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la reconstruction de Southlane 15 Fenmon 250 C.O

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Mer 5 Oct - 23:09
Southlane... Fenrir en avait entendu parler de ce village frontalier. C'était même l'un des plus importants point de défense si on ne compte pas les différents fortins installer à la frontière pour repousser les invasions du sud. Il avait entendu la situation par l'un des membres de sa guilde qui était partir rechercher des informations sur un potentiel travail. Le chef de guilde félicita la femme qui était une ancienne garde de la capitale des goths qui s'appelle Erwina. Il y alla avec elle vers Southlane. Il avait pris haty comme monture en sachant qu'il serait important là-bas au vu de sa force et surtout à ses sens aiguiser pour repérer un éventuel danger. Aux lieux des 12 jours de marches depuis la capitale, il n'eut qu'une semaine de marche, car les montures ont permis de voyager plus rapidement. Fenrir a utilisé ses connaissances sur la chasse pour tuer du gibier pour les approvisionner durant le trajet. Une fois arrivé en vue du village. Fenrir s'arrêta à la lisière de la forêt et regarda Erwina qui était en train de boire une gorgée de sa gourde de vin.

Bon on est arrivé... par contre, il faudrait que tu les préviennes avant que j'arrive. Sinon je sens que je fais me faire tirer dessus.

Erwina soupira grandement avant de ranger sa gourde et de dire avec un petit ton sarcastique.

]En même temps, quelle idée de se ramener sur un loup de givre. Tout le monde sait qu'il a que les Vigridtiens qui peuvent les montés... Enfin, j'y fait et heureusement que je suis là pour sortir tes miches de là.

Puis elle se met au galop vers Southlane alors que le géant se retient de rire tout en esquivant un sourire. Il savait que la soldate était quelqu'un de loyal. Il l'avait vu la première fois quand il a créé la guilde des guetteurs de givres à l'un des batiments officiels de l'ordre à Germania. Il prit sa gourde d'eau pour boire une gorgée quand il entendit Erwina

EH CHEF !! TU PEUX RAMENER TON P'TIT CUL !!


Fenrir cracha un peu d'eau quand il entendit cela et se met à rire. Il tapota le flanc de Haty avec sa main gauche pour lui faire signe d'avancer. Puis il arriva rapidement à l'entré du village. Il remarqua à quel point il est en désolation. Il comprit rapidement pourquoi ils ont besoin de gens pour reconstruire. Il remarqua le nombre d'habitant qui avait leur arme à la main quand il est arrivé. Il descendit d'Haty et dit

Je suis Fenrir Briseos, chef de la guilde des guetteurs de givres. Moi et ma collègue sommes là pour vous aider à reconstruire votre village.

Les habitants ne disent rien, mais un vieil homme bien armuré et équiper dit calmement tout en faisant signe de rester calme.

Je suis Harold, le jarl de ce lieu. J'apprécie votre aide, mais je pense pas que vous nous serais utile en tant que maçon ?

Le géant hocha les épaules tout en soupirant, car il n'avait aucune personne qui avait de véritable talent pour la maçonnerie. Puis il regarda l'ancien en lui répondant sur un ton sincère.

C'est vrai, mais je peux vous aider physiquement et puis je connais très bien la mise en place de pièges pour défendre la ville et ma camarade a quelques connaissances de maçonnerie.

Harold esquiva un sourire avant de dire avec un ton un peu plus joyeux.

Bien alors soyer le bienvenus à Southlane. Vous pouvez dormir à l'auberge, vous êtes les seuls à être arriver pour le moment. Donc vous êtes bien le bienvenu.

Puis, il s'en alla tout en ordonnant aux autres villageois de retourner travailler. Fenrir fait craqué ses articulations, car il compris que ça allait prendre pas mal de temps.
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Sam 8 Oct - 16:34
Fenrir, Erwina et toi commencez à donner un coup de main pour la reconstruction du village. Au début, tu sens que les villageois sont plutôt tendus et méfiants. Certains vous gardent à l’œil et n’osent pas vous laisser seul à un endroit. Vous êtes constamment surveillés. Cependant, les heures passent et la population comprend que vous n’êtes pas des imposteurs. Les compétences d’Erwina en construction sont très précieuses pour les ouvriers et les travaux se font dans des conditions relativement bonnes. Pour ta part, Fenrir, tes capacités physiques sont mises à profit en tant qu’ouvrier et sont très appréciées. Certains commencent à te surnomme « le Colosse » en raison de ton physique et de la force dont tu fais preuve.

Le premier jour se déroule sans incident. Le chef du village, Harold, le vieil homme qui t’a accueilli au départ, est satisfait de vos efforts à ta compagne et toi. Vous avez été nourris et logés chez lui, et ses enfants qui sont adultes. Tu as appris lors de cette première journée, et lors du repas chez Harold, que le village est principalement composé de guerriers, habitués aux raids des pillards vigridiens. Ils ont d’ailleurs été particulièrement méfiants envers Haty, ton loup de givre, puisqu’ils n’ont vu que des vigridiens en chevaucher. Le doute dissipé, ils ont finalement accepté la présence de la créature qui a même eu le droit à une gamelle de nourriture, de l’eau, et tout le confort qu’on puisse offrir à un loup de givre. D’ailleurs, Haty a été utile lors des travaux, puisqu’il a servit de bête de somme, gagnant ainsi le respect des ouvriers.

Erwina et toi sentaient cependant que les Southlanais ne sont pas rassurés. Ils sont nerveux. Il y a quelque chose qui cloche mais vous n’arrivez pas à savoir quoi exactement. C’est au moment d’aller se coucher que tu es brusquement arrêté par l’une des enfants d’Harold, Caitlin, une femme plutôt forte, de grande taille mais autant que toi. Elle a de longs cheveux blonds et des yeux d'un bleu glacial. Elle serait d'une beauté époustouflante si elle ne portait pas une terrible cicatrice qui lui barre la moitié du visage, comme si trois griffes le lui avaient entaillé. D’après ce que tu as compris lors de votre dîner, elle est aujourd’hui veuve, et mère de deux enfants. Son regard froid et dur plonge dans le tien et elle te dit d’une voix basse pour que personne d’autre n’entende :

