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Les griffes de la nuit (27 de Teiwsmon)

 :: Partie RP :: Géotia :: Ocland Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ven 17 Fév - 12:15
Les mages de fer avaient un principe assez simple mais commun à tous les membres dans leurs myriades de codes moraux. Quand un ami appel à l'aide, la guilde répond.
Les discussions avaient été animé au sein de leurs foyer végétale pour savoir qui irait avec le chef pour cette mission. Bien qu'ils disposaient de peu d'information, celles que leurs avaient fourni Talion via la missives courtes envoyer par magie avait été limpide. LA cité de Germania était en proie à l'angoisse depuis des semaines, un meurtrier en série faisait rage et avait été par un pur coup de chance et de hasard divin enfermé dans un seul quartier de la capitale. Néanmoins, les habitants du quartier et les rares gardes encore là bas étaient seul face à un tueurs d'élite.
La décision fut prise ce serait Chono et Muukhai, troisième Arcana de la triade de la guilde,qui iraient à Germania.

Musique:
L'usage d'un portail fut nécessaire pour rejoindre Germania au plus vite. Le Gothland, région qui était assez peu accueillante pour les natif des cités chaudes et sec d'Uruk. Vêtu de fourrures sombre pour Chono, faisant ressortir ses éléments d'armures couleurs de fer, et plutôt clair pour Muukhai. Ils débarquèrent de la salle d'embarquement guider par un goth plutôt soucieux malgré son air si rigide. Il semble que des instructions clair est été donné, car la garde nous guida de manière immédiate à travers la ville, nous amenant vers l'est de la cité capitale. Plus nous approchions du but, moins les habitants y étaient visible. Malgré une présence de guerriers plutôt massive tout autours du quartier en question, les gens avaient migré vers l'ouest de la cité, quand il ne l'avaient pas quitté. Je pouvais le constater via ma vision de dragon, des dizaines de maisons étaient vides. Sur la route, Muukhai et moi avons poser quelques questions aux soldats nous escortant d'un pas pressé. Les réponses ne nous plut guère. Environ douze victimes, en tout cas, dont a retrouvé la dépouille, lacéré et leurs chairs et leurs sangs profané même si ils ignorait de quelle façon. Il y'avait bien plus de disparu. Le plus souvent, des femmes et des enfants, même si plusieurs gardes, surement arrivé pour faire leurs devoir, avaient été tuer aussi, même si visiblement d'après ce que savais notre escorte, ils n'avaient pas subit le même sort que les autres victimes.
Germania, quartier est:
Je vis sans problème notre bon vieux Talion. Debout, avec sa brigade, au centre d'une rue pavé menant dans le quartier isolé militairement et visiblement magiquement au vu des voiles éthéré bleuté qui s'élevait du sol en faisant le tour du quartier. Autours de lui, la garde locale allaient et venaient d'un pas pressé, Ils semblaient se préparer à prendre le quartier d'assaut, surement y songeaient ils comme solution. Je saluais l'ordeux au look sombre en arrivant à son niveau et lui serra le bras à la manière de chez nous.

"Vous semblez avoir un problème de chien enragé. Raconté moi, voyons comment débusquer cet animal."

Même si j'essayais de rester jovial. Je ressentais dans mes tripes une certaines... Appréhension. La vision de cette avenue déserte, au delà du voile. Les trop rares sources de chaleurs visible avec ma vision de dragon. jouté à cela le froid et l'humidité qui faisait déjà naitre en ce début de soirée une légère brume blanchâtre... Tout sentais que nous allions au devant, du territoire d'un prédateur.
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Dim 5 Mar - 12:23
* Citadelle *


Talion était revenu le teint bronzé suite à sa mission l’ayant mené jusqu’aux terres ensoleillées d’Atlantis. Il n’y avait pas passé particulièrement un bon moment puisque cela avait été pour le travail. Les personnes qu’il avait côtoyé avait toutefois eu un impact sur son comportement. En effet, bien qu’à son retour, il fut fortement réprimandé par sa hiérarchie pour avoir employé des méthodes encore une fois discutables, il fut cependant couvert par le Capitaine Winrart qui tira quelques ficelles pour arranger les choses et prit en partie la responsabilité de tout cela. Le mystérieux Capitaine avait encore bien des ressources insoupçonnées et Talion se demandait bien jusqu’où allait son influence parmi les membres de l’Ordre mais également d’autres organisations.

Pour l’heure, le sergent-chef de la Brigade n°11 était de bonne humeur. Il avait rencontré des personnages plutôt intéressants lors de cette petite mission qui dépassait le cadre de ses fonctions habituelles. Il repensait à Véronica, une brillante mage, bien que très présomptueuse et très égocentrique. Il trouvait son potentiel très intéressant, et malgré les protestations de l’instructrice Béros, Talion avait envoyé une lettre de recommandation auprès de certains membres de l’Inquisition qui avaient encore de bon rapport avec lui. Il doutait cependant que son courrier ait un quelconque poids dans la balance. Mais rien ne coûtait d’essayer. Quant à Tyr… Il représentait pour lui toujours une énigme, son origine y étant évidemment pour quelque chose. Leur rencontre avec l’autre célestienne avait été… des plus tumultueuses mais Les choses allaient probablement devenir très intéressantes dans les prochains jours.

Talion avait également réussi à resserrer quelques peu les liens qui unissaient les membres de sa brigade. Linke était devenu moins pénible et un peu plus ouvert, tandis que Sigrid se montrait un peu plus délicate et moins tête brûlée. Parfois, chacun avait un petit geste attentionné pour l’autre. Linke faisait parfois le thé et le café pour tout le monde, Sigrid ramenait des petits gâteaux et en déposaient quelques uns sur les bureaux des autres, et Talion, lui, fournissait des remerciements et quelques sourires un peu moins inquiétant qu’à l’accoutumé, ce qui était déjà un grand bond en avant.

Quelques jours passèrent avant que l’on ne vienne frappé à la porte du bureau de l’étrange brigade pour leur confier une nouvelle mission, qui, encore une fois, n’avait strictement rien à voir avec leurs objectifs ordinaires. C’était le directeur des Investigations de Guilde, Augustus Sting, qui était venu le leur annoncé, il sembla d’ailleurs passablement irrité.  

« Messieurs… Madame… J’ai une nouvelle mission exceptionnelle pour vous…
- Exceptionnelle ? Vous voulez dire que nous allons encore une fois de plus faire autre chose que l’ennuyeux travail d’investigation de Guilde ?
- C’est précisément cela, oui… » maugréa Augustus de sa voix nasillarde. « C’est une demande assez spécifique que l’on ne peut toutefois ignorer. J’ai insisté pour que vous seul, Talion, soyez dépêché lors de cette mission puisque cela ne vous concerne que vous, mais visiblement, les membres de l’Inquisition ne sont pas de cette avis… »

Le sergent-chef fronça les sourcils, méfiant face à ce qu’il venait d’entendre. L’Inquisition faisait appel à lui ? Étrange… Cela devait cacher quelque chose. Il s’enquit immédiatement des détails qui lui échappait.

« Par Hel, pourquoi l’Inquisition ferait-elle appel à moi ? Ils m’ont banni de leurs rangs !
- Et bien… » commença le directeur en frottant nerveusement sa proéminente pomme d’Adam.

Augustus semblait nerveux, encore plus qu’il ne le paraissait habituellement. Son teint habituellement blafard était encore plus pâle et l’on voyait son œil tiquer légèrement derrière ses petites lunettes rondes.

« Je n’ai pas tous les détails, mais il se passe de terribles drames à Germania. Il y aurait, selon les dires des autorités locales, un tueur en série qui sévit dans le quartier de Beuring.
- Un tueur en série ? Cela ne concerne que les autorités locales, pas l’Ordre…
- Sauf que le tueur en question pourrait ne pas agir seul et pourrait être de nature magique… Pire, il semblerait qu’il puisse y avoir un lien… avec une secte démoniaque. »

Le silence s’imposa. Talion fixa le directeur Sting avec un air grave. Son visage semblait plus sinistre que de coutume et il finit par dire :

« Je suppose que si l’Inquisition fait appel à moi, c’est qu’ils ont trouvé un élément dans l’enquête qui leur fait penser que j’ai déjà eu affaire à cette secte par le passé, n’est-ce pas ?
- Et bien… Oui. En vérité…
- Ne dites pas un mot de plus. Linke, Sigrid, préparez-vous, nous partons pour Germania.
- Chouette ! J’vais peut-être enfin pouvoir casser des gueules ! » s’enthousiasma Sigrid.

Linke soupira mais ne fit aucun commentaire à ce sujet. Il enfila le reste de sa tasse de thé, se leva, pris de quoi noter, réajusta son uniforme et prit le chemin vers le Portail, tout comme ses camarades.  



* Germania, quartier Est, Beuring. *


La situation était devenue catastrophique à Germania. Non que cela fusse de la faute de Talion qui n’arriva qu’un jour plus tôt, mais les événements ayant avancé de manière soudaine et rapide avait forcé le chef de Brigade à faire appel à un nouvel allié. Il n’avait pas oublié la promesse d’une aide quelconque venant du chef de la guilde des Mages de Fer, aussi un message lui fut transmis et Chono-Uulan se montra digne de sa parole. Il n’y avait pas que pour cette unique raison. Talion était bien conscient du merveilleux appareil que le Mage de Fer possédait, un appareil lui permettant de voir les sources de chaleur, même au travers des murs les moins épais. Cet atout lui sembla être décisif dans cette mission et il avait fait pression sur le représentant de l’Inquisition pour faire venir la guilde.

Ce représentant, c’était Reinhard von Nurinberg, un capitaine de l’inquisition, originaire du Gothland. Il était immense, grand de presque deux mètres, des bras aussi épais que les cuisses de Sigrid, un géant parmi les siens. Il avait un air patibulaire, son visage était bardé de cicatrice, dont une couvrait l’arcade son œil gauche désormais vide. Il portait une barbe blanche et une tignasse de la même teinte, tirée en arrière, signes de son âge bien avancé. À l’arrivée des deux mages de fer, le vieil homme plissa les yeux et maugréa quelque chose qui donna tout de suite le ton.

« Et maintenant des Maudits… Génial… De mieux en mieux ! Et vu leur tronche, ils sont urukéens, j’paries… Pfff ! »

Talion fit comme s’il n’avait rien entendu, mieux valait d’ailleurs, car s’il y a bien une chose qu’il ne tolérait pas, c’était ce genre d’attitude raciste et médisante sur ses camarades et proches alliés. Il ne savait pas exactement comme Reinhard avait deviné que Chono et Muukhai était des Arcanas, mais le terme d’Enfant Maudit, ou de Maudit tout court était insultant, surtout quand on connaissait les histoires du Gothland sur les enfants arcanas qui n’avaient pas eu la chance d’être protégés par l’Ordre… Exclusion, persécution, et pire encore… Le sergent-chef préféra se tourner vers son allié et ami et s’empressa de lui expliquer la situation.

« Merci d’être venus, Chef Chono-Uulan. Je vois que les Mages de Fer tiennent toujours parole. Je vous aurais bien accueilli moi-même mais comme vous pouvez le constater, la situation est grave. Je ne sais pas si on vous l’a expliqué, mais le quartier Est de Germania est en proie à une série de meurtres violents… Normalement je ne devrais même pas me charger de cette affaire, mais les membres de l’Inquisition ont jugé bon de me faire venir car ils suspectent que c’est l’œuvre d’une secte démoniaque… que j’ai traqué par le passé. On pense que certains des meurtres étaient des sacrifices… mais pour les derniers…
- Pour les derniers, » coupa la grosse voix grave de Reinhard « on pense plutôt à des carnages d’une saloperie de démon ! C’est pour ça qu’on a carrément bouclé cet espace avec une barrière magique ! Et comme notre copain l’ex-inquisiteur a déjà eu affaire à ces fils de pute, on me l’a collé dans les pattes ! J’espère que vous serez utiles, parce que j’ai déjà assez de bêtes de foire à m’occuper. Alors un conseil, les Maudits, commençaient pas à faire des trucs suspects ! »

Chono et Muukhai semblèrent particulièrement offensés mais pour couper court et tenter de stopper la moindre tension, Talion intervint.

« Je vous demanderai de ne pas utiliser ce genre de dénominations offensantes, Reinhard ! L’Ordre n’aime pas beaucoup que ses membres se montrent aussi vulgaire envers les individus différents ou d’autres races. Après tout, la mission de l’Ordre est la paix entre les différents peuples.
- Écoute moi bien, gamin ! Des magos et des monstres comme ton animal de compagnie, là ! » dit-il en désignant du doigt Sigrid. « J’en ai buté des dizaines et des dizaines pour maintenir la « paix ». Souvent, c’est eux qui foutent la merde et massacrent nos semblables, alors vient pas trop me parler de tolérance. »

Talion serra les dents et sembla bouillir de rage. Avait-il bien entendu ce qu’avait dit cet abruti d’Inquisiteur. Il venait de traiter son subalterne… d’animal de compagnie ?

« Je vous demande pardon ? C’est du Soldat Sigrid dont vous parlez ainsi ? Je ne tolérerai pas que l’on insulte mes subordonnés ! Le soldat Sigrid est un membre d’exception de l’Ordre, je vous demanderai un peu plus de respect, sinon je vous colle une balle dans la tête, inquisiteur ou pas !
- C’est ça… Le respect envers les féras… manquait plus que ça… »

Talion passa pour cette fois et lâcha la crosse de son pistolet avant de se tourner à nouveau vers Chono et Muukhai.

