? » demanda Osvaldo qui, bien qu’inquiet, ne laissa que peu transparaître ce sentiment.
« Oh… Osvaldo… Vous êtes là. Excusez-moi, j’étais plongé dans mes pensées… En quoi puis-je vous aider, mon ami ?
- C’est à propos de Senior Grégoire Boisdefer, Archimage, il est ici, à la Citadelle. Je tenais à vous en informer, vous comprenez.
- Oh ! Formidable ! Formidable ! Merci mon ami, c’est en effet une grande nouvelle. A-t-il pu aller voir ses protégés comme il le souhaitait ?
- Ses protégés, senior ?
- Et bien oui, les membres de la Guilde des Tomriin Ibechid ! Certains d’entre eux ont du recevoir les soins d’urgence à la Citadelle. Notre ami Talion a cru bon de s’entourer des membres de cette guilde, et à raison. Hélas, je sens qu’un mauvais spectre a plané au-dessus de cette affaire et en a profité pour ternir quelque peu l’image de l’Ordre aux yeux de certains, mais ce ne serait pas la première fois… C’est pour ça qu’il est important que nous allions discuter avec Grégoire Boisdefer, mais seulement une fois qu’il aura pu s’enquérir de l’état de santé de ses protégés ! »

Osvaldo acquiesça d’un signe de tête. Il comprenait où l’Archimage Amos voulait en venir et il était effectivement sage de ne pas interrompre les retrouvailles de Grégoire Boisdefer et de ses enfants de cœur. Le gardien répondit alors avec calme :

« Oui, nous lui avons laissé tout le temps qu’il désirait. Je pense que l’on peut désormais s’entretenir avec lui. Heureusement pour nous, Deva est intervenue au bon moment pour empêcher la moindre bévue.
- Une bévue ? Quelle bévue, Osvlado ? »

Le regard de l’Archimage se noircit brutalement, au point que celui-ci effraya presque Osvaldo. Le gardien, quelque peu embarrassé, expliqua :

« L’Inquisition s’est un peu mêlée à l’équipe d’accueil. Asma Aimée du Sang… » commença Osvaldo avant d’être interrompu par un grognement sourd.
« Par la barbe d’Odin !!! » se courrouça Amos. « Si je n’étais pas aussi altruiste, je l’enverrai auprès de Glendor qui se ferait une joie de… Enfin bref !
- Ah non ! Là, excusez-moi, Archimage, mais vous avez titillé ma curiosité ! Qu’est-ce que le Forgemage lui ferait, à cette inquisitrice, exactement ? » le questionna Osvaldo avec malice.
« Humpf… Cela se passe de commentaire, et cela ne serait certainement pas très courtois, assurément. Je préfère ne pas entrer dans les détails, si vous voyez ce que je veux dire.
- Ooooh ! Ahahah ! Je vois ! C’est vrai que notre Forgemage a une façon bien à lui de « punir les vilaines filles », comme il aime à le dire.
- Oooooh !! » se scandalisa l’Archimage. « Mais enfin !! Pas de ça ici, voyons. »

Puis il se mit à rire, incapable de garder son sérieux. Non, décidément, il n’arrivait pas à faire semblant d’être offusqué. Cela le faisait plus rire qu’autre chose. Osvlado et lui rirent de bon cœur avant que l’Archimage ne se décide à rejoindre la bassine de vision. Là, dans un des espace de son domaine, se trouvait une bassine d’eau qui projetait une vive lueur bleue ondulante. Par quelques mots incantés, il fit apparaître au-dessus de la bassine un cercle de vision, comme un écran de magie qui projetait les images de ce qui se passait actuellement dans la Citadelle. Il n’eut qu’à se concentrer sur la personne qu’il recherchait pour la voir. C’était chose faite, il voyait à présent Grégoire Boisdefer, dans une petite cellule de la Ruche (c’est comme cela que l’on appelait le centre médical de la Citadelle), entouré de ses proches.

« Ah ! Le voici ! Il est encore à la Ruche, de ce que je constate ! Laissons-lui encore un peu de temps. Je suis certes pressé de le rencontrer, mais… ne gâchons pas ses retrouvailles. Nous l’attendrons ici. Dès qu’il quittera la cellule de la Ruche, il se retrouvera dans le couloir du Temps. Il va forcément nous rejoindre.
- Oh, oui, le vieux coup du couloir. Vous aimez bien le faire ça ! Hein ?
- Que voulez-vous, Osvaldo ! Je suis un peu taquin, il faut bien que je m’amuse de temps en temps ! » pouffa le vieux mage avec malice.

La douleur, cette horrible souffrance. Si sur l'instant de ce combat dément je l'avais tenu éloigné par le brasier de ma rage, plus tard ce vent avec souffler ma volonté et je n'avais plus retenu mes hurlement de douleurs. Les jours qui ont suivis ont été étranges, je me souviens avoir tenu de quelques mots la colère de Atlan et Khattu, puis les choses avait été flou. Je reprenais consciences de manière aléatoire, je savais que l'ont m'avais amené à la Citadelle, et à mon réel réveil mes frères et sœurs m'avais fait le récit des derniers évènements.

Nous avions tenu bon pour empêcher le démon de s'échapper, suffisamment longtemps pour que la gardienne Deva intervienne et renvoi l'abomination dans son plan. Mais... Muukhai avait été grièvement blessé, moi aussi et Talion et son équipe... Ont m'avais assuré qu'ils étaient en vies, ainsi que le jeune elfe, Calon. J'avais passé les deux jours avant l'arrivé de maître Grégoire à reprendre mes forces. Néanmoins, j'avais le cœur lourd, la victoire était amer, et de précieux outils que j'avais forgé était maintenant détruit.

Mais Le mentor arriva, et j'étais de nouveau assez en forme pour marcher, même si Atlan s'assurait de nous garder au lit avec un air assassin. Ce fût une grande joie de voir la petite Anna'Aelle, maitre Grégoire avait du subir beaucoup de pression pour accepter que sa fille quitte la protection de Desty et du manoir.

Nous avons eu le temps de rassuré l'enfant et notre mentor. Mais je n'oubliais pas pourquoi il avait aussi accepté de se présenter ici, à la Citadelle. Notre mésaventure n'avait fait qu'accéléré la chose.