« Nous ne sommes pas en sécurité, ici ! Mon père et confiant, mais moi pas ! Il pense que l’on pourra reconstruire le village et les fortifications à temps, mais ça fait déjà un moment que les pillards ne sont pas revenus. J’ai le sentiment qu’ils reviendront nous attaquer demain. Ils le font toujours les soirs de pleine lune, tous les mois ! Et demain soir, ce sera une nuit de pleine lune ! Vous devriez vous préparer au combat ou partir d’ici ! Mais vous devez savoir… Ils… Ils sont accompagnés d’une terrible créature, un monstre terrifiant, à moitié animale, à moitié humanoïde. Mais ça n’a rien à voir avec un féra… cette chose… Elle semble totalement déchaînée. Ils la lâche sur nous et en profitent pour tout détruire et nous piller pendant que l’on se fait massacrer. Cette bête a tué mon mari… Alors si vous vous sentez vraiment de taille, que vous êtes un vrai héro, vengez-le pour moi et je vous offrirai plus que ce que vous a promis mon père. »
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Sam 8 Oct - 19:05
Fenrir s'était montré prudent quand lui et son amie ont remarqué que quelques choses clochait. Il comptait les interroger demain matin et c'est quand il alla dormir qu'il vit cette femme qui s'appelait Caitlin. Il soutient le regard qu'elle lui envoyait, un regard franc et dur. Il la laissa parler et après qu'elle a parlée. Il réfléchit rapidement à la situation qu'elle venait de dire. Il ne pensait pas qu'une telle créature pouvait exister et surtout qu'elle serait aussi puissante pour occuper tout un village. Il se frotta la barbe avec sa main et répondit à voix basse.

Cette créature... elle fait quelle taille et surtout ils viennent toujours par le même chemin ou bien ils viennent de toutes les directions ? Toute information sera bonne à prendre et je prendrais des mesures pour réduire le nombre de pillard. Si malgré tout ça ne suffit pas, alors je m'occuperais de cette créature, par contre je ne pourrais rien faire seul contre les vigridiens... par contre vous pensez qu'ils s'enfuirons si je tue leur carte maitresse devant eux avant qu'ils arrivent au village ou pas ? Je sais qu'ils ont un certain sens de l'honneur et j'aimerais utiliser ça contre eux. Histoire de gagner un peu de temps pour ici

Durant tout le temps que je parle, je reste calme et sérieux puis je réfléchis pour la récompense avant de me dire que ça serait mieux si on en discute après avoir réglé toutes ces emmerdes.

Caitlin, concernant la récompense. Pour le moment n'en parlons pas, je préfère qu'on en parle une fois que l'attaque sera repoussée pas avant... et aussi qui dans le village pourrait m'aider à installer des pièges ?
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Dim 9 Oct - 14:52
Caitlin réfléchit à toutes les questions que tu as posé, Fenrir, elle semble hésitante puis se met finalement à te répondre. Mais avant cela, elle te tire dans la chambre que tu vas occuper pour s’assurer que personne ne vous écoute. Vous n’êtes éclairés que par de simples bougies, il fait sombre, et la fille du jarl émet une aura mystérieuse dans cette ambiance sombre.

« Gunther et Izewald devraient pouvoir vous aider à installer des pièges. Ils sont experts dans le domaine. Je vous les présenterai demain ! » déclare-t-elle avec assurance.

Tu vois Caitlin retourner vers la porte d’entrée et l’ouvrir pour jeter un œil dehors. Il n’y a visiblement personne qui vous écoute. Elle referme la pièce et respire longuement avant de reprendre.

« Pour ce qui est des bandits, ils viennent tous depuis le sud en général. Ils sortent des bois mais pas avant que la Bête ne soit lâchée. C’est elle qui a détruit les murs et ravagé les maisons. Il n’y a plus que la demeure du jarl, mon père, encore debout et suffisamment grande pour accueillir ceux qui n’ont plus de toit. C’est sûrement cette maison que les pillards viseront la prochaine fois. Nous n’avons plus rien d’autre. Tout est ici. Je peux réunir tous nos guerriers pour faire face aux pillards, mais la Bête, elle… Nous ne sommes pas de taille à l’affronter. Ils ne sont pas si nombreux et si forts que ça. Si on arrive à abattre la Bête, je suis sûre qu’ils fuiront ! »
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Dim 9 Oct - 17:48
Fenrir l'écouta calmement et se dit qu'au vu ce qu'elle raconte. Ce n'est d'une simple bande de pillard avec une carte forte dans leurs mains. Ce sera plus simple que prévus si c'est le cas. Les vigridiens n'ont pas prévus qu'il sera là avec son loup de givre et Erwina. Il confiera la défense à sa camarade pendant qu'il tuera la créature. Il se met à sourire et dis calmement.

Merci pour toutes ses informations, ça me sera utile pour demain. Et pour la créature, je m'en occuperais, mais pour le moment, allons dormir, car la journée de demain sera très longue. Je me lèverais de bon matin pour ne pas perdre de temps.

J'ouvre la porte et je fais un signe de tête pour la remercier de m'avoir prévenu. Une fois que Caitlin soit sortir de la chambre. Le géant s'allongea dans le lit qui était un peu petit pour sa grande taille, mais il en avait l'habitude à force de dormir dans des lits trop petits. Il se dit que faire une fosse à pieux risquerais de prendre trop de temps surtout s'il a des éclaireurs ennemis qui viendraient en reconnaissance pour évaluer la situation. Si c'est vraiment le cas, il devra s'en occuper avant de mettre en place le moindre piège et puis il pourrait peut être retourné cette monstruosité contre eux. Puis il commença à s'endormir d'un lourd sommeil.

Le matin suivant, il se réveilla très tôt, car il avait toujours pris cette saine habitude de se lever tôt. Il se releva, s'étira pendant une dizaine de minutes avant de descendre tranquillement. Voyant qu'il n'a personne encore levé. Il prit un morceau de pain et un peu de viande comme petit déjeuner avant de sortir. Il appela Haty qui était sous ce qui restait d'une grange. Le loup vient rapidement et se laissa caresser par son maitre, puis le géant monta sur le loup de givre et alla dans la forêt. Il voulait voir les meilleurs endroits pour mettre des pièges et surtout essayer de trouver d'éventuelles éclaireurs. Il se reposa sur ses sens et regarda partout autour de lui tout en essayant de capter le moindre bruit suspect alors que Haty faisait de même tout en utilisant son odorat.