« Navré… Tous les inquisiteurs ne sont pas aussi… ouverts d’esprit que moi. Ils ont du mal à accepter l’aide de la plus grande diversité ! Bien, revenons-en plutôt à la secte… Celle qui est suspectée d’agir ici se prénomme « les enfants de Moloch », ironique quand on sait que… qu’ils ont plutôt tendance à faire des sacrifices de jeunes personnes… Je ne doute pas, messieurs, que vous serez d’autant plus motivés à arrêter ces personnes, connaissant votre réputation… »

Talion, faisait bien sûr référence au « Zügeer uurlakh », une promesse de la Guilde faite envers les violeurs, les pédophiles, et les meurtriers d’enfants. L’ex-inquisiteur avait également prit cela en considération quand il avait choisi les mages de fer pour leur participation à la traque de cette secte et de la chose qui faisait ces massacres.
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Lun 6 Mar - 15:17
J'étais à l'heure actuelle, très heureux que ce soit Muukhai qui soit avec moi, et pas Khattu ou Mongon, qui eux, n'aurait pas traîné à jouer des poings voir des lames aux mots du grand vieillards. Cela dit, même moi, j'étais à deux doigts de me laisser aller. Le respect est un principe qui nous est fondamentale. SI bien que je n'avais pas vraiment écouté Talion qui essayait de calmer le jeu, mes deux yeux étaient braqué sur ce sale batard de Reinhard.

"Priez ami Talion, que nous n'ayons pas à faire preuve de notre "motivation". La dernière fois est assez récente pour Chono. Mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour stopper cette abomination." Répondit Muukhai avec une voix posé.

Muukhai était assez malin pour avoir compris le sous entendu de l'inquisiteur. Il hocha la tête vers Sigrid et Linke avec un sourire emprunt de sympathie.

"Mais du coups, ont va plutôt écouté le professionnel sur la question. Si j'ai besoin d'un conseil en connerie, vous serez peut être à même de m'aidez l'ancien. En attendant, laissez faire les guerrier encore apte à botter des culs. Promis je vous rapporte un souvenir quand ont aura démembrer la bestiole." Je lâchais avec un sourire insolent en fixant Reinhard. "Ont est prêt à faire un raid dans votre zone d'exclusion. Mettons fin à tout ce bordel. Ca sera que le deuxième culte qu'ont extermine en deux mois après tout."

Muukhai eut un air horrifier, et je sentis déjà son énergie magique s'éveiller ne prévision des problèmes que mon impulsivité avait sans aucun doute causer. Comme le disait le dicton: "Tömör shidten, doromjlolyg khezee ch martdaggüi" ou en commun "un mage de fer, n'oubli jamais un affront."
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Dim 19 Mar - 13:02
Talion fixa Chono et Reinhard alternativement, redoutant que les mots du premier ne rallume l’envie du second de copieusement les insulter. La tension était palpable et Talion savait que ça risquait de mal se passer dans ce genre de condition. Ils n’avaient cependant pas le choix, tous allaient devoir collaborer et Reinhard allait devoir mettre de côté son racisme primaire. Le vieil homme dévisagea le Mage de Fer et afficha un sourire à moitié dégoûté.

« C’est qu’il a une grande gueule, celui-là ! On va bien voir s’il a autant de force que de cran, le bronzé ! Faudra pas venir chouiner si vous vous faites bouffer la gueule par un démon.
- Merci pour cette remarque ô combien indispensable et pertinente… » Ironisa Talion avec dépit. « On peut se concentrer sur la mission, maintenant ?
- Mouaaais… D’après c’qu’on en sait, les dernières victimes ont été retrouvées près du puits… sur la grande place. Une vraie boucherie ! M’est d’avis qu’on retrouvera la chose qui a fait ça dans les environs. On a fait large pour boucler la zone, donc va peut-être falloir fouiller un peu… » maugréa Reinhard.
« Et c’est là que mes alliés interviennent. Chono, il me semblait que vous aviez un dispositif pour détecter les sources de chaleur ! Si notre démon n’est pas un démon de glace, on devrait pouvoir le trouver facilement grâce à vous, non ?
- Quoi ? C’est juste pour ça que tu les a fait venir ? Parce que ce type a un détecteur de chaleur ? » bougonna Reinhard.
« Pas seulement ! Les Mages de fer sont de vrais terreurs ! Ils sont très réputés à Uruk et je sais qu’ils iront jusqu’au bout, je peux compter sur eux ! Maintenant que l’on a évacué tout le monde de la zone, ça ne devrait pas être bien compliqué de détecter quelqu’un dans le périmètre. »

Le vieil homme ronchonna et lança un regard mauvais aux Mages de fer mais ne dit rien de plus. Malgré ses préjugés tout fait, il devait bien admettre que Chono pourrait être très utile dans ce cas de figure. Il hocha simplement la tête et prit les devants pour mener le groupe vers la place centrale, accompagné de deux autres inquisiteurs qui étaient l’un armé d’une arbalète qui devait probablement être une AS au vu de l’absence de carreau et de carquois sur le type, et un autre qui semblait être également un possesseur d’AS, bien que ce dernier n’ait visiblement pas d’arme visible sur lui. Probablement attendait-il le dernier moment pour en faire usage et l’invoquer au besoin.

Reinhard avait fait apparaître son énorme marteau dans ses mains, une AS elle aussi. Elle pulsait d’une lueur jaunâtre et il la baladait sans trop de mal sur son épaule. Reinhard n’était pas un débutant en matière de chasse aux sorciers et autres cultistes. Il avait vécu bien des heures sombres lorsque les dernières guerres raciales avaient cessé. Son grand-père, lui, avait complètement participer à ce genre de conflit. Sa haine pour les mages et les féras s’était ainsi transmise dans les générations d’après, et remontait bien au-delà… Cependant, il devrait bien faire avec ces Mages de fer.

Le groupe arriva finalement sur la place principale, où il y avait effectivement un grand puits. Le ciel était couvert d’un épais manteau de nuages sombres et il pleuviotait légèrement. Il ne fallut pas longtemps pour constater que devant le puits, se trouvait encore les marques de ce qui fut une mare de sang. La brutalité de l’attaque avait dut être terrible pour laisser de telles empreintes. Talion inspecta le sol, et les environs, à la recherche d’indices lui permettant de mieux identifier leur cible. Il y avait sur le sol, une marque profonde de griffes, comme si une créature avait entaillé les pavés… Sa puissance devait être terrifiante pour qu’elle laisse ainsi une marque dans la pierre. Il y avait également des traces sombres, comme des marques laissées par une magie. D’un signe de tête, il demanda à Linke d’approcher et ce dernier étudia quelques instants la tâche noire.

« De la magie ténébreuse… Le truc qui a fait ça maîtrise la magie des ténèbres… » déclara Linke.
« Oui, je suis d’accord, on dirait bien une marque de magie des ténèbres ! » affirma Talion.
« On dirait… que ça s’est échappé par le puits. Regardez la traînée de sang. » montra Linke du doigt.
« Va falloir plonger là dedans ? » pesta Reinhard.
« Bah alors, Papy ? On est trop gros pour passer dans l’puits ? On a peur du noir ? » railla Sigrid qui était particulièrement acide avec ce dernier.
« Fais gaffe que j’te balance pas là-dedans, le chat ! Ça m’dérangerait pas de t’y larguer comme un sac à puces !
- Ça suffit, tous les deux ! Chono, tu peux vérifier si la chose est encore là dedans ou si elle est partie plus loin ? »
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Lun 20 Mar - 1:38
La pluie, ce vent frais... Cette luminosité au plus bas peut importe où mes yeux se fixaient. C'était un environnement pour le moins peu accueillant quand ont était un enfants du feu. Je n'avais pas réagis à la remarque du vieux débris envers Sigrid. J'avais en effet les yeux luisant d'un rouge sanglant. Mais après un bref regard vers et dans le puits je m'en était détourné. Muukhai lui fixait les alentours... Mon frère était pour le moins le plus gentil des nôtres, le voir prêt à ce battre était rare.

"Ont ne peut pas explorer un puit d'usage courant comme celui ci, Talion. Il faudrait faire la taille d'un poisson pour cela. Et de toute manière, il n'y a rien d'autre que les restes des victimes au fond." Je révélais en fixant toujours aux alentours.

Les bâtiments, de bois et de pierre battu par la pluie, qui clapotait sur les tuiles, entouraient la place. Les volets claquaient mollement sous le vent froid mordant d'humidité. Et mes yeux ne voyaient rien de vivant.

"Il se peut, que votre démon ne soit pas organique, qu'il ne produise pas la moindre chaleur, ami Talion." Prévint Muukhai.

"Cela serait le pire scénario." Je grommelais.

J'allais proposer de nous rendre vers l'un des bâtiments, pour obtenir plus d'indices quand je vis un petit groupe de personne sortirent d'une ruelle proche. Les pauvres âmes en haillons avançaient en claudiquant vers nous, leurs jambes rachitiques de privation.

"Des survivants! Je vais m'occuper d'e..." Commençait Muukhai avec un air soulagé avant que ma main ne stop net son mouvement en s'ancran sur son épaule.

J'avais eu se bref espoir... Jusqu'à ce que je ne vois aucune chaleur émaner d'eux, et ne remarque ainsi, ma prudence éveillé, les difformité bossu sous leurs haillons. Il y eu des remarques sur mon comportement, mais j'étais fixé sur les nouvelles entités. Une langue disproportionné serpenta de la bouche béante d'un des individus, faisant déglutir de dégoût Sigrid juste derrière moi.

"TIREZ!" Je hurlais vers le porteur de l'arbalète.
les abominations:
C'était impossible! L'un d'eux, venait de se propulser depuis la ruelle jusqu'à nous d'une seule traite. Une vitesse hors du commun sans magie! Les haillons avaient volé dans le vent, révélant des corps déformé, des bras d'où émanaient des poignets des piques fait d'os et de ligaments, des yeux injecté d'un liquide noir. Je réagis par instinct, j'usais de mon gorgerin en un souffle de feu qui engloutis celui qui venait de nous sauter dessus. La chose, auparavant visiblement humaine surgit des flammes de l'enfer de mon attaque un rictus de folie joyeuse aux lèvres tailladé. Une lame de glace vint percuté cette abomination et l'expédier plus loin. Mon frère, les yeux luisant d'un bleu électrique fixait les créatures.

"Frère, le contrôle tu?" Je m'exclamais vers Muukhai en Arcaëlliens.

"Ca ira, mais nous somme face à ses ennemis naturel, frère." répondit il dans la même langue.
Vous ne le savez pas, mais ne fermez pas les yeux.:
Les autres difformité avaient tenté une attaque sur le reste du groupe. Le vieux les avait renvoyé dans les bâtiments adjacent avec rage. Les créatures revinrent à la charge, elles n'étaient que quatre! Et pourtant, à nous tous, pourtant presque trois fois plus nombreux, elles nous défiaient dans un ballet mortel brisé par des rires dément et des promesses de souffrances mêlé de plaisirs. Ce fût un combat comme de celui que j'avais mené face au golem druidique il y'a des mois. Ceux qui ne laissait place à aucune erreur, aucune faute d'inattention. Mon marteau faisait tonner les flammes à chaque coups, tentant de pulvériser les entités, quand mes hurlements ne libéraient pas des langues de feux dévastatrices. D'abord agissant en équipe naturel, nous avons vite été contraint de nous mélanger pour parvenir à couvrir toutes les attaques de ces possédé.
sous les larmes du ciel.:
La sueur était laver par la pluie qui tombait à présent plus franchement, au sol, trois abomination, brûlé, perforé, éclaté, broyer... Mais tué. La dernière, gisait encore là, gargouillant quelques propos incompréhensible, mais privé de membre fonctionnel, elle était à notre merci. Ce combat avait duré à peine quelques minutes, mais j'étais haletant. Et même si les autres tentaient de le dissimuler, ils avaient donner de leurs énergie avec générosité.

"Il y'a une tour de garde en remontant l'avenue vers la sortie est, ont le mirador d'ici... Ha... Tirons cette saloperie jusque là bas pour nous y établir... Au moins au sec. ET espérer trouver un visage amical." Je proposais en grognant

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Mer 29 Mar - 19:30
L’énorme marteau de Reinhard s’abattit brutalement sur le crane de l’entité encore « vivante », sous les regards médusés de toute l’équipe. Talion, se mit alors à vociférer, énervé par le comportement de l’inquisiteur.

« Mais bordel, Reinhard ! Pourquoi avez-vous fait ça ? Comment voulez-vous que nous en tirions quelque chose à présent ?
- La seule chose que vous auriez tiré de cette merde, c’est la corruption de vos esprits, bande d’amateurs. Ces choses au mieux vous aurez menti, au pire elles se seraient introduit dans votre esprit pour vous posséder ! Si on avait embarqué cette saloperie, elle aurait signalé notre position au démon qui la contrôle !
- Ah, vraiment ? Et comment pouvez-vous en être aussi sûr ?
- La marque sur leur cou… »

Reinhard pointa du bout de son marteau le cou d’une des créatures pas complètement pulvérisée. Il y avait, effectivement, sur la peau, un symbole gravé, qui ne correspondait pas vraiment à un alphabet connu sur Midgard.

« C’est un symbole démoniaque… c’est le signe de la soumission, de la corruption. Ce ne sont pas vraiment des possédés, mais de simples marionnettes de chair et d’os. La chose qui les contrôle nous aurait parasité à notre tour. Je suis peut-être un vieux raciste, mais je sais encore faire mon boulot correctement, gamins ! C’est bien un truc de Moloch, ça !
- Hum… C’est vrai que ça lui ressemble bien… Il faut espérer qu’il ne trouve pas un moyen de passer la barrière, sinon le problème risque de se répandre comme une traînée de poudre et… »

Talion s’arrêta un instant. Il semblait subitement plonger dans ses pensées. Son regard s’était perdu, comme s’il revivait un moment affreux… C’était le cas. L’ex-inquisiteur avait comme des réminiscences d’une situation similaire. Il n’en vécu cependant que des bribes. Il revoyait son village natal, plongée dans les flammes. Il sentait la chaleur du brasier prendre toutes les maisons, les gens qui y vivaient… Il se revoyait en train de déclencher cet incendie… Il entendait les hurlements de terreur et de douleur des villageois… Les corps calcinés… les rivières de sang coulant dans les rues…

« Bon sang, Talion, mais qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous encore fait ??? » entendit-il alors.