"Eh bien, j'imagine qu'il va nous falloir rencontrer Amos." Je lançais après de vive et rassurantes discussions.

"Nous?" Demanda alors Atlan, le sourcil levé.

"Oui, je dois accompagner mentor Boisdefer, j'étais présent aussi lors des évènements." Je répondais d'un ton sans appel.

"Présent certes, conscient... C'est un point sujet à débat." Commenta Tsoliin en lissant sa moustache.

"Tu ne m'aide pas mon frère." Je grognais de dépit.

Je n'eus qu'un sourire taquin pour réponse. Mais Grégoire me fixa, et il hocha simplement la tête. Avant de confier à Arakar la tâche de trouver Dewey, enfin Tyr, et de lui remettre les armes forgé pour lui. Ainsi qu'une invitation pour rencontrer Grégoire à bord de leurs étrange aéronef végétal.

"Pas de bêtise mon frère." me lançais Muukhai, encore un peu trop faible pour se lever, et accaparé de question par Anna'Aelle.

"Moi, jamais frère... Puis tu est entre de bonnes mains tout comme moi." Je répondais en souriant et me levant.

Grégoire et moi prenions donc direction de la plateforme en lévitation devant notre alvéole, l'objet nous mena jusqu'au sol de l'endroit qui nous l'avions apprit il y'a peu était surnommé "la ruche", hum c'était de circonstance. Je réajustais un peu mes bandages et ma tuniques urukéenne alors que nous approchions de la porte menant au reste de la citadelle. Suivant les indications de Deva. Mais à peine la porte poussé par maitre Grégoire et le premier pas fait hors de la ruche, que nous étions soudain dans un environnement différent de la Citadelle. Je pris une grande inspiration, calmant mes battements de coeurs qui soudain c'était affolé. La main ferme mais bienveillante de mon maitre se posa sur mon épaule. Je hochais la tête, reprenant mes esprits.

Cette endroit était un long "couloir" mais ont en devinait pas réellement les parois, tout n'était que voûte céleste étoilé, si ce n'était ce sol de pierre qui semblait fixé dans le néant sous nos pieds, et ces dizaines, peut être centaines de portes qui flanquaient le chemin comme une garde d'honneur.

"Maitre?" Je demandais, inquiet.

"Ne craint rien, aucun être ne pourrait "s'immiscer" ainsi au sein de la citadelle sans en être un de ses fondateurs. C'est un plan de poche. J'ai connu quelque chose de semblable il y'a fort longtemps. Viens, marchons. Je parierais sur Amos, Glendor est connu pour être plus... Originale et excentrique." Répond Grégoire en me souriant.

Il est fou, que je ne puisse jamais me forcer à ne pas appeler cet homme maitre. Mais, malgré son air austère de premier abord. Il a toujours été bon, un tour de granit dans la tempête qui malgré les pierres brisé tenait bon. J'avais une certaine admiration pour quelqu'un qui tenait bon ainsi face à l'univers même.
Nous avons marché, ici, je ne parvenais à me faire une idée du temps, ni de l'espace. Mais Grégoire semblait serein, j'imagine qu'il avait connu bien plus étranges dans sa longue vie.

"Est-ce une illusion?" Je demandais intrigué à présent en avisant les étoiles innombrable.

"Difficile à dire. Je reconnais certaines constellations, mais d'autres sont inconnus. Et la pierre sous nos pieds refuse de m'obéir, mais elle est bien là. C'est très différent des "chemins". Une chance que nous soyons en un lieu amical." Répondais le vieil homme avec patience et prudence.

Soudain il était là. Il n'était pas apparu, pas de lumière, de nuage de fumé ou que sais je. Il était juste là, mais avant il ne l'était pas. L'archimage Amos, si la force d'un démon m'aurais impressionné, celle de ce vieillard à la longue barbe de marbre, m'aurait terrifié si j'avais été son ennemi, même ainsi, là maintenant, mes muscles c'étaient contracté, comme apeuré face à une telle puissance magique. Un regard vers mon mentor, pour constaté qu'il était aussi serein que l'instant d'avant.

"Archimage Amos. Salutation. je vous remercie de votre invitation, et d'avoir prit soin des miens. Grégoire Boisdefer, derniers représentant officiel d'un état d'Arcaëlle encore en vie connu." Se présentais mon mentor, avec une révérence et sans aucun tracas.

« Qu’il est bon de vous voir enfin face à moi, Grégoire Boisdefer. Il est visiblement inutile que je me présente, ni mon ami Osvaldo de Portadou, que vous connaissez déjà, il me semble. Je vous souhaite la bienvenue à l’endroit le plus sûr de la Citadelle, si l’on peut dire. »

L’Archimage, en déclarant cela, avait levé les bras en l’air et soudainement, toute la pièce fantastique s’anima et laissa apparaître les animaux légendaires qui y vivaient. L’instant d’avant, il n’y avait que cet espace vide et à la fois vaste, constellé d’étoiles, à présent se trouvaient de colossales bibliothèques surplombées d’arbres qui poussaient en harmonie avec elles. Il y avait également au centre, une table ronde ainsi que des sièges confortables qui semblaient étrangement tous adaptés à la morphologie de chacun.

« J’espère que cela sera à votre convenance. Je vous en prie, prenez place. Je vous accueille ici en ami. » déclara Amos avec un sourire bienveillant.
« Je suis ravi de vous revoir, seniores ! » ajouta Osvaldo à l’attention de Grégoire et Chono.

Amos sentait que cela ne serait pas des plus facile, il y avait comme une légère tension, peut-être due à une certaine méfiance. L’Archimage tenta néanmoins de garder sont ton naturel et le plus cordial qui soit, ce qui n’avait été besoin d’être forcé, car c’était déjà dans sa nature d’être aimable et courtois.