D'un seul coup, le loup se raidit et fonça dans la forêt, Fenrir ne dit rien se disant qu'il avait trouvé quelque chose. Quand le loup ralentit, le colosse vit que c'était un grand cerf que le loup a sentit. Il se retient de soupirer, pris un javelot avant de tapoter sur le flanc du loup pur lui faire signe de foncer. Le loup bondit aussitôt ce qui surprend totalement le cervidé qui tente de s'enfuir, mais le guerrier lança son javelot qui se planta avec force dans le corps de la proie au niveau du cœur. Au moment ou la créature tombe au sol, le goth descendit de sa monture, enleva son javelot et commença à vider le sang et les entrailles du cerf alors que le loup attendit tout en mangeant les entrailles de son cavalier lui donne. Fenrir se dit qu'il était temps de rentrer, mais qu'il resterais sur ses gardes au cas où.
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Mar 11 Oct - 7:25
A peine venions nous de résoudre l'énigme de la disparition des porcs du village de Khelq, prés de la frontière avec Frankreich, que le forgeron nous expliqua que le village de Sourthlane situé à la frontière sud subi de fréquentes attaques et à besoin à la fois d'aide pour se reconstruire mais qu'ils manquent ou vont manquer de matériaux et de vivres. Comme nous leur avons expliqué que nous apprécions ce style de vie nomade, emporter avec nous quelques caisses avec des outils et des couvertures ne nous pose aucun problème. S'ils sont en difficulté je pourrai toujours chasser sur le chemin.
Nous acceptâmes immédiatement cette seconde mission qui risque de déboucher sur une troisième car Paris et Hector sont imposants, forts et vigoureux quand à Lyndis et moi trouvons facilement des solutions à tout et sommes bien plus endurantes que nous n'en avons l'air, surtout moi qui malgré mon entraînement quotidien reste très mince. Mon fils et mes compagnons estiment que je devrai manger plus mais je soupçonne Paris et Hector d'avoir une fixette sur la nourriture et Lyndis est très protectrice vis à vis de Paris et moi.

Nous avons pris le temps de traverser le pays, observant le paysage, chassant par précaution pour économiser nos vivres (la viande salée et fumée se conserve bien), mais aussi laisser de l'intimité aux tourtereaux et nous entraîner, juste au cas où, même si nous n'avons jamais été attaqué, on ne sait jamais. Je me rends compte que nous formons un bon quatuor, car aucun d'entre nous n'a envie de se fixer quelque part mais aussi partageons ce même amour de la découverte que facilite le fait d'être nomade. Etre presqu'insaisissable, imprévisible dans nos mouvements tout en prenant le temps de découvrir le reste du monde. C'est à la fois romantique et stratégique.

Notre nouvel univers est encore plus varié et intéressant que ce que j'avais compris et ma curiosité me permet de communiquer plus facilement que prévu avec les autochtones, ça me rassure. La sociabilité de Lyndis vient à mon secours si je me coince sur quelque chose à savoir un bruit, une odeur, un mouvement furtif, une attitude et à nous deux nous arrivons à gagner leur confiance, à rassurer ce qui nous permet de résoudre les problèmes avant que cela ne dégénère, qu'ils aient recours à la vengeance donc avant que l'engrenage de la violence ne s'enclenche. Pour l'instant nous n'avons pas eu d'affaires étranges et cela me rassure car j'ai peur que cet univers subisse le même sort qu'Arcaëlle donc crains qu'une affaire en apparence banale ne cache un indice quelconque que cela ne se reproduise.

Nous montâmes notre camp à la tombée de la nuit à un peu moins d'un kilomètre du village donc déplions notre yourte légèrement modifiée par mes soins pour qu'elle soit à la fois plus légère donc plus facile à monter, plus confortable et plus rapide à chauffer (fallait changer de tissu et un poil modifier l'armature pour que le poids et la stabilité ressemble à celle de notre ancienne tente d'état major) puis pris ma forme d'aigle pour les repérages usuels (juste au cas où, on ne sait jamais quoi) pendant que Paris, Lyndis et Hector nous installent confortablement et commencent à préparer le reste du cerf chassé hier soir avec les champignons cueillis par Lyndis et moi sur la route.

Je pris de l'altitude afin de ne pas me faire repérer et de ressembler au pire des cas à un aigle standard qui chasse et fit mes ronds concentriques (comme si je chassai réellement) et observa la zone sur les kilomètres alentours, de part et d'autres de la frontière. Il ne fait aucun doute que ce village est régulièrement pillé et il est presqu'entièrement détruit. Je remarqua aussi un campement de l'autre côté de la frontière mais aucun mouvement entre le village plus que vulnérable et ce petit campement. Plus loin j'en repérai un autre, puis un troisième. Es ce qu'ils attaquent ensemble ? Es ce qu'ils se relaient ? Sont ils alliés ? Impossible de le savoir et ne veut surtout pas me faire repérer donc continue mes ronds concentriques de plus en plus large puis les resserre sur ces quelques kilomètres avec les trois camps et le village et...trouva un gros sanglier bien dodu. Vu l'état du village, autant le leur apporter et si par hasard je me suis faite repérée, j'ai l'excuse toute trouvée en le chassant. Je fondit sur cette succulente proie, lu plantant mes serres dans le dos et un grand coup de bec dans la nuque qui l'assomma avant qu'il ne crie puis un second un peu plus violent et précis pour le tuer en lui fracturant les cervicales et dessoudant les vertèbres.

Je ramena ma proie à notre campement ce qui fit sourire Lyndis qui me dit en rigolant:
« Tu n'a pas pu t'en empêcher ? Juste au cas où ? Je repris forme humaine et m'enroula dans une couverture que me tendis Paris, mon fils adoptif avant de répondre :
-Le village est détruit. Il ne reste plus qu'une grande maison, le reste est en ruine ou en reconstruction. Ils auront besoin non seulement d'outils et couvertures mais aussi de nourriture, cela leur facilitera la tâche.
-Nous commencions à nous inquiéter car tu as mis plus de temps que d'habitude. Tout va bien ?
-J'ai repéré trois campements mais aucun mouvement que ce soit entre eux ou vers le village ou du village vers les campements. Si on part du principe qu'ils subissent parfois des attaques pour des raisons qui nous sont inconnues, nous sommes tombés sur une nuit de tréve.
-Il faudra que je tape Maman général ? me demande Paris. Son ton candide et enfantin fait toujours rire Lyndis et Hector.
-S'il attaquent durant notre présence ? Seulement pour se défendre. J'espère que nous aurons le temps de les aider à ouvrir des discussions avec eux car la résolution des conflits reste notre point fort, ne perds jamais ça de vue mais le risque n'est pas à écarter. »

Exceptionnellement nous décidâmes de faire des tours de garde cette nuit car la présence de ces campement à maximum quelques kilomètres de nous et du village couplé aux impressionnants dégâts ne nous rassurent pas. Sans être réellement inquiets, nous nous relayâmes toutes les deux heures. Je dormi très mal, faisant cauchemar sur cauchemar, mélangeant différents souvenirs de pillages de villages orchestrés soit par les troupes de l'alpha soit les Hayert'Vaäl, je revit les pires villages en ruines, les morts... et réveilla à plusieurs reprises mes compagnons en poussant des hurlements de panique.