Cette voix, c’était celle du capitaine de l’inquisition dont Talion recevait autrefois les ordres. Elle résonnait encore à ses oreilles… lui qui n’avait que de vagues souvenirs de ce qui s’était produit… Tout semblait se répétait à nouveau, et plongeait le chef de brigade dans une torpeur indescriptible. Linke et Sigrid durent le secouer pour le faire revenir à lui.

« Talion !!! TALION !!! Nom de nom ! Mais qu’est-ce qui vous prend ? » s’exclamait Linke avec crainte et agacement.
« Je… Je ne sais pas… Je… J’ai l’impression que je devrais me rappeler quelque chose…
- Ce n’est pas le moment, gamin ! Pas l’temps pour les sentiments ! Chuis plutôt d’accord avec le bronzé ! On devrait rejoindre la tour de garde ! » concéda Reinhard.
« Pas sûr que nous y soyons à l’abri… » rétorqua Talion d’une voix chevrotante. « On devrait… On devrait mettre le feu à tout ce quartier.
- Ah, non ! Hors de question ! » protesta Linke « Dois-je vous rappeler pourquoi l’on vous a mis à pied, Talion ? Il est hors de question que l’on emploi encore vos méthodes barbares et extrêmes. De plus, si nous voulons vraiment éliminer tout le culte, nous devons mettre la main sur ses membres et nous assurer de pouvoir tous les traquer. Il n’est pas impossible que ces salopards ne soient pas les seuls, et qu’il y en ait d’autres ailleurs !
- On ne peut pas prendre le risque que ce démon commence à transformer tout le monde en marionnette ! On rase tout, comme ça, c’est réglé !
- Oula… Même moi, je suis pas aussi extrême… » déclara Reinhard avec une certaine crainte en regardant Talion. « Restons pas là ! Nous sommes des proies faciles ici ! On réfléchira plus tard à notre plan d’action ! »

Le vieil inquisiteur suivit le mouvement avec Chono et l’équipe se mit en marche vers la tour de garde. Les rues étaient sinistrement désertes et silencieuses. Il n’y avait plus une âme qui vive en ces lieux…

Arrivés au pied de la tour, le groupe constata que la porte d’entrée était à moitié fracassée et qu’on l’avait barricadé avec un peu tout et n’importe quoi. Il devait probablement y avoir eu des survivants s’étant retranchés à l’intérieur. Le fait est que son accès n’était à présent plus vraiment pratique.

« On dirait qu’il y a peut-être encore des survivants. Essayons de trouver une entrée ! » déclara Reinhard.
« Bouge-toi, papy ! J’nous ouvre la voie ! » grogna Sigrid dont les yeux de bête se mirent à luire d’une étincelle d’animosité.

La soldate commença à courber l’échine avant que son corps ne se mette à trembler et à muter dangereusement. Sa peau se recouvrit d’une fourrure blanche, tigrée de noir, ses mains se transformèrent en griffes et sa musculature pris de l’ampleur. Dans un rugissement félin, Sigrid fonça sur la barricade et défonça les meubles et planches qui la composait. Le fracas fut terrible mais efficace. L’entrée était à présent accessible.

« Pfff… Quel animal… » pesta Reinhard.
« La voie est dégagée ! » grogna Sigrid avec fierté.

Elle n’eut pas le temps d’ajouter autre chose qu’une lance pointa sa nuque et qu’elle fut menacée par un garde de la ville, visiblement terrifié.

« Ne… Ne bouge pas, sale monstre !
- Posez votre arme, soldat ! » ordonna Talion de sa voix sombre. « Nous sommes venus vous aider, pas vous tuer !
- Vous… Comment je peux vous faire confiance ? Ils disaient ça, eux aussi !
- Qui donc ?
- Eux !! Tous ! Mes camarades… mes amis… Mais je sais… Je sais qu’ils voulaient que je les rejoigne… Ils étaient tous… Oh mes dieux…
- Calmez-vous, gamin ! Nous sommes de l’inquisition ! » déclara Reinhard. « Nous sommes venu vous prêter main forte et mettre fin à cette menace, n’est-ce pas ? »

L’homme tremblait. Il semblait totalement paranoïaque. Il ne se contrôlait plus vraiment, c’est comme s’il s’attendait à ce qu’il pousse un tentacule à chacun. Il avait l’air complètement fou et perdu…
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Mer 29 Mar - 20:25
Un regard vers Muukhai, une main sur son épaule. Ses yeux étaient à nouveau normaux alors que nous marchions vers la tour de garde sous la pluie. Il hocha la tête, un sourire fatigué au visage pour tenter de me rassurer.

Nous n'avions pas dit grand chose sur le chemin, ni pendant l'exécutions du possédé. Si le vieux disait que c'était la pire idée, je respectais au moins son expérience malgré son comportement. Au moins pensais je, Muukhai était à l'abri de cela vu sa conditions.

Les maisons étaient toutes en piteux états, volets en charpies, portes éventré ou détritus répandue partout. Des combats ou des massacres devaient avoir été commis dans cette rue. Je vis quelques points de chaleur, certains probablement des feux, de petits animaux et au moins quatre ou cinq humanoïdes. Mais avec notre première rencontre avec les locaux, pas questions d'aller vers eux.
La tour avait comme tout le reste subit de rudes moments au vu des marques de brûlure sur sa pierre et aux entailles de griffes ou de lames parcourant sa base proche de l'entré.
J'allais prévenir Sigrid d'y aller mollo, détectant au moins trois sources de chaleurs, mais elle fut plus rapide, ou plus agacé.

Tout le monde s'étaient mit à lui donner du soldat au type qui avait ouvert... Sans se rendre compte que la cervelière qu'il portait était une demie fois trop grande pour lui, que la lance qu'il tenait était trop longue et qu'il luttait de toutes ses forces pour la brandir. Même le tabard tâché de sang était trop large, et perforé à la poitrine, épitaphe silencieuse sur le sort de son ancien propriétaire.

Je m'avançais, écartant Sigrid, elle avait une sale tronche sous cette forme. ET moi j'avais éteint mes yeux. Je saisis la lance brandit sans difficulté, ma propre force bien suffisante pour tenir en échec la tentative désespéré de son porteur pour la reprendre.

"Je ne suis là que depuis une demi heure, et j'ai déjà envie de repartir à toute jambes droit vers l'ouest. Je n'aurais pas l'orgueil de dire que je comprend ta terreur, mais je la sens et je ne peut qu'imaginer la souffrance que tu ressent. Tu n'est qu'un enfant, je l'ai vu, mais tu a survécu. Cela fait de toi quelqu'un de fort. Nous ne sommes pas des créatures. Mais je te le jure sur mon mentor et ma reine Ishtar la féroce, nous sommes là pour les exterminer jusqu'aux derniers et sauver tout ceux qui peuvent encore l'être. Range ton arme, et je te le demande en guerrier, accepte de nous laisser nous reposer un instant auprès de ton feu."

J'avais bomber le torse, tout fait pour paraitre grand et majestueux, malgré la pluie qui avait imbiber mes vêtements et ma barbe. Sans parler de mes cheveux...
Calon Aur, survivant.:
Ce petit semblait juste avoir attendu que quelqu'un viennent lui dire ces mots. Que quelqu'un de plus âgé était là pour gérer ce bordel et prendre soin de lui. Il tomba sur ses genoux et fondit en sanglot. Je posais la lance près de la porte et le releva d'une main ferme mais chaleureuse. Il essuya ses yeux en laissant tomber son casque de récupéré, révélant des yeux clairs et des cheveux doré, ainsi que des oreilles effilés. Il nous amena près d'un grand feu à l'intérieur de la salle de garde de la tour.
La pièce était sec, il y'avait quelques tonneaux remplis d'eau visiblement potable, un peu de nourritures dépassant de sac en toiles sur une table marqué de centaines d'entailles de couteaux qu'occasionne d'être la table d'un groupe de garde en faction qui y coupe leurs victuailles.
Mais surtout... Il y avait un animal de la taille d'un poney et long comme un serpent de Summeria,  si ce n'est que cette animale avait une fourrure et quatre pattes ont aurait pu s'y tromper!
Brioche, le Furet géant :
"Vous inquiétez pas! c'est un ami, il s'appel Brioche... Il m'a sauvé quand tout a... Quand ca commencé." Dit l'enfant maintenant visiblement reconnaissable comme tel. "Je m'appel Calon Aur... Je ne suis pas de Germania, j'étais, en voyage vers le nord, je faisais juste halte ici avant l'arrivé des monstres."

Muukhai s'assis sur l'un des bancs disponibles, reprenant ses forces. Les deux inquisiteurs anonymes surveillaient la portes qu'ils avaient barricadé à nouveau. Reindhardt lui, avait attraper un miche de pain qui avait eu le malheur de trainer là pour se sustenter. Linke lui semblait fixer Talion comme pour sonder son âme, et Sigrid elle était assise à ma gauche, encadrant le petit gars avec moi près du feu. "Brioche" lui, avait poser sa grosse tête sur mes genoux... Sables et sueurs...

"Je m'appel Chono-Uulan, et voici mo nfrère, Muukhai qu iest là. La grosse balèze c'est Sigrid, le vieux c'est Reindhardt et lui c'est Linke, t'en fait pas pour le brun, c'est Talion un gars qui si connait comme le vieux en saloperie de monstre. Mais ont aurait bien besoin de ton aide Calon... Est-ce que tu peut nous dire ce que tu sait de ce qui c'est passé ici? Que l'ont puisse sauvé ce quartier sans avoir à le passer par le feu." j'ajoutais à la fin en appuyant la chose en jetant un regard significatif à Talion.

Il y avait des survivants dans ce quartier, pas questions de les massacrer sans avoir essayer de les sauver même si nous devions y risquer nos vies.
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Ven 14 Avr - 14:28
Reinhard ordonna à ses compagnons de monter la garde autour du périmètre, tandis que le reste du groupe écoutait le jeune Calon avec un grand intérêt. Ce qu’il avait à dire pourrait révéler des informations cruciales aux inquisiteurs. C’est avec difficulté que ce dernier commença son récit.

« Et bien… Et bien quand tout à commencé, quand on ne pensait d’abord que les meurtres n’étaient que l’œuvre d’un psychopathe, tout allait encore à peu près bien… C’est sûr que la situation était tendue et que tout le monde était sur ses gardes, mais on ne se méfiait quand même pas trop. Ensuite, il y a eu le massacre au niveau du puits… Les autorités ont commencé à s’inquiéter et à faire évacuer le périmètre. Je faisais parti des derniers à l’être, mais avant qu’on ait pu sortir… »

Le jeune elfe sembla hésiter à continuer. Se remémorer les événements qui s’étaient déroulé auparavant le plongea dans une certaine torpeur. Sigrid passa sa main dans le dos de Calon et le caressa doucement tout en tentant de le rassurer d’une voix calme et apaisante.

« Ça va aller, nous sommes là, il ne peut plus rien t’arriver à présent. On est entraîné à affronter ce genre de situation. On va tout faire pour que ce que tu vas nous raconter ne se reproduise pas !
- M… Merci… Je… En fait, lorsque nous allions passer le poste de garde pour quitter le quartier… deux gardes sont venus et… ils ont commencer à massacrer leurs camarades. Comme les autres ne se sont pas méfié, ça s’est vraiment passé très vite, sans qu’ils aient le temps de riposter. Avec certains citadins, on a alors pris la fuite… mais la barrière a été activée et on n’a pas pu sortir de là… »

Reinhard sembla chagriné, et même s’il méprisait les elfes, il eut quelque peu pitié de Calon, non pas comme on eut pitié d’un semblable, mais plutôt comme d’un chien ou d’un chat apeuré et abandonné. Il se leva et se posta devant le jeune adolescent avant de s’agenouiller pour se mettre à son niveau. Il avait dans l’idée qu’il fallait un peu plus insister pour avoir quelques réponses précises sur la situation, des détails qui semblaient insignifiant pour la victime mais qu’il serait pertinent d’entendre afin de préciser la menace.

« Ils avaient l’air dans quel état, ces gardes ? Ils avaient l’air vraiment normaux ? Il n’y avait rien dans leur regard qui aurait pu les trahir ? Un éclat magique, ou une couleur particulière dans leurs yeux ? N’avaient-ils pas des mouvements un peu étranges ?
- Et bien… Et bien ils se déplaçaient un peu étrangement, comme si… comme s’ils étaient ivres… C’était bizarre, mais les autres ne se sont pas plus inquiété que ça. C’est quand ils ont commencer à les attaquer que leur corps à muter…
- Oui… Je vois… » maugréa Reinhard. « Et ensuite ? Que s’est-il passé ?
- Nous avons tenté de nous réfugier dans la tour de garde. Nous avons fermé les portes comme on a pu, mais… Mais les gardes qui se sont transformé en monstre ont commencé à s’attaquer à la porte… Ils l’ont détruite et ont commencé à embarquer les autres survivants. Et lorsqu’ils m’ont vu… » commença l’adolescent avant de s’arrêter.
« Et bien quoi ? Parle, oreilles pointues ! Qu’ont-ils fait après t’avoir vu ? » le pressa Reinhard.

Devant tant d’animosité de la part de l’inquisiteur, Sigrid le repoussa d’un revers de bras et serra le jeune elfe tout en feulant sur Reinhard. Elle comptait bien le protéger comme s’il s’agissait de son propre enfant. L’instinct maternel, sans doute…

« Laisse-le prendre son temps ! Tu vois bien qu’il est perturbé, le pauvre !
- Maudit animal… Nous n’avons pas le temps ! Il doit parler, et vite ! Il en va de la survie de tous !
- FFFFFFFFFFSSSSSIIIII !!! » feula Sigrid pour toute réponse avant de gronder un : « Roooouuuuuuuuuhh ! »

Reinhard s’écarta avec mauvaise humeur et serra le poing. Il aurait voulu presser la chose mais un regard de Chono et un autre de Talion, poussèrent le vieil inquisiteur à prendre de la distance. Il maugréa et maudit intérieurement ces foutus féras et ces foutus elfes, avant d’aller se rasseoir. Calon, rassuré par l’étreinte de Sigrid, finit par reprendre son récit.