« Je suis ravi que vous ayez accepté mon invitation, Grégoire Boisdefer. J’ai beaucoup entendu parler de vous, notamment de vos exploits les plus anciens. Nous avons eu l’occasion avec un ami mutuel de parler un peu de vous.
- Un ami mutuel, dites-vous ? » l’interrogea le principal intéressé avec une légère note de méfiance.
« Oui, un dragon céleste prénommé Wraith Dorcas. Vous devez sûrement bien le connaître. » répondit Amos avec un certain amusement. « J’avais espoir que nous puissions enfin nous rencontrer depuis le temps qu’il me parle de vous, et les événements qui se sont produits à Uruk sont une bonne occasion pour cela. »

Le vieux mage invita ses convives d’un geste de la main à venir s’asseoir autour de la table ronde. Il espérait que la discussion se face dans les meilleures conditions et pour cela, il avait encore fait usage de sa magie pour faire apparaître devant chaque chaise un verre remplie de la boisson préférée de chacun. Osvaldo s’était toujours demandé comment l’Archimage faisait pour deviner ce genre de chose et arriver à matérialiser cela en si peu de temps. Un véritable mystère qu’il n’avait jamais pu élucider. Ce qui n’était pas un mystère, en revanche, c’était la boisson qui glissa entre ses lèvres après avoir levé son verre pour trinquer avec les invités : le jus d’une orange sanguine fraîchement pressée, originaire de Laguria. Oui, c’était sans aucun doute sa boisson favorite. Elle lui rappelait les petits déjeuners dans la villa familiale, pris sur la terrasse, à l’ombre des arbres à agrumes qui parcouraient le jardin qui l’avait vu grandir depuis son plus jeune âge. C’était un temps à présent révolu, bien lointain, qui rendait parfois Osvaldo nostalgique, mais il avait appris à n’en tirer aucune amertume ni aucune peine. Au contraire, cela lui était agréable de repenser à ces petits déjeuners gargantuesques pris avec sa mère et son père. Il sentait encore l’odeur de friture de tortilla ou de frittata, celle de la charcuterie, ou encore tout simplement celle des orangers. Son petit voyage mental n’échappa à personne, car sur ses lèvres s’étaient figé un doux sourire satisfait.

« Vous nous régalez, Archimage Amos. Cela faisait longtemps que je n’avais pas bu de jus d’une orange pressé de mon pays. Muchas gracias !
- Je vous en prie, Osvaldo. J’aime faire plaisir à mes invités. Autant traiter les affaires les plus importantes dans un cadre agréable. » lui répondit l’Archimage.

Alors c'est ça la puissance d'un archimage! Que pouvais faire de plus un dieu après cela? Il fallait que je me reprenne néanmoins. La magie ésotérique de l'esprit et des plans immatérielles n'étaient pas celles que je comprenais le mieux. Il est possible que tout cela soit tout a fait logique et simple à un esprit plus habitué à ces magies... Mais j'avais tout de même un doute.

Un siège confortable, une table ronde, des boissons. je m'attendais en réalité à quelque chose de plus formel. Un bureau, des sièges de bois inconfortables et une assemblé de juges. Il fallait croire que tout le monde n'était pas aussi austère que les Goth en ce bas monde.

je revenais à la conversation quand j'entendais Osvaldo reprendre la parole. Pour un gardien, il semble presque amicale. Pas que Deva ne soit pas cordiale, mais elle est moins.... Facile à cerné? Malgré sa bonté.
J'imagine que pour des gens qui n'avais pas vécu avec maitre Grégoire, il était difficile de voir les discrets détails qui révélaient une certaines monté de sentiments peu agréable. Mais les mots de l'archimage au sujet du père Dorcas avaient eu un effet négatif sur mon mentor. Il avait bu avec politesse, sûrement comme moi, cette boisson lui était agréable et synonyme de souvenirs heureux. Mais les muscles de ses doigts avait tressaillit, révélant qu'il avait contrôlé une contraction involontaire.

"Oui, je l'ai bien connu. Il était mon frère." Avait répondu Grégoire, avec une voix froide. "Mais vous avez visiblement eu plus de contact avec lui que je n'en ai eu en en plus de 25ans." Là, sa voix avait été carrément amer.

Je m'éclaircis la gorge. Attirant sur moi les regards. Je posais les mains à plat sur la table, signe d'une volonté de franchise au sein de mon peuple.

"J'imagine que vous avez des questions sur les évènements d'Uruk, et sûrement sur ceux de Germania. Asma à sûrement plein de questions aussi la dessus, mais je vous avoue que je préfère encore vous en parler à vous, même si votre puissance me fou carrément les jetons. Vous êtes bien plus sympa qu'elle, vous offrez au moins la première tourné haha." Je lançais avec ma nature habituel jovial.

Bon sang maitre Grégoire, ont va pas se fâcher avec la main droite de Odin sur Midgard hein, alors ont respire et ont discute bien tranquillement, et tout le monde rentrera chez soit pour le dîner avec toute sa tête.

Il y eut un moment de silence qui vint ponctuer l’échange que tentait de démarrer Chono avec le reste de cette petite assemblée. L’Archimage était du genre à réfléchir plutôt longuement sur ce qu’il allait dire et faire. Il prenait grand soin à tenter de ne jamais froisser autrui bien qu’il sache que ce n’était pas toujours évident. Outre les pouvoirs qu’il possédait, il n’avait pas vraiment la faculté de lire dans les esprits et quand bien même, il n’aurait jamais osé sans l’accord préalable de la personne concerné. Tout ce qu’il pouvait faire, c’est deviner, tenter de lire les signes, prendre en compte les origines, la culture, les us à respecter. Il fut cependant temps de briser le silence pour mettre court à cette légère tension installée par mégarde.

« Je dois avouer que vous êtes un jeune homme fort intéressant et plein de ressources, Chono-Uulan. Vous avez le don de vous mettre dans les histoires les plus intrigantes et les plus dangereuses, à l’instar de votre mentor. »

Amos pouffa presque de rire à ces derniers mots avant d’afficher un petit sourire derrière sa longue et imposante barbe argentée.

« J’aimerai effectivement que nous discutions de ces deux événements, notamment celui qui se déroula à Uruk. Pour ceux de Germania, nous attendrons notre dernier invité qui ne tardera pas à arriver.
- Ah, oui ! Le sergent-chef Talion ! » commenta Osvaldo. « Il était au chevet du Sergent Linke. Visiblement, c’est encore compliqué pour lui… »

Amos fronça les sourcils et d’un simple regard, il demanda des explications plus poussées au gardien.