Au levé du soleil, je refit mes repérages donc reprit ma forme d'aigle, monta suffisamment haut dans le ciel pour ressembler à un aigle normal qui chasse à basse altitude et refit mes cercles concentriques. Rien de nouveau, tout est très calme. Trop calme ? Possible. J'en saurai plus une fois sur place mais au moins mes sales impressions ce sont dissipées donc rentra à notre yourte.
« Orn ! Orn ! Ou est tu ? Réponds ! » mince...je suis partie longtemps ? Je ne sais plus si je les ai prévenu vu que je voulais vérifier mes premières observations. Pourquoi Lyndis à l'air inquiète ? J'ai l'habitude de procéder ainsi. Je fonce en piquée puis me posa délicatement devant notre feu de camp. Ils sont inquiets, ça saute aux yeux. Lyndis et Hector me dévisagent, comme si j'étais devenue étrange puis Lyndis me dit :
«Tu est partie sans prévenir. Nous nous sommes inquiétés. Tu...ça ne va pas ?
-Qu'es ce qu'il t'a pris Orn ? Tu as vu ou entendu quelque chose ? »
J'ai peur...il y a un truc anormal dans le coin...je ne peux pas qualifier ça mais il y a un truc de pas logique dans le coin...Si ça se trouve je débloque du cerveau car jusque là je n'ai plus croisé de traces de violence mais si ça se trouve c'est mon instinct qui parle...Je ne peux pas le savoir donc j'angoisse. Faut que j'arrive à rationaliser, juste au cas où car s'il se passe un truc je devrait assurer et sait le faire vu que j'ai beaucoup fait ça les dernières années de mon ancienne vie. J'aimerai tellement ne pas renouer avec ça mais là faut que je m'y attende donc doit me calmer.

Je rentre dans la yourte changer de forme. Les images, les bruits, les odeurs, l'ambiance me submergent à nouveau et je dois les repousser vite car Lyndis m'a suivi et me dit avec insistance en m'entourant de ses bras :
« Générale ?! Dites moi ce qui vous arrive. Nous sommes là. Je me ressaisi brutalement, constate que j'ai repris ma forme humaine mais me suis roulée en boule sous ma couverture et que j'ai planté mes ongles dans mon front. Je l'entends me répéter
-Vous êtes avec nous générale ? Vous m'entendez ? Et lui réponds du tac au tac en me redressant et sortant ma tête de la couverture sur un ton professionnel:
-Je me change. J'arrive. Il n'y avait rien à signaler finalement. Elle me regarde avec des yeux horrifiés:
- Ou t'est tu fait ça ? Ces grosses griffures sur ton front.
- De quoi ? Je n'ai rien vu de dangereux, nous pouvons aller au village. Je sent qu'un truc me picote, comme si j'avais des petites plaies fines, oui, des griffures un peu profonde. Rien de grave mais surprenant. Elle me serre doucement contre elle puis me dit :
- Dit moi ce qui ne va pas. Ca reste entre nous.
- De quoi ? Je vais bien, va manger. Mais ma voix tremble, mon ton est dur donc elle ne desserre pas son étreinte et me dit:
- Je ne t'ai jamais vue dans cet état. Je t'ai vu aller mal mais pas à ce point là. Tu as peur ? Tu tremble.
- J'ai pas peur...pas de ce village ni des campements...Peur de moi.
- De toi ? Tu est la plus calme et rigoureuse d'entre nous, celle qui réfléchi le plus, qui n'est jamais prise au dépourvue et tu est sur entraînée. De quoi as tu peur ?
- J'espère que j'ai tort mais ces campements ont l'air de simples campements d'une tribu quelconque mais le fait que je ne comprends pas pourquoi ils s'acharnent sur ce petit village et l'ambiance générale palpable me donnent l'impression qu'il y a un coup tordu, un truc dangereux auquel je n'ai pas pensé car connaît mal le terrain. J'espère que c'est ma parano qui s'exprime car c'est trop calme, trop net et pas logique de s'acharner ainsi sur un petit village qui n'a aucune richesse, rien.
- D'accord. Jusque là ton instinct ne t'a pas trahi donc tu pense que nous devons nous préparer à quoi ? A ce moment là j'explose :
- Mais je n'en sais pas plus ! J'espère vraiment que c'est ma parano qui me pourri la vie car n'en sais pas plus ! Je ne sait pas comment calibrer la défense ni dans quelle mesure ce village pourra se défendre !..si nous n'arrivons pas à temps ! On lève le camp ! On y va !
- D'accord. J'ai compris. Je ne voulais pas t'effrayer mais mon instinct me dit que s'il se passe un truc vraiment dangereux tu va assurer. Cela se voit que tu as l'habitude des situations dangereuses. Je ne sais pas pourquoi tu ne te fait pas confiance mais vois la chose du bon côté Orn, si ce n'est pas ta parano qui à pris le dessus, tu saura que tu gèrera au mieux du mieux la situation, saura prendre les décisions les plus adaptées car ça se sent que tu as ça en toi.
-Non ! Il faut que ce soit ma parano ! Ce serai plus rassurant que ce soit ma parano qui me fait ça. Je ne sais pas du tout comment je réagirai si je recroise les Hayert'Vaäl. Je ne veux jamais le savoir ! Compris ?
- On le saura une fois sur place. Si tu veux on se contente de livrer et on repart. Rien ne nous oblige à les aider après tout, nous ne nous y sommes pas engagé. Je lui répondis, catégorique:
- On ne peut pas laisser des gens aussi vulnérables sans défense. Cela ne se conçois pas donc j'espère vraiment que nous aurons tout reconstruit, y compris les défenses avant de savoir si c'est mon instinct ou ma parano qui parle.
- Viens manger un bout. Les autres s'inquiètent. »

Le fait d'avoir parlé m'aide, je chasse ces images, sons et odeurs, ces réminiscences comme disent les guérisseurs. Je me glisse derrière le parravant du coin toilette pour faire ma toilette et cautériser mes grosses griffures avec mon feu guérisseur. Comment j'ai pu me faire ça ? C'est vraiment moche et ces dernières années cela ne m'arrivai plus. On voit clairement les dix doigts. Je ne me suis pas loupée. Je m'habille et les rejoins devant le feu.