« Ils ont voulu m’embarquer, moi aussi, mais j’ai senti que c’était très différent… En me voyant, ils ont répété sans interruption : « Sacrifice ! Sacrifice ! », comme si… comme s’il comptait me prendre pour me sacrifier…
- Contrairement aux autres qu’ils allaient transformer… » commenta Talion. « Ce sont définitivement des Enfants de Moloch… Probablement qu’ils ont invoqué un démon et qu’ils ont besoin de plus de sacrifices pour que celui-ci prenne toute sa puissance… Ils ont besoin d’enfant pour ça ! Ils ont réagi à ta vue parce qu’ils pensent que tu es encore un enfant. Logique. C’est bien le cas, non ?
- Oui… Oui, m’sieur…
- Et comment as-tu fait pour t’en sortir ? » s’étonna Talion.

Le jeune elfe se tut et sembla hésitant. Sigrid lui frotta doucement le dos pour le rassurer un peu tout en défiant du regard ceux qui oseraient trop le presser de questions.

« Tu peux nous le dire, Calon, prends ton temps. »
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Ven 14 Avr - 18:57
"Cétait..." Il sembla hésiter, comme ci il craignait de dire une idiotie. Mais le calme et la bonté de Sigrid lui donna un peu de courage. Cela m'arracha un sourire de voir la grande guerrière aussi attentionné. "C'était Marbh."
de sombres invités:
Il y eu un silence... ET comme moi je captais rien du pourquoi je lançais avec un ton un peu bourru en termina de nettoyer mon arme des morceaux de chairs incruster dans la tête du marteau.

"C'est quoi ça?"

"C'est plutôt qui..." Répondit la voix de l'inquisiteur qui maniait l'arbalète. "C'est un croque mitaine, un croque mitaine qui disparait et réapparait sporadiquement depuis cinquante ans. C'est une légende de Caeldonia, mais ont la connait un peu en Midland." Dit l'homme qui gardait son visage sous sa capuche. La voix de l'inquisiteur faisait clairement entendre qu'il croyait tout à fait à ce croque mitaine.

"Il est bien réel, je l'ai vu! Les deux gardes étaient là, ils allaient m'emmener, j'étais désarmé... Il se son arrêté d'un coups et se sont retourné. Il n'avait fait aucun bruit, mais il était là, dans son grand manteau noir, son masque de crâne au visage. Il... Il... C'est comme ci il avait étouffé toute la lumière de la pièce. Et l'instant d'après tout est revenu, et les deux gardes étaient mort. J'ai trouvé Brioche juste après, avec un sac sur attaché à son dos avec des provisions." Parvint à raconté l'enfant, qui semblait ne pas savoir si il devait admirer ce sauveur providentiel, ou le craindre plus encore que des démons.

Je me redressais pour aller poser une main sur l'épaule de Mukkhai. Il hocha la tête et se redressa sur le banc.

"Eh bien, nous avons visiblement un puissant allié dans le secteur. C'est rassurant." Je lançais pour entendre au moins l'un de mes compagnons respirer un peu plus fort.

"Marbh... N'est pas un allié, chef Chono-Uulan des Tomriin Ibechid. Il apparait pour tuer, et même si ont sait qu'il s'en prend surtout aux adeptes d'anges ou de démons. Il a déjà annihiler deux patrouilles de l'ordre qui voulait le retrouver. Nous ne sommes pas plus ses allié pour lui, que le son les démons. Il a anéantit tout une pègre lors de sa première apparition, mais ce n'est pas un justicier, il a ses propres plans, et l'inquisition fait tout pour les découvrir. Surtout au vu de son maniement de la magie des ténèbres, excusez moi ami Talion, ferait passé la vôtre pour un enfant qui joue dans le sable." Dit l'inquisiteur albalétrier.

"Vous semblez en savoir un paquet sur lui." Je répliquais.

"Oui... C'est ma première équipe qui s'est fait exterminé lors de sa recherche." Répondit simplement le midlandais.

Je toussotais en m'excusant. Avant de reporter mon attention sur Calon.

"Il ne t'a rien dit après t'avoir sauvé?"

"Une seule chose... Je m'en souvient que maintenant. Il a dit "Quan dil viendront, prévient les qu'il ne faut pas dormir." Avoua le garçon avec crainte.

Muukhai, eu une grimace et attrapa des mains la miche de pain de Reinhardt... Il sembla utiliser la magie.

"La nourriture est, elle contient de l'extrait de sans sommeil. C'est une plante qui pousse vers les montagnes de Roskiev, le nom est transparent. Cela empêche de dormir." Prévint il. "Ce n'est pas toxique pour autant."

Je me tournais vers Talion et Reinhardt, attrapant mon arme et et désignant la carte de la ville accroché au mur de pierre de la tour.

"Bien, où faut aller pour trouver la source de ces connard? Ont est niquer pour pouvoir dormir maintenant. Autant être productif."
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Sam 15 Avr - 16:02
Reinhard regarda son bout de pain d’un air dubitatif, comme si à présent qu’il avait conscience que son pain était épicé d’une plante qui repousse le sommeil, cela lui coupait l’envie d’en reprendre. Ceci dit, si le fameux Marbh avait raison, il ne fallait pas dormir, et avoir de la nourriture qui empêche de dormir était de surcroît parfaitement adaptée à la situation.

« Vous feriez mieux de manger un morceau avant qu’on ne cherche la source de tout ce merdier ! » déclara-t-il d’un air bougon. « Si on doit faire comme a dit le gamin et éviter de s’endormir, autant être armés contre le sommeil.
- Je n’ai jamais entendu parler de cette plante, mais je fais confiance à Muukhai ! Je suis d’accord avec Reinhard, on devrait prendre nos précautions et nous sustenter un peu, ça ne sera pas de trop après ce combat. Si en plus, cette nourriture est épicée afin de lutter contre le sommeil, autant en profiter ! » répondit Talion.

Dans le même temps, Sigrid était déjà en train de se faire un petit casse dalle avec la viande séchée, le pain, et le fromage qui se trouvait là, dans les sacs de provision. Linke, lui, passa son tour et étudia attentivement la carte que Chono avait pointée, l’air songeur.

« S’agirait-il de la CCC… ? » murmura-t-il.
« Tu disais ? » demanda Talion qui l’avait entendu marmonner.
« la Communauté de Commerce de Caeldonia… La CCC… On n’en a pas de preuve formelle, mais la description de ce garçon correspondant à Marbh, me fait penser à certains rapports qui furent établis suite aux agissements de cette guilde. Nous avons eut des témoignages d’apparitions d’un individu similaire, correspondant souvent aux activités de la CCC dans les mêmes périodes et même régions, sans malheureusement que l’on ne puisse prouver ce lien… Mais c’est intéressant…
- D’accord, mais ce n’est pas vraiment notre problème prioritaire ! Actuellement, on doit se concentrer sur ce problème de démon !
- Hum… Oui, pardon, vous avez raison, Talion. »

C’est à ce moment là que Talion, commença à avoir une idée, une idée qui était sans doute très risquée et moralement discutable, mais il n’avait pas d’autre solution pour trouver une piste fiable afin de débusquer le démon.

« On pourrait peut-être faire un maximum de bruit pour attirer les serviteurs du démon, et se servir éventuellement de Calon comme appât ! Après tout, ils veulent un gamin, non ? Sans ça, le démon ne pourra sans doute pas avoir assez de puissance pour s’incarner correctement.
- C’est pas bête… » lui accorda Reinhard qui n’aurait sans doute pas réagit de la même manière si cela avait concerné un enfant humain.

Sigrid s’y opposa fermement et se dressa de toute sa hauteur pour s’interposer entre Calon et les autres membres du groupe.

« Pas question ! On met pas de gamin en danger de mort pour appâter des démons ! Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous êtes tombés sur la tête ?
- Il ne sera pas en danger, vous serez là pour le protéger ! » argumenta Talion. « Je n’ai aucune intention qu’il arrive quoique ce soit à ce jeune homme, mais vous avez une meilleure idée, peut-être ?
- J’en sais rien, moi ! Je suis pas le cerveau du groupe ! Faites vos trucs d’enquêteur, là, et trouvez où ils se planquent !!! » rouspéta Sigrid.
« Mes trucs d’enquêteur ? » répéta Talion, en haussant un sourcil. « Ce n’est pas de la magie, Sigrid, si je veux faire mes « trucs d’enquêteur », il me faut des éléments sur lesquels enquêter…
- Et pourquoi n’utiliserions-nous pas le furet géant ? » suggéra Linke.

Tout le monde regarda Linke avec circonspection. Que voulait-il bien faire de ce furet ? En quel objet voulait-il en éprouver les capacités ?

« Qu’est-ce que vous voulez qu’on foute de ce furet ? » pesta Reinhard.
« Et bien, les furets sont plutôt doués pour la chasse. Avec un peu de chance, celui-ci pourrait dénicher l’odeur des possédés et du démon.
- On n’a pas le temps de le dresser à reconnaître les odeurs, Linke ! » fit remarquer Talion.
« Ce furet n’est probablement pas sauvage, et s’il est apparu après l’apparition de Marbh, fort à parier qu’il ait été dressé par ce dernier. Cela ne serait pas étonnant que cette gentille boule de poil ait été dressée dans le but de débusquer nos adversaires actuels ! » contre-argumenta Linke.
« J’avoue, il marque un point ! » commenta Sigrid.

Talion croqua dans une pomme, l’air songeur, mais cela pourrait faire sens, cela dit, il ne connaissait rien de cette bête. En revanche, peut-être que Calon, lui, avait eu le temps d’apprendre à le connaître un peu.

« Heu… Dis-moi, Calon, est-ce que par hasard, heu… Brioche, c’est ça ?
- Oui, c’est bien son nom. » Confirma Calon.
« Est-ce que Brioche saurait pister des démons ?
- Ben… J’en sais rien, mais l’autre jour, quand les possédés sont passés pas loin de la tour - que j’avais barricadé un peu plus tôt, par chance – Brioche s’est mit à faire des petits cris et s’est mis à cracher comme s’il était furieux. »

Talion sembla songeur.

« Hum… Je crois qu’on pourrait peut-être utiliser Brioche pour pister le démon… » concéda-t-il finalement.
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Dim 16 Avr - 16:47
Lorsque j'entendis le plan de Talion, je me dressa de toute ma hauteur aux côté de Sigrid en lançant un regard rougeoyant à l'inquisiteur.

"Il n'est pas négociable de mettre la sécurité du garçon en danger." Je déclarais avec un certain ton solennelle.

Le vieil inquisiteur me fixa, nouveau défie entre deux loups pour savoir qui dirigerait la meute. De manière inconsciente, aucun de nous deux ne considérait Talion comme un loup aux potentiel dominant, un renard tout au plus.
Lorsque Linke fit part de son plan, assez fantasque j'admet, la tension baissa d'un cran.

"Ca me parait plus prometteur en effet." j'approuvais.

Muukhai et Calon s'étaient déjà occupé de faire apprendre à Brioche ce qu'il fallait qu'il trouve. L'animal serpentin fixa de ses grands yeux noirs le jeune garçon puis mon frère et ondula presque jusqu'à la porte de la tour.

"Il semble avoir saisi l'idée principale. Je peut aussi vous affirmer que Brioche a subit de nombreuses et intenses altération magique et physiologique. Il est loin d'être qu'un simple furet géant typique des terres à l'ouest du Frankriech." Informa mon frère en tenant son bâton de bois gravé de multiples runes parfois venu d'alphabet inconnus.

"Bon, ben allons y. J'ai déjà hâte de foutre le camps de ce bled." Je lançais, ravis de faire progresser tout ce bazar.

Mais si j'avais eu conscience de la suite, je n'aurais jamais été si empressé. La pluie c'était calmé, un léger crachin tout au plus, toujours aussi désagréable pour moi. Mon frère lui semblait ravis, les mages du plan de la glace...
une ville, aux mains des ombres:
Le furet nous guide, bien sûr, Sigrid et moi encadrons le gamin. Si ce n'étaient nos apparences éloignée à des kilomètres du gamin, les gens pourraient penser qu'il est de nous. Plusieurs fois, l'animal approchant d'une ruelle perpendiculaire de l'avenue que nous remontons, arque son corps en une sortes de demi cercle et recules en agitant les pattes en ouvrant grand la gueule. Nous stoppons à chaque fois et attendons. Des bruits de pas, parfois des rires imprégné de malveillance ou des râles étranges, quand ils sont éloigné, nous reprenons.

Le furet semble suivre un étrange parcours, Talion sembla trouvé des sortent de glyphes aux endroits où l'animal se stoppait. Mais n'étant pas lié aux arcanes démoniaques... je ne sus pas plus qu'eux leurs dire ce que c'était. La seule chose sûr dans ce foutu quartier, c'est que la vie était très rare, même animal. J'avais toujours cette sale impression d'être suivis, me retournant plusieurs fois, examinant les toits de tuiles délabré ou les volets de bois claquant avec le vent. L'inquisiteur à la capuche me remarqua, même si il cachait son visage par une grande étoffe à partir de son nez, je sentais presque son sourire sombre.

"Oui, il est là... Quelque part."

Nous avons fini par atteindre une rue, celle ci accueillait un temple lié à Màni. C'était reconnaissable de loin, une statue de la déesse était dressé au dessus du temple d'une des tours gothiques du temple. Les Goth avait inventé il y'à quelques siècles le concept de "cathédrale". Des édifices massif de pierre et de vitraux, et bon sang, ouai ca avait de la gueule avec toutes ces gargouilles et ces fresques.
Cathédrâle de germania à Màni:
Nous allions avancer dans la rue menant à l'édifice quand la porte de la maison contre laquelle nous nous étions dissimulé s'ouvrit à la volé. Je n'avais pas vu de chaleur dans la maison, c'était donc un ennemi! Je levais mon arme et m'apprêtais à abattre l'abomination quand un éclat de voix retentit avec désespoir.