« C’est un psychique, un mage de l’esprit. Il a visiblement lutter très fort contre le démon d’un point de vue spirituel pour éviter à ses camarades de tomber définitivement dans la folie… il n’en est pas ressorti indemne, vous vous en doutez... »

L’Archimage sembla peiné et ferma les yeux avec tristesse. Ce n’était pas le genre de nouvelle qu’il appréciait… La lutte pour l’Ordre impliquait malheureusement parfois de grands sacrifices et des pertes terribles. Malgré les siècles, Amos ne s’y était jamais habitué. Il avait appris à vivre avec les tragédies, mais cela était toujours aussi douloureux d’apprendre des pertes ou des peines endurées.

« Je vois… Talion est inquiet pour son second… c’est compréhensible. Et bien en attendant qu’il ne nous rejoigne, nous ferions mieux de nous attarder sur les événements à Uruk. J’ai cru comprendre que vous y étiez plus ou moins liés. D’après les informations que je possède, il y a eu un phénomène magique de grande amplitude dont vous étiez l’épicentre, Grégoire Boisdefer. J’aimerai bien que vous nous racontiez les événements qui ont engendré un tel déferlement de magie, non que nous comptons vous en tenir rigueur, nous aimerions simplement comprendre ce qui s’est passé. Si l’Ordre peut vous être d’une quelconque aide pour prendre en charge les conséquences de tels événements, il ne faut pas hésiter à en faire appel. Je pense qu’il sera préférable d’en parler entre nous plutôt que d’impliquer l’Inquisition… Je sais qu’ils ont parfois des méthodes un peu… invasives et pas toujours très conciliantes pour régler ce genre de choses même s’ils sont indispensables pour la sécurité de Midgard. Nous allons éviter les interrogatoires et autres procédures peu enviables… Je préfère autant ne pas en arriver là. Et entre nous… je doute sincèrement que l’inquisition ait une chance de faire parler le grand Grégoire Boisdefer. J’ai toute votre attention, Seigneur Boisdefer, Chef Chono-Uulan, racontez moi donc les circonstances de ces événements, je vous prie. »

Je lève les mains paumes en avant et lance un regard vers Grégoire. Le début de l'histoire est dans sa tête. Je repose mes mains sur ma chope et en bois le contenu... remarquant qu'elle se remplit à nouveau d'elle même ensuite. Ca c'est vraiment très sympa comme magie.

"Je ne suis pas un seigneur. Je ne l'ai jamais été, mon seul titre légal est celui de Premier Citoyen. De facto, je n'ai jamais pu organisé d'élection pour passer le flambeau... Enfin bref." Soupirais maitre Grégoire en semblant se détendre quelques peu. "C'était un combat que vos hommes ont vu dans le ciel. Cela ne devait pas se passer ainsi en vérité. J'ai appris suite à une quête mené par notre bon Chono ici présent, que l'un des miens était peut être enfin retrouvé. Une personne pour qui je portais une forte affection paternel. Elle était hélas, maudit par une entité de notre monde, portant cette malédiction en une marque sur sa main. C'est ainsi que nous avons commencé à soupçonné sa véritable identité.

J'ai proposer à cette personne, demoiselle Belmont, de la guider au sein d'un voyage chamanique auprès d'amis d'un peuple lointain. Afin qu'elle retrouve une partie au moins de sa mémoire d'origine. Il s'est avéré, que l'entité ayant maudit mon enfant avait profité du passage de son esprit vers Midgard pour échappé à la destruction aussi. C'est une entité de mal personnifié, dont je n'ai pas encore trouvé la manière de me débarrassé de façon définitive. cette chose voulait marchander la conscience de Rebecca, il avait brisé son âme..."

Maitre Grégoire s'est arrêté un instant, sa main venait de broyer son verre de haine en repensant à cet acte monstrueux. Et il me sembla que l'espace se distorda légèrement un court instant avant qu'il ne reprenne son calme.

"J'étais prêt à mettre la dimension où nous étions en morceaux, à l'envoyer dans le néant avec lui si cela me permettais d'en finir avec ce monstre. C'est la montée en puissance spirituelle de nos deux esprits se faisant face que vous avez vu. J'ignore ce qui se serait passé si nous avions eu à nous battre réellement, mais montré les crocs à suffit. Une... Ancienne amie, m'a offert une voie plus sûr pour en finir cette fois ci. Hélas, cette entité, Tergaun de Meuréde, qui se fait appeler le marchand de miroir aussi, n'est pas détruite et elle doit errer actuellement quelques part en Midgard... ET si vous savez comment en finir avec lui, à jamais, je serais le premier à accepter de vous aider. Pour ça, je le ferais même gratuitement." Concluait le maitre en essuyant sa main de la boisson qui avait éclaté sur celle ci, sortant un mouchoir brodé d'un renard stylé, d'allure enfantine, d'une de ses poches.

Osvaldo me fixa un instant, je levais à nouveau les mains en haussant els épaules.

"Tout comme il a dit. Comme ont flippait pas mal de notre côté à Uruk, Atlan notre mage spirituelle à envoyé nos esprits les soutenir avec le vieux Belmont et mon frère Tsoliin. Et comme l'affreux à vu qu'ont allait lui botter le cul. Il s'est barré. Mais sur que si vous savez comment le fumer, les mages de fer vous aide et gratis même." J'approuvais, puis j'examinais la chope, tentant d'y voir une runes ou un effet magique pour le copier sur cette histoire de remplissage automatique.

Amos passa ses longs doigts fins dans son interminable barbe et sembla très préoccupé par l’histoire que venait de lui révéler Grégoire Boisdefer. Un être aussi sournois et puissant qui avait une telle liberté de mouvement devait devenir une priorité à long terme pour l’Ordre. Il n’était pas question de laisser un démon pareil faire ce que bon lui semble à Midgard, d’autant que sa magie pouvait influer de façon néfaste sur l’équilibre des forces occultes de cet univers. D’autant que ce Tergaun de Meuréde semblait être d’une intelligence et d’une fourberie redoutable, en plus d’être capable d’une magie de pacte… Un véritable démon, libre de tout mouvement…

« Nous ne pouvons ignorer une telle entité… Si ce que vous dites est vrai, alors il va falloir que ce soit moi, personnellement qui m’en charge. » déclara l’Archimage.