Hector me souri et mon fils me tends mon thé et mon petit déjeuner. Je vide rapidement ce savoureux thé de mon invention et qui est rassurant mais n'arrive pas à manger. La nourriture se coince dans la gorge. Je n'arrive pas à avaler. Paris me ressert du thé et Hector me demande :
« Tu as complété les repérages avant ta crise. Tu nous informe ?
- Visuellement il n'y a rien à signaler mais...Excuse moi mais j'espère vraiment que c'est ma parano qui parle. J'espère vraiment souffrir pour rien, vous avoir pourri la nuit et maintenant pour rien.
- Je l'ai deviné va. N'oublie pas que nous sommes avec toi, tes compagnons de guilde et que nous savons nous battre sous ta direction. Comme à du te le dire Lyndis, tu saura quoi faire, comme d'habitude. »
Je n'arrive presque pas à manger. Je laissa tomber avant de tout vomir et passa à l'habituelle inspection des uniformes car, en crise ou pas, je ne supporte pas le moindre pli, poussière ou pire que tout : tâches car c'est moche. Je demande à Lyndis de m'aider à camoufler mes horribles griffures puis nous démontons le campement et montâmes dans le chariot.

J'ai beau être nerveuse, j'ai la présence d'esprit de me présenter correctement donc sous forme humaine car mes plumes le long des bras sont dissimulés sous mon uniforme donc seules mes pupilles d'aigles prouvent qu'en fait je suis féra. Je dois être et suis toujours propre et présentable car ne supporte pas la laideur, les imperfections ou le manque de rigueur. Je m'assied à côté d'Hector qui fait avancer les chevaux et sent que mon fils qui se tiens debout derrière moi à l'entrée de la bâche du chariot, pose ses mains sur mes épaules puis les entoure. A plusieurs reprises je cesse de scruter, humer et écouter les alentours pour croiser son sourire béat et son regard pétillant de curiosité qui me réchauffent le cœur, m'aide à me sentir plus sûre de moi. Il n'y a pas à dire, c'est ma parano qui prends le dessus et logiquement nous aurons tout reconstruit et doté ce village de solides défenses avant la prochaine attaque. Pour que ce village soit en sécurité il faut qu'il apparaisse comme imprenable.

Mon angoisse tenace reprends le dessus au moment ou nous entrons au milieu des ruines qu'est ce village. Je sent Hector et Lyndis se raidir sous le choc et commenter l'ampleur des destructions à voix basse puis Hector arrête le chariot lorsqu'un villageois s'approche de nous. Lyndis et moi en descendons et demande au villageois avec mon grand sourire bienveillant :
« 0]]Bonjour, tout va bien ?[/b] Puis explique une fois qu'il m'a répondu :
- Nous apportons des vivres et des outils pour vous aider à vous reconstruire. Si vous le désirez nous pouvons aussi vous aider à reconstruire et à doter ce village de bonnes défenses...
Mais à nouveau je stresse, mon regard se porte dans la direction des camps que j'ai vu et me concentre dessus donc hume l'air, écoute le moindre son. Il n'y a rien d'inhabituel pourtant. Je m'approche dans la direction en question pour mieux m'imprégner car ce calme est trompeur. Je le connais, c'est trop trompeur. Les réminiscences sont de retour mais là je m'y attendais donc arrive à les chasser. Je me rends compte que j'ai quitté sans ménagement la conversation et sortait du village lorsque Paris est venu poser sa main sur moi et me demanda :
« On va taper ensemble Général ? Ca fait longtemps. Il y a quoi là bas ?
- J'espère que non. Une chance sur deux pour qu'on parte avant mais nous ne pourrons pas partir tant qu'ils ne pourront pas à nouveau se défendre. »
Je retourne vers le villageois et entendais Lyndis expliquer :
« Notre cheffe de guilde à été générale, elle à conservé des réflexes. Si vous le désirez nous pourrons vous aider à vous défendre et elle pourra vous donner des conseils pour après notre départ. Notre approche consiste à privilégier la diplomatie donc il serai intéressant que nous prenions le temps d'y réfléchir, que nous sachions ce qui a déjà été tenté mais comme vous pouvez le voir, nous avons une rigueur et un entraînement militaire, grâce à la générale. puis en nous voyant revenir elle me demande
- Ah au fait Orn, n'as tu pas quelque chose à leur donner ?
- Ah oui, j'ai chassé un sanglier cette nuit, c'est pour vous, ça vous aidera. A part mon expertise militaire je peux aussi réparer vos armes et aider à soigner vos éventuels blessés. Je pratique la médecine de guerre, ça aide toujours. Pour ce qui est de la reconstructions du village en elle même Hector et Paris sont suffisamment robustes pour être efficace, en espérant que vous n'aurez pas besoin de nous voir combattre à vos côtés. Notre cœur de métier est la résolution de conflit par le dialogue et l'enquête donc vu la situation bien tendue, nous pouvons aussi réfléchir à proposer une résolution pacifique du conflit. Qu'en pensez vous ? »
Mais à nouveau je m'éloigne vers la direction des campements ennemis pendant que mon fils leur apporte le sanglier en disant :
« Cadeau pour vous. Je sais construire des maisons, porter de grosses caisses, lancer des rochers donc peut vous aider. Je sais aussi faire le thé de l'ORD qui fait du bien au moral, une vrai tuerie ce thé et me battre aussi. et conclu avec un grognement de loup fier et sûr de lui.
-Comme vous pouvez le constater nous sommes très polyvalent donc vous pouvez laisser la générale se charger de votre défense et de vos armes mais aussi réfléchir à une proposition de sortie de crise par la voie diplomatique. Vous pouvez aussi compter sur nous pour reconstruire sachant que je sais aussi faire la cuisine, chasser, cueillir, repriser, faire du menu bricolage ou m'occuper d'animaux ou d'enfants,. Nous sommes réellement polyvalent donc n'hésitez pas à demander. »
Ornëane Lagos
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Jeu 13 Oct - 21:04
Ornëane, pour ta part, tu sens que le villageois face à toi et d'abord réticent, même lorsque tu lui parles d'aider à reconstruire le village. Il n'a pas l'air plus convaincu par le discours de Lyndis, mais au moment où tu parles d'offrir un sanglier, il semble déjà plus attentif. Il semble jeter un œil à votre attelage, pour voir ce qu'il y a comme vivres et comme outils avant de dodeliner légèrement de la tête.