"NON! je suis pas l'un d'eux!"

"Il dit vrai!" prévint Muukhai affolé.

Mon bras s'arrêta à quelques centimètres d'un individu au visage encapuchonnée, des vêtements usée, sales, probablement d'un magicien.

"Entrez bande d'imbéciles vite, ils pourraient vous voir!" S'agita l'individus en libérant la voie vers l'intérieur.
Antarès, nécromancien:
Muukhai s'y engouffra le premier. Je le suivis en grognant, c'était moi l'inconscient normalement! Nous sommes entré, le bâtiment était petit, mais assez pour nous tous et le furet. Une grande table, avec tout un tas de matériel divers et varié, de la récupération sans doute.

"Putain Muukhai! Explique toi!" Je réclamais soudain avec agitation avant que les autre ne leurs prennent l'idée de me brisé les noix.

"C'est pas un démon, c'est un..." Dit Muukhai avec d'être coupé par le jeune Calon.

"C'est un mort." Dit le jeune elfe. "J'ai des prédisposition à la magie de la lumière, nous pouvons les détecté." s'expliqua t'il en rougissant voyant qu'il était le centre de l'attention.

"D'accord, un mort vivant et alors, pourquoi ont t'éclate pas?" Je demandais bougon.

"Pour avoir des infos, bougre d'âne, comme ça Talion fait son truc d'enquêteur." me répondit Sigrid en ébouriffant les cheveux du gamin avec fierté.

"Exacte! Je m'appelais Antarès de mon vivant, je suis un adeptes de l'art nécromantique ,tout à fait légale bien sûr! j'ai placé un rituel sur mon corps avant d'être tué quand j'ai commencé à comprendre ce qu'il se passait. Un culte voué à Moloch tente de lui ouvrir la voie dans notre plan, il faut l'arrêter!" S'expliqua le mort.


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Sam 29 Avr - 13:06
« Ah ! Un nécromancien qui fuit la mort ! Si c’est pas de la lâcheté… » grogna Reinhard
« Oh, la ferme, Reinhard ! » protesta Talion. « Je connais ce genre de magie…
- Comme c’est étonnant… » ironisa Reinhard.
« Tssss… Je connais ce genre de magie ! » répéta Talion. « En général, son utilisateur ne survie pas plus de quelques jours, tout au plus… Il ne fait que retarder sa mort. »

Sur ces mots, le vieil inquisiteur souffla du nez et grommela, laissant Talion diriger la discussion face à Antarès.

« Alors, comme ça vous savez quelque chose sur ce qui se passe ici ?
- Oui, et croyez moi, c’est bien pire que ce que vous imaginez.
- Attendez, on va vraiment écouter cet individu ? » interrompit Linke. « On ne sais même pas si cet homme ne fait pas partie de leur culte. En plus, il n’a sans doute même pas de permis pour user de sa magie nécromantique. Tout cela m’a l’air hautement irrégulier !
- Par tous les dieux, Linke, ce n’est vraiment pas le moment de la ramener avec le règlement ! » pesta Talion.
« En fait… » commença Antarès en tirant un document de sa sacoche. « J’ai un véritable permis pour ça ! »

Linke se retrouva confus. Il prit les document des mains du magicien, vérifia son authenticité et avoua avec dépit :

« C’est bien un authentique…
- Et le gratte-papelard a encore cassé les pieds pour rien ! » soupira Sigrid.
« Je n’ai plus beaucoup de temps à vivre, alors écoutez-moi attentivement. » s’empressa Antarès. « Le culte de Moloch a piégé la ville de glyphes.
- Comment se fait-il qu’aucun de nos gars ou de la garde germanique n’aient décelé un de ces glyphes ? » s’étonna Talion.
« Parce que ces enfoirés les ont tracé en premier lieu dans les égouts de la ville. Ceux que vous avez vu là ont été tracés après que la barrière n’ait été érigée. Ces marques ont permis l’accomplissement d’un rituel qui absorbe l’énergie vitale des habitants lorsque ceux-ci sont endormis. Leurs consciences et leurs âmes sont aspirées et ainsi altérées. Les gens restent vivants mais deviennent fous, ils perdent toute notion de raison ou de morale. Ce ne sont plus que des animaux ! »

Brioche pesta et montra ses crocs face à ce manque de respect flagrant. Les animaux étaient bien plus respectables que ces pantins. Le furet tenait à ce que cela se sache.

« Oh, oui, pardon ! Disons plutôt comme des monstres à forme humanoïde ! » rectifia Antarès.

Le petit mammifère sembla satisfait, ce qui permit à Antarès de reprendre.

« Comme cela ne s’est pas tout de suite remarqué, le rituel a largement eu le temps d’agir avant l’intervention de l’Ordre. À présent, l’énergie de centaines de midgardiens alimente le portail qui permettra à Moloch de s’introduire dans ce monde, et par ce même procédé, il possède déjà une armée de… possédés. Lorsqu’on a découvert les premiers cadavres, il était déjà trop tard et ça a très vite dégénéré. Il n’y a que les enfants qui sont immunisés au sortilège, leurs âmes sont trops jeunes, trop pures, mais ce sont également celles qui offrent le plus d’énergie. C’est pour ça qu’ils ont essayé d’enlever les enfants !
- Essayé, vous dites ? Il y a d’autres enfants ? » demanda Talion.
« Oui ! Jes les ai mis en sécurité, mais malheureusement, une fois que j’aurai définitivement cessé d’exister dans le plan matériel, mes gardiens d’os et de chair ne seront plus…
- Vous voyez, Talion ! C’est pour cela qu’on ne brûle par un quartier au moindre doute ! Un peu plus et vous aviez la mort d’enfants sur la conscience ! » déclara Reinhard.
« Rien à foutre ! Ils pourraient être des enfants, ou des adultes, ça ne change rien ! Je préfère sacrifier des enfants plutôt que de laisser le chaos et les démons se répandre !
- Vous êtes un grand malade, vous… » déclara l’arbalétrier.
« Je sais ! » lui accorda Talion sans sourciller.

Sigrid, qui n’avait pas du tout le même avis que son chef, fronça les sourcils et croisa les bras avant de se planter devant Antarès.

« Bon, et ils sont où, ces enfants ? On va s’occuper de les faire sortir et les mettre en sécurité !
- On devrait peut-être stopper ce rituel avant toute chose, non ? » proposa Linke.
« On a qu’à se diviser en deux groupes ! » répliqua Sigrid. « Un groupe qui va sauver les enfants, un autre qui s’occupe d’arrêter les cultistes et les démons.
- Et prendre le risque de se retrouver impuissants face à eux ? C’est hors de question ! » objecta Talion. « Les mioches peuvent attendre ! Antarès n’est pas encore mort à ce que je sache ! Il peut encore les protéger.
- Il ne me reste que quelques heures… Si vous pensez en avoir terminé avec cette crise avant le temps imparti… » précisa Antarès.
« Je crois que l’on va prendre le risque. » déclara Talion.
« Chuis pas d’accord, chef ! On peut pas laisser des mômes à la seule garde de morts-vivants ! » objecta Sigrid.
« J’avoue que cette fois, je suis plutôt d’avis de la tigresse ! » accorda Reinhard. « Notre but premier est de protéger !
- Un avis qui ne serait pas le même si tu avais la conviction qu’il s’agissait d’enfants qui ne sont pas humains ! » répliqua Talion avec agressivité. « Moi, au moins, je reste objectif ! La priorité est d’arrêter les cultistes ! Si l’on ne perd pas de temps, les enfants ne seront plus en danger ! Logique imparable ! »
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Sam 29 Avr - 21:06
Je regardais Muukhai, celui ci hochais la tête, confirmant les dires du non-mort Antarès. C'était donc possible un tel truc? Pour ça que je préfère les enchantement, le physique, le palpable, ca c'est la vie. Mon autre problème, alors qu'ont était tous enfermé dans ce grand salon, c'était que Calon était à deux doigts du craquage à nouveau. C'était qu'un gosse, compréhensible. mais celui dont je n'acceptais pas l'état était Talion. Nous étions les adultes, de tous, c'était à nous de protéger et plus encore de rester maître de nous même. Je posais une main sur l'épaule de mon frère Muukhai, m'excusant dans notre langue maternelle, signe que je regrettais véritablement mon emportement précédent contre lui. Comme à son habitude, il hocha la tête et souri et désigna plutôt Talion... Un sourire pincé sur le visage.

"Vraiment?" Je demandais.
"j'ai peur qu'il est besoin d'une aide extérieur." répond le guérisseur.

Je me redressais, plongeant dans le maelstrom d'animosité et de peur du groupe d'inquisiteur. Sigrid me remarqua quand je posa une main sur la tête de Calon pour lui demander de rester près de Muukhai avec Brioche. Talion était encore en pleine invective, souhaitant la destruction de toute la ville si nécessaire... Pas sur que la reine adhère à cette idée, elle avait l'air d'avoir une sacré pair et pas que sur la poitrine. Je me planta devant Talion, attrapa son bras et décocha du droit un coup dans sa mâchoire, juste assez fort pour marquer le coups mais pas l'envoyer au tapis. Et en retomba sur sa chaise de bois qui grinça de manière menaçante.

"Il est évident, que vous avez eu affaire à ce genre de salopard par le passé, et que ca ne c'est pas bien fini." Je commençais. "Nous sommes tous fatigué, effrayé et seul contre des forces puissantes. Mais si vous haïssez tant que ces ces monstres, puisez dans ce feu, Talion! Alimentez le au delà du raisonnable, car dans quelques instants nous partons droit vers des possédés, peut être un ou deux démons et une porte infernales! Si vous avez cru une seule seconde avoir eu la possibilité de vos ambitions débiles, vous vous foutez le doigts dans le cul. Aucun de nous n'a la puissance de feu pour éradiquer un quartier entier, la seule chose qu'ont peut faire c'est tout faire pour refermer cette putain de porte, ou quand elle va s'ouvrir c'est tout le gothland qui pourra être marqué de l'épitaphe "Tout cramer n'est pas toujours la solution.""

"Mais pour les petits?" Implora Sigrid presque.

"Faisons les escorter par les plus discrets d'entre nous jusqu'à la barrière, et appelons y du renfort..." Proposa Muukhai.

"Nous aurons besoin de chacun de nous pour vaincre hélas... La cachette et les golem d'os sont pour l'heure leurs meilleur espoir." Je soupirais résigné.
Marbh:
"Sans renfort, vous allez être anéanti..." Conclu une voix sombre, gutturale.

C'est le type à l'arbalète qui se dressa d'un seul geste et son arme tira avant même que nous comprenions ce qui se passait. Pour traverser une forme spectrale oscillant entre l'encre et le pourpre... Et portant un étrange masque en crâne.

"Marbh." grogna l'arbalétrier.

"Exact." Répondit simplement l'autre.

Je sentais, une froideur et une noirceur sans pareil émaner de la simple représentation spirituelle de cet individu... J'en craignais déjà de croiser sa personne physique.

"C'est aussi votre monde ,battez vous avec nous." Lança Muukhai.

"Ce n'est pas totalement vrai. Mais pressons, le temps est une denrée précieuse. Vous allez mourir, ils sont environ neuf fois plus nombreux. Et ils ont presque terminé d'ouvrir la porte. Un démon aura le temps de sortir quoiqu'il arrive." Révéla la voix de l'être à l'image immatérielle. Il semblait fixer tout le monde en même temps.

"Et pourquoi je ferais confiance à un putain d'assassin." Grogna Reinhardt.

"Entre assassin, ont ce comprend." Répondit froidement Marbh à l'homme. "je vous ai laissé un petit cadeau dans al caisse à droite en sortant de cette... Demeure. Un cor royale, cela rameutera toute la cavalerie prestement sur vous. Les chevaliers du Gothland ne peuvent pas refuser l'appel. Ca vous donnera une chance. Je vais escortez les enfants jusqu'à vos troupes. Ils ne risqueront rien avec moi." Et il disparu après cela. Il ne dissipa pas son image non, ont aura dit qu'ont l'avait imaginer depuis tout ce temps.

Linke revint de devant la maison, un cor en ivoire dans les mains, l'objet, gravé de chants goth et cerclé d'or vibrait de magie runique et arcanique.

"Il a dit vrai?"
Je demandais à Linke.

Il hocha la tête, visiblement perturbé. D'après lui, c'était un objet qu'ont ne trouve que dans la commanderie des chevalier wyvern de Germania... Il fallait être l'ombre d'une ombre pour en dérober un. Antarès juste après cela nous affirma avoir perdu le contrôle de ses créatures, la dernière image psychique révélant que Marbh avait trouvé les enfants et pris le contrôle des invocations. je frissonnais... Ce type était flippant, mais plus tard les croques doigts de pieds!

"Allons y! passons les putains de portes de cette cathédrale, sonnons dans ce cor, et bottons le cul de ces enfoiré de merde!" Je grognais avec colère.

Sigrid poussa un rugissement en empoignant son arme. Et même Calon sembla trouvé un peu de courage ou de folie, grimpant sur le dos de Brioche comme une monture. Je tendais ma main à Talion, mon arme dans l'autre. Un rictus féroce au visage.

"Allons y mon pote! Vous allez pas manquer ça?"
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Thème de Chono:

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Jeu 11 Mai - 22:17
Talion n’était toujours pas convaincu par les solutions qui furent évoquées. De son expérience, il connaissait les ruses et les forces des êtres démoniaques et il en craignait leur nature indestructible. Si les renforts d’une cavalerie de wyverns offraient une chance supplémentaire de résistance face à cette menace, cela n’excluait en rien la défaite. Il y avait même le risque intolérable que ces mêmes renforts ne deviennent à leur tour des suppôts du démon qui s’échapperait de la prison infernal qu’il occupait actuellement. De plus, rien ne prouvait que les intentions de ce Marbh soient honorables. Pire, il pourrait être un complice de ce culte impie.