Osvaldo se raidit d’un coup, perdant soudainement son flegme légendaire. L’annonce que venait de faire Amos n’était pas anodine à ses yeux, c’était évident. La situation était donc grave…

« Mais… Maître Amos… » bredouilla le Gardien. « Cela fait si longtemps que vous n’êtes pas…
- Assez, Osvaldo ! Cet être est peut-être le mal incarné. Je n’enverrai aucun d’entre vous affronter une telle menace sans que je ne sois également de la partie. La situation est extrêmement grave !
- Je comprend, oui… Mais s’il vous arrivait quelque chose…
- Je ne compte pas l’affronter seul ! Il n’y aurait bien qu’un fou ou un désespéré pour s’affronter à une telle chose sans préparation, à moins de n’en avoir pas eu le choix ! Il va falloir nous documenter sur un tel être, voir s’il ne serait pas déjà apparu dans notre monde auparavant, chercher la source de son pouvoir comprendre ce qu’il est précisément. Je ne peux entreprendre cela seul, mais je tiens à prendre la responsabilité de cette affaire. »

Le Gardien déglutit face à une telle déclaration. Il n’avait d’autre choix que de laisser Amos diriger cette entreprise colossale, quand l’Archimage parlait, il n’était pas question de s’opposer à sa volonté. S’il devait n’avoir qu’un défaut, l’Archimage devait sans aucun doute posséder celui de l’entêtement, un défaut qui l’avait poussé à être acharné dans son travail et dans ses multiples tâches. Amos n’abandonnait jamais lorsqu’il s’agissait de traquer le plus grand des maux.

« Nous allons faire travailler notre réseau d’information afin de recueillir le plus de témoignages possible sur ce Vendeur de Miroirs… Nous devons tout savoir de lui, s’il a déjà conclu des pactes avec des Midgardiens, s’il a atteint tous les continents, s’il a déjà fait mouche parmi des chefs d’état… Il faut également demander à une équipe de lettrés de chercher la moindre information sur une entité similaire dans nos registres ou dans n’importe quel ouvrage ! Nous devons également informer l’Inquisition de l’existence d’un tel démon, peut-être en ont-ils déjà entendu parlé, où ont été témoins de ses méfaits. »

Osvaldo avait tout noté au fur et à mesure sur un parchemin, à l’aide d’une plume de paon et d’une encre étrangement luminescente. Sans doute y avait-il quelques propriété magique dans cette étrange encre.

« Grégoire Boisdefer, Chono-Uulan, et Mages de Fer, je compte sur vous tous pour nous aider dans cette entreprise. Soyez assurés que si nous avançons dans nos recherches, vous en serez les premiers informés. Nous devons agir tous ensemble, main dans la main. Nous ne pouvons laisser une telle menace agir à sa guise sur Midgard. Nos enfants… non, tous les enfants de Midgard sont en danger avec un tel personnage, libre. Nous devons trouver un moyen d’annihiler cet être ou de l’enfermer à tout jamais là où il ne pourra nuire à personne. »

Amos profita de cette déclaration pour faire un petit geste de la main. Aussitôt, les bouts de verre éparpillés se mirent à voltiger en rond et à reprendre la forme initiale du récipient que Grégoire avait auparavant éclaté par mégarde. C’est comme si l’objet avait remonté le temps et avait repris sa forme initiale. Il était à nouveau rempli et impeccablement intact.

Je me permis, alors que le grand mage prenait un temps de pause dans sa déclaration, laissant comme seul son audible, le grattement frénétique de la plume d'Osvaldo sur son parchemin, de proposer une idée.

"Je sais que vous allez pas apprécier mais... Hors de vos inquisiteurs, j'ai entendu parler que de deux types qui sont des experts de la question démoniaque, et qui leurs vouent une haine inaltérable."

Le mentor me jetait un regard surpris, puis poussa un grondement de gorge. Il voyait visiblement de qui j'allait parler. Il se contenta de boire sa liqueur en me laissant la parole.

"Caïn de la CCC, j'ai vu ses gars en actions. Ils plaisantent pas et des quelques personnes qui ont bossé pour lui parmi les guilde et l'avoir vu travailler en personne... Ils le décrivent tous comme un tueur de fanatique à démons ou anges plus qu'efficace. Mais je sais que y'a une légère tension entre la CCC et la Banque de fer pour l'influence commercial sur Géotia héhé..."

"Et le deuxième homme à qui vous pensez, Chono?" Demandait gravement le gardien.

"Marbh... Ce gars j'ai sentis sa force. Il aurait aussi bien pu faire la peau à ce foutu démon à Germania. Je soupçonne qu'il s'est retenu pour pas se faire choper par vos gars. J'ai crus comprendre que vous aviez un passif conflictuel. Mais si ont a besoin de gens balèze, faudrait voir ce qu'ont peut faire pour jouer dans la même équipe pour un temps. Sur que cetype rêve de massacré jusqu'aux derniers démons." Je lâchais enfin avec gravité et un air plus sombre.

Même si ces deux gars me faisaient me dresser les poils sur ma nuque, il est sur qu'il seraient des soutiens indispensable contre une entité aussi puissante que Tergaun. Et je préférais encore que nous ont leurs proposions un marché plutôt que ce soit ce démon chauve.

Amos eut un air très grave. Sans doute était-ce l’inconscience de la jeunesse, ou simplement le manque d’information au sujet des deux individus dont il parlait, mais l’Ordre ne pouvait décemment s’allier à de telles personnes sans une réelle bonne raison, bien que l’Archimage devait admettre que la menace de Tergaun Meuréde était sans doute plus terrible encore.

« Je salue votre effort pour nous suggérer des alliés, Chef Chono, mais hélas… ces individus dont vous nous parlez sont suspectés de conspiration et de manipulations menaçant l’Ordre. Aucune preuve formelle, hélas, mais nous les avons à l’œil. D’autant que la CCC n’est pas franchement amie avec les vôtres, comme vous l’avez dit… » soupira l’Archimage.
« Quant à Marbh, » repris Osvaldo. « Nous soupçonnons qu’il soit de connivence avec la CCC… Il se trouve que ses actions se sont maintes fois retrouvées dans des combines les impliquant. Autant dire que nous ne sommes pas très enclins à collaborer avec ce genre d’individu douteux…
- Cependant… » commença Amos.
« Cependant ? » s’étonna le Gardien.
« L’Ordre, en cas de danger extrême, a toujours su s’adapter… Nous avons parfois dû mettre nos différents de côtés avec certaines factions pour lutter contre les plus grands maux… Si l’occasion se présentait et que nous n’avions plus d’autre choix… alors oui, il serait possible de faire équipe avec de tels individus… »

Osvaldo fronça les sourcils et se pinça les lèvres, d’un air quelque peu irrité, mais il ne contesta pas. Ce que disait l’Archimage n’était que la stricte vérité, et même si l’idée de collaborer avec des personnages aussi peu recommandables agaçait fortement le Gardien, il savait pertinemment qu’il devrait bien si résoudre si la nécessité s’en présentait.