« Faudra voir avec le jarl, allez donc jusqu’à la halle, on vous y accueillera et on vous mènera jusqu’à lui. Il sera sûrement ravi qu’on réponde enfin à son appel à l’aide. V’z’êtes pas les seuls, cela-dit. Hier, y a des mecs d’une guilde qui se sont pointés pour nous aider aussi. Mais j’vous r’tiens pas plus, allez-y ! »

Le villageois vous laisse passer et vous rejoignez très vite la halle où vous êtes accueillis par les gardes qui vous mènent jusqu’au jarl, comprenant que vous êtes de potentiels alliés. Vous entrez dans la chaleur de la grande demeure du jarl Harold qui se tient assis sur son trône. Il est plutôt vieux, ses cheveux blancs attestent de son âge déjà bien avancé, mais sa carrure solide et ses nombreuses cicatrices sont les témoins d’une vigueur encore existante.

« Bien le bonjour, chers aventuriers ! Merci d’être venus avec des vivres et du matériel. Je me nomme Harold, jarl de Southlane. Vous êtes ici chez vous. En gage de ma gratitude, puis-je vous offrir ce modeste toit le temps que vous nous aidiez à reconstruire le village ? »

-

De ton côté, Fenrir, tu n’as croisé aucun espion vigridien lors de ta chasse. Tu as pu ramener là bête jusqu’au village. A ton arrivée à la halle du jarl, tu es accueilli par Caitlin qui est entourée de deux hommes.

« Bonjour Fenrir. Vous êtes bien matinal ! Je vois que vous êtes déjà parti à la chasse. Vous devriez amener ce cerf à Yolunda. C’est elle qui prépare la viande, ici. Mais d’abord, laissez-moi vous présenter Gunther et Izewald. Ce sont les trappeurs dont je vous avez parlé hier. Ils vous aideront à installer des pièges. »

Les deux hommes se contente d’un simple signe de tête pour te saluer. Ils n’ont pas l’air très bavards, ni très raffinés, mais ils semblent relativement fiables. À leur posture, tu devines facilement qu’ils passent plus de temps à chasser, se cacher, et monter des pièges qu’à se battre frontalement. Ce ne sont sans doute pas les meilleurs guerriers du village, mais leurs aptitudes te seront utiles.

Tu as également remarqué un attelage qui n’était pas là, la veille, ni se matin quand tu es parti tôt pour la chasse. Il semble que vous ne soyez plus les seuls avec Erwina à aider le village. Peut-être devrais-tu aller à la rencontre des nouveaux venus ? A toi de décider.
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Dim 23 Oct - 21:38
Fenrir se mit à sourire en voyant qu'il n'avait vu aucun éclaireur pillard lors de sa chasse. Il se dit que les bandes ont tellement eu l'habitude de venir dans le coin qu'ils n'ont plus aucun besoin de venir en reconnaissance, ce qui sera très profitable pour les pièges à venir, car ils ne vont pas s'attendre à ça. Cela lui prend quelques dizaines de minutes avant de revenir a Southlane. Quand il entra à l'intérieur, il remarqua un attelage assez grand. Le géant se dit que ça devait être une autre guilde qui sont venu les aidés. Il descendit de sa monture, lui tapota le flanc en lui disant qu'il pouvait sortir et s'amuser un peu dans les environs, mais qu'il doit rester à porter de sifflement. Haty fait un signe de tête avant de se promener dans les alentours. Le colosse prend le cerf et l'emmène dans le hall du jarl où il vit Caitlin et deux autres hommes qui l'attendaient. La femme les présenta en disant que c'était les chasseurs du clan et qu'ils s'appelaient Gunther et Izewald. Puis elle précise que pour le cerf, il faudrait voir Yolunda. Le chef de la guilde des loups de givres sourit tout en hocha la tête avant de dire :

Parfait, je vais allé emmener la viande vers la responsable et aller parler aux nouveaux venus qui sont arrivés il y a peu... Gunther, Izewald on se retrouve dans une heure avant d'aller dans les bois pour poser nos pièges. Penez tout ce qui pourrait nous être utile et aussi, je n'ai repère personne lors de ma partie de chasse, donc on pourras compter là-dessus pour poser en toute tranquillité nos futurs surprises à leur attention.

Puis il emmena la viande à Yolunda avant d'aller voir le jarl et les nouveaux venus. Il vit qu'il avait une elfe, une fera aigle, un humain venant de l'est surement venant d'Uruk et un autre fera qui est peut être un ours. Il s'approcha tranquillement alors que le son de ses pas se fait entendre dans le hall. Puis, il fit Erwina qui était en train de manger et de boire tranquillement avant de se lever et de dire tout en se dirigeant vers la sortir.

Je sors, fais continuer à installer la défense et puis je pense qu'entre chef, je fais m'ennuis.

Une fois sortir, Fenrir soupira en se disant à quel point elle n'aimait pas l'autorité. Il regarda le jarl, sourit tout en se posant une épaule sur l'un des piliers du hall.

je vous remercie de nous avoir donner un bon toit pour dormir cette nuit et soyer rassurer que nous vous le rendrons bien assez vite. Je reprendrais ce que je compte faire une fois que j'aurais discuter avec nos nouveaux venus.

Il tourna sa tête vers les nouveaux venus en souriant avant de dire sur un ton calme et amical :

Bienvenue étrangers, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul avec ma guilde à venir en aide aux habitants de ce petit village. J'espère que vous êtes prêt à nous aidez à remettre le village en bon état.
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Ven 28 Oct - 21:58
Le premier villageois que nous avons croisé était méfiant. Ils s'est un peu détendu au moment où Paris à amené le sanglier fraichement tué il y a quelques heures. Nous le suivons jusqu'à la halle et entrons dans la demeure du Jarl, un grand homme bien bâti malgré un âge avancé. Il nous remercie pour les vivres, matériaux et outils amenés et nous propose de dormir chez lui, dans cette grande demeure. Dormir ailleurs que dans notre yourte me stresse. Depuis mon arrivée dans cet univers, je n'ai dormi qu'à l'hôpital ou dans la yourte pour d'évidentes raisons de sécurité. Je m'apprête à refuser. Reste plus qu'à voir comment formuler ça sans que cela vexe et paraisse suspect. Je croise les regards de mes compagnons. Lyndis et Hector m'adressent un petit sourire et sont sereins, Paris souri au jarl puis me lance un regard inquiet et vois qu'il a une question à me poser.