Cependant, l’ex-inquisiteur ne voyait d’autre solution que d’appuyer l’assaut que lancerait ses comparses qui n’avait que peu de chance d’aboutir à une issue favorable. L’espoir demeurait cependant car l’Ordre ne resterait pas sans agir. La procédure prévoyait que si l’Inquisition échoua, l’on envoya à sa suite un des Gardiens, ces êtres de légende qui dépassaient très largement en connaissance et puissance les midgardiens les plus talentueux. Il n’y avait, en ce monde, que peu de créature pouvant leur résister. Ils étaient l’élite, la crème de la crème au sein de l’Ordre.

Talion poussa un immense soupir devant l’entrain manifeste de Chono. Il n’avait pas vraiment apprécié sa façon plus que musclée de tenter de le raisonner et il trouvait gonflé de sa part de lui donner du « mon pote » après tout cela.  

« Si vous avez encore un peu de bon sens, vous devriez plutôt partir et mettre les enfants à l’abri… L’enfer qui nous attend vous condamnera probablement à la même folie qui s’est emparée de moi… »

Avant que Chono n’ai pu répondre à cela, Talion lui serra la main et afficha sur son visage une expression des plus inquiétante.

« Bienvenue dans mon monde ! Celui de la folie et du désespoir ! »

Sur ces paroles dérangeantes, Talion mena lui-même le groupe vers l’extérieur du bâtiment pour se rendre aux portes de la cathédrale, comme pris d’un soudain regain de courage… à moins que cela ne soit des signes supplémentaires de sa folie. Lui-même n’en savait rien. Il avait empoigné le cor de la cavalerie aérienne du Gothland et soufflait à présent à l’intérieur. Comme pour répondre à cet appel, alors que celui-ci n’en avait pas la fonction, les portes de la cathédrale s’ouvrirent d’elles-même dans un sinistre grincement. La stupéfaction fut totale, puisque ce n’était pas vraiment le résultat attendu après l’utilisation de cet artefact. Il sembla cependant que cet appel en avait engendré un autre, un qui s’adressa directement aux choses qui attendaient à l’intérieur du bâtiment. Des miasmes épais et verdâtres s’échappèrent de l’entrée, exhalant une terrible odeur de pourriture, de pestilence, et de mort. C’était comme si des centaines de milliers de cadavres s’étaient trouvés dans ce temple qui avait été souillé par les rituels démoniques.

Tous sentirent soudainement l’effroi les gagner, une peur indicible s’instilla dans tous les cœurs et même le courage inaltérable du vieux Reinhard s’en vit balayé face à l’insondable. Sans qu’ils ne l’aient vu, sans qu’ils ne l’aient entendu, ni senti… ils surent tous, tous sans exception, que quelque chose se trouvait là, quelque chose d’affreusement au-delà de ce que leur raison pouvait accepter. Sigrid, qui d’ordinaire était la première à avancer sans fléchir, baissa les oreilles en arrière et fit un pas en arrière. Linke, lui, était assailli par l’horrible sensation que l’esprit qui se trouvait plus loin, dans cette cathédrale, était colossal, qu’il échappait totalement à sa perception des esprits, que cette chose qui les attendait dépassait le concept de tout ce qu’il avait rencontré jusque là.

« Il ne faut pas y aller… » susurra Linke malgré lui. « Il ne faut pas y aller… Il ne faut surtout pas y aller... » répéta-t-il, lui qui d’ordinaire, maîtrisait complètement ses émotions.
« Hahahahah ! On y est ! C’est parti ! La folie commence ! Vous n’êtes pas prêts ! » ricana Talion qui était aussi nerveux qu’excité.

Il avait connu cela, cette sensation terrible de n’être rien face à une créature, un esprit si puissant et si imposant qu’un démon. Sans même voir cette chose, les midgardiens sentaient au fond d’eux même, ils savaient qu’ils n’étaient plus que des proies… cette horrible et insupportable sensation ne les quitta alors plus. L’espoir de s’en sortir semblait soudainement impossible… S’il n’eut été sur le dos de Brioche, Calon aurait probablement pris ses jambes à son cou sur l’instant, on le devina à son visage marqué par l’effroi. Il était blanc comme un linge et il manqua de s’évanouir.

« Putain… C’est pas la première fois que j’ai à faire à une saloperie de démon… mais… J’en tremble toujours autant… » déclara Reinhard qui était effectivement parcouru de tremblements incontrôlables qu’il tentait péniblement de maîtriser.
« Ces fumiers ont profané le temple rien que pour invoquer cette saloperie de démon… » maugréa Talion, qui étrangement, semblait ne pas être démuni face à la situation, au contraire, il semblait extatique.

Il se drapa de sa cape et se rendit alors invisible, se dérobant aux yeux de tous, profitant des ombres produites par les miasmes suffoquant de la chose qui attendait, tapie dans les ténèbres. Il s’engagea alors dans la noirceur de la cathédrale qui semblait bien morne et bien sombre jusqu’à ce que l’ex-inquisiteur trouve là, dressé en lieu et place de l’autel qui aurait dû s’y trouver, un monolithe d’un taille impressionnante qui dès le premier regard, terrifia Talion. La roche était d’une telle noirceur, que la plus noire des obsidiennes n’auraient pu l’égaler en la matière et qu’elle en absorbait même la lumière autour d’elle. Sur ses surfaces y étaient pourtant gravées des runes anciennes qui échappaient totalement au règne des midgardiens. Elles luisaient d’une lueur verte qui, contre toute attente, perçait à travers le noir de cette sombre roche. Cela défiait la logique même de ce monde… Il le sentait, Talion le sentait ! C’était là ! C’était là !!! Et ça attendait de sortir. Ça attendait d’avoir assez de force pour s’éveiller dans ce monde. Ça les appelait… sa voix, sa voix qui ne semblait être qu’un grondement sonore, comme le lointain écho d’une sombre créature abyssale qui sommeille dans les profondeurs les plus lointaines que même l’esprit d’un midgardien ne pourrait imaginer. Cette voix résonnait en eux, les appelant à venir se sacrifier pour lui, à le servir à jamais, à oublier leur individualité pour la servitude totale et absolue. L’effroi s’empara de l’ex-inquisiteur qui fit demi-tour et rejoignit le reste de son équipe. Il reparût à leurs yeux, quittant son invisibilité. Il était pâle, encore plus pâle qu’à l’accoutumé, mais il ne trembla pas lorsqu’il affirma.

« Il faut faire vite… ils ont construit un monolithe… Il sera bientôt là… Il faut faire vite… »

C’est à ce moment là que le ciel s’obscurcit au-dessus de leurs têtes, mais contre toute attente d’un nouveau mauvais présage, ce fut au contraire l’annonciation de l’arrivée soudaine des renforts tant espérés. Une compagnie entière de cavaliers wyverns volait au dessus d’eux, descendant au fur et à mesure pour venir les rejoindre tandis qu’autours d’eux, les serviteurs de Moloch venaient de toutes parts du quartier, sortant des ruelles, des maisons, des égouts pour s’agglutiner vers leur maître… La bataille était à présent inévitable…
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Ven 12 Mai - 19:49
Un cavalier wyvern se posa près de notre groupe. Après cet instant de pure angoisse, simplement face à une putain de porte! Ce fut un élément perturbateur bienvenue.

"Il nous a dit que vous auriez besoin d'aide. La reine approche avec toute la chevalerie! Alors faite ce que vous devez les urukéens et membres de l'ordre, POUR LA REINE ET LE GOTHLAND!" Clama ce qui devait être le commandant de cette compagnie dans on armure de plates étincelante en levant un marteau de guerre qui me fit l'envier.

Les corrompus approchaient pas dizaines, mais les cavaliers wyvern firent étalage de leurs réputation. De pourquoi il était l'élite de tout le royaume. Il y'avait un gouffre colossal en terme de puissances entre eux et la plupart d'entre nous. Leurs commandant balayait les corrompus de son marteau avec une tel agilité qu'ont aurait pu croire que son arme était légère comme de l'étain. Fort de leurs corruption et de leurs nombre, l'ennemi tenait, mais ils avaient enfin trouvé à qui se frotter!

Mais malgré cela... Un seul regard vers les ténèbres au delà des portes de bois et de fer de cette cathédrale et mon courage fut souffler comme une forge depuis longtemps éteinte. Nous tremblions tous hormi Talion. Les brises du vents étaient comme des murmures menaçant et fétide qui semblait être l'inspiration de la gueule de ce lieu maudit.


"RRRAAAAAHHHH!!!" Je hurlais, puisant dans tout ce que j'avais d'inconscience. Je me rappela avec force les corps mutilé des milliers d'habitants de ces lieux. "Que les 44 ciel ai mon âme à jamais si je fuis! Je rejoindrais mes ancêtre en me battant!"

Et je cours en hurlant, moitié de peur, moitié d'inconscience. Droit vers la gueule béante de ce lieu abandonné des dieux. L'obscurité m'envahi, le froid et l'odeur insoutenable de milliers de corps se décomposant. EN y entrant, je ne vis que l'obélisque...

L'obélisque... Elle émanait d'une lumière doucereuse... l'obélisque Elle voulait nous aider... Elle était là pour nous. l'obélisque allait nous unir tous, et plus personnes ne mourraient, ne souffriraient...
Je m'étais arrêté. Je n'entendais que de manière lointaine les bruits autours de moi. Quelqu'un me criait dessus. Je levais mon marteau, fixant reinhardt qui aboyait vers moi. Il était méchant, pourquoi devait ont accepter qu'il soit unis à l'obélisque? Oui, c'était ce Reinhardt le véritable ennemi, lui qui braillait et nous insultaient depuis notre arrivé. alors pourquoi l'accepter auprès de l'obélisque? je sentis à peine ma main dégainer ma dague, l'acier frotta contre le cuir du fourreau attacher à mon torse. Mais je sentis alors quelque chose qui me bloqua, cela s'était enrouler contre mes hanches. une petite chose fragile, avec des oreilles pointu. Reinhardt était enlacé par une sorte de grande cape d'ombre aussi... Je vis mon miroir dans les yeux envahi par la rage de l'humain vieillissant. La haine, indicible, profonde.

Le petit elfe me gênait, je voulais tuer Reinhardt, j'en avais le droit et même le pouvoir après tout! Et si je tuait ce petit être aussi? Comment appelait ont déjà ces choses chétive et pleurnicharde?

"Frère, par nos mères réveille toi!" Hurla une voix. "Ne voit tu pas l'enfant?!"

Un enfant? C'est donc cela? Un enfant.. Un enfant... Ma dague était figé à quelques centimètres de sa gorge. Les bras puissant de Sigrid s'était enrouler contre les miens pour me retenir. ET je voyais les inquisiteurs tenter avec difficulté de tenir Reinhardt, qui semblait fou. Fou. Je lâchais l'arme qui tomba au sol, dans un cliquètement de métal sinistre. Ma poitrine se souleva rapidement et frénétiquement sous mon souffle court et apeuré. J'étais à deux doigts, de tuer un enfant! Je posa ma main libre sur l'épaule de Calon et l'invita à me lâcher.

"Ca va aller, mais tu doigts rester loin de moi. Tonton Chono va régler tout ça." je lui dis sombrement.

Les inquisiteurs avaient finit par ramener Reihnardt aussi à un semblant de contrôle. Je libéra mon bras de Sigrid avec un sourire fou, mais sans brusquerie. j'appréciais cette femme. Mon frère vint à ma droite et posa sa main sur mon épaule, son visage parcouru de lignes de magie bleuté et d'origine spirituelle.

En face, sortant des brumes verdâtre qui émanait de l'obélisque impie, sortirent huit silhouette, tordu, inhumaine, leurs yeux parfois aux delà de la pairs, luisant de malveillance. Il tenait des armes d'un métal qui sembla tout aussi corrompu qu'eux.

"Ceux là, sont presque devenu démon. Si nous mourrons, nos âmes ouvriront la brèche pour Moloch." Informa la voix désincarné de Muukhai dont les yeux maintenant luisant d'énergie bleu fixaient les horreurs.
justice:

Une sorte de ligne fébrile s'étaient formé, les proto démon devant nous se léchant les babines, et nous, tremblant sous le poids de nos émotions chaotiques. Je tapais alors du pied. Dans ma langue maternelle gutturale, je commença à chanter le chant des ancêtres guerriers. Je tapais du pieds droit une deuxième fois, suivis par Muukhai, sa désincarné faisant écho à mon chant. Ce n'était pas un appel à la purge, c'était un appel à nos ancêtre, à leurs esprits, et en ce lieux où la barrière spirituelle était désormais si fine, ils ne tardèrent pas à nous répondre. Le chant se répercuta en écho alors que les silhouettes des nomades de l'ouest se faisaient visible autours de nous. Quand les démons hurlèrent en crachant ignominie et malédiction. Nos voix répondirent à l'unisson.

"Bidend uur khilen!" Ce qui pouvait se traduire grossièrement par "à nous la rage!"