« Certes… » concéda-t-il finalement. « Néanmoins je doute qu’eux-même soient enclins à collaborer avec nous. De ce que j’en sais, ils ne nous apprécient pas trop non plus…
- Quel doux euphémisme… » commenta Amos. « Espérons simplement que Caïn et Marbh ne soient pas assez fous pour pactiser avec ce diable… Mais au fait, qu’est devenue cette jeune femme dont vous parliez, Grégoire Boisdefer ? D’ailleurs comment s’appelait-elle déjà ?
- Vous parlez de Rebecca ? » demanda Grégoire pour être bien certain que c’était d’elle que l’Archimage voulait parler.
« Rebecca, oui ! Hum… Cette jeune femme était donc bien une des rescapées de votre monde, n’est-ce pas ? Où est-elle et que fait-elle à présent ? »

Osvaldo sembla songeur, comme si quelque chose l’avait fait réagir et qu’il réfléchissait intensément à savoir pourquoi.

« Rebecca… Pourquoi cela me dit quelque chose ? » grommela Osvaldo. « Il me semble avoir entendu ce nom là quelque part, il n’y a pas si longtemps… Hum… pardon ! Continuez, je vous prie, ne faites pas attention à mes ruminements. »

Je dois dire que je n'étais pas si surpris de la réponse du vieux Amos. Après tout l'inquisiteur avec qui ont avait combattu à Germania avait clairement indiqué que Marbh avait buter quelques ordeux. Je ne suis néanmoins pas assez aux courants des choses de l'ombres et de la politique pour confirmer ce qu'Amos dit. Même si ce vieil homme m'est sympathique, Je suis avant tout urukéens, et notre "vassalité" à l'ordre est assez, fluctuantes par nature. Peut être que je pourrais marchander l'aide de ce Caïn et si il connait Marbh, la sienne par extension. Si le vieux semble ne pas fermé la possibilité d'une connivences de circonstance, pour avoir failli mourir face à un seul vrai démon, vu la force de ce Tergaun et compris que même le vieux Grégoire jouerait sur le fil contre lui... Pas questions de laissé de puissants allié potentiel sur le banc. ET si il y allait avoir un allié difficile à convaincre de jouer dans la même cours que les autres ,c 'est bien ces deux types aux passés obscurs.
L'ordre, c'était toujours simple de ce faire apprécier de l'ordre, cela consistait à taper sur des sales types ou aider des gens en galères. Rien que les mages de fer ne fassent déjà par convictions.
je me permis de conserver la parole à nouveau.

"Ici, elle s'appelle Aurore Belmont. La fille adoptive du vieux Joseph Belmont. Un bon gars, un archéologue avec une arme spirituelle qui... Désolé de vous le dire, est pas mal copain aussi avec la CCC. Y'a une statue de lui au musé de Edimbra du temps de sa jeunesse pour le remercier de sa participation à la collection du musée." Je me permit de m'hydrater le gosier d'un bon cul sec de ma chope.

"ET tu a rencontrer Dewey... Enfin Tyr, comme il se fait appeler. Suite à votre petite mission à Hellénès. D'après ce que je sais de mes amis, Rebecca, enfin Aurore, est en plein travaux archéologique vers Frankriech ou Dophemar. Une histoire de temple ancien." Précisa le vieux Grégoire.

"Ouaip. enfaite, si vous avez pas d'autre question sur les événements de Germania, faudrait que j'aille prévenir Tyr pour pas qu'il cherche dans le vide. Puis au passage ont doit lui refourguer son nouvelle équipement... Pardonner moi du peu, mais quand j'ai vu son épée de service. Autant l'envoyer avec un fer à cheval, car c'est la même qualité." je permis de faire savoir auprès de cette attablé légendaire. j'avais moi aussi quelques qualité, et la forge, en faisait partit, et si je pouvais commencé à faire parler d moi et mes créations héhé.

Osvaldo réagit instantanément aux dires de Chono et frappa du poing contre la paume de son autre main.

« Mais oui ! C’était ça ! Tyr cherchait une jeune fille appelée Rebecca ! Je ne pense pas qu’il soit parti de la Citadelle à sa recherche pour le moment. » 

L’Archimage fronça ses sourcils broussailleux et regarda le gardien avec un air particulièrement intrigué.

« Et bien, Osvaldo ? Vous surveillez Tyr, maintenant ?
- Pas du tout ! J’ai simplement veillé sur lui, et j’ai souvenir qu’il était à la recherche d’une célestienne ! Mais oui, c’était ça ! Rebecca !
- Je vois… Hum… Et bien, ce qui m’inquiète d’avantage, c’est vos propos concernant le matériel des recrues de l’Ordre, chef Chono… Je n’aime pas savoir que l’on refourgue du matériel de seconde classe à nos initiés, surtout connaissant le budget de l’Ordre sur l’armement. J’en toucherai deux mots à Glendor ! » rouspéta Amos d’un air contrarié.
« On devrait peut-être lancer une enquête à ce sujet… Si les forgerons font n’importe quoi avec l’armement des recrues, on va très vite avoir de gros problèmes ! » s’inquiéta Osvaldo. « Après tout ça, chef Chono, j’aimerai que vous m’accompagniez aux forges. Votre avis d’expert pourrait m’être précieux pour savoir s’il n’y a pas un problème avec l’équipement standard… »

Amos leva une main, demanda l’attention de tout le monde.

« N’allons pas si vite ! J’aimerai que nous échangions encore un peu au sujet de ce qu’il s’est passé à Germania et…
- Bonjour messieurs ! » déclara soudain une voix lugubre et chevrotante qui était néanmoins familière à tous ceux qui se trouvaient ici, à l’exception de Grégoire.