Je réponds :
« Ne nous remerciez pas Jarl Harold, nous n'avons fait que notre travail. Remerciez les différents villages qui ont fait ces dons. Ce que nous pouvons vous proposer est de vous aider à reconstruire votre village mais aussi vous aider à résoudre le conflit qui vous oppose au vigridiens de préférence par la voie pacifique. Nous pouvons aussi vous aider à reconstruire des défenses et vous y réorganiser, juste au cas où car un village bien défendu aidera à faire respecter l'accord obtenu.
Hector complète mon propos:
-Nous ne nous somme pas présentés mais nous sommes l'Organisation de Règlements des Différents. Nous mutualisons nos savoirs faire respectifs afin de rendre le service le plus complet possible, d'où notre offre et la raison pour laquelle nous avons accepté de vous apporter ces vivres. Lyndis prends le relais en précisant:
- Comme vous pouvez le constater, Paris et Hector sont de solides gaillards infatigables et entraînés sachant apprendre et s'adapter à toutes les situations et même si cela se voit moins, c'est aussi le cas pour notre cheffe, Ornëane et moi même. Laissez nous vous aider en acceptant l'ensemble de notre offre, et ce cadeau. Elle lui montre le sanglier que Paris porte.
Je dois commencer à me donner les moyens d'être efficace donc lui demande :
-Il va s'en dire que vous avez subi une attaque très violente. Mes repérages préventifs m'ont permis de localiser quelques camps vigridiens prés de chez vous mais cela n'explique pas de tels dégâts. Il me manque quelques données afin de résoudre l'équation. Nous aimerions pouvoir estimer le temps moyen entre deux attaques pour mieux organiser à la fois la reconstruction des logements les plus urgents mais aussi comment organiser votre défense voire une première entrevue avec vos ennemis. Je serai plus détendue s'il résout cette troublante et stressante énigme car soit les attaques sont très très rapprochées, soit leurs ennemis ont une technique secrète redoutable qu'ils ne savent pas encore contrer. Paris quand à lui dit :
-Nous sommes quatre et on sait tout faire. On résout tous les problèmes car on est les meilleurs. Faut le dire à Maman Générale et on fait. Le sanglier c'est bon mais on fait aussi le thé de l'ORD qui est très bon. Je veux savoir si dormir ici c'est comme à l'hôpital.

Sa dernière phrase jette un froid. Je croise leurs regards : Paris est inquiet, Hector et Lyndis se demandent comment réagir et moi...me sent coincée mais sent que si je ne relance pas la conversation ce sera suspect, ça ne va pas le faire donc réponds à Paris en régulant ma respiration et sur un ton maternel:
-Non, ce sera plus comme lors de certaines batailles. Comme lorsque nous stabilisons une nouvelle place forte sur une zone fraichement conquise. Tant que la zone n'est pas sécurisée nous dormons tous dans le même baraquement et organisons des tours de garde. Tu t'en souviens ? Il m'adresse à nouveau son grand sourire et un regard fier avant de répondre:
-Oh...oui...Mais je suis la pour vous protéger tous. J'ai promis de te protéger et aussi ceux qui sont faible tu te souviens ? Donc le ferai. Tu nous a dit que c'était plus dangereux que ce que ça avait l'air. Il a le chic pour me rendre ma gaité naturelle malgré ses énormes bourdes donc continue mi maternelle mi proffessionnelle:
-En effet mais il y a aussi plus de guerriers en état de se battre que ce que j'avais estimé. Je regarde à nouveau le jarl Harold et complète en reprenant ma posture pro tout en laissant filtrer mon optimisme naturel :
-Si vous nous donnez les moyens d'être efficaces, je confirme notre offre. Donnez nous les moyens de vous montrer nos savoirs faire. J'espère que les remarques de Paris n'ont pas joué contre nous. Je me retrouve à réagir du tac au tac mais n'ai pas envie qu'il découvre notre spécificité, il va prendre peur et nous faire tuer dans notre sommeil. Ma parano me dicte d'organiser les tours de garde et d'organiser les notre autour de nous quatre mais très discrets car on ne sait jamais.
Je dois recentrer la discussion sur notre savoir faire original. Hector lui dit :
-Ornëane et Paris ont une solide expérience militaire. Ils nous ont déjà transmis leur rigueur et entraînement. C'est pourquoi non seulement nous savons construire des batiments, tentes, défenses, pièges mais aussi si nécessaire nous battre et avoir les service d'une générale qui nous a sauvé la vie et en qui nous avons confiance. Nous resterons ici jusqu'à ce que le village soit reconstruit et le conflit résolu le plus pacifiquement possible, cela va de soi.  

Sauf que moi..je me sent mal à nouveau...jusque là me revenaient des moments de répits mais là, me reviennent tout un tas de charniers de fin de bataille faisant que je ne vois pas du tout comment Hector puisse m'associer à la notion de sauver des vies. Je sent que Paris à peur aussi et lui, faut pas qu'il fasse une crise. Je lui serre la main et lui chuchote :
-On va faire comme d'habitude : tu reste attentif et obéi à mes ordres et ça ira. Sauf que là faut qu'on batte discrètement en retraite donc observe la salle pour repérer la sortie, la distance entre nous et la sortie, le fait qu'il n'y est aucun obstacle sur notre route et probablement pas dehors. Je remarque une tête qui n'était pas présente au début de la discussion donc pose mon regard acéré d'aigle dessus et le toise longuement pour le jauger : allié ou ennemi ? Je crains tout élément perturbateur et il peut en être un et n'ai aucune idée de ce qu'il a pu entendre.
Ce qu'il dit me permet de reprendre contenance : c'est au mieux un allié et au pire des cas un traître. Vu la gaffe de Paris, nous sommes moins en sécurité que prévu mais je sais gérer ça et nous avons encore du temps pour nous organiser. Pour me faciliter la tâche et sonder ce nouveau venu je conclu cette discussion en disant au jarl Harold :
-Nous pouvons nous retirer pour vous laisser réfléchir à nos propositions. Quelle que soit votre décision, laissez nous vous offrir, à vous et vos habitants, notre thé car il fait du bien au moral. »

Nous quittons le jarl et nous rapprochons du nouveau venu. Je lui tends la main et lui réponds :
« Evidemment. Nous ne sommes pas venus seulement avec les vivres. Je suis Ornëane Lagos, cofondatrice de l'ORD et voici les deux autres cofondateurs, Lyndis Bélem et Hector Sheeraz mais aussi Paris Lagos, mon fils adoptif. A qui ai je l'honneur ? » Par réflexe, nous prenons notre position d'accueil/sécurité habituelle, comme si nous étions sur une mission de garde rapprochée donc Lyndis se met de l'autre côté et lui adresse le même sourire franchement curieux et bienveillant que moi pendant que nos deux brutes se placent derrière nous trois. Cette disposition nous rassure, Paris et moi donc nous aide à juguler nos crises sachant qu'il n'y a rien de plus dangereux que de se faire tuer donc autant ne pas lésiner sur la prudence.
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Ven 4 Nov - 18:43
Ornëane, suite aux propositions que tu lui as faites avec ta guilde, le jarl Harold fait un léger sourire et écarte les bras en signe de bon accueil.