I'm going to fuck you:

Et rage il y eu. Mon frère Muukhai, complètement submergé par l'esprit de Justice, une entité spirituelle ayant obtenu asile dans son corps. L'être, comme son nom l'indiquait, était un être de la justice et décupla la force de Muukhai. Moi, je ne me souviens plus beaucoup, des bribes, des images figé comme des tableaux d'un palais du Midland. Je ne réfléchissais même plus. Dans ma tête ne résonnait qu'un seul mot à ce moment. "Tuer." Bien sûr, des lames acérés mon mordu de leurs crocs brûlant de douleurs. Mais cela attisait cette haine en moi. ET j'ai frappé, frappé, frappé encore et encore. Si bien que mon marteau s'est briser sous la force de mes coups. Alors j'ai combattu avec ma dague et ma magie. Quand la dague s'est brisé, j'ai invoqué dans mes mains des lames d'un feu si pur qu'il en était bleu. Mon armure à été brisé, mes runes, fondant à force d'utilisation. J'étais couvert d'un mélange de mon sang, de celui de démon et de brûlure à la douleurs atroces. Dès que l'un de nous avait vaincu un de ces prot démon, nous frappions comme des fou furieux l'obélisques. Des bloques de pierre de la cathédrale furent découper par un feu destructeur pour les faire s'écraser sur le monument hérétique. Des bras puissant lancèrent tout sur cette abomination, dont l'orgue même du lieux!
Je n'avais pas confiance du temps, mais quand la lumière des portes de la cathédrale s'ouvrant à nouveau nous baignèrent... Nous étions un groupe exsangue. EN sang, blessé au delà de toutes imagination. Plus de magie, plus de force dans nos muscle. mais debout au dessus des gravats de l'obélisque, mit en pièce, morceau par morceau.

rage:

Il est fort à parier que nous passerons de nombreux jours pris en charge par des guérisseurs de manière intensive. Que des membres de l'ordre vont débarquer en masse pour nous tester, demander notre récit. J'espérais simplement que Talion, plus habitué à la folie meurtrière, est retenu plus que nous de tout ça.
Là, alors que les bras de nombreux chevalier me penche en arrière vers une civière, j'ai le regard vide. Calon me tiens la main, en même temps que celle de Sigrid. Mais je ne peut plus attendre... l'inconscience m'emmène.
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Ven 19 Mai - 14:04
La folie, ses camarades étaient tombés dans la folie la plus pure et la plus intense. Il n’était rien demeuré de leur esprit sur l’instant, rien d’autre que des instincts primitifs et des pensées fugaces, perverties par le mal. Talion avait déjà vécu ce moment, il l’avait vu, il y a longtemps, quelques années auparavant. L’espace d’un instant, des bribes de souvenir lui revinrent.

Du sang… du sang plein les mains alors que ses doigts s’enfonçaient dans les yeux de son camarade inerte. Comment en était-il arrivé là ? À quel moment son esprit s’était-il égaré pour que d’un instant à l’autre, il se retrouva en train de massacrer un homme qu’il avait côtoyé depuis des années ? Pourquoi y avait-il toutes ces flammes qui dansaient autour de lui ? Et cette odeur âcre de sang et de fumée qui envahissait tout le village ? Que s’était-il passé ? Talion n’arrivait plus à se souvenir.

L’erreur ne se reproduirait cependant pas, cette fois. Talion restait maître de son esprit, même si quelque chose en lui hurlait, cela hurlait de vouloir sortir, cette chose immonde, tapie dans son cœur. Il vit rapidement la situation dégénérer quand Reinhardt et Chono perdirent tous deux la raison et se firent face pour un duel à mort sans le moindre préambule. Ils allaient s’entretuer, laissant leurs instincts prendre le dessus. L’ancien inquisiteur prévint ses camarades et le carnage fut évité de justesse.

Derrière eux, ce n’était pas mieux, même si les cavaliers du Gothland étaient assez éloignés de l’obélisque maudit pour ne ressentir qu’une faible perturbation, le combat était acharné et certains d’entre eux furent désarçonnés, blessés, voir tués. Les wyverns les accompagnant n’étaient pas non plus à l’abri de l’assaut des démons, mais elles avaient l’avantage de pouvoir broyer ces monstres d’un coup de crocs.

En vérité, si tout le monde finit par tenir bon mentalement, ce fut notamment par l’intervention silencieuse et méconnue de Linke qui, au prix de très nombreux efforts, réussit à canaliser les esprits vers leur nature la plus civilisée, autrement de quoi, tous auraient probablement sombré dans la folie la plus chaotique, jusqu’à en perdre leur identité propre. La possession leur fut ainsi évitée, mais Linke, lui, dut lutter contre cette force invisible qui tentait par tous les moyens de les envahir. Cette prouesse eut cependant un effet secondaire sur tous. C’est à partir de ce moment là que les souvenirs des uns et des autres devinrent flous, comme si les événements qui se produisirent furent trop éprouvants pour leurs esprits.

Talion était certain que le groupe affronta un autre de mutants démoniaque, que la rage des Mages de Fer et la volonté des inquisiteurs se déferla sur ces entités immondes. Puis une vague de flou à nouveau, un mélange de cris, de coups, de sang, de larmes… C’était avant qu’une lumière intense ne perce les ténèbres.

L’inspecteur était halletant, couvert de sang et pas que le sien. Ses autres camarades ne tenaient déjà plus debout alors qu’une imposante et immonde créature avait surgit des décombres qui écrasaient littéralement le monolithe. Elle était titanesque, une horrible fusion d’un corps de cheval à huit pattes qui étaient disposées comme celles d’une araignée, ce qui lui donnait à la fois allure grotesque et terrifiante, et d’un buste humain à l’aspect bleuâtre cadavérique derrière lequel se trouvaient d’immenses ailes de chiroptère (chauve-souris). Son visage était défiguré, porcin, avec une teinte de peau laiteuse, semblable à celle d’un cadavre en décomposition. Son souffle fétide emplissait la pièce et Talion faillit perdre connaissance à son tour. Les tentacules au bout des bras de la bête se tendirent vers lui. L’inspecteur n’arrivait plus à bouger, il était horrifié… Il décela sous les pierres effondrées de la cathédral la lueur du monolithe encore… vivant. N’avait-il pas été détruit ?

Alors que Talion était au bord du désespoir ultime, un puissant rayon de lumière incandescente s’abattit sur le démon qui hurla si puissamment qu’il cru un instant que son esprit allait en être brisé. Il tomba, un genou à terre, avant de remarquer l’ombre d’un midgardien passant par l’ouverture béante dans le toit de la cathédral tandis que l’abomination se tordait de douleur et disparaissait dans la vive lumière blanche. l’inspecteur crut halluciner à la vue de l’être céleste, lui prétant une double paire d’ailes aux plumes aussi blanches que la neige immaculée des sommets du Nidavellir. Tout fut avalé et purgé dans le feu blanc et purificateur de ce jugement céleste qui s’était abattu et Talion eut du mal à garder les yeux ouverts.


Quelques instant plus tard, il se trouvait auréolé de lumière, assis sur un banc de pierre qui avait échappé au carnage. Face à lui, se trouvait l’une des créatures les plus magnifiques qu’il ne lui fut donné de voir. Un visage féminin à la peau sombre, si sombre qu’elle semblait presque noire, encadré d’une chevelure à la couleur argentée le fixait de son regard d’un bleu intense, d’une douceur infinie, si doux que même la noirceur et l’amertume habituelles de l’inspecteur s’en trouvaient adoucies. Elle devait avoir une quarantaine d’année environ, et son allure ainsi que son attitude s’en trouvait toute maternelle.

« Comment vous sentez-vous, Talion ? » lui demanda-t-elle d’une voix si agréable que l’inspecteur la crue tout d’abord irréelle.
« C… Comment connaissez-vous mon nom ? » bégaya-t-il avec stupeur.
« Soyez rassuré, Talion. Je vais veiller sur vous et vos amis. » déclara-t-elle, ignorant la question.

L’inspecteur regarda tout autour de lui et s’aperçut alors que l’armée du Gothland avait déjà investi les lieux et que ses compagnons les plus invalides étaient déjà transportés sur des civières.

« Que… Que s’est-il passé ? » demanda Talion, visiblement confus.
« Vous ne vous souvenez de rien ? » s’étonna la femme d’age mûr.
« C’est très vague… Je… Je me souviens du monolithe, des possédés… puis le démon… et ensuite cette lumière blanche et aveuglante, tout a brûlé dans ce feu céleste… Et vous… Vous… Vous voliez !
- Vous avez donc vu mon intervention. » constata l’inconnue, avec une joie réservée.
« Qui êtes-vous ? » s’étonna soudainement Talion.
« Je me nomme Déva, Gardienne de l’Ordre. On dirait que je suis arrivée In extremis. » déclara-t-elle avec son doux sourire.

Talion resta sans mot, mais il comprenait à présent mieux la puissance de cette femme : une Gardienne. Seule une Gardienne aurait pu faire déferler autant de puissance… Il l’observa plus attentivement et remarqua alors sur le front de la noble dame une marque argentée, un symbole qu’il reconnut presque aussitôt.

« Vous… vous êtes une…
- Gardienne, oui.
- Heu… Oui… mais… vous… vous êtes aussi une… »

Talion baissa la voix et susurra le mot comme pour que personne d’autre ne l’entende.

« Une marquée… »

Le visage de Déva exprima l’espace d’un court instant un certain embarras mais elle ne se départit pas de son sourire. Elle posa une main sur l’épaule de Talion qui, pour une fois dans toute sa vie, ne repoussa pas le contact physique.

« Ce n’est pas vraiment un secret, mais si vous pouviez éviter le sujet… » demanda poliment Déva.
« Oh… pardon… Mais… J’ai… du mal à faire confiance à…
- À à peu près tout le monde, si j’en crois ce qu’on m’a dit de vous ! Pourtant, la confiance que l’Ordre a placé en moi pour être une Gardienne devrait vous suffire.
- Je… heu… oui, bien évidemment… » dût lui concéder Talion.
« Venez, Talion ! Sortons d’ici ! Les lieux ne sont plus très sûrs après tous les dégâts que vous avez causé à l’architecture de la cathédral. On va s’occuper de vos compagnons, ils seront remis sur pieds avec mes soins. »

Étrangement, Talion ne douta pas de ses mots. Le sourire de Déva semblait avoir une influence sur son esprit pour le moment encore affaibli par tout ce qu’il avait vécu. L’inspecteur obéit sans poser plus de question et quitta les lieux, escorté par la Gardienne et les soldats goths. Il aperçut, en quittant l’endroit, que les cadavres des malheureuses personnes qui avaient été mutées, avaient retrouvé une apparence humaine, bien qu’il n’en resta pas grand-chose. Cette vision le troubla et il eut l’air abattu. Déva le prit contre elle, tout en lui murmurant des paroles rassurantes.

« Ne regardez pas cela, Talion. Concentrez-vous sur ma voix. Vous avez fait ce qu’il fallait, vous avez bien agi. Je suis fière de vous. Tout est fini à présent, vous êtes en sécurité. »

Talion se contenta de hocher la tête. Il était devenu plus serein, plus apaisé. Les événements qui s’étaient déroulés ne lui semblèrent plus qu’un lointain souvenir. La magie de Déva faisait son effet. Elle avait la capacité de rendre les souvenirs moins insupportable. Ce n’est pas qu’elle les effaçait, non, cela n’aurait pas permis à ceux qui ont vécu ces terribles moment de s’endurcir, disons plutôt que cela les rendaient plus supportables, comme les souvenirs étaient archivés, compartimentés dans une section de l’esprit afin qu’ils soient traités avec plus de sérénité. C’était une sensation étrange mais agréable. L’inspecteur ne le savait pas, mais la magie de Déva agissait déjà sur tous ses camarades d’infortune.
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Dim 21 Mai - 11:03
Vous ai je manquer? Bien sûr que je vous ai manquer. Promis, quand nous parlerons plus en détails de Caïn, vous m'aurez à plein temps mes chers spectateurs! mais pour le moment, parlons de Chono.

En effet, l'arrivé d'une gardienne avait instantanément changer la donne dans la bataille qui serait connu plus tard comme la bataille de "Votre père Von Kaiser" du nom de la cathédrale. Face à un démon comme celui ayant réussis à passé au dernier moment avant la destruction de l'obélisque la capitale aurait été dans un état de guerre sauvage, et si il est sûr que face à un seul démon, la victoire était possible pour le Gothland, le nombre de pertes auraient été catastrophique pour ce pays déjà en proie à des raid venu du sud. La reine était d'ailleurs une puissante guerrière et avait couvert la gardienne avec ses chevaliers d'élites durant le duel finale, éradiquant les dernière s traces de l'infection démoniaque.

les soldats avait réquisitionner les bâtiments proches et en avaient fait des hôpitaux de campagnes, tout les guérisseurs avaient été convoqué sur le champs, même si il avait fallu que les soldats les portes eux même. C'est dans un de ces bâtiments reconvertis, auparavant une auberge, que dans la grande salle ont s'occupait de la brigade de Talion et des mages de fer. l'endroit grouillait d'activité, en effet, les guérisseurs se relayaient pour maintenir en vie les guerriers. Deva étant auparavant en plein duel mortel, ils avaient tout donné pour gagner du temps jusqu'à son retour.

Et les fruits du combat n'étaient pas agréable à voir. Des âmes dont la lumière vacillaient dangereusement sous la force quelle avaient sacrifié à un combat perdu d'avance. Des corps commotionné, des os brisé, des peaux lacérés et brûlé. Les Mages de soins de la couronnes avaient ordonné de les maintenir en inconscience... Quand Sigrid, vaillante parmi les brave et Chono avait repris conscience, al douleurs avaient été telle de leurs blessures, que leurs hurlements avaient passé les épais murs de pierres, leurs contorsions de souffrances risquant de les blessé encore plus. Il avait fallu une douzaines de chevaliers pours les tenir sur leurs lits le temps que les mages puissent les renvoyer au sommeil.

Calon, le petit elfe, était le seul à en être sortis presque indemne, malgré qu'il est tenter aussi de se battre sur le dos de brioche. Mais son visage était à présent couvert de bandages, les mages préférant alloué l'énergie magique aux autres. Antarès le nécromancien était resté près du jeune garçon. Attendant son heure.

Voici donc ce que verrais Talion en entrant accompagné de cette marqué. Mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, un grand féra cornu passa sur le côté en s'excusant avec gêne, précédé d'une jeune femmes aux yeux doré et aux cheveux d'un noirs d'encre.
Oui vous les connaissez, Khattu et Atlan! relativement proche et la mage ayant sentis l'approche nauséabonde du démon et l'aura de la gardienne avaient couru droit vers Germania depuis le petit village à quelques kilomètres d'ici où ils étaient en mission d'escorte.