Le sinistre enquêteur, le sergent-chef Talion, venait de rejoindre l’assemblée extraordinaire. Il ne semblait porter aucune séquelle de ce qui s’était produit à Germania, sans doute avait-il reçu depuis longtemps les soins magiques qui furent nécessaires à sa guérison. En tout cas, il arborait toujours son ténébreux sourire malveillant aux lèvres.

« Désolé de vous avoir fait attendre !
- Oh ! Sergent-chef Talion. Merci de nous avoir rejoint au plus vite. Vous arrivez à point nommé. Nous allions justement parler des événements qui se sont produit là-bas. » déclara Amos.
« Il n’y a pas grand-chose à en dire, j’en ai bien peur. Nous avons démantelé la secte, combattu un démon, et croisé la route de Marbh, un sinistre individu aux motivations méconnues. Oh mais vous ne m’avez pas présenté votre invité ! » protesta Talion en dévisageant Grégoire Boisdefer avec curiosité.

Amos se leva et désigna Grégoire avec le bras tendu et la paume de main ouverte.

« Je m’en excuse. Sergent-chef Talion, je vous présente Grégoire Boisdefer, aussi connu à Uruk comme Syid Alaharis, le Seigneur Sentinelle.
- Oh ! Le mystérieux bras-droit de la Reine Ur-Ishtar et le bienfaiteur des Mages de Fer ! » en conclut Talion. « Je vois ! Intéressant ! Je m’en souviendrai !
- Bien… N’avez-vous rien d’autre à dire sur l’affaire de Germania, Talion ? » insista Amos.
« Si ! Les Mages de Fer ont été exemplaires ! L’Ordre devrait les traiter avec tout le respect qu’on leur doit !
- Vous vous êtes fait de nouveaux amis, Talion ? » railla Osvaldo avec amusement.
« Ouais !! Ce sont mes potes ! » déclara Talion avec aplomb. « Eux aussi ils aiment bien buter des démons ! Moi, ça me suffit pour en faire des amis !
- Et concernant Marbh… » commença Amos qui voulait en savoir un peu plus.
« Rien à foutre ! Ce fils de pute nous a utilisé, avec d’autres groupes de guerriers pour arriver à ses fins. Lui aussi voulait qu’on se débarrasse du démon mais… disons qu’il n’avait pas les mêmes scrupules que l’Ordre à nous envoyer au casse-pipe. » pesta le sergent-chef. « Si je le croise, je le butte, ce fumier !
- Allons, allons ! Talion ! Ne soyez pas aussi catégorique ! » le conjura Amos. « La mission de l’Ordre et de maintenir la paix ainsi que de lutter contre les menaces magiques, et il me semble que vous-même usiez de procédés plus que douteux lorsque vous faisiez partie de l’Inquisition. Nous devons garder l’esprit ouvert et ne pas juger trop hâtivement les agissements de Marbh, même si nous gardons un œil sur ces derniers.
- Peut-être, mais il n’empêche que je ne l’aime pas ! Bon ! Assez parlé de ça ! Quand est-ce qu’on va voir Tyr ? Il paraît que tu dois aller lui rendre visite, Chono ! Il se trouve que Tyr, c’est mon pote aussi ! Je l’aime bien, ce p’tit gars ! »

Amos soupira, tout comme Osvaldo, face au comportement de Talion. Personne ne le referait, il était ainsi. Le sergent-chef était un sacré phénomène et il agissait souvent avec beaucoup d’impulsivité. Tirer d’avantage de lui un récit complet de l’affaire Germania relèverait sans doute de l’exploit. Il faudrait attendre le rétablissement du Sergent Linke pour avoir un rapport plus complet et plus détaillé, lui au moins, était de ceux qui sont précis et à cheval sur le protocole.

Par les ancêtres mais qu'est-ce qu'il lui prend à Talion?! Moi qui pensais chatouiller les limites de la patience du vieux, ou des vieux c'est au choix, voilà que celui là jure comme Burgediin un soir de lessive!
Je posais le poing sur la table pour marquer un petit temps et attirer l'attention des autres personnes attablé, avant de m'éclaircir la gorge avec gêne.

"Ce que voulais dire Talion... C'est que nous avons en effet noué des liens de camaraderie dans le feu du combat à Germania. De la à dire que nous avons "buter" du démon. Nous avons tenu tête à l'un d'eux et l'avons bien affaiblit. Il me coûte d'admettre, que si je respire encore ce n'est pas de part ma propre puissance, mais parceque dame Deva nous à sauvé à tous la vie par sa puissance.

Pour être plus précis sur les événements, notre enquête nous a permis de découvrir que le quartier de Germania avait été depuis probablement des mois préparé à être mit dans un tel état de chaos. Des symboles ont été gravé pour siphonner peu à peu l'âme des habitants dans leurs sommeil ,en faisant des meurtrier sans âmes très sensible à la manipulation des démons. Seul les enfants semblaient protéger, d'après le défunt nécromancien Antarès, une sorte de bénédiction de Màni.

Le nécromancien à conclut visiblement un pacte avec ce Marbh, le nécromancien protégeait les enfants et Marbh le gardait en "vie" le temps que la crise soit réglé. Il semble, d'après ce que nous avons trouvé, et ce que le jeune Calon nous à dit, que Marbh à activement participé à saboter la présence démoniaque, il avait même laissé un familier au garçon capable de snetir la présence des infecté démoniaques. En effet, les méthodes étaient froide et sans pitié, bien que je suis en colère que mes frères et soeurs est risqué leurs vie de ce fait, je comprend l'urgence de la situation. Sans parler du fait, qu'il nous a laissé le cor royale de Germania pour forcé la garde hyppogriffe du coin à nous venir en aide. La suite vous la connaissez Archimage et Gardien, ont a tenter de détruire le monolithe de transfert du démon, ont s'est fait botté le cul, Deva nous l'a sauvé, j'ai perdu tout mes artefact forger dans le combat et Talion à prit visiblement un coup sur la tête vu comment il parle héhé." Je concluais.

le vieux Grégoire me fixa un instant, puis hocha la tête, il semblait satisfait. Il reprit la parole avec un air grave.

"Je ferais part à la reine Ur-Ishtar de faire surveiller la présence de glyphes inconnus dans les cités du royaume. Il me semble que la mise en quarantaine du quartier impliqué de Germania a été couteuse en ressources, sans parler des vies que cette tragédie à coûté. Je suis ravis que la brigade sur sergent chef Talion épaulé par les mages de fer est réussis à mettre à terme à l'implantions démoniaque, je pense que dame deva a pu conserver beaucoup de ses forces par votre action."

"Merci mentor. Pour répondre à votre proposition gardien, je préfère gardé mes secrets de forge mage pour moi. La connaissances est une denrée précieuse même pour nous qui frappons sur du métal plutôt de tisser le mana. Néanmoins... Vous pourriez passé un contrat avec la Banque de Fer, ce vieux Renard de mentor doit pouvoir vous proposer des trucs plus évolué. Le prenez pas pour vos forgeron pour ma remarque, c'est du travaille à la chaine, ca fait le travail mais sans plus." j'ajoutais en toussotant pour cacher ma fierté et ne pas embarrassé mentor Grégoire.

"Vous connaissez Tyr sergent Talion alors? Vous avez du rencontrer l'autre pimbêche dans la foulé alors haha!" je lançais à Talion. "Si il Tyr est là, allons le voir! Et même qu'ont se pourra se payer une bonne pinte pour fêter ça héhé!" Je reprenais en souriant.

J'avais, il est vrai, très envie de quitter se lieux. Il m'étais trop... Non naturel. Je ne comprenais pas son fonctionnement, je ne voyais pas les lignes magiques qui le réglait, et l'aura de puissance cumuler de Amos, Osvaldo et mon mentor était quelques peu oppressantes. Ils auraient pu me pulvériser sans problème, et talion, n'en parlons pas, si je me ferais disperser en un claquement de doigt, lui tiendrait le temsp d'un clignement d'oeil face à ces titans magiques.

Amos, malgré son air grave, sembla quelque peu se détendre. Le récit sur ce qui s’était passé à Germania fut instructif et quelque peu angoissant, mais le sujet plus léger des forges de la Citadelle le fit relativiser. L’Archimage ferma un instant les yeux pour faire sans doute le tri mental de tout ce qu’il avait appris à l’instant avant de reprendre la parole, toujours avec la précaution qui était sienne.

« Je vous remercie pour ces détails, Chef Chono-Uulan, ils nous seront précieux à bien des égards. Quand à ce qui relate des forges de la Citadelle, vous nous avez joué là un bien vilain tour. J’eus peur que nous étions face à un véritable problème.
- Oui, et ce que je vous demandai n’était pas vos secrets de fabrication mais votre simple expertise de forgeron. Mais puisqu’il n’y a aucun problème, nous n’en aurons pas besoin. » ajouta Osvaldo avec soulagement.
« Certes, même si j’aimerai beaucoup que nous nous penchions sur cette histoire de qualité des armes. » insista Amos. « Elle est certes suffisante, mais nous sommes l’Odre. Si les nations peuvent se contenter de la suffisance, nous recherchons l’excellence ! Si je puis me permettre, Monsieur Boisdefer, J’aimerai beaucoup que nous parlions des propositions d’évolution dont votre protégé vient de faire mention. »

Osvaldo roula des yeux avant de pouffer d’un petit rire amer. Il connaissait bien le vieil archimage. Toujours un peu trop soucieux d’être à la pointe de l’excellence. S’il faisait mine que la remarque de Chono ne l’avait atteint, il n’en était rien. A présent, Amos s’inquiétait pour ses protégés à lui, et il était sûr qu’il ferait tout pour améliorer le système de production de l’Ordre pour les armes des nouvelles recrues, quitte à ce que cela dépasse quelque peu le budget alloué habituellement à cela. C’était attendrissant de le voir tant concerné par le confort et la sécurité des membres de l’Ordre, même si c’était parfois un peu à ses détriments. Le gardien se jura donc de rester à ses côtés lors de cette étude pour améliorer l’équipement de base de l’Ordre, histoire qu’il ne se fasse pas berner, même si il doutait que le vieil homme se laisse avoir.

Talion, quant à lui, semblait impatient de partir d’ici, en témoignait d’ailleurs la façon dont il avait éjecté la conversation, sans parler de ses tics nerveux. L’évocation de Tyr et d’une future pinte de bière de la part de Chono le fit d’ailleurs se détendre et le sinistre sergent esquissa un sourire toujours aussi sombre qu’à l’accoutumé.

« Oui, nous devrions aller rejoindre Tyr ! L’idée de boire une pinte en sa compagnie et la votre ne m’est pas déplaisante ! Si j’en crois ce que nous a dit Osvaldo, Tyr devrait se trouver aux archives de l’Ordre. C’est là que j’irai commencer mes recherches à sa place. Consulter les rapports de mission avec l’évocation de célestiens. Sûrement aura-t-il cherché en vain, si je comprend bien. Cette Rebecca, ou plutôt Aurore à présent, n’a sans doute jamais su qu’elle venait d’un autre monde jusqu’à ce que votre mentor ne croise sa route. Mais nous savons la vérité à présent. Je vais enfin pouvoir tenir ma parole et offrir à Tyr les moyens de retrouver son amie. Tout est pour le mieux. Venez, laissons donc ces gentlemans à leurs affaires et vaquer aux nôtres. »

Le sergent-chef se tourna vers les trois autres et s’inclina respectueusement.

« Vous nous excuserez, messieurs, mais nous avons des affaires à régler. Si notre présence ne vous est plus nécessaire, je réclame le droit à vous quitter.
- Mais bien entendu, Sergent-chef Talion. Pour sortir, c’est par cette porte ! » déclara Amos en désignant de la main une porte qui venait d’apparaître au beau milieu de rien. Et qui tenait toute seule, debout.
« Merci de nous avoir reçu, Archimage. C’est toujours un honneur pour moi. Je vous souhaite une excellente journée, et bon courage dans vos affaires.
- Vous de même, Sergent-chef. Chef Chono, je vous souhaite bonne continuation également. Je suis ravi d’entendre que le jeune Tyr peut compter sur d’autres personnes que celle de l’Ordre pour s’intégrer un peu mieux à son nouveau monde. Vous lui transmettrez mes salutations. Bon courage, messieurs ! »