« Je vous remercie de vos propositions, mes amis ! Je dois avouer qu’un breuvage chaud et revigorant nous fera du bien à tous ! Si vous avez besoin d’un accès aux cuisines, n’hésitez pas à demander à ma fille, c’est elle qui gère les choses de la Halle. Quant à agir de façon pacifique avec les vigridiens… J’ai bien peur que cela ne soit impossible. La seule chose qui les intéresse, c’est ce que nous avons, à savoir : de la nourriture, des peaux, des vêtements, bref… tout ce qu’ils ont du mal à trouver chez eux. Mais par Thor, on ne laissera pas faire ! Je vous conseille la plus grande prudence et vous invite à ne PAS discuter avec ces hommes-bêtes. Ce sont des sauvages, rien de plus. Nous souhaitons simplement que vous nous aidiez à reconstruire la ville, rien de plus. Mais, si toutefois les vigridiens attaquaient… nous serions ravis de compter vos guerriers parmi nous ! En attendant, je dois vous laisser ! J’ai à faire ! »

Le vieil homme se lève et vous laisse. Il remarque du coin de l’œil que vous commencez à faire connaissance avec Fenrir et se contente de hocher la tête d’un air satisfait.
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Dim 14 Mai - 18:03
Le village est devenu bien plus accueillant une fois que nous avons montré les caisses remplies d'outils et matières premières puis notre cadeau, chassé juste avant d'arriver. Nous avons pu avoir une première discussion avec leur jarl qui est un chef expérimenté mais rempli d'idées reçues. Il ne s'est pas rendu compte qu'il m'a donné la clef de la résolution de leur conflit : échanger une partie de la production de ce village contre sa protection par les hommes bêtes eux mêmes. Par prudence je n'émet pas maintenant ma proposition car voir des nouveaux arriver et apporter l'air de rien en moins d'une heure une piste de solution voire la solution va blesser son ego donc va le braquer. C'est valable quel que soit l'univers et même si les nouveaux sont connus pour savoir résoudre les conflits, principalement par le dialogue et l'enquête. Je préfère favoriser notre intégration, prouver notre valeur et obtenir leur confiance, ensuite nous paraîtront légitime donc pourrai exposer mon idée. Vu les clichés énoncés, je vais éviter de changer de forme dans les environs lors de mes rondes sinon ils voudront nous chasser et n'hésiterons pas à essayer de me tuer.

Nous discutâmes avec Fenrir, un autre volontaire qui est arrivé hier et à déjà sympathisé avec quelques habitants, dont ceux avec lesquels il va fabriquer les pièges. Je lui explique brièvement ce que nous sommes et notre polyvalence. Une guilde spécialisée dans la résolution amiable de conflit et les enquêtes n'est clairement pas courant donc il est surpris. Réaction habituelle. Il l'est encore plus lorsque je lui explique :
« Les conflits sont toujours basés sur une incompréhension mutuelle des deux parties. Au fil de la discussion les incompréhensions se résolvent, la solution apparaît d'elle même. En fait, la solution saute aux yeux dés la façon dont le problème est posé, les deux parties la connaissent déjà à leur insu, sans s'en rendre compte donc nous savons rapidement comment patiemment orienter la discussion et quoi dire ou faire dans les temps ou nous sommes seuls avec une des parties. » je ne lui dit pas que c'est à nouveau le cas ici et ramène la discussion sur les besoins les plus urgents du village qui sont la protection puis la forge pour concevoir les armes car pour l'instant, nous pouvons tous nous abriter dans la Halle.

Lyndis alla déposer le sanglier aux cuisines, Hector et Paris allèrent aider à reconstruire un bâtiment pendant que Fenrir et moi rejoignirent le début de fortifications, au sud du village. Je fit un premier tour du village pour en mesurer la taille, évaluer les ressources nécessaires pendant que Fenrir retourna travailler sur les pièges. Lors de mon second tour du village, j'entama le plan de celles ci : les emplacements idéaux des quatre tours pour permettre aux sentinelles d'avoir la vue la plus dégagée et celui des portes afin qu'elle puissent mieux se dissimuler et plus facilement être défendues. Je griffonna mon plan avec mon feu, gommant les ratures et le montra aux bâtisseurs. Ils furent satisfait mais vu la rapidité avec laquelle selon eux je l'ai élaboré à attiré leur curiosité donc la conversation embarrassante mais à laquelle je savais que je ne pouvais pas me soustraire se lança :
« Nous n'avons jamais eu de telles fortifications. Nous ne sommes qu'un petit village. Vous voyez grand vous.
-Un petit village essuyant souvent de violents assauts. Voir arriver de loin l'assaillant permet de mieux l'accueillir, tout comme pouvoir rapidement atteindre vos fortifications et circuler y compris avec du matériel rapidement et de façon fluide. Un autre villageois me demanda:
-Vous êtes quoi vous ? D'où vous sortez ?
- Je suis une ancienne générale qui a quitté l'armée à cause de profonds désaccords politique pour fonder ma guilde avec des amis. De puissantes fortifications feront leur petit effet, surtout si votre adversaire ne s'y attends pas. Si ça se trouve elles ouvriront la voie à la discussion et ne serviront jamais en temps que telle, c'est ce que je vous souhaite.
Un des villageois me répondit en ricanant :
- Vous rêvez vous, on parle d'hommes bêtes. Les autres lui donnèrent raison. Je leur expliquai :
- L'intimidation fait partie de l'art de la guerre. Les fortifications peuvent servir de remparts mais aussi simplement à intimider. Dans votre cas nous pouvons espérer que les voir sortir aussi imposantes du sol en quelques jours de travail intensifs provoquera un effet de surprise intéressant permettant de renverser le cours du conflit. Ils observèrent mon plan puis un autre me dit :
- Oui, peut être. C'est vous la spécialiste.
- En tout cas ça se tente. Ca vous dit ? »
Il ne restait plus qu'à vérifier que nous avons les moyens de réaliser nos ambitions, ce qu'alla faire l'un d'entre eux puis nous nous mimes au travail vu que ce qui prendra le plus de temps est la réalisation des fondations et des palissades. Pour être sûrs de réaliser ça dans les temps, je fit revenir le reste de ma guilde et demanda quelques villageois de plus. Parler de la défense est toujours aussi efficace pour obtenir ce que nous souhaitons.
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