Atlan s'assit entre les lits de Chono et Muukhai, et dans un geste rare, aussi rare que les éclipse du soleil. Elle pris la main de ses deux frères et attendit. Khattu lui, Bananes flambé accroché à son épaule, et silencieux, se tourna vers la gardienne qui approchait, saluant avec respect. Avant de se tourner vers Calon, rassurant le jeune garçons, la force tranquille émanant de ce féra pourtant massif, fit éclaté en sanglot le petit être alors qu'il tentait de raconter ce qu'il s'était passer. Et khattu qui posa sa grande paluche sur ses cheveux, le rassurant. Mais là n'est pas le plus... Croustillant de ce moment bien sûr.

Deva et Antares se fixaient avec une certaines intensité. Ce dernier, eu un sourire sous sa capuche avant de déclarer.

"Je suis en effet mort, enfin, je le saurait totalement d'ici quinze petites minutes."
Ria t'il lui même de son état.

Elle lui fit remarquer, qu'un tel sort, était loin de sa capacité et sa maitrise, d'après les documents officiels. le nécromancien ria à nouveau tristement avant de répondre.

"En effet, ont m'a aidé..."

Elle lui demanda bien sûr qui, avant d'insinuer que c'était peut être l'assassin.

"Perspicace milady. Oui, nous avons passé un marché. C'était désespéré mais bon, je n'avais plus grand chose à perdre."

Bien sûr, elle en demanda les termes.

"Je cachais les enfants survivants sous la garde de mes invocations et quand un groupes de survivants assez puissant se formaient, je les envoyais vers la cathédrale, assurant que c'était le seul moyen de survivre, qu'il fallait vaincre. Il est vrai, quue sur les quatre groupes trouvé, les trois premiers étaient trop faibles, mais comme dit, nous devions gagner du temps à tout prix. ET les trois premiers en ont offert. Vaincus certes, mais ayant endommagé l'obélisques, retardant son déclenchement. Marbh pensait que ce derniers groupe pourrait réussir, j'en était moins convaincu. Mais, dans un sens, lui et moi avions raison."
révéla le nécromancien.

Mais, c'était là des aveux bien mal avisé, dans cette petite pièce, si la gardienne et Talion l'avait entendu, Khattu et Atlan n'en avaient pas raté un mot. Si le grand féra, ne pouvais se lever pour broyer le mort en sursis dans sa main, Atlan, n'avais aucun handicap, et celle ci filant à travers la dimension spirituelle pour arriver devant le mage noir, elle usa d'un sort qui fit apparaitre un main spectrale du néant et qui enserra la gorge de l'individu.

"Vous avez voulu sacrifiez mes frères!" Rugit elle au comble de la colère.

Bien sûr, c'était inutile, l'homme allait mourir quoiqu'il advienne. Mais peut être Deva souhaiterais en apprendre plus avant qu'il ne trépasse. Une chance que sa puissance lui permette d'amener les gens à des états émotionnelles plus... Stable diront nous. cela dit, c'est à double tranchant, une fois libéré de son aura, pas sûr que la guilde apprécie ce genre de méthode, et les relations entre eux et l'ordre est déjà... Instable.
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Lun 29 Mai - 18:50
La tension était à son comble, les révélations d’Antarès avaient provoqué une vive émotion auprès des compagnons de Chono. Des sacrifices, voilà tout ce que leur groupe représentait pour lui, des pions à envoyer au massacre pour gagner du temps. La colère d’Atlan explosa et même si le nécromancien n’en avait plus pour très longtemps à vivre, elle allait sans doute lui faire passer les pires minutes de sa vie… ou plutôt de sa non-vie. Déva allait intervenir, tout naturellement, pour calmer le jeu, mais le problème survint d’ailleurs. Brutalement, sans prévenir, Talion dégaina son arme à feu et tira dans la jambe du nécroman qui poussa un hurlement de douleur alors que sa chair lui était arraché avec une violence insupportable.

« J’en ai rien à foutre qu’il ne te reste que quelques minutes à vivre, je vais te buter, mon gars !
- Talion ! Non ! Arrêtez, je vous en conjure ! » s’interposa Déva.
« Rien à foutre ! Il va payer pour nous avoir envoyé au casse-pipe ! Peu importe qu’il ait ou non sauvé des gamins, il a envoyé des gens vers une mort certaine ! Si je n’étais pas aussi épuisé, j’aurai commandé à Albericht de l’étrangler, ce fumier ! Atlan, vous pourriez me rendre un service en lui brisant l’autre jambe ?
- Non ! Arrêtez ! Cela suffit, de toutes manière il est condamné ! Qu’est-ce que cela changerait ? » argumenta Déva.
« Raison de plus ! On ne fera qu’accélérer le processus ! » pesta Talion.
« Il s’agirait alors d’un meurtre ! Voulez-vous vraiment vous rendre coupable de cela ? »
« Peut-on réellement parler d’un meurtre quand il s’agit de tuer quelqu’un de déjà mort ? Allez-y, Atlan, faites le souffrir, ça lui apprendra à nous envoyer mes amis et moi dans le pire des enfers ! »

Déva sembla à la fois horrifiée par le comportement de Talion et surprise que ce dernier parle « d’amis ». De ce qu’elle en savait, Talion n’avait jamais considéré personne comme « ami ». Devait-elle s’en réjouir ou s’en inquiéter ? En tout cas, elle hésitait à user de sa magie pour apaiser tous ces esprits échauffés. Son pouvoir était grand mais avait certaines limites. Une fois que ses effets étaient dissipés, la personne sous influence pouvait s’en rendre compte après coup, et puis dans le cas présent, face à un tel désir de vengeance, il était difficile pour elle de changer la volonté de la cible. Hors, Talion et Atlan semblait avoir une volonté de tuer telle qu’elle doutait que son pouvoir ait un quelconque effet.

« C’était nécessaire pour empêcher la corruption de se répandre ! » se défendit Antarès en pestant de douleur malgré son calme apparent. « Vous avez finalement réussi ! Et n’essayez pas de me faire la morale. Vous, les inquisiteurs, vous ne faites pas mieux ! Tout comme nous l’avons fait, vous êtes prêts à sacrifier des tas gens pour arriver à vos fins, quitte à brûler tout un quartier. C’est bien vous qui aviez l’idée, non ? » se moqua-t-il en fixant Talion.
« Je n’envoie pas des gens volontairement à la mort sans les prévenir, moi !
- Vous n’êtes qu’un hypocrite !
- Hypocrite c’est toujours mieux que meurtrier et manipulateur ! » cracha Talion qui perdait définitivement son sang froid.

S’il en avait eu encore l’énergie et la force, Talion se serait jeté sur Antarès, d’ailleurs Déva le tenait fermement d’un bras, le retenant de tout acte de ce genre. Elle savait que malgré son état, Talion était capable d’encore quelques mauvais coups…
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Mar 30 Mai - 0:22
C'était une situation très tendu. Atlan n'était pas connu pour être conciliante, ni pour être particulièrement compatissante. Si ce n'était ce gamin que Khattu protégeait de ses énormes bras, elle aurait mit en pièce ce cadavre en suspens. ET elle aurait probablement envoyer un coups de pieds bien sentis et précis dans les parties de Talion pour avoir eu l'idée de vouloir brûlé tout un quartier au lieu de sauver les habitants. Elle allait d'ailleurs se laisser aller à son plan initiale.

Un plan que la marqué avait bien sentit germé dans les émotions de la jeune femme aux yeux doré. Elle avait donc réussis à usé de magie pour soigner partiellement son chef, consciente que seule cet arcana avait l'autorité nécessaire pour ramener tout ce petit monde au calme.

"Assez!"

La voix du chef des nomades avait claqué, malgré la douleur qu'ont y entendait. Redressé avec difficulté en position assise, fixant les siens avec un regard d'acier froid. Il eu une quinet de toux avant de poursuivre.

"Il est déjà mort, et... Il a fait ce qui devait être fait pour la survie de Germania, même si je n'aime pas cette méthode. Cela a sauvé des vies. Talion, vous étiez prêt à sacrifier tout les survivants, sans être sûr que cela marcherait pour détruire cette saloperie... Nous n'avons pas vraiment de leçon à donner. Honorons le sacrifices des braves qui nous ont offert le temps de gagner. Khattu, ce petit à été très courageux, il est sous notre protection, accueillons le comme l'un des nôtres... Maintenant, mes forces me quitte, alors soyez gentils, et ne criez plus. Ont s'engueulera quand ont ira mieux."

Et il se laissa aller dans le lit où il était. Tombant dans un profond sommeil, agité plus tard par les souvenirs cauchemardesques des combats. Bien sûr, Antarès eu un petit sourire e ncoin, mais ne dit rien. Il ramassa plutôt sa jambes amputé sous le genoux, d'où ne s"écoulait pas la moindre goutte de sang. Et resta là, à attendre la fin.

"Pourquoi Marbh hait il tant les démons?" Demanda Déva au nécromancien.

"Il hait aussi les anges vous savez. Mais j'en ignore la cause. Il n'est pas très loquace vous savez. Mais, il est très puissant, je théorise, qu'il est largement capable de maitrisé votre arme spirituelle, sir Talion. Vous pourriez le vaincre en combat singulier probablement dame Déva... Mais prenez garde, Gardienne. Il maitrises des savoirs et des méthodes de combats étranges et anciennes. Fort à parier, qu'il saurait vous vaincre sans avoir à vous combattre haha..."
Ricanna le nécromancien, avant de se figer. La vie l'avait quitter, ou la mort l'avait enfin faucher.

"Quelle enfoiré!"
Jura Atlan.


Khattu avait poser ses paluches sur les oreilles du petit Calon pour le garder de ce langage. Il soupira et souria au jeune elfe qui caressait Brioche, lui aussi enroulé dans des bandages.

"Ont va s'occuper de toi, tu verra, notre maison est super. ET Brioches aura des camarade de jeu! T'en fait pas, Atlan est gentille enfaite, puis les autres sont tous plutôt amusant." Racontait le grand féra.

Un médecin vint auprès de la gardienne et lui annonça quelques nouvelles. Les blessures des mages de fer et des membres de la brigade 11 étaient profondes. Ils avaient brûler leurs énergie jusqu'à leurs âme pour survivre et combattre chaque seconde de plus que le destin leurs refusaient. Il fallait les amener à la citadelle, les confier aux mages sur place qui disposait de méthodes, d'artefact et d'installations plus puissantes et qui permettrait de les régénérer plus facilement et plus surement.
Atlan approcha à nouveau de la gardienne et annonça d'un ton, qui ne supporetrais nulle refus.

"Je viens avec eux... Khattu, tu ramène le petit à Nogoon, et tu ramène Nogoon aux portes de leurs ciatdelle."








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Jeu 8 Juin - 20:30
Il s’ensuivit une longue discussion quelque peu houleuse concernant Calon. La décision de l’emmener ailleurs auprès d’étrangers ne plut pas trop à Déva qui insista pour le prendre en charge tant qu’il ne serait pas complètement rétabli. Cela énerva évidemment Atlan qui ne le voyait pas de cet œil. Cependant, c’était la seule condition que la Gardienne imposa si la mage voulait les suivre jusqu’à la Citadelle. Il y eut alors quelques tensions avant que Sigrid ne débarque à son tour, malgré son état désastreux, afin de calmer le jeu.

« Et si vous lui demandiez son avis, au gosse ? Il a peut-être envie de rester avec nous, le temps de se décider, vous croyez pas ? »

Calon sembla quelque peu embarrassé mais la réponse fut plutôt simple et éloquente : Calon se dirigea vers Sigrid qu’il connaissait un peu mieux et déclara.

« J’aimerai bien en discuter avec Chono, avant…
- C’est bien ce que je pensais… » déclara Sigrid. « Viens, on va veiller sur lui. »

Sigrid prit le jeune adolescent avec elle et l’emmena auprès de Chono qui était toujours inconscient, avant wque tout le monde ne soit déplacé avec soin vers le portail qui les mènerait à la Citadelle, en compagnie d’Atlan qui les suivit sans en démordre. Seul Khattu repartit de son côté pour faire déplacer le Nogoon vers la Citadelle.

« Tu vas rejoindre les Mages de Fer après ça ? » demanda Sigrid à Calon.
« Je ne sais pas trop… mais je vous dois la vie à tous. 
- Non, tu nous dois rien du tout, Calon. Tu fais c’que tu veux, tu peux tout aussi bien rejoindre l’Ordre que les Mages de Fer. Je suis sûre que Chono prendra soin de toi. C’est un bon gars.
- Tu l’aimes bien ? » lui demanda Calon.
« Ouais, oh ! T’emballe pas ! C’est juste qu’il est sympa et que c’est un bon guerrier. Mais bon, je lui demanderai quand même un droit de visite à défaut d’avoir la garde partagée ! » plaisanta-t-elle.

Calon se mit à rire franchement avant de déclarer :

« Ah ah ! T’es con !
- Hé hé ! Je sais ! Mais reste poli, sinon j’te brise les genoux… enfin quand je pourrais bouger mon bras… » dit-elle avec un tel sérieux que Calon ne sut si elle plaisantait ou non. « Non mais c’est bon, je plaisante ! Relax, gamin ! Quand on sera là-bas, on ira boire une petite bière au mess !
- Mais… Je suis pas encore majeur !
- On s’en fout ! Ça te fera pousser les poils de barbe ! Puis après c’que t’as vécu, t’auras bien le droit à un traitement de faveur !
- Heu… ok ! Je suis pas sûr de savoir ce que ça veut dire, mais ok ! »

Sigrid donna une petite tape dans le dos à Calon et lui fit un sourire rassurant. Bientôt, tout irait mieux, le temps effacerait ces mauvais souvenirs, le temps emporterait ce cauchemar loin de sa conscience, quoiqu’il en garderait toujours une trace, quelque part dans son esprit. Aucun d’entre eux ne sera plus jamais le même après cette douloureuse et traumatisante expérience, mais ils continueront d’avancer, avec la certitude qu’ils pourront compter les uns sur les autres. Cependant, ce n’était peut-être pas la dernière fois qu’ils auraient affaire à ce genre d’horreur sans nom.



La suite, prochainement, à la Citadelle !